Note de l'auteur:Ca m'est venu comme ça... Je ne suis même pas sûre de l'histoire, pour tout vous dire! Frisk et Chara sont toutes les deux des filles. Et, pour ceux qui lisent ma suite d'OS "Notre première fois", NON, JE N'ARRÊTE PAS! OK?!BONE lecture!Frisk... Tu sais que tu dégringoles de plus en plus dans mon opinion? Tu as tout d'abord été maladroite en tombant dans le mont Ebott. Bon, ça m'est arrivé, je peux comprendre. Ensuite, tu as appelé MA maman "maman". Tu es passée de maladroite à piqueuse de mère. Ensuite, tu as commencé à épargner tout ces monstres qui t'attaquaient. Tu es passée de piqueuse de mère à une idiote qui ne sait pas se battre. Pour finir, tu ne corriges pas mon frère quand il t'appelle par MON prénom! Tu es passée d'une idiote qui ne sait pas se battre à la pire des vermines. Et maintenant, ton esprit dérangé souhaite que j'ai une âme artificielle dans un corps recréé pour moi? Es-tu folle ou bien mentalement inapte à comprendre la réalité de ce monde?

Je soupirais. Chara, fantôme survivant grâce à ma détermination, n'est pas la personne la plus aimable au monde. Et, malheureusement, j'en fais les frais dès qu'elle ouvre la bouche.

Je suis très très sympathique: j'ai quand même épargné tout ceux qui ont tