Réminiscences

Perso : Arthur Kirkland (Angleterre) et Antonio Fernandez Carriedo (Espagne)

Rating : T ou R15, juste des sous entendus, rien d'explicite ~

Résumé : Arthur savoure un verre de rhum et dans l'éclat ambré de l'alcool, des souvenirs d'une autre époque et d'un corps contre le sien lui revienne.

##

Le mouvement sensuel de son bassin, l'os de ses hanches que l'on perçoit sous cette peau dorée, douce, chaude sous les doigts. Il aime l'éclat qui s'y reflète à la lueur des bougies, la rendant un peu plus mate ou un peu plus mordorée selon l'angle prit. Un sublime jeu d'ombres et de lumières. Arthur aime y passer ses mains et laisser y traîner ses lèvres, la texture, la saveur. Tout lui plaît.

Ses cheveux, eux aussi Arthur les adore. Ils tombent sur les épaules dorées en de longues boucles d'un brun riche, magnifique. Des mèches d'un marron chocolat, incroyablement soyeuses malgré l'agressivité de l'air marin. Pourtant, certaines mèches rebelles s'obstinent à rebiquer et à tomber sur ce beau visage.

Et ses yeux. Comment ne pas parler de ces deux émeraudes scintillantes, plus étincelantes que n'importe quels joyaux. Il y brille une telle flamme que parfois Arthur s'étonne qu'elles ne produisent pas une lueur. Et il les aime encore davantage lorsqu'il est le responsable de leurs étincelles, de cette flammèche dansante qui l'hypnotise sûrement.

Une jolie chose rouge attire l'anglais comme un aimant. Cette bouche à la courbe sensuelle, aux lèvres pleines, légèrement craquelées à cause du vent sifflant et du sel coupant mais Arthur les adore. Il aime les mordiller et faire jouer sa langue dessus jusqu'à ce que l'autre cède et les ouvre pour lui. Parfois l'autre résiste vraiment alors le blond mord dans cette chair tendre, ce fruit interdit qui laisse alors couler son jus rouge au goût amer. Mais cela arrive de moins en moins souvent.

De cette bouche extraordinaire sort une voix mélodieuse, envoûtante. Des sons à l'accent étrangement musical qui lui chante des choses merveilleuses. A vrai dire même quand l'autre l'insulte, cela ne ressemble pas à une injure, la faute à cette musicalité qui habite la langue maternelle de son partenaire. Même lorsqu'il ne parle pas Arthur est ensorcelé par la mélodie des soupirs, gémissements et cris plaintifs de sa « victime ».

Arthur aimait prendre la mer pour y rencontrer son fantasme vivant, cet homme à la silhouette fine et aux muscles déliés. Son rival dans les conquêtes, son complice sous les draps. Parfois il lui laisse prendre le dessus mais souvent Arthur ne cède pas sa place. D'ailleurs il ne veut la céder à personne, seul lui a le droit de se faire tortiller ce corps à la couleur caramel, de faire briller de larmes le vert vibrant de ses iris, de faire geindre cette bouche avec cette tonalité particulière dans la voix.

L'anglais sursaute lorsque sonne la grosse horloge du salon, il a renversé son rhum. D'un geste distrait il lèche les perles ambrées puis un soupir las passe ses lèvres. Tout cela n'est que chimères du passé. Il monte à l'étage pour voir son amant du moment, entre les bras de Francis, Arthur souhaite oublier une fois encore le fougueux espagnol qui lui faisait perdre la tête. En passant il pose le verre d'alcool, laissant dans l'ombre du couloir celle du séduisant Capitaine Antonio Fernandez Carriedo.

##

Très court je sais. J'espère que ça vous plaît quand même ^^

Sans doute ferais-je d'autre EngSpa/SpUK ou je dois m'arrêter là..?