Salut me voici avec une nouvelle (courte) fiction ! ^^ J'espère que vous apprécierez. Bisous baveux.
21.09.2015 - Stiles
Cher Journal
Voilà un an que j'ai quitté Beacon Hills. Le temps semble s'être arrêté. J'avais oublié à quel point mon hyperactivité pouvait être aussi handicapant. Je n'ai pas d'amis. Les filles me sortent toujours la même phrase : « Tu es super beau, tes yeux sont magnifiques mais dès que tu ouvres ta bouche, tu gâches tout ». Comme si je le faisais exprès.
Je ne sais plus quoi faire. Je suis perdu, je me sens nul. Je suis loin de mon père, de mon meilleur ami, du surnaturel. La vie est tellement triste... Je ne sais pas quoi faire pour m'en sortir. Je suis tellement mal que je n'ose revenir chez moi que pour Noël car Noël est sacré chez les Stilinski. Aujourd'hui, on s'est encore moqué de moi. Cela en devient lassant...Toujours les mêmes insultes, toujours les mêmes moqueries, toujours les mêmes rires. Ils font de ma vie un véritable enfer ! Je ne mange plus, je ne dors plus. Par contre, je ne suis plus contre un petit verre le soir...
Je suis tellement seul que je parle même à un cahier, un putain de CAHIER ! Pas que je te dénigres... Loin de là, mais tu ne peux pas me répondre tu vois...
Je n'ai pas envie de déranger Scott, il a tellement à faire. Ce mec est un vrai super-héros ! Toujours à venir en aide à la veuve et l'orphelin. Il fait des études pour devenir vétérinaire et travailler avec Deaton voir reprendre son cabinet. Il est à la tête d'une meute de loups-garous qui protège sa ville, notre ville, Beacon Hills. Son ex première petite-amie, Allison, était une chasseuse issue de la famille Argent. Elle est morte en tentant de me sauver. Sa deuxième petite-amie, une kitsune, qui a choisit de partir vivre avec des femmes vivant sous terre. Bref, ce n'est pas la joie quoi. Il a un peu la chance de Derek, tu vois ? Mais bon, dans la catégorie je n'ai pas de chance en amour, Derek bat toute vie sur Terre. Ce mec est l'incarnation même de la poisse. Entre sa mercenaire et sa darach et sans oublier, sa merveilleuse chasseuse psychopathe, Kate Argent, je pense qu'il mérite d'aller voir un psy. Il devrait aller voir Mlle Morell...
Bref, Scott ne se plaint jamais, même lorsque la meute s'est éloignée de lui. On y pensant, il est vraiment similaire à Derek...C'est fou.
On s'éloigne du sujet principal, Scott. Ce mec est la sagesse et la bonté personnifiée. Il a ce côté zen, rassurant alors que tout s'écroule autour de lui. Il supporte la peine de tout le monde sans jamais craquer, du moins pas devant nous. C'est un sur-homme. Bon, techniquement, c'est un sur-homme étant donné que son côté lupin lui donne des habilités qu'un humain ne pourrait avoir mais tu comprends ce que je veux dire ?
Passons, moi je suis sorti avec Malia. Une Hale, ouais je sais... J'ai eu une grande période de folie. Mais pour mon excuse, elle est juste super canon ! Ok elle est flippante sur les bords, ok elle est issue de deux parents psychopathes mais elle est sexy ! Genre vraiment mais vraiment hot... On s'entendait bien, elle était malgré tout adorable, je me comprends. Comme tu dois t'en douter, ça n'a pas marché. Trop de différences... Tu dois te dire : « Comme c'est surprenant ? » Suis-je réellement en train de parler avec un cahier et d'imaginer sa réponse ? Gênant... Je suis bon pour Eichen House je crois.
J'ai ensuite tenté quelque chose avec celle que je considérerais comme la femme de ma vie, THE WOMAN ! Lydia Martin. Je me rappelle m'imaginer avoir des enfants, une belle maison, de belles voitures et surtout une femme merveilleuse. Je me suis trompé. On avait vraiment rien en commun. On était ami, de véritable ami, sans plus et c'est sans doute mieux ainsi. Je ne mettais plus rendu compte que je ne l'aimais plus. L'avais-je même aimé ? En tout cas, le dossier Lydia est un dossier clos qui ne sera plus jamais ouvert.
