Voilà un One-shot que je voulais écrire depuis longtemps. Je n'ai jamais été fan de ce groupe, non, mais je voulais vraiment écrire quelque chose. Alors après certaine petite chose, j'ai choisis ces protagonistes. Je sais que ce n'est pas très joyeux, mais bon.
Bonne lecture quand même.
Le ciel noir de la nuit surplombait les grattes ciels et les rues éclairées de la ville. Les gens se pressaient, se bousculaient, ignorant les cris et les pleurs d'enfants, les gémissements pitoyables des sans abris ou tout ce qui les entourait.
Elle avait mal. Les blessures qui parcouraient son corps maltraité par la foule n'y étaient pour rien. Non. Elle avait mal de l'intérieur. Bien sûr, elle côtoyait la mort depuis sa renaissance et déjà bien avant, et ce chaque jour. Mais ça faisait toujours mal lorsqu'une personne qui vous est chère décède.
On vous dit alors d'attendre que la douleur passe, qu'elle s'atténue d'elle même, avec le temps, mais ceux qui profèrent ces paroles ne sont que des idiots. L'attente et l'inaction ne sont pas une solution. Il faut vivre avec, accepter les faits et se dire que l'on ne vit pas que pour soit mais aussi pour les autres.
Mais qu'en est-il lorsqu'il n'y a plus personne ?
Elle avait mal et le sang qui coulait lentement de ses plaies la réchauffait. Elle avait froid. Si froid. Était-ce à cause de l'hiver et de ses températures glaciales ou de sa trop grande perte de sang ? Elle l'ignorait et s'en moquait éperdument.
Elle s'installa sur un banc dans un parc fermé à cette heure indue, loin du centre ville qu'elle avait fini par quitter.
Elle ferma son seul œil visible, grimaçant à l'odeur métallique du sang. Une pensée fugace pour ses ennemis – victimes – traversa son esprit avant qu'elle ne laisse place à un souvenir bien plus doux à l'arrière goût amer.
Elle se rappelait de ce visage joyeux, de ce sourire naïf, idiot et chaleureux ainsi que de cette voix grave qui montait quelque peu dans les aigus lorsqu'il était surprit. Elle repensa à ses manières si tendre mais si peu sure d'elle lorsqu'il n'était entouré que de ses amis. De sa famille.
Elle ne vit pas la neige tombée, ne sentit pas la couverture blanche et glacée se teinter de rouge à son contact. Non, elle était perdue dans ses souvenirs les plus heureux. Elle les revoyait autour du feu lors d'un hiver particulièrement mordant, riant chacun et elle le dévorant des yeux. Elle se rappela de ses premiers contacts avec. Ceux lorsqu'elle n'était pas encore tout à fait un gardien. Et ceux de cette nuit. La seule.
Ce fut sur ce banc, après avoir perdu trop de sang, un sourire adresser à un mort qu'elle s'éteint.
Elle l'avait adoré, aimer. Et elle regrettait de ne pas lui avoir assez dit. Rien en présageait sa mort. Peut être aurait-elle la chance de le lui dire dans l'au-delà. Car elle le savait, s'était sa fin dans ce monde. Elle espérait de tout cœur le revoir, peut importe dans lequel des sept enfer ils apparaîtrait, peu importe le temps.
Lorsqu'elle avait sut pour sa mort, elle avait comprit. Le temps qui lui restait était fini. L'illusion était brisée. Son temps s'était-il égrainer plus vite après la mort de son boss ? Peut-être.
C'est une nuit de nouvelle année, sept jours après la mort de Tsuna que Chrome s'éteint, rejoignant à jamais son ciel.
