La nuit était déjà tombée depuis quelques minutes sur le Royaume de Godric's Hollow.Dans le château du Roi,tout était silencieux : aucun son ne venait trahir une quelconque présence vivante.Rien sauf peut-être,une lueur fantômatique qui filtrait difficilement sous l'interstice d'une lourde porte de bois ferrée.Derrière cette porte se tenait cinq personnes bien différentes : Un vieillard presque agonisant mais dont le pétillement des yeux donnait une certaine jeunesse était assis derrière un bureau du fond de la pièce,deux hommes dans la quarantaine qui faisaient office de cerbères et enfin deux autres hommes richement habillés,dans la vingtaine et qui se faisaient face.

L'un des deux hommes avait les cheveux noirs en bataille,un visage carré et des grands yeux bleus.Il s'appellait James Potter ou plutôt le Roi James Potter.C'était un homme fort désagréable et sanguinaire,qui s'était auto-proclamé "Unique descendant de Godric Gryffondor" et qu'il valait mieux ne pas contrarier.Tout en lui respirait la sufisance et la vanité.L'autre homme face à lui avait de longs cheveux lisses,blonds-argentés et des yeux gris métalliques à couper le souffle.De par sa généalogie,il était le descendant direct de Salazard Serpentard encore en vie et prétendant au titre de Roi juste après James Potter.Mais plus pour très longtemps.En effet,le conseil qu'ils avaient réunis à la dernière minute devait sceller le destin de leurs enfants respectifs qui n'allaient pas tarder à naître.

Le silence s'était abattut comme une châpe de plombs qu'il leur semblait que même leur respiration était affreusement bruyante.Le vieillard regardait les hommes présents alternativement et se souvenait du bon vieux temps où lui-même avait présidé les scéances pour le mariage des deux nobles.Cela remontait déjà à vingt ans.La nostalgie le fit presque malgrés lui regarder sa vieille montre à goussets et il lâcha un soupirement las : Il restait encore quatres personnes pour pouvoir commencer ce huit-clos qui s'annonçait éprouvant.

Après quelques raclements de gorges et des minutes interminables à se regarder dans le blanc des yeux,la porte d'entrée s'ouvrit dans un grinçement sinistre.Les absents étaient arrivés et comme le veut la règle en vigueur dans le château,ils étaient obligés de décliner leur noms et statut social.Le premier arrivant était un homme aux longs cheveux noirs et aux yeux bleus :le Seigneur Black,conseiller officiel de Sa Majesté.Le second était un homme plus petits aux cheveux filasses et aux yeux dorés: Le Seigneur Lupin était chargé de faire régner l'ordre et la justice dans la petite bourgade.Il était aussi dresseur de loups.Ces deux hommes étaient les intimes du Roi Potter et étaient certainement les seuls sur Terre en qui il avait le plus confiance.Les deux derniers étaient des intimes du Seigneur Malfoy: ils avaient la carrure et le physique du gorille .Ils étaient,respectivement,des vassaux chargés de l'administration agricole et de la petite justice.Tous s'installérent et le vieillard en question fit signe à un scribe,resté tapis dans l'ombre d'un coin,de venir s'intaller sur le bureau.

-"Théodore,veuillez noter" fit le vieillard.

Ledit Théodore,qui avait le visage encore marqué par le sommeil dont on l'avait brutalement tiré,défroissa sa plus belle plume,trempa la pointe argentée dans une encre épaisse d'une couleur d'ébène et la posa sur le parchemin.Le vieillard se leva et commenca.

-"Moi Albus Dumbledore,Président du Magenmot, déclare la réunion officielle du 29 juillet à vingt trois heures, concernant les enfants Potter et Malfoy ouverte.Lorsque vous prendrez la parole,veuillez décliner votre identité."

Le Seigneur Malfoy se leva à son tour.

-"Je suis le Seigneur Lucius Malfoy,propriétaire foncier , troisième sur la liste des prétendants au titre de Roi et futur-père d'un des enfants concernés demande à Sa Majesté Potter le pourquoi de cette réunion précipitée à une heure aussi tardive."