Bref, je me plains et je veux être égoïste et avoir mon meilleur ami rien que pour moi pendant quelques temps mais je ne veux pas le surcharger. De plus, il veille sur mon père à ma demande. Je sais que s'il apprenait mon mal-être il rappliquerait illico parce que c'était comme ça qu'était Scott. Si tu n'allais pas bien, peu importe la distance, il allait tout faire pour te retrouver et t'aider du mieux qu'il le peut. On devrait l'appeler Saint Scott... Non, en fait non car les initiales font S.S … Suis-je allé trop loin dans ma pensée ? Parfaitement. Scott est le meilleur homme que je n'ai jamais vu de ma vie. Mais vraiment, il est si gentil, drôle, intelligent, beau, adorable, surtout quand il te regarde de ces petits yeux trop mignons. Bref, il est parfait.
Quand je vais mal, je pense à son sourire et je me sens tout de suite mieux. Mais maintenant, j'ai besoin de plus. Je veux plus, je veux qu'il soit là. Je me rends compte qu'il a toujours tout fait pour me rendre heureux. Qu'il m'a toujours protégé de tout. Qu'il m'a toujours mit en valeur afin que je m'accepte. Qu'il a toujours été là pour moi. Et maintenant que je suis loin de lui, je ressens ce vide et surtout je comprends pourquoi il me protégeait autant du monde humain. Il ne voulait pas que les moqueries m'atteignent, il ne voulait pas me voir triste. Comment ne pas craquer quand on se rend compte que sans lui, je ne suis plus rien...
J'ai l'impression de n'avoir rien fait pour lui. Je me sens si nul. Il peut passer des heures à m'écouter parler et à suivre mes babillages sans m'interrompre une seule fois et surtout en suivant le fil de ma pensée. Et maintenant qu'il est loin de moi, je me rends compte de l'énorme chance que j'ai de l'avoir. Il est juste parfait.
Je pense l'avoir déjà dit qu'il était parfait non ? Je parle plus de lui que de moi mais que veux-tu ? Sans lui, le monde n'a plus de raison de tourner, selon moi.
Je n'irai finalement pas fêter Noël chez moi cette année. Je me sens trop mal. Je commence à avoir de plus en plus de sombres pensées. Je pleure la nuit. Depuis peu, j'ai même commencé à me scarifier, cela me rappelle que je suis toujours vivant et que je souffre énormément. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Si seulement Scott était là... Si seulement, je n'avais pas peur, je n'avais pas honte de moi-même. Je préfère me laisser mourir à petit feu plutôt que d'appeler Scott. Je dois apprendre à vivre indépendamment de lui. Lui, il y arrive bien. Comment fait-il ? Peut-être qu'il ne me considère pas comme moi je le considère. C'est vrai quoi, je le vénère. Je crois que je l'aime. Non, je suis complètement amoureux de lui. Peut-être que pour lui, je ne suis qu'un animal blessé, un homme brisé et incomplet, qu'il a prit sous son aile par pitié. Fais-je pitié ? Pourquoi dois-je vivre avec cette lourde solitude ? Je ne peux pas supporter ça. J'ai déjà assez de mal avec la perte de ma mère pour me rajouter cette solitude...
J'ai toujours aimé Scott. Toujours, je ne voulais juste pas l'accepter. Pourquoi ? Tu sais pourquoi... Sérieux, il faut vraiment que je te montre à quoi ressemble Scott pour que tu comprennes ? Même lorsqu'il était asthmatique, il était super sexy. En fait, avant, il était craquant genre craquant comme le parfait gendre que toute famille rêverait d'avoir. Serviable, attentionné, bienveillant. C'était le mec un peu naïf qui te souriait tout le temps et qui se souciait de rien car pour lui tout le monde était bon, du moins que chacun avait sa part de bonté. Le genre de mec que tu devais sans cesse vérifier qu'il ne mourrait pas avant d'avoir eu la chance d'atteindre la vingtaine car il pouvait sûrement se faire tuer par l'homme à qui il aurait tendu la main. Tu vois le genre ? Mais après la transformation, c'est devenu un nouveau genre de sexy. En plus de ce qu'il était avant, il a eu un côté plus sauvage, bestial. Il a aussi eu un côté plus badass, plus sombre qui est trop excitant ! Et puis ce physique...Mieux vaut pas nous aventurer là-bas. On pourrait ne pas s'en sortir vivant. Enfin surtout moi vu que tu n'existes pas.
Je me dégoûte. Franchement, cette sensation d'impuissance m'épuise.
Je n'ai, pour aujourd'hui, plus la force d'écrire ni de dormir. Cela va faire un mois que je dors très peu. J'en viens à maquiller mes cernes !
Bon, je te dis à tantôt cher journal.
