Bonjour tout le monde )!
Ceci est ma toute première fic, et c'est surtout une sorte d'essaie. Les critiques (et pourquoi pas les compliments D) sont les bienvenus, en fait j'attend surtout que l'on me donne des avis. Ce n'est pas très original, je le reconnais, mais c'est surtout histoire de me familiariser avec l'écriture des personnages. Evidemment ils appartiennent tous à Stephenie Meyer (Pour le moment Mwhahaha xD). Il y aura peut être une suite, mais pour le moment cela reste un OS, même si la fin est un peu... euh? Bref, on se le demande x)
Sinon, s'il y a des trucs qui clochent ou qui ne concordent pas n'hésitez pas à me le faire savoir, après tout je ne suis pas passée par un quelconque éditeur avant XD
Bonne lecture!
J'avais toujours du mal à le croire. Je n'étais pas quelqu'un qui brillait pour sa beauté, et je ne me trouvais pas très intéressante. Alors ça devait faire un sacré choc pour les autres de me voir ainsi entourée. Entourée d'être aussi extraordinaires que moi j'étais maladroite. D'être aussi beaux que moi je pouvais être banale. Ils étaient tout mon contraire. Et pourtant j'étais avec eux. Ils m'avaient accepté, et je les aimais. Dont un que j'aimais plus que tout au monde.
Edward.
Si j'avais lu l'amour que j'avais pour lui dans un livre, j'aurais trouvé ce livre particulièrement niais et je n'aurais pu m'empêcher de me dire qu'un tel amour ne pouvait exister dans ce monde. Qu'on aimait tous un jour, mais que cela ne pouvait pas être aussi fort. Aussi vrai. Car l'amour qui me liait à lui était de ce qu'il y avait de plus vrai. De plus fort. Je ne l'aurais jamais imaginé ainsi. Je n'aurais jamais imaginé non plus que l'être dont je tomberais éperdument amoureuse serait un vampire. Vous savez, ces êtres mythiques que l'on ne voit que dans les films de série B, ou encore dans des grandes productions Hollywoodienne. Qu'on ne rencontre que dans les livres, dans les recoins les plus profonds de notre imagination. Dans les recoins les plus profonds et les plus paumés d'un pays. Dans une ville que l'on croit détester pour son mauvais temps, pour sa situation. Dans une ville où l'on regrette la chaleur des grandes villes comme Phoenix. Dans une ville où on ne pense pas un seul instant vivre une histoire aussi incroyable que la mienne. Parfois, au fond de mon lit, je me dis que lorsque je me réveillerais le lendemain matin tout cela n'aura jamais existé. Et pourtant chaque jour je Le retrouve. Je Les retrouve. Et…
" Bella ! Bella !
- Oui ? "
Je refaisais enfin surface dans le présent. Je regardai alors autour de moi, et je croisais le regard rieur d'Alice. Une délicieuse voix de ténor me fit frémir lorsqu'elle s'éleva sur ma gauche, tout près de mon oreille.
" Alice s'inquiète. Ca fait un moment que tu as le regard dans le vague… "
Je croisai le regard mordoré d'Edward et je restai un instant ébloui par tant de beauté. L'envie irrésistible de passer ma main dans ses cheveux cuivrés me saisit, et mon interlocuteur s'exclama en rapprochant son nez de ma mâchoire, un fin sourire s'étirant sur ses lèvres qui me faisait temps craquer :
" A quoi pensais-tu ? "
Son souffle tout près de mon visage m'étourdis, et j'entendis la voix rieuse de Jasper non loin :
" Edward, je crois qu'elle pense que tu devrais arrêter de faire ça.
- Faire quoi ?" demanda innocemment mon geôlier en laissant parcourir ses lèvres de ma mâchoire jusqu'à ma tempe gauche.
- Ca…, répliquai-je d'une toute petite voix.
- Oh ! " laissa t-il échapper.
Cependant il n'arrêta pas la cette divine torture pour autant. Pire, je dû retenir ma respiration – inconsciemment cependant – alors que ses lèvres frôlèrent les miennes.
" Bella, respire ! commenta Emmett tout près. Cela serait bête de mourir asphyxié, tu ne crois pas ? Et puis, le film est si nul que ça ? "
Le film.
Nous étions tous réunis dans le salon des Cullen, devant le grand écran Plasma de la Télévision. Je me souviens qu'Alice m'avait raconté la crise de fou rire qu'avait eut le compagnon de Rosalie lorsqu'il avait appris qu'on appelait ça un « écran Plasma ». En effet, le « plasma » - en plus d'être une catégorie d'écran – était aussi un liquide constituant le sang.
Bref, il faisait déjà nuit depuis pas mal de temps, et nous étions tous assis dans les canapés et les fauteuils. Seul Carlisle manquait à l'appel, étant de garde ce soir là à l'hôpital. Quant à Esmée, elle était partie à la cuisine pour me chercher quelque chose à manger car n'oublions pas que je possédais encore un estomac qui avait besoin d'être satisfait au minimum trois fois par jour.
J'étais assise dans le grand canapé, entre Alice et Edward. Jasper était assis par terre, un bras sur l'accoudoir du même divan, tenant la main d'Alice dans la sienne. Et Emmett, lui, était assis dans le fauteuil d'a côté, une Rosalie passablement ennuyée sur ses genoux.
