Chalut !

Une nouvelle histoire plutôt explosive en cinq chapitres.

J'espère qu'elle vous plaira, tous commentaires bienvenus

(Une pensée pour mes fidèles lecteurs Nourann et Jade181184)

Et bien sur Mille Mercis à Paige0703 pour son soutien indéfectible.

Bonne lecture !

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Reese attendait au comptoir que le vendeur lui ramène la commande. Il sortait d'une semaine particulièrement mouvementée et deux de ses costumes avaient souffert des opérations. Finch lui en avait aussitôt recommandé deux autres, insistant sur la nécessité de revêtir une tenue vestimentaire parfaite pendant leurs heures de travail.

*********** Flash back ***********

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-« J'aurais pu me contenter d'un blouson Finch » affirma Reese taquin.

Bien sur son associé avait réagi au quart de tour.

-« M Reese, vous avez besoin d'une tenue convenable pour nos missions et… » à cet instant il avait remarqué le sourire moqueur de son vis-à-vis et comprit que celui-ci le taquinait, encore une fois !

Il avait alors ajouté les lèvres pincées.

-« Et votre surnom est « L'homme au costume » pas « l'homme au blouson » vous n'allez pas contrarier nos enquêteurs ».

Reese avait tout de même remarqué la lueur amusée dans les yeux de son patron. Il adorait lui voir ce genre de regard et s'en réjouit.

-« Très bien Finch, j'irai à la séance d'essayage et j'irai récupérer les costumes la semaine prochaine, satisfait ? » avait –il capitulé.

-« Parfait, je vous en ai commandé un noir et un bleu marine »

-« Bleu ? » s'étonna John.

-« Personne n'a dit que vos costumes devaient forcement être noir M Reese, et le bleu marine fera ressortir vos… » il stoppa net, horrifié en réalisant les paroles qu'il allait prononcer, ne s'apprêtait -il pas à dire à son employé que le bleu faisait ressortir ses yeux ?

S'il avait le droit de le penser ce n'était assurément pas une chose à dire !

Mais évidemment Reese attendait la fin de la phrase.

-« Mes quoi Finch ? » interrogea t-il curieux.

Finch se racla la gorge, embarrassé.

-« Votre carrure M Reese » marmonna t-il.

-« Ah ? » émit John.

-« Vous n'en serez que plus impressionnant pour vos adversaires » affirma l'informaticien d'un ton qui se voulait assuré, mais sans toutefois oser lever les yeux sur son associé

-« Dans ce cas tant mieux » répondit Reese perplexe. Il restait persuadé que Finch allait dire autre chose et il aurait beaucoup aimé savoir quoi !

*********** Fin du flash back ***********

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A cet instant encore, alors que trois jours s'étaient écoulés, il continuait de s'interroger, qu'avait-il bien pu vouloir dire ?

Le vendeur revint avec les costumes et les lui remit avec mille précautions. Reese songea, amusé, que ce brave homme aurait été complètement horrifié s'il savait à quoi ces précieux vêtements risquaient d'être exposés.

OoooooooooO

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Le lendemain Reese entra dans la bibliothèque, petit déjeuner en mains selon son habitude.

-« Bonjour Finch »

-« Bonjour M Reese » répondit celui-ci sans se retourner.

Reese eu un sourire taquin, anticipant ce qui allait suivre.

-« Je suis prêt pour notre prochaine mission et plus impressionnant que jamais » annonça t-il.

-« Vraiment » s'étonna Finch en se tournant vers lui étonné.

Il avisa alors le costume bleu marine que l'ex agent s'était fait un plaisir de revêtir le matin même.

-« Ah oui, c'est vrai » bredouilla t-il troublé « Il vous va très bien M Reese » ajouta t-il, perturbé en se remémorant sa bourde quelques jours plus tôt.

-« Vous avez toujours raison Finch » affirma Reese pleinement satisfait de la réussite de sa plaisanterie. « Plus qu'à attendre la prochaine mission ».

