Auteur : The Dark Cyan Star

Traducteur : Severus Snape

Correctrice : Agatha Brume

Disclaimer : Les personnages et l'histoire appartiennent à leurs créateurs respectifs. En revanche, la traduction est à moi.

NdT : Hello à tous ,

Oui je sais bien que c'est une nouvelle histoire … Mais elle faisait partie de mon cadeau pour Tag … Alors … Petite fic de … voyons voir … Ahhh oui c'est bien ça … 40 chapitres et d'environs 163 pages word en times et police 10 … Ouaip, je sais, je suis un dingue … du même auteur que "Sous Un Ciel Sans Etoile".

Donc c'est toujours grâce à la talentueuse Sucubei que je la connais. Du coup, encore une fois merci à elle de nous faire partager ses lectures .

Sinon que dire, à part que cette fic ne sera pas updatée en priorité mais terminée . Elle viendra plutôt en alternance avec mes autres fics. Elle sera un peu ma soupape de sécurité, lorsque les autres me "prendront un peu trop la tête", une façon de m'évader quoi … et d'échapper à mon bourreau de travail qui, bien entendu, voudra la suite, la suite et encore la suite bien avant que j'ai fini de la traduire !!! Un esclave je suis, je vous le dit amis lecteurs !!!

Là encore nous avons demandé à l'auteur l'autorisation et … rien après des semaines d'attentes.

Nous postons et retirerons si négation nous revient en réponse.

Oo

Bien, bien drôle de phrase en vérité …

A part mes délires d'auteur, il ne semble pas là aussi qu'il y est déjà une trad' en cours sous ce titre.

Sur ses bonnes paroles, je vous souhaite une joyeuse lecture.


Morsure de Chien

Un petit garçon d'environ sept ans courait à travers le parc, ne prenant même pas le temps de s'arrêter après s'être cogné la hanche dans le coin d'un banc. Des voix l'accablaient de sarcasmes tandis qu'il mettait de la distance entre lui et la foule enragée.

Son sympathique cousin Dudley avait commencé à le pourchasser après avoir décidé de jouer à un nouveau jeu qu'il venait juste d'inventer : 'La Chasse au Harry'. La future proie avait jeté un regard aux nombreux membres que comptaient la bande et avait décidé que, bien qu'il n'avait aucune chance de s'en sortir, il devait tenter le tout pour le tout et estima que prendre un peu d'avance en filant vite et loin permettrait peut-être enfin à sa bonne étoile de se réveler et de le sauver.

Il était petit pour son âge et le savait. Son ossature était délicate et sa taille minuscule, comparé à des enfants nés la même année que lui. L'on pouvait imputer cela en partie aux mauvais traitements que lui faisait subir sa famille. Bien entendu, ils ne le frappaient pas en dehors de quelques gifles par-ci par-là. C'était plus sournois et vicieux. Ils se contentaient simplement de le jeter dans un placard pendant des jours avec à peine de quoi se nourrir.

Il ne s'arrêta que lorsque les voix derrière lui moururent. Le vent se prit dans ses cheveux noirs et les fit virevolter. Il regarda autour de lui et s'aperçut qu'il était sur une aire de jeux pour enfants. Il s'écroula sur le toboggan jaune le plus proche. Le soleil baissait à l'horizon et une lune pleine commença à briller dans le ciel.

Il savait que le plus raisonnable pour sa survie était de rentrer chez lui maintenant et d'affronter sa famille, vu que c'était juste la troisième fois qu'il s'enfuyait, coup sur coup. Son châtiment probable ? Le placard, sans aucune nourriture pour le lendemain.

Se relevant, il venait de faire quelques pas lorsqu'il entendit le bruit d'une branche sèche se cassant net. Il se retourna et regarda entre les troncs en direction de la petite forêt.

Dudley ?" Sa petite voix perça le silence mais son énorme cousin ne répondit pas.

Décidant que c'était probablement un lapin ou tout autre animal, il poursuivit son chemin jusqu'à ce qu'il remarque deux yeux jaunes qui le regardaient.

Son petit cœur se mit à battre plus vite. Il ne satisfit pas sa curiosité de savoir ce que c'était et se mit à courir aussi vite qu'il put loin de ce regard.

Un grognement surgit derrière lui. Harry gémit de peur. Ce devait être un chien, un très grand d'après le bruit de son galop. Allait-il mourir ?

Harry était un garçon intelligent pour son âge. Il savait qu'il ne s'en sortirait pas vivant s'il continuait à courir. Le chien finirait par le rattraper et le mettre en pièces. Ses deux seules options étaient soit de s'arrêter et de voir si le chien était gentil, soit de se cacher quelque part, hors d'atteinte.

Voyant le toboggan tubulaire réservé aux bébés, il essaya désespérément de se glisser à l'intérieur au moment où un grognement résonna juste derrière lui. Il allait y arriver, il le savait… jusqu'à ce qu'une douleur terrible lui transperce la cheville. Il hurla sa souffrance. Le chien l'avait mordu et continuerait de le maintenir entre ses crocs tant qu'il n'aurait pas réussi à se mettre hors de portée. Rassemblant ses forces, il reprit son escalade loin de l'animal.

Son sang coulait le long du toboggan rose, le tachant au passage. Ce fut en cet instant qu'il regarda attentivement le chien qui venait de le mordre. Ce n'en était pas un. C'était un très grand loup. Son museau claquait dans le vide à l'entrée du tube, essayant d'atteindre la chair humaine. Harry commença à pleurer d'effrois et de soulagement.

Le loup ne pourrait plus l'atteindre maintenant. Il resterait caché là jusqu'au matin, jusqu'à ce que la bête disparaisse.

S'assurant qu'il était en sécurité, il s'allongea sur le toboggan et ferma les yeux, ne voulant plus voir les dents pointues qui cherchaient à l'atteindre. Il essaya de ne plus entendre les grondements furieux de l'animal.

--FH--

Il ne quitta pas sa cachette avant le matin. Le loup avait disparu une heure après l'avoir mordu mais Harry n'osa pas partir tant qu'il faisait encore nuit. Les Dursley ne se souciaient probablement pas qu'il fut absent toute la nuit.

Lorsqu'il mit son poids sur sa jambe blessée, il siffla de douleur. Il avait probablement une entorse ou quelque chose comme ça. Il ne voulait pas la regarder trop longtemps car le sang séché lui retournait l'estomac.

Après une profonde inspiration, il prit un rythme déterminé et le garda jusqu'à la "maison". Puisqu'il était très tôt, il ne croiserait personne. Il aurait eu du mal à leur expliquer ce qu'il faisait là.

Environ une demi-heure plus tard, il entra en boîtant dans la maison. La tante Petunia était dans la cuisine en train de préparer le petit-déjeuner de l'oncle Vernon avant que ce dernier ne parte au travail.

"Vaurien! Où étais-tu la nuit dernière ?" Harry tressaillit devant la voix perçante de sa tante mais également devant le regard que lui lança son oncle sous ses sourcils broussailleux.

'J'ai – j'ai été attaqué par un chien," répondit-il pathétiquement en montrant sa cheville.

Le visage de la tante Petunia devint livide et l'oncle Vernon se leva pour avoir une meilleure vue. "Sors-toi du tapis ! Tu vas l'abîmer avec tout ce sang et cette poussière !"

Harry cligna des yeux de confusion. Lorsqu'une fois Dudley était revenu avec une égratignure dans le cou et avait fait tomber une goutte de sang sur le tapis, sa mère ne lui avait rien dit. Elle s'était contentée de le réconforter avec des bonbons et de nettoyer la blessure avec du coton. Mais maintenant que Harry revenait avec une cheville mâchée, elle se plaignait qu'il allait le salir. Il savait qu'il n'aurait pas dû revenir.

Avec un glapissement, il leva les yeux vers son oncle lorsque celui-ci lui saisit violemment le bras.

"As-tu entendu ta tante ? Sors de ce tapis espèce de petit ingrat." Avec force, son oncle l'aida à passer la porte menant au jardin. Il tomba à genoux et grimaça quand il cogna sa cheville blessée.

Il reçut une claque étrangement humide. Il baissa les yeux dans l'évier et comprit lorsqu'il y vit une serviette humide et sale.

"Nettoie toute cette saleté et va dans ton placard." Sur ces mots, son oncle claqua la porte et laissa son neveu dehors pour qu'il se nettoie ou plutôt essuie le sang.

C'était assez pitoyable de voir un petit garçon laver doucement le sang d'une plaie sanguinolente et infectée dans l'évier du jardin. Une larme roula sur la peau douce de sa joue. Il chassa son sentiment de solitude.

--FH--

Turner Halverson jura en enfilant une robe après sa nuit de pleine lune. Il ne savait pas comment son alpha, Fenrir Greyback, allait réagir quand il lui dirait qu'il avait mordu un jeune garçon.

Il espérait juste qu'il ne serait pas trop en colère contre lui. Il se souvenait encore des cris de l'enfant lorsqu'il avait tenté de s'enfuir. Il avait été bien inspiré de se cacher dans le tube mais il n'y était pas arrivé suffisamment vite. Il avait reçu le don des loups-garous. Turner ne savait même pas si le garçon était ou non un sorcier.

Prenant une profonde inspiration, il se présenta devant son chef. Tout le corps et l'attitude de l'homme criait Alpha ! Ses épaules étaient larges, ses muscles bien découpés. Il était grand, probablement deux mètres. Ses cheveux tombaient sur ses épaules en vagues argentées et ils avaient la faculté de se coller à lui comme une seconde peau. Sa forme de loup était encore plus ahurissante.

Leur alpha était magnifique.

Fernir n'avait jamais prit de partenaire et ne s'était jamais accordé de plaisirs sensuels avec quelqu'un de sa meute après être devenu le mâle dominant. C'était contre les principes des loups-garous de s'accoupler avec quelqu'un inférieur à son rang bien que la meute entière eut fait n'importe quoi pour son chef, y compris coucher.