Sortant de mes pensées et de l'analyse de la situation, je répondai :
" Le film n'est pas si mauvais mais…
- Tu préfères de loin les belles attentions de l'amoureux transi !" me coupa Emmett d'une voix amusé, et je sentis mes joues s'empourprer.
" Tu sais ce qu'il te répond l'amoureux transi ?" demanda Edward avec sarcasme en détournant enfin son attention de mon visage et en tournant le sien vers son frère.
" Non, et on ne veut pas le savoir ", répliqua instantanément Jasper mettant fin au peu de sérieux qu'Emmett essayait de garder. Celui-ci éclata de rire devant l'air courroucé d'Edward.
Le vampire leva les yeux au ciel et retourna son attention vers moi, une moue craquante sur le visage. Il me sourit, je lui souris. Et il se pencha vers moi, effleurant mon oreille de ses lèvres avant de murmurer d'une voix délicieusement agréable :
" Ne te laisse pas faire par ce genre de racaille, Bella (Emmet fut de nouveau secoué par une crise de fou rire en entendant l'appellation que lui donnait son frère). Tu n'as qu'un mot à dire, et je… "
Edward se figea et je sentis qu'il tiquait. En effet, je crus bien discerner la silhouette d'Emmett qui s'était levé de son siège – sous l'œil réprobateur de Rosalie – et se mouvait maintenant juste derrière mon vampire, à genoux, comme suppliant une personne invisible.
Ni une ni deux, le souffle d'Edward disparut de mon oreille, et mes yeux d'humaine ne purent assister correctement à la scène qui s'en suivait. Alice me glissa à l'oreille que mon aimé venait de bondir sur Emmett et qu'un duel invisible pour ma rétine était en train d'avoir lieu dans le salon.
" De vrais gamins, entendis-je Rosalie marmonner sur son fauteuil.
- Ils vont vraiment finir par casser quelque chose, continua Alice.
- Je devrais peut être me joindre à eux, ils ont l'air de s'amuser, commenta Jasper.
- Et moi je ne vois toujours rien ", soupirai-je.
Nous nous regardâmes tous les quatre avant d'éclater de rire en parfaite harmonie. Même Rosalie riait et je me surpris à penser qu'elle était encore plus extraordinairement belle lorsque ses lèvres s'étiraient sur ce genre de sourire. A côté, j'étais vraiment la pire guenille qui soit. Même si Edward ne cessait de me clamer que je valais sans fois la belle vampire blonde, j'étais sceptique.
" Je suis là pourtant. "
La voix de ténor affreusement proche me fit pousser un cri de surprise et je faillis bien faire un bond sur place. Un délicieux rire résonna tout près, et je sentis des bras m'entourer. A peine une demie seconde plus tard, je me retrouvais contre le torse froid d'Edward. Je relevai la tête et croisait l'or de ses yeux, pétillant de malice. Le bougre avait un sourire jusqu'aux oreilles !
" Je vois que tu prends un malin plaisir à me faire peur. "
Il ricana, et déposa un léger baiser sur mes lèvres qui me fit frémir. J'entendis Emmett s'esclaffer derrière nous, puis un " Eeeeeh ! Pourquoi t'as fais ça ?" suivit de la voix de Jasper " Ton rire me gênait, j'essaye de regarder le film figure toi ".
Reposant mon attention sur Edward, je levai mes bras et plongeai mes mains dans sa chevelure cuivrée. Il ferma les yeux, et un fin sourire satisfait éclaira son visage si pâle. J'eu moi-même un sourire, et de ma propre initiative je me levai légèrement pour embrasser le coin de ses lèvres.
" Ca fait longtemps qu'Esmée est partie dans la cuisine, vous ne trouvez pas ? lança Jasper, détournant son intérêt du poste de Télévision.
- Si ça se trouve, elle est en train de faire du homard pour Bella. Tu nous coûtes cher finalement… du homard, rien que ça ! s'esclaffa Emmett qui, ayant repris sa place dans le fauteuil, jouait avec les mains de Rosalie qui se laissait faire sans broncher, le couvant d'un drôle de regard.
- Moi je pencherais pour une Dinde aux marrons ! s'exclama joyeusement Alice.
- Quand quelqu'un va-t-il enfin expliquer à Esmée que Thanksgiving c'est à la fin Novembre ? " demanda tranquillement Edward dans un sourire.
J'avais retiré mes mains de ses cheveux, et les avait posé sur mes genoux. Edward, lui, continuait à laisser glisser sa main droite le long de mon visage, ce qui provoquait d'agréables frissons le long de mon dos et de ma nuque. J'entendis la voix de Rosalie s'élever :
"Vous êtes tous bêtes ou vous le faites exprès? Cela sent à trois kilomètres qu'elle prépare une pizza !"
Je détournai mon attention d'Edward en entendant des soupirs exaspérés venant des autres vampires. J'entendis Emmett s'exclamer :
" Rosalie…
- … je viens de faire une bourde ?
- Oui.
- Désolée. "
J'ouvrai de grands yeux en me rendant compte que la jeune fille était sérieuse. Rosalie était sincèrement désolée ou c'est qu'elle était vraiment une bonne actrice. Personnellement, je penchai pour la première solution.
C'est alors que j'allais émettre la possibilité que la « bourde » n'était absolument pas grave, que la pièce fut soudain plongée dans le noir.