-« Justement, elle ne va pas tarder M Reese » et il se leva pour aller récupérer les livres dont il avait besoin, heureux de pouvoir échapper au regard trop perspicace de son agent.

Finch se réinstalla et commença les recherches. Il imprima la photo de leur numéro que Reese récupéra pour l'accrocher sur le tableau. Une jeune femme brune souriait à l'objectif.

« Marina Levey, 31 ans, assistante juridique, mariée à Thomas depuis un an, il est avocat mais ils ne travaillent pas dans le même cabinet. A première vue rien de particulier, mais les recherches ne font que commencer. Les adresses sont sur votre téléphone ».

-« Bien à cette heure ci ils doivent être au travail, donc je vais commencer par leur domicile. Ensuite je repasserai au cabinet et j'essayerai d'approcher Marina pour hacker son portable »

-« Cela me semble un bon début M Reese »

-« A plus tard Finch, tenez moi informé »

-« Soyez prudent M Reese » répondit l'informaticien. Il le regarda s'éloigner de son pas tranquille « Comme si le danger n'existait pas » songea t-il.

Pas étonnant qu'un des premiers sentiments qu'il avait éprouvé pour lui fut l'admiration. Puis il y avait eu le respect, l'amitié, et maintenant il y avait plus. Finch soupira. Il n'avait pas prévu l'amour dans ses plans. Il en était là pourtant et cela ne lui facilitait pas la vie.

Au début, lorsqu'il avait compris ce qu'il éprouvait vraiment, il avait eu envie de tout arrêter, voir de fuir. Sauf que c'était renoncer à sa présence et qu'il était déjà bien trop attaché à lui pour accepter d'en être privé… Donc il s'était résigné à vivre tout en dissimulation. Avouer la vérité ne lui ayant jamais semblé une option envisageable.

Reese n'eu aucune peine à s'introduire dans la maison où il ne trouva rien de particulier. L'un des murs était couvert de photo du couple, souriant, heureux et visiblement amoureux. « Quelle chance ils ont de pouvoir exprimer leurs sentiments » songea t-il l'esprit tourné vers son partenaire. S'il avait seulement pu en faire autant ne serais ce qu'une fois ! Sauf qu'il anticipait sans peine la réaction de Finch, persuadé qu'elle serait négative et lourde de conséquence. « Donc rien à exprimer ! » soupira t-il tout bas.

Il reprit la route et se rendit sur le lieu de travail de Marina. De sa voiture, il observa les allées et venues jusqu'à l'heure du déjeuner, où il s'approcha de l'entrée de l'immeuble, attendant le moment où Marina sortirait pour hacker son téléphone et en récupérer les données.

Lorsqu'il eu réussit l'opération il appela son partenaire.

-« Du nouveau Finch ? »

-« Non pas vraiment M Reese. J'ai examiné leurs comptes bancaires, il n'y a rien d'anormal. Ils viennent d'acquérir la maison, deux crédits voiture, mais un budget maîtrisé. M Levey est le descendant d'une longue lignée d'avocat, la sixième génération pour être précis. »

-« Quelle spécialité ? »

-« Le droit du travail »

-« Donc pas de criminel potentiel dans son entourage » supposa l'ex agent.

-« Miss Levey en revanche n'a plus aucune famille. Ses parents sont morts dans un accident d'avion quand elle avait trois ans. Elle a grandit à l'orphelinat. Dans plusieurs institutions apparemment »

Il ajouta au bout de quelques minutes :

-« Si j'en crois son planning Miss Levey a prévu de terminer son travail plus tôt. C'est sans doute en rapport avec la date » émit Finch.

-« La date ? »

-« C'est leur premier anniversaire de mariage »

-« Une date qui compte. Il est des événements qui peuvent être plaisant à fêter » commenta Reese. Il songea qu'il aimerait fêter la date de leur rencontre pour commémorer le jour où sa vie avait basculé.

-« En effet M Reese »

-« J'ai Marina en visuel. Elle s'apprête à quitter le bâtiment. Attendez » ajouta t'il, « un livreur vient d'entrer et apparemment le paquet lui est destiné. Elle ne semblait pas s'y attendre » remarqua t-il perplexe.