Peu de temps après la défaite de Lord Voldemort, Fenrir avait cessé de transformer des humains en loup-garou de peur que, sans la protection du Seigneur et sans argent, il ne trouve plus d'endroit sûr où faire vivre sa meute. Et elle était déjà considérablement grande à cause de la demande incessante de Voldemort d'avoir toujours plus d'alliés. Même si elle n'était pas loyale au Seigneur des Ténèbres, elle l'était vis-à-vis de Fenrir qui, lui, avait fait un pacte avec le sorcier pour protéger sa meute.

Fenrir leur avait promis que Lord Voldemort reviendrait et qu'ils continueraient à croitre en nombre.

"Y a-t-il une raison pour que tu ai quitté la zone protégée la nuit dernière, Turner ?" Il parlait calmement alors que ses yeux l'accusaient de trahison.

"Je me suis senti attiré par une petite ville moldue, Fenrir. Je m'excuse de ma désobéissance et accepterais toute punition que tu jugeras appropriée." Le reste de la meute se tenait le long des murs de pierre, les regardant avec curiosité. Ils ne laissaient jamais leur alpha seul. Fenrir était toujours protégé, où qu'il aille bien qu'il n'en ait probablement pas besoin.

Turner laissa son regard vagabonder sur ses congénères. La plupart était nu, n'ayant aucune pudeur depuis que le loup en eux avait pris le contrôle. C'était le plus souvent les moldus qui se laissaient ainsi aller. Fenrir portait une paire de jean déchiré pour couvrir l'essentiel et les sorciers et sorcières suivaient son exemple.

Turner était un nouvel arrivant et préférait porter des robes pour se dissimuler entièrement. Tout le truc de la meute le perturbait encore, entre autre la façon dont ils se comportaient les uns envers les autres. Comme dormir tous ensemble sur le sol, leurs corps entremêlés, manger de la viande crue avec leurs mains et enfin, mais pas des moindres, il était stupéfié par le comportement du mâle dominant.

Fenrir était comme n'importe quel alpha, dominateur et protecteur mais cela perturbait tout de même Turner. Il se souvenait qu'au sortir de sa première transformation, son dominant avait décidé de le réclamer comme sien en… et bien, vidant sa vessie sur lui. Fenrir croyait en la vérité de l'odeur. Si la meute sentait comme lui alors les autres loups-garous sauraient qu'ils doivent rester à l'écart.

Ce n'était pas seulement cette revendication qui le perturbait mais également les changements d'humeurs. Un instant, il était doux et aimant, l'instant d'après il les chassait. Il voyait comment les plus expérimentés réagissaient et réalisa qu'ils s'y étaient habitués.

Sans parler de la façon dont les loups-garous traitaient leur compagnon. C'était quelque chose que Turner ne comprenait pas. Chaque couple avait un dominant et un dominé et ils s'aimaient pour la vie mais le dominant traitait toujours le dominé comme… et bien comme un dominé. C'était difficile à expliquer et encore plus à comprendre.

Une main sur sa joue le caressa et le ramena au présent.

"Qui as-tu infecté ? Quel âge avaient-ils ?" Turner posa ses yeux sur le beau visage de l'homme et vit les canines de Fenrir pointer. En fait, c'était le cas la plupart du temps.

"Je… je ne sais pas. Il devait avoir quatre ou cinq ans." C'était quelque chose dont il ne voulait pas discuter mais il était peu probable qu'il puisse le cacher à son chef.

De longs ongles lui griffèrent la joue puis il reçu une gifle magistrale. Turner trébucha et se retrouva assis par terre face à Fenrir, qui le dominait dans tous les sens du terme.

"Rien d'autre qu'un jeune enfant, Turner. Tu t'es senti attiré par un bambin ? Je laisserais passer pour cette fois puisque tu es un nouveau loup-garou mais la prochaine fois que tu ressens l'envie de mordre, prends ta patte." La meute se recroquevilla et leurs yeux étaient fixés sur leur alpha en colère.

"Tu sais que j'ai peu de place pour un de plus, Turner. Encore moins pour un gamin." La fureur de Fenrir mourut et il se tourna vers la chaise qui lui servait de trone. Il s'assit sans autoriser Turner à se relever.

"Tu n'as aucune idée de qui s'était ? Un moldu ? Un sorcier ? Sais-tu quoi que ce soit ?" Turner déglutit et fixa le sol pour calmer les battements de son cœur. Comment était-il censé expliquer à son alpha qu'il avait simplement eu ce… désir ?

"Non. Je pense cependant que c'était un sorcier."

Silence. Turner entendit les pas de son dominant se rapprocher.

"Rien d'autre ? Vraiment ? Tu es sûr ?" Des ongles durs raclèrent son cuir chevelu et firent poindre du sang. "Tu retourneras dans cette ville à la pleine lune, tu récupèreras mon chiot et tu me l'apporteras. Tu as compris ?"

Turner galeta de douleur et acquiesça frénétiquement.

"Oui, oui, je comprends."

"Bien." Sa voix était un grognement puis il quitta la pièce suivie par la moitié de la meute.

Et Turner dut rester à genoux sur le sol dur jusqu'à ce que son alpha lui ordonne de partir.


A suivre…