»Auteur: Epic-Narutard-Jones
»Anime/Manga: Shingeki no Kyojin
»Disclaimer: L'histoire appartient à Epic-Narutard-Jones qui m'a gentiment donné son accord pour traduire cette fanfiction…incroyablement cool ! (l'image n'est pas à moi non plus).
» Pairing: Marco x Jean
» Sommaire: "Bonjour, je suis désolé pour cette incommodité, je pensais avoir un carnet avec moi… Je suis incapable de parler voyez-vous." Jean travaille dans un petit café pour avoir un peu d'argent. Un matin, un adorable garçon avec des taches de rousseur entre au café. Jean tombe sous son charme instantanément, et le fait qu'il ne puisse pas parler le rend encore plus intéressé. [MarcoJean]
Parlons peu parlons bien ! Voici ma nouvelle traduction ! Eeeeh oui, encore du MarcoJean, mais j'y peux rien, j'aime trop ce pairing n_n
J'aime vraiment beaucoup cette fanfiction, elle est très mignonne, j'espère que vous l'apprécierez autant que moi !
Bonne lecture \o/
PS: j'ai laissé quelques expressions telles quelles, car je me devais de ne pas les traduire xD Mais la plupart du temps c'est des surnoms, no souçaï.
Un: Le commencement
Quand Jean Kirstein eut vingt ans, il obtint un travail d'été dans un petit café du centre-ville de Trost. Ce n'était pas un sale boulot, puisqu'il partageait les tâches avec deux autres filles. Ymir, une fille grande avec des taches de rousseur et une peau de couleur caramel - dont la petite amie était très douce - , et Annie, une fille assez petite, blonde avec des yeux bleus, et un tempérament qui devrait être craint par tout le monde. Jean travaillait souvent plus que les deux filles réunies, et même si elles ne le disaient jamais, il savait qu'Ymir et Annie lui en étaient reconnaissantes.
Jean était de taille moyenne pour son âge, avec des yeux couleur ambre. Ses cheveux étaient de couleur très claire sur le dessus de sa tête mais plus foncée sur le derrière. Il portait des lunettes avec une large monture lorsqu'il lisait ou étudiait, ou quand ses lentilles de contact décidaient de lui faire mal à la tête. Il était attirant, avec son attitude un peu simple.
Mais ce n'est pas là que notre histoire commence. Notre histoire commence un mercredi matin. Excitant, pas vrai ? Le soleil brillait à travers un tas de doux nuages blancs. L'été, il faisait chaud. Ce n'était pas comme un de ces jours où il fait si déplaisamment chaud qu'on est à son aise nulle part. C'était juste la bonne température. Jean était arrivé pile à l'heure pour le travail. Annie était déjà là à nettoyer les tables en attendant les gens qui étaient déjà dans le café. Ymir ne serait probablement pas là avant une demi-heure. Jean soupira silencieusement tandis qu'Annie marcha en direction de la cuisine. Il mit son tablier et accrocha son badge sur ton T-shirt avec le logo du groupe My Chemical Romance.
Selon Jean, Ymir arriva au petit restaurant environ une demi-heure plus tard avec son élégante petite-amie Christa qui la suivait de près. "Kirstein," dit la plus grande, souriante, "t'es là tôt."
"En fait, je suis arrivé à l'heure," répondit Jean un peu froidement. "T'es en retard…pas vraiment surprenant."
"Johnny boy, je suis blessée." Ymir posa une main sur son cœur dramatiquement. "J'ai fait nuit blanche, comme si j'allais me lever super tôt pour venir ici à attendre des pouffes de lycéennes." Christa rougit visiblement quand Ymir mentionna sa nuit blanche. Jean leva un sourcil.
"Numéro un: ne m'appelle pas comme ça. Numéro deux: ta vie sexuelle n'est pas une vraie raison pour être en retard." Jean se leva. "Tu prends la caisse pour une heure."
"Peu importe c'que tu dis," Ymir sourit à Christa, l'embrassant sur la joue. "A tout à l'heure ma déesse."