-« Peut être une livraison plus rapide ou une surprise ? » émit Finch.

-« Elle sort de l'immeuble et se dirige vers sa voiture. Je la suis »

Ils parvinrent sans encombre jusqu'à la maison. Reese continua de la surveiller par la fenêtre.

-« Elle est installée dans la cuisine » constata t-il

-« Son mari ne devrait pas tarder. Lui aussi a réservé sa soirée » répondit l'informaticien.

Reese le vit arriver vingt minutes plus tard. Il descendit de voiture, chargé d'un imposant bouquet de fleurs.

-« Joli bouquet » commenta t-il « La menace n'est visiblement pas liée à un problème conjugal »

-« A priori non M Reese. Nous devrons chercher une autre piste »

-« La soirée devrait être tranquille » commenta John « mais… » Continua t-il sans pouvoir achever sa phrase, une déflagration lui coupant la parole.

M Levey qui était presque parvenu à la porte fut projeté trois mètres en arrière par le souffle de l'explosion.

Finch sursauta.

-« M Reese? John ? » Appela t-il déjà paniqué.

John avait bondit hors de la voiture.

-« La maison a explosé Finch, l'immeuble est en feu »

-« Je préviens les secours »

John se pencha un instant sur le mari.

-« Levey est sonné mais vivant, en revanche…. Je vais essayer d'entrer dans la maison… »

-« Non ! » s'exclama spontanément l'informaticien « C'est trop dangereux »

-« Il reste une chance que Marina soit vivante Finch ! Je dois y aller»

Il approcha de l'immeuble, mais il était impossible d'y pénétrer, les flammes étaient trop puissantes.

-« Je ne peux pas » souffla t-il impuissant.

Finch sentit la douleur de l'échec dans sa voix.

-« John les secours sont en route, ils seront mieux équipés que vous, ne tentez rien ! » il devait le convaincre absolument.

-« Nous devions la sauver Finch »

-« John vous ne pourrez rien faire, c'est trop dangereux. Je vous ordonne de ne pas intervenir ! » lança Harold à bout d'arguments.

L'ex agent ne répondit pas, mais Finch comprit qu'il ne bougerait pas. Il se laissa aller dans son fauteuil en soupirant, vaguement soulagé. Pour l'instant en tous cas, car il appréhendait la réaction de son agent à son retour.

OoooooooooO

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Reese revint à la bibliothèque une heure plus tard. Il semblait las et éteint.

-« Levey a été emmené à l'hôpital. Il est seulement commotionné. Marina… » Il hésita « elle a été tuée par l'explosion. C'était trop tard de toute façon » souffla t-il.

-« Je suis désolé M Reese »

-« Il n'y avait rien dans la maison Finch, je n'ai rien trouvé »

-« Je sais. Je suis persuadé que vous avez tout inspecté M Reese »

Finch s'approcha de son agent, posant timidement une main sur son bras pour tenter de le réconforter.

-« Peut être Miss Levey a-t-elle ramené l'explosif avec elle ? »

-« Que voulez vous dire ? »

-« Je pense au paquet qu'elle a reçu avant de quitter son travail »

-« Evidemment ! J'aurai du y penser ! » S'exclama Reese avec un geste d'exaspération.

-« Mais vous n'auriez rien pu faire de plus M Reese. Vous ne pouviez quand même pas interpeller Miss Levey et lui demander de vous laissez inspecter cette enveloppe »

-« J'aurai pu subtiliser l'enveloppe »

-« M Reese, vous n'êtes pas omniscient et … »

-« Finch depuis quand les numéros ne sont-ils plus une priorité absolue pour vous ? » L'interrompit brutalement l'ex agent, le fixant d'un regard dur.

L'informaticien se raidit devant l'agressivité de son associé.

-« Les numéros sont toujours ma priorité » répondit –il mal à l'aise, conscient que ce n'était plus tout à fait vrai.

