Disclaimer: Les personnages sont de la magnifique J.K. Rowling, l'intrigue m'appartient.
Résumé: U.A sans magie: Un jour ce garçon est apparu dans sa vie et a tout mis sans dessus dessous. Mais voilà quand on s'appelle Scorpius Malfoy et qu'on est le fils d'un conservateur jusqu'aux bout des ongles en phase de devenir président tout est bien plus compliqué. Pas besoin d'ajouter une journaliste qui fouine de partout. 100% A.U
Note: Il s'agit de ma première fiction sur ce site donc j'espère que ça vous plaira. Enjoy !
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Prologue
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Le retour de la peste
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Coucou mes petits loups
Comment vous portez vous en ce début d'août?
Attendez.
Je me fiche royalement de la réponse car vous le savez, je le sais, le monde le sait, une seule chose m'intéresse plus que moi même, les potins.
Après des vacances forcées je reprends la plume. Comment vous ne le savez pas ? Le fait que la grande Rita Skeeter ait été mise à la porte du torchon journal La Gazette vous a échappé ? Sûrement comme le fait que son charmant directeur, le si respectable Barnabas Cuffe... fricote avec les barons de la drogue écossaise (*1).
Oupssss !
Où devrai-je dire Zoop, passé à la trappe, ni vu ni connu.
Énorme erreur monsieur Cuffe.
Vous si fin diplomate, ignorez vous donc que l'on ne m'évince pas comme ça ?
Je m'adresse personnellement à vous Monsieur Cuffe car je sais que vous me lisez, dévorant chaque phrase, vous délectant de chaque mots, aspirant jusqu'à la moelle chaque caractère que j'écris.
Vous n'êtes pas si différents des 3 millions d'habitants de ce pays qui attendent chaque mardi la parution de ma rubrique, tremblant d'excitation et d'appréhension en se demandant qui l'encre de ma plume noircira cette semaine ?
VOUS.
Essayez d'éloigner un reporteur d'une piste et vous pouvez être sur qu'il s'y collera comme un chewing-gum à une tignasse de m'avez pris mon boulot, erreur professionnelle dite vous ?
Comme pourrait dire De Palmas :
J'en ris encore.
Voyez vous Cornelius, je vous en ai voulu au début. Profondément. Indéniablement.
Mon cœur balançait entre vous roulez lentement dessus avec ma mini Cooper verte où vous traîner au Prud'homme pour licenciement abusif. Puis je me suis assise dans un parc, ce qui ne m'était pas arrivé depuis...au moins la dernière déclaration d'impôts du premier ministre. (*2). C'est à ce moment que je me suis dit : « Rita, Rita, Rita, qu'est ce que tu vas faire ? »et la, la vérité me frappa de plein fouet
je faisais parti des 13% de chômeurs du pays. Wouaw ! Suis-je la seule à trouver ce nombre encore plus effrayant que la collection printemps/été de Bellatrix Lestrange(*3) ?
Une envie furieuse me pris d'écrire, dégainer ma plume, percer en plein cœur, dans le vif du sujet. Et c'est ce que je fis car c'est ce que je suis. Certains ont la gâchette facile, moi c'est la rhétorique.
Voilà pourquoi chèr(e)s lecteurs(trices) c'est sur mon nouveau blogue : La relève de la Peste que vous pouvez lire cet article ainsi que tous les prochains à paraître et vous pouvez être sur qu'ils seront aussi nombreux que sulfureux.
Je dois donc vous remercier Barnabas pour avoir libéré le monstre de ses chaînes.
Plus aucun compte à rendre.
Journaliste indépendant, comme ce nom sonne doux à mes oreilles.
Qui que vous soyez, derrière votre grand bureau, dans vos beau smoking et robe de gala, un mot
TREMBLEZ
Ce que vous vous donnez tant de mal à cacher vous pouvez être sur que je le révélerai.
Et oui Bitches l'enfant terrible de la capitale est de retour.
Ne dites pas le contraire je sais que vous me vénérez.
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Votre Peste Préférée
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Articles susceptibles de vous intéresser :
*(1) La grande Librairie du Parrain Fudge
*(2) La déclaration (et pas d'amour) de Kinsley Shacklebolt
*(3) 50 nuances de gore par Bellatrix Lestrange
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Politiquement incorrecte
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Coucou mes petits loups !
J'espère que vous avez faim ce matin, mais avant tout un grand merci pour votre amour ( je sais que vous m'aimez ne le niez pas),vous avez été 2 millions cinq cent cinquante trois mille deux cent dix huit à lire le premier article de mon nouveau blogue. Il semblerait que le juge Mcgonall fasse parti de mes fervents lecteurs ( Je vous salue votre honneur, d'ailleurs j'ai quelques PV impayés, vous pouvez faire quelque chose ? ) car pas plus tard que mercredi, une enquête sur Barnabas Cuffe a été ouverte.
Coïncidence ?
Pour ma part j'ai déjà commencé à rassembler les archives de ces cinq dernières années et je vous invite à faire de même. Ce cher Cuffe aura besoin de lecture derrière les barreaux d'Azkaban. Je sais je suis trop bonne.
Ma générosité me perdra.
Je ne vous ferai pas languir plus longtemps je sais pourquoi vous êtes là.
Aperçu cette semaine :
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Une paille ? Non.
Un fil de pèche ? Non plus.
Un chewing-gum étiré ? Bien tenté.
Un brin d'herbe anorexique ? Vous brûlez.
Fleur de Lacour ? Dans le mille !
→ Le mannequin a été aperçu à la City en bien piteux état ( voir photo ci-dessous) cheveux ternes, teint pale, traits tirés dans une robe signée Luna Lovegood de la saison dernière. Méconnaissable.
J'ai presque eu une larme à l'œil. Presque . Mettre un bustier de la saison dernière, c'est sooo has been.
Pas étonnant que le DJ Bill Weasley lui ai préféré l'électrique Nymphadora Tonks (*1) .
Reprends toi chérie, ne serait ce que pour m'éviter la cécité ou alors reste chez toi.
→ Le magna des affaires Sirius Black à Abu Dhabi où il passe ses vacances. Hôtels, restaurants, et poules de Luxes, rien n'est trop beau pour le riche héritier. Il n'y aurait pas une petite place pour moi dans ton nouveau jet privé (60 millions de gallions) Sirius ?
Rappelons le, après la liquidation totale d'une des filiales de Black Entreprise (et par la même occasion, le licenciement de trois mille employés (*2)) le PDG méritait bien une petite pause détente non ?
Je vous ai gardé le meilleur pour la fin :
Il semblerait qu'il y ai de l'eau dans le gaz au 12 square Grimmaurd. Alors que le candidat du parti démocrate Harry Potter était jusque là en tête des sondages pour le premier tour des présidentielles , rien n'est à présent moins sur.
Si vous ne vivez pas dans une grotte,vous avez été à coup sur victime du harcèlement médiatique qui sévit depuis le début de la campagne. Spots publicitaires, affiches, tracts, meeting ( Ils ont osé remplacer la retransmission du concert des Bizarr'Sisters par un meeting en direct de l'écologiste Neville Londubat... BORDEL! La chaîne n'a pas compris que le but était de faire de l'audience, de l'AU-DI-AN-CE les gars ! Comme si il y avait des gens pour se soucier de l'environnement ). Bref, à trois mois du premier tour, la politique est partout et moi je vomis la politique.
Un beau vomis épais et puant avec de gros morceaux.
Cependant et a mon plus grand étonnement, je ne vous cache pas qu'au moment où je tape ces quelques mots mon excitation est au stade terminal. Figurez vous que la scène politique ne m'a jamais (au grand JAMAIS) paru aussi passionnante que depuis ces 6 dernières heures. (Temps qu'il m'a fallu pour vérifier l'info et passer au salon de manucure.)
Scoop : Alors qu' Harry Potter a accès sa campagne sur l'égalité des droits et des opportunités notamment pour les pauvres, gueux, personnes du peuple, plus démunis, la transparence, le partage et les valeurs familiale il semblerait que son épouse, Ginny Weasley, lui fasse mauvaise pub. Comment vous n'êtes pas au courant ? Normal c'est tout frais et exclusif, je vous avez prévenu !
Repérée par l'un de mes oisillons, Ginny Weasley, en charmante compagnie au bras d'un homme qui ne semble pas être son tendre époux. Personne ne l'a prévenu que l'adultère (je considère comme tel le fait de promener sa langue dans la bouche d'un(e) autre, nous n'allons pas chipoter) c'est mal, surtout quand son mari prétend à présider le pays.
VBT. Very Bad Timing.