Il se rasseya tout en ne se départissant pas de son air noble.Le Roi quant à lui ferma les yeux en se metant une main au front,comme en proie à une rêverie délirante.Il savais qu'il allait devoir fournir des explications ,après tout,une réunion officielle mais secrète en plein milieu de la nuit avait de quoi étonner.Quand il rouvrit les yeux,s'était pour voir tous les regards fixés sur lui.A son tour il se leva lestement et s'éclaircit la gorge.

-"Messieur,comme vous le savez ,je suis le Roi James Potter,mon accesion au trône s'est faite il y a de cela cinq vous le savez aussi,mon épouse,la Reine Lyly Potter dite La Rousse,est enceinte d'un fils.Mon unique héritier.Avant qu'Albus Dumbledore ne vous dévoile l'histoire qui m'as fait vous mander,comprenez-bien que je ferais tout pour garantir les interêts de mon fils qui sera,comme je vous le répétes,le seul avant Lucius Malfoy à prendre ma succesion."

Il se rasseya à son tour en laissant plâner un parfum de perplexité dans la pièce,sauf bien sûr pour Albus Dumbledore,dont le pétillement avait croît.Il était le seul,en dehors du Roi lui-même,à savoir toute l'histoire,il était même sûr d'en savoir plus que le Roi lui-même.Il mit sur son nez aquilin ses lunettes en demi-lune et vint se poster près de l'unique fenêtre dont il tira les rideaux.Il refit face à son auditoire,suspendu à ses moindres faits et gestes.

-"Bien,je vais vous expliquer l'histoire qui concerne chacun d'entre vous mais tout d'abord le sort de fidélité sera apposé sur vos chevalières,il ne faudrait pas quelqu'un d'extérieur à cette salle soit au courant de l'affaire."

Albus prit sa baguette et toucha l'extrémité de sa propre chevalière représentant un lion dont la queue était un serpent : La Chimère.Il marmona quelques mots incompréhensibles dans sa barbe et la bague devint rouge comme si elle était chauffée à blanc.Une intense chaleur enveloppa son bras.Immédiatement,la bague de tous les Seigneurs présents devinrent rouge et chauffa leur bras.La chevalière était le sceau du Royaume,elle était donc identique pour tout le monde.

-"Voila qui est fait.Bien.L'affaire s'est déroulée il y a quelques heures.Une certaine Sybille Trelawney,se prétendant être une oracle de tout premier plan,est venue à la cour du Roi.Elle commenca par tirer les cartes,lire dans les feuilles de thé et autres rituels étant censés dire l'avenir.Sa Majesté s'apprêtait à appeller ses gardes pour la chasser d'ici,quand son épouse la Reine Lyly se mit à hurler en se plaignant des douleurs atroces qui lui prenait le ventre.C'est alors que l'oracle devint raide comme une planche et blanche comme la neige.D'une voix d'outre-tombe,elle s'est adressée directement au Roi en disant ceci :

"Le Prince Potter s'enfuira...Il sera disputé entre deux Malfoys mais le plus jeune mourra...Si vous le laisser sortir ou qu'il n'épouse pas un Malfoy il fera éclater

la monarchie et votre lignée sera brisée...Mais prenez garde,l'amour et la révolte empoisonnera son coeur...Un jour le fils affrontera le père dans un combat sanglant..."

Les Seigneurs présents étaient bouche-bée et le premier à s'en remettre était le Seigneur Black,connu pour son impétuosité.

-"Je suis le Seigneur Black et je ne vois pas de quoi s'inquièter,cette oracle avait prédit que je mourrais mort-nè si bien qu'aujoud'hui j'ai vingt et un an."

Albus lui intima l'ordre silencieux de se rasseoir auquel il obéit .Mieux valait ne pas se mettre à dos le Président du Magnemot.Une fois le calme rétabli,Albus marqua une pause pour leur permettre de digérer la première partie de l'histoire.Il reprit.

-"Comme vous l'aurez compris,cette femme était en transe,elle n'était plus elle même ce qui implique donc que cette prophétie n'est que la stricte vérité.Voilà donc pourquoi vous êtes tous réunis cette nuit.Seigneur Malfoy,voici un contrat au bas duquel votre signature est requise.En gros celà stipule que votre fils,en s'unissant au Prince Potter,le jour de ses dix-huits ans,deviendra Roi à son tour.Vos propriétés seront protégés comme les biens du Roi.En cas de décés du Prince avant ses dix-huits ans ou celui de votre fils,le contrat est annulé."