-« Mais vous m'avez ordonné d'abandonner Marina »

-« M Reese c'était… » commenca t-il « vous ne pouviez rien faire »

-« Vous n'étiez pas sur le terrain pour en juger Finch ! »

-« Mais je sais trop bien les dégâts que provoque ce genre d'explosion » répliqua Finch.

Reese haussa les épaules mais ne répondit pas, une expression butée sur le visage.

L'informaticien tenta de le raisonner.

-« M Reese, je sais que vous êtes frustré par l'échec de notre mission et je le suis tout autant que vous, mais vous devez reconnaître vos limites »

John ne réagit pas.

Finch ne put se contenir davantage :

-« Votre vie est précieuse M Reese, bien plus que vous ne semblez l'estimer et je ne vous laisserai pas l'exposer inutilement ! » s'emporta t-il.

Reese leva les yeux vers lui, étonné de ce brusque éclat. Il lu la crainte dans son regard, une sorte de détresse et autre chose qu'il n'eu pas le temps de déterminer, Finch se détournant vivement de lui. Il se méprit sur ce geste.

-« Je suis désolé Finch » répondit-il « Vous avez sans doute raison »

L'informaticien l'observa, nerveux.

Reese passa devant lui pour gagner la sortie.

-« Et puis vous devez protéger votre investissement. Je suppose que vous n'aimeriez pas devoir me chercher un remplaçant, cela pourrait être compliqué ! »

-« M Reese ! » s'exclama Finch blessé par ces paroles.

Mais John sortit sans se retourner.

« John, vous n'êtes pas qu'un agent, vous êtes tellement plus que cela pour moi » soupira t-il.

OoooooooooO

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Le lendemain Reese resta un moment devant la bibliothèque sans oser y entrer.

Il redoutait l'accueil de son partenaire.

La veille, après avoir déambulé dans la ville pour calmer ses nerfs à vif, il était rentré au loft où il avait eu le temps de réfléchir aux événements et de réaliser son comportement.

Il s'était senti tellement frustré par l'échec de la mission. Finch étant le seul présent, il avait du subir sa colère et recevoir ses paroles blessantes et injustes.

John savait que Finch ne le considérait plus depuis longtemps comme un simple employé, un agent dont il pourrait se servir pour les missions et qu'il pourrait remplacer si besoin. Il aimait croire qu'il le considérait comme un ami. C'était ce qu'il pensait de lui. En vérité, il le considérait comme bien plus que cela, mais il n'en espérait pas autant de son partenaire. Ami était déjà beaucoup à défaut de plus. Et maintenant il craignait sa colère, voir, pire, un rejet de sa part.

Il se décida finalement à entrer. Bear l'accueillit joyeusement comme chaque matin.

Il avança avec hésitation et posa boissons et gâteaux sur la table sans rien dire.

Finch le regarda surpris.

-« Bonjour M Reese » dit-il de son ton habituel.

-« Bonjour Finch » répondit-il un peu soulagé de cette réaction.

Il observa l'informaticien prendre son gobelet comme si de rien n'était.

-« Pas de numéro ? » tenta t-il.

-« Pas encore M Reese. Vous avez le temps d'emmener Bear faire sa promenade si vous voulez »

-« Hum, oui » commença t-il, il fit quelques pas, puis revint en arrière « Finch, je… » Les mots lui échappaient, il recula.

-« Oui M Reese ? » demanda l'informaticien en se tournant vers lui.

Sous le regard neutre de son partenaire il se senti encore un peu plus coupable de son emportement de la veille, alors il se lança :

-« Finch je suis désolé pour ce que je vous ai dit hier, c'était cruel et je regrette mes paroles »

-« Je ne voulais pas vous blesser » ajouta t-il devant le mutisme de son associé.

-« Ce qui me blesse ce ne sont pas vos paroles M Reese mais le fait que vous puissiez les penser. Penser que je vous considère comme un simple pion interchangeable alors que vous êtes mon associé et, j'osais l'espérer, mon ami »

-« Je le suis Finch, je ne pensais pas ce que j'ai dis, c'est ainsi que je vous considère, comme un véritable ami » « et tellement plus encore… » Songea t-il

Finch soupira.