"Bye Ymir," le couple partagea un léger smack sur les lèvres avant que Christa ne sorte du café. C'était une question de secondes avant que Jean n'entende un petit bruit de carillon, lui faisant savoir qu'un nouveau client était entré. L'homme qui regardait autour de lui était plus grand que lui d'une tête environ. Il avait des cheveux bruns qui paraissaient plutôt mal coiffés. Sur son visage, une paire de grands yeux marrons. Le genre d'yeux auxquels il vous est impossible de dire non. Plein de taches de rousseur couvraient ses joues, et tout ce que Jean pouvait penser, c'était qu'il avait incroyablement envie de couvrir ce visage de baisers. Il marcha vers Annie et lui donna un coup de coude. "Ne pense même pas à servir celui avec les taches de rousseur, il est à moi."
Annie leva un sourcil, comme pour demander ce qu'elle en avait à faire, "Si t'es venu vers moi complètement malade d'amour je jure devant dieu que je vais te botter le cul." lança-t-elle avant de partir en cuisine. Jean soupira avant de reporter son attention sur le garçon avec les taches de rousseur. Il alla vers lui, prenant son carnet de commandes en se disant mentalement de ne pas tout faire foirer. "Bonjour, je suis Jean. Puis-je prendre votre commande ?"
L'homme le regarda, souriant et ouvrant sa bouche. Ses sourcils se froncèrent et il la fermit. Il bougea ses mains, comme pour chercher quelque chose. Jean leva un sourcil interrogateur quand il sortit son téléphone. Est-ce que cet enfoiré envoie un message à quelqu'un ? se demanda-t-il. Ses yeux s'agrandirent quand le téléphone lui fut tendu.
Bonjour. Je suis désolé pour cette incommodité, je pensais avoir un carnet avec moi… Je suis incapable de parler voyez-vous, et je doute que vous connaissiez le langage des signes. Enfin, peu importe, puis-je avoir une tasse de thé avec beaucoup de sucre, s'il vous plaît ?
Jean sourit pensivement au mot qui avait été tapé pour lui. Il se fichait que l'homme en face de lui ne puisse pas parler, il semblait très gentil et était vraiment adorable; Jean devait juste obtenir son numéro. "Pas besoin de vous excuser. Je vous apporte ça tout de suite," dit-il avant de repasser son téléphone au garçon, sur lequel il avait tapé un rapide message.
Est-ce que, par chance, je peux avoir ton numéro ? – Jean
Il ne regarda pas en arrière pour voir l'expression sur le visage plein de taches de rousseur du garçon mais il pouvait supposer qu'un adorable rougissement s'y trouvait.
En cuisine, il dit à Ymir de lui donner une tasse de thé, ce qu'elle fit.
"Alors t'as une touche avec ce mec Jean?" dit-elle en lui faisant un clin d'œil.
"C'quoi l'problème Ymir ?"
"Tu entends ça Jean ?" elle s'approcha de lui, enroulant son épaule avec son bras fin. "Beep…beep…be- oh J-Jean je pense que c'est mon gaydar qui fait ce bruit…tu l'entends ? Bee—"
"La ferme Ymir. J'ai demandé son numéro…"
"Ohhh, son numéro…Tu vas appeler maintenant, don juan ?"
"Si tu pouvais faire bouillir ce thé plus vite, je pourrais avoir son numéro." dit Jean au bon moment, car une seconde plus tard la bouilloire expirait l'air contenu dans ses poumons non-existants.
"Ohh…l'eau est chaude Jean." Ymir dit cela comme si ses mots étaient empoisonnés.
"Ta gueule." lança Jean avant d'attraper la bouilloire et préparer, presque avec énervement, le thé du garçon aux taches de rousseur, y ajoutant ce qui pourrait s'apparenter à une 'putain de tonne' de sucre.
Ymir regarda Jean avec un sourire malsain tandis qu'il apportait son thé au client. Celui-ci lui tendit un téléphone et Ymir le vit rougir; elle pouvait aussi dire qu'il bafouillait. Jean repassa le téléphone et se tourna en direction de la cuisine, souriant, mimant un "J'ai son numéro, arrête de sourire pétasse", ce à quoi elle répondit silencieusement "Mon Johnny boy est amoureux comment pourrais-je arrêter ?". Annie poussa un soupir d'exaspération qui signifiait: "Retournez au travail."
Le prénom du garçon était Marco, et cela faisait plusieurs jours que c'était la seule chose qui occupait l'esprit de Jean. Etait-ce de l'amour ? Ou juste un faible pour lui ? Il s'en fichait, il voulait simplement être avec Marco.
Aussi, Jean ne pouvait supprimer le sentiment qu'il l'avait déjà vu quelque part auparavant.