Albus lui tendit un parchemin rempli du début à la fin et Lucius lu distraitement quelques passages.Après quelques brèves minutes il apposa sa signature et rendit le papier à Albus qui le mit en sécurité dans une sacoche.

-"Bien,le papier sera archivé dans la bibliothéque du Magenmot.Maintenant,les Seigneurs Black et Lupin seront les tuteurs légaux du Prince Potter.Quand le Prince atteindra son premier anniversaire,il quittera la nurserie et sera pris en charge,de jour comme de nuit par ses tuteurs dans une partie du château qui leur sera réservé.Les Vassaux Crabbe et Goyle seront les tuteurs du descendant du Seigneur Malfoy,les règles seront établies selon Monsieur Malfoy."

Sirius Black et Rémus Lupin furent enchantés d'apprendre la nouvelle,surtout Black pour qui le Prince serait aussi son filleul.Les vassaux ne dirent rien,l'idée de s'occuper d'un mouflet insupportable ne les faisaient pas sauter au plafond.Quelques papiers circulèrent et tous dûrent signer,même et surtout le Roi.Quand Théodore eût fini d'écrire,Albus prit ses parchemins et exiga la signature de toutes les personnes présentes,y compris les cerbères.

-"Bien Messieurs,avez-vous encore une question?"

Rémus Lupin se leva,peu sûr de lui car sa timidité handicapante l'empêchais souvent de parler devant un public.Il s'éclaircît la gorge pour se donner une contenance et commenca.

-"Nous ne pouvons rien dire à cause du sort de fidélité sur nos chevalières.Mais le scribe et les cerbères n'y sont pas soumis."

Albus fût enchanté de reconnaitre l'esprit très observateur de l'un de ses nombreux disciples mais sans conteste le plus intelligent.

-"Judicieuse remarque,Seigneur Lupin.En effet Théodore et les gardes n'y sont pas soumis.Cependant,Théodore vit au Magenmot et ne sort qu'en de très rares occasions.Pour ce qui est des gardes,vous avez oublier qu'on leur arrache la langue?"

Lupin esquissa une grimâce,ne se souvenant que de cette règle très stricte que trop bien.Quand il avait treize ans,il était venu passer la nuit au château et avait demander au père de James ce qui se passait derrière une porte du deuxième étage.C'était une porte particulière,toute en fer,et au-dessus de laquelle un écriteau disait ceci "Ce que tu verras,jamais plus tu ne sauras le dire".Le jeune Lupin avait donc demander ce que voulait signifier cette phrase menaçante.Le père de James,Octélion,lui répondit que chaque garde,chaque domestique qui était engagé au château se faisait couper la langue afin de ne jamais trahir les secrets.Bien sûr ils auraient pû l'écrire au lieu de le dire mais la grande majorité des gens vivant alentour du domaine n'étaient pas instruits et profondément analphabéte.

Lupin mit fin à ses pensées divaguantes,il termina son verre d'eau et se mit debout,comme tout les autres hommes.Certains en profitaient pour parler encore un peu quand un elfe de maison quémanda le droit d'entrer.En vitesse,ils cachèrent les papiers compromettants,ouvrirent les ridaux et allumèrent les chandeliers.Le contraste entre la lueur blafarde et la lumière vive firent rétrécirent les pupilles des personnes.Quand elle entra l'elfe fit des courbettes et parla d'un ton poli et empressé.Elle informa que le travail de l'accouchement commencait mais que selon les guerisseurs cela pourrait prendre longtemps.La créature asservie fila auprès de sa maîtresse quand le Roi lui en eût donné l'ordre.Le Roi se retourna vers ses comparses et lâcha d'un ton railleur :

-"Je vais enfin dormir seul dans mon lit et ne pas avoir l'impression de coucher avec une baleine."

Personne n'esquissa le moindre rictus et même si il ne l'avouait pas,le Roi en était prondément blessé.Après une poignée de main hâtive,tous repartirent dans des directions différentes.

Le Roi parcouru la moitié du château avant de s'enfermer à triple tours dans sa chambre.La migraine qui menaçait de vriller son crâne depuis l'apparition de la sybille était apparue.Il se massa longuement les tempes sans parvenir à un résultat probant et comme il savait qu'il ne parviendrait pas à dormir il sortit sur le balcon.

C'était une mangnifique nuit d'été étoilée,sans aucun nuage à l'horizon du moins pas dans le ciel.Il laissa échapper un soupir las.Si seulement il pouvait avoir d'autres héritiers...

Un vent chaud lui balaya le visage tandis qu'il se remémorait l'épouvantable bataille qui s'était vue affronter les nobles contre les rebelles.Bien sûr,la "cause"des nobles avait écrasé celle des rebelles mais pour certains,à quel prix?

James massacrait joyeusement hommes,femmes et enfants,vieux ou jeunes sans trop se préoccuper du mal terrible qu'il causait.Il assouvissait une pulsion morbide relevant du "ça",pour lui le sang versé représentait sa supériorité,point final.Il "s'occupait" d'une famille de rouquin bien connue...Les Weasley,quand l'un d'eux fit semblant de tomber à terre,mortellement blessé ou mort tout court.

James ne s'était pas plus inquiété et avait décidé de trancher la gorge à l'unique fille de la famille.Une fois chose faite,il se retourna et il sentit une douleur cuisante le ronger à l'entrejambe .Le temps de voir ce qu'il se passait,il voyait le plus jeune fils qui avait planté le poignard dans sa virilité.

James,fût,une fois de plus,animé d'une pulsion bien famillière: la haine destructrice.Il sentait déjà ce sentiment le ronger,envelloper son coeur d'un voile noir et lui hurler de tuer,de rendre à l'état de charpie celui qui avait osé ,ne serais-ce que de le toucher.Il s'empara à son tour de sa dague dont la lame était aussi dure que les écailles d'un dragon et aussi tranchante que des lames de rasoirs.L'orfévrerie elfique créait des merveilles.

Il pût voir dans le regard du Weasley,un sentiment jubilatoire,une crainte mêlée à de l'appréhension.Soit,sa mort n'en serait que plus jouissive.Il lui ouvrit la gorge jusqu'aux oreilles sans toutefois le tuer sur le coup.Voir souffrir ses victimes dans d'atroces souffrances parvenait à dissiper sa haine pour laisser place à une joie malsaine.

Le rouquin s'étala sur le sol boueux,son corps agité de soubresauts inquiétants et la tête se noyant dans la flaque de sang provenant de sa blessure.Son liquide vital s'écoulait à gros bouillon.

Bien trop vite au goût du monarque,le corps fît un dernier soubresaut et resta immobile.Il lui donna un coup de pied pour lui faire le plus de mal possible au cas où il ne serait pas encore tout à fait mort.La jubilation malsaine avait de nouveau fait place à une rage sans limites et il ressentît la plus vive haine pour son adversaire.Il le déshonora une fois de plus en lui crachant au visage,visage qui était tâchés de sang,de boue et de larmes.

Peu après la bataille fût terminée par une victoire écrasante de la noblesse.L'enjeu de ce massacre fût terrible pour les opposants,qui s'étaient vus asservis ou réduit à la résignation de ne vivre qu'en tant que bêtes et non êtres humains.Ils avaient même la résignation que leurs descendants ne connaitraient jamais un monde meilleur que le leur.Une fois que les derniers survivants fûrent expédiés à Azkaban sans billet de retour,un médico-mage et plusieurs guerisseurs prirent en charge le cruel monarque qui agonisait maintenant que la haine n'était plus là pour l'aveugler ou engourdir son corps et son esprit.Leur verdict fût sans appel : jamais plus il n'aurait d'héritier,la poignard étant entré trop profondément l'avait rendu stérile.

Merci Merlin,sa femme était enceinte d'un fils,la reléve était de toute façon assurée.Et puis il pouvait toujours assouvir ses pulsions animales.

Une trombe d'eau lui fît reprendre ses esprits mais il resta là,sous la pluie.Sans qu'il ne sache se l'expliquer,la pluie le calmait.Elle apporta avec elle,l'odeur si particulière de l'asphalte brûlé par la chaleur torride et dont la pluie soulage la surface.C'était une odeur qu'il aimait bien.Son regard divagua sur le splendide domaine dont il avait une vue imprenable : l'herbe verte et tendre ,des fleurs exotiques qui brillent comme des joyaux et qui exhalent un parfum sublime,plusieurs étang d'eau cristaline où viennent s'échouer lascivement les branches des saules pleureurs.Bref,c'était ce qui pouvais se rapprocher le plus de l'Eden.Peu de gens dans l'entourage du monarque connaissaient sa passion dévorante pour ce jardin , le contraste le plus frappant chez cet homme.Ce tyran sanguinaire et sans pitié aimaient les fleurs plus que les êtres humains?Voilà qui n'était pas commode.

Son regard dériva une nouvelle fois un peu plus loin,au firmament.La lueur incertaine et vaccilante de quelques torches accrochées sur les remparts des murailles scintillait comme une menace lointaine.Il voyait aussi les ombres des gardes qui effectuaient la ronde de nuit sous la pluie qui s'était légérement calmée.Un vent un peu plus frais le ramena à la raison,si on peut supposer qu'il en aie une.Il rentra dans son immense chambre,le vague à l'âme,une certaine nostalgie étreignait son coeur dans un étau suffoquant.Chaque pierre,chaque chose qui se trouvait dans cette demeure le faisait indubitablement penser à son enfance dorée.Et comme à chaque fois que les démons du passé revenaient le hanter,beaucoup de choses l'assaillaient.Avait-il des regrets? Qui n'en a pas eu une fois dans sa vie?Malgrés ce qu'on peut penser,comme quoi les erreurs enseignent plus de choses que les succés,nous laissons notre esprit divaguer à ce que nous serions devenus si on avait osé agir autrement.Et à chaque fois c'est la même pression au coeur qui s'effectue et des larmes de regrets qui coulent fussent-elles silencieuses.

Il lui arriver même de se demander à quoi ça rimait tout ça,à quoi pouvait bien rimer la vie.Au fond de lui,il savait qu'il n'était pas heureux et sa déprime constante le fesait redouter une quelconque maladie.Le mal de crâne n'était pas décidé à partir,aussi il prit des cachets.Il aurait pû utiliser une potion contre ça mais le fait de prendre des cachets le faisait penser à autre chose qu'à son mal être.Il croqua dans plusieurs conprimés et se demandait franchement si l'histoire de l'oracle n'était pas un peu exagérée.ll se demandait même pourquoi il l'avait fait?Par amour pour son fils? Sûrement pas,il n'était pas encore né et il savait déjà qu'il ne l'aimerais pas.Il l'a fait pour assurer la pérénité de la monarchie.Pour que son pére sois fier de lui.

La saveur amére et piquante du comprimé envahit sa bouche avec ,pour épicentre,l'endroit où il l'avait laisser fondre.Sans ôter un seul vêtement,il sauta sur son lit pour contempler le plafond magique : il donnait l'impression que la pièce était à ciel ouvert.Il sourit béatement,sûrement un effet secondaire du comprimé,et ressassa de vieux souvenirs qui revenaient sans cesse qu'il le veuille ou non.Certains étaient plus ou moins heureux et d'autres non.Il ne pût s'empêcher de penser à sa mère et les larmes vinrent automatiquement lui piquer les yeux,mais durant une trop brève seconde qu'il était impossible de dire si on avait rêvé ou non.Il essuya rageusement les preuves de sa faiblesse en se traitant mentalement de tout les noms.Penser à sa mère le mettait dans un état qu'il ne contrôlais pas immédiatement.

Il s'en voulait terriblement pour cette faiblesse injustifiée.Merlin merci,il semblait qu'il ne se comportait comme ça que quand il était seul.Que penserais ses généraux si ils le voyaient pleurer...Il n'osait pas se l'imaginer.Sa réputation d'homme vil et cruel le satisfaisait pleinement,car les sentiments échappaient au contrôle et rendaient trop pathétique.Il préférait,et de loin,la crainte dûe à un monstre sanguinaire plutôt que les sourires qu'on distribue aux imbéciles heureux et fier de pour faire oublier ses larmes,il donna un coup de poing rageur à son oreiller et tira sans ménagement sur ses lunettes pour trouver le sommeil réparateur qu'il lui faisait défaut...

A Suivre...

Bon je n'abandonne pas ma fic "broken hearts broken dreams " mais je cherche l'inspiration.Pour tous ceux qui voudraient me contacter pour avori des news de mes fics n'hésitez pas à m'envoyer un mail.Bisous et à la prochaine.

A Pau Rimbaud de la part de ta chère Emie Verlaine