-« C'est pour cela que je vous ai donné un ordre hier M Reese, pour préserver l'ami et non l'agent. J'avais entendu l'explosion et je me doutais bien que vous ne pourriez rien faire. C'était prendre des risques inutiles. Mais cela ne veut pas dire que les numéros ne sont plus ma priorité »

-« Je sais, j'ai compris »

-« Bien. A l'avenir, je m'abstiendrai de vous donner des ordres qui vous contrarie M Reese, mais j'espère que vous serez raisonnable »

Reese réfléchit une minute puis répondit :

-« Finch, je crois que vous feriez mieux de continuer. On ne m'a pas appris à être « raisonnable » avec ma propre vie. Je ne suis pas sur de savoir m'y prendre »

Finch l'observa. Etait-il sérieux ou était ce encore une de ses taquineries ? Devant l'expression sévère de son associé il du admettre qu'il était sérieux.

-« Bien, dans ce cas je vous assisterai » concéda t-il « ce qui ne me sera pas bien compliqué, je tiens trop à vous » songea t-il

-« Merci Finch »

-« L'incident est clos ? »

-« Oui. Je crois que vous êtes un patron spécial Finch, si vous n'aimez pas donner des ordres »

-« Je n'ai pas de problème à donner des ordres quand c'est nécessaire M Reese, mais il est des personnes envers qui cela m'est plus difficile » tempéra Finch.

John sourit et appela Bear. Il se sentait soudain tellement plus léger. Finch ne l'avait pas rejeté, il n'était même pas en colère. Leur relation était intacte. Il se jura d'éviter désormais tout écart de conduite, il avait trop à perdre.

Finch eu un soupir soulagé en le voyant partir. L'histoire s'arrangeait mieux que prévu. Il avait tellement craint de le voir s'éloigner de lui. Mais non, il était le même et il se senti fier d'avoir réussi à le convaincre sans laisser échapper son secret.

OoooooooooO

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Lorsqu'il revint, Reese surprit Finch alors qu'il examinait le rapport de police établi après l'explosion.

-« Ils ont trouvés la cause ? » interrogea t-il d'un ton neutre.

L'informaticien hésita puis répondit.

-« Un engin explosif de petite taille mais relativement puissant. Pas assez toutefois pour faire exploser une maison, juste pour tuer quiconque se trouvait à proximité. Le problème est qu'apparemment Miss Levey avait déposé l'enveloppe dans la cuisine, près de la source d'arrivée du gaz et cela a décuplé la violence de l'explosion. Elle n'avait aucune chance d'en réchapper » précisa t-il avec un regard appuyé à son partenaire.

-« Non en effet » répondit platement Reese. « Mais qui pouvait bien lui en vouloir au point de lui envoyer une bombe ? »

-« Cela reste un mystère pour le moment. La police n'a aucun indice et nous non plus d'ailleurs. Il n'y a rien dans sa vie qui justifiait un pareil crime »

-« L'acte d'un fou qui aurait choisi sa victime au hasard ? » suggéra Reese.

-« Non l'acte était prémédité contre elle, sinon la machine ne l'aurait pas détecté » affirma Finch.

Ils réfléchirent quelques instants mais faute de piste, ils en étaient réduits aux hypothèses.

-« Au fait Finch, je suis désolé mais la proximité d'un incendie n'est pas le meilleur traitement pour un costume. Je crains de devoir me contenter de mes costumes noirs, même s'ils me rendent moins impressionnants »

Finch sourit. Cette boutade finissait d'alléger l'atmosphère.

-« Quel manque de chance M Reese. Mais ce n'est pas un problème. Je n'ai qu'un numéro à composer pour réparer cela »

-« Merci Finch » répondit Reese souriant à son tour « Je ferai plus attention avec le prochain »

L'informaticien ne répondit pas, sachant qu'il s'agissait d'une promesse que John avait fort peu de chance de pouvoir tenir.