Récapitulons, le foyer de Potter ne semble plus aussi parfait que celui de son concurrent direct, Draco Malfoy et son impeccable femme ambassadrice de l'ONU Femmes, son impeccable fils premier de classe et virtuose, son impeccable programme de bourgeois conservateur à la morale étriquée, son impeccable coiffure blonde dont pas un seul cheveux ne dépasse. Cet homme est juste impeccablement insupportable. Pourtant personne n'est tout blanc pas même l'irréprochable monsieur Malfoy.
Qui croit-il donc berner avec sa laque à 74 gallions le demi litre ( Preuve à l'appui) ? Pas moi.
Mais les faits sont là, les sondages que nous savons ô combien fidèles, donnent le mari cocu en tête avec 23% des intentions de vote talonné de près par Monsieur Propre ( 21%) et le candidat du parti écologique Neville J'annule-ton-concert avec 19%. ( il y a donc bien des gens qui votent pour la sauvegarde des fougères de Madagascar)
Ce petit bémol aura-il une retombé sur le scrutin ? J'en suis certaine et soyez sur que je vais suivre de très TRÈS TRÈÈÈÈÈS prés cette histoire.
Remerciez maman de vous glisser chaque mardi de quoi vous mettre sous la dent,
Je sais que vous m'aimez
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La peste Verte
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Articles susceptibles de vous intéresser :
(1*) Les noces rebelles où quand le mari s'enfuît avec la demoiselle d'honneur
(2*) Quand le Black danse les syndics pleurent
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Ron Weasley courait à toute hâte à travers les couloirs du deuxième étage, ses pieds foulaient à peine le sol avant de s'élancer à nouveau dans les airs. Cet homme ne courait pas, non il volait. Du haut de son mètre quatre-vingt, le colosse avait tout du Gulliver de Jonathan Swift, la tignasse rousse et le costard cravate en plus. Dans sa hâte, il bouscula trois personnes mais ne pris pas la peine de s'excuser. Il fallait dire que depuis ce matin la bâtiment avait tout d'une ruche, chacun courait dans tous les sens, une grande cacophonie qui n'avait rien de joyeux, et il n'était même pas 8h. La journée promettait d'être longue.
Ron stoppa sa course effrénée devant la porte à double battant du bureau du président du parti. Il plissa du plat de la main sa chemise qui s'était froissée dans sa hâte et toqua trois coups fermes. Un « Entrez » se fit entendre aussitôt. Le roux poussa la porte et dès l'instant où il aperçu son homologue, son assurance s'envola.
Devant lui, Harry Potter lui tournait à demi le dos, le regard fixé au delà de sa baie vitrée . L'homme ne bougea pas d'un millimètre pour s'enquérir de la nouvelle présence.
La mine fermée, les bras croisés, faisant tournoyer du bout des doigts ses lunettes qu'il tenait négligemment par l'extrémité d'une des branches, posture qu'il ne prenait que lors d'intenses réflexions.
Ron s'approcha lentement de son ami, car oui c'est ce qu'était avant tout Harry Potter pour lui. Après s'être rencontré bien des années auparavant sur les bancs de l'université, ils ne s'étaient plus quittés. Une grande amitié. Pourtant en cet instant précis, ce profond lien n'empêcha pas l'e rouquin de redouter la réaction de son acolyte.
- Tu es au courant n'est ce pas ?
Un silence de plomb lui répondit. Le brun n'avait même pas daigné le regarder Ron se sentit obligé de préciser de quoi il parlait.
- Pour l'article ?
Erreur fatale. Le roux nota pour lui même qu'il aurait mieux fait de se taire mais c'était trop tard. Pour la première fois depuis qu'il avait pénétré dans le vaste bureau, Harry se tourna vers lui et le regarda. Ou plutôt le transperça de part en part et le pulvérisa sur place avec son regard vert laser. Le brun reposa ses lunettes sur son nez d'un geste démesurément lent et pourtant très gracieux avant de sortir de son silence.
- Si tu fais référence à cette chronique qui sera sûrement lu rien qu'aujourd'hui par près de trois millions de personnes, la réponse et oui Ron.
- Ah, donc tu l'as lu. Jusqu'à la fin ?
Le brun vint s' asseoir à l'extrémité de la grande table en bois vernis.
- Oui et quelle pute.
- Harry tu parles de ma sœur là !
- Je pensais plutôt à cette fouine de Rita Skeeter mais Ginny ne perd rien pour attendre. On s'était mis d'accord pour n'annoncer notre séparation qu'une fois la campagne terminée.
- Comment ça ? Qu'est ce qu'il se passe avec Ginny ? Vous allez divorcer ? S'exclama Ron en venant s'asseoir sur la chaise la plus proche de son ami. Celui-ci passa une main nerveuse dans ses cheveux avant de se renverser dans son fauteuil en cuire.
- Ça fait un moment maintenant que ça nous pend au nez. Elle me reproche de faire passer ma carrière avant ma famille. Et puis tu comprends « ce n'est plus comme avant »,«la flamme s'est éteinte » minauda Harry en imitant les intonations de son épouse sous le regard interloqué du roux.
- Mon pauvre vieux je te plains. C'est tellement compliqué les femmes.
Et quand il s'agissait de Ginny ça l'avait toujours été doublement.
Ils échangèrent un sourire d'accord. Oui s'était bien vrai songea Ron. Harry était tombé sous le charme de sa sœur dès qu'il l'avait rencontré, malheureusement pour lui ça n'avait pas était réciproque et ce n'est que huit mois plus tard qu'elle avait daigné lui accorder un premier rendez vous. Après ça une chose en avait entraîné une autre et ils avaient vécu une belle idylle avec des hauts et des bas mais beaucoup de hauts et de moments magiques.
Pourtant comme nombreux avant eux leur histoire s'était essoufflée au fil des années et des gosses. Comme nombreux avant eux leur couple avait plongé dans une routine morbide. Harry avait une nouvelle conquête; sa carrière, certes cette dernière ne lui filait pas d' étrennes la nuit mais elle avait le mérite de le tenir éveillé de longues heures le soir, parfois même jusqu'au petit matin.
- Je te sers un verre ?
- Ron il n'est même pas 8h du matin.
- Mais pas en Chine, tout est relatif ! Bon un café plutôt ? Harry acquiesça en rigolant et son ami se leva pour leur servir deux tasses fumantes.
- Et les enfants dans tout ça ?
- Ils sont grands Ron ils comprendront, enfin j'espère. James et Lily ont tous les deux leur vie. Entre la carrière sportif de l'un et les études en médecine de l'autre je doute que le ménage de leur parents soit leur principale préoccupation. Si tu veux mon avis, c'est temps mieux mais avec cet article on peut être sur que cette histoire va être mise sur le devant de la scène et qu'ils n'y échapperont pas. Je m'en fais plus pour Albus, à vrai dire plus j'y pense et moins je sais comment il va réagir. On a beau vivre sous le même toit, ce môme a toujours était une énigme pour sa mère et moi.
- C'est qu'il peut être têtu mon filleul. Et à 17 ans on n'a plus rien d'un môme Harry je t'assure.
- Ils grandissent tellement vite.
- Ne m'en parle pas j'en ai deux à la maison, tu te décarcasses pour ces machins la et quand tu vois qu'ils n'ont aucune reconnaissance c'est à te dégoutter d'avoir des spermatozoïdes actifs. Figure toi que Rose veut partir faire ses études en France après l'obtention de son diplôme. En France tu imagines Harry ?
- Oui et ?
- C'est à presque deux heures d'avion !
- L'autre bout du monde en somme.
- Absolument ! Quelle sale gosse.
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- Harry, cette fois ci ce n'est pas ton ami qui te parle mais ton plus proche conseiller, concernant cette affaire on est vraiment dans la merde.
- Je sais Ron.
- Il nous faut un plan en béton, sinon je ne donne pas chère de notre place au second tour.
- Je sais Ron.
- C'est certain que Malfoy va profiter de ce euuu, « léger incident »?
- Carnage assuré ? Assassina politique ?
- Je vais garder léger incident donc, pour se hisser en tête des sondages.
- J'aurai fait la même chose à sa place.
- Rassure moi dis moi que tu as une idée de génie.
- J'y réfléchis. Crois moi je ne pense qu'à ça Ron.
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Voilà ! ^^ déjà un grand bravo si les fautes d'orthographes ne vous ont pas découragé. J'ai fait une petite relecture mais bon hum hum ...
Si ça vous a plu ou non d'ailleurs n'hésitez pas à laisser une review pour me donner votre avis.
À bientôt j'espère :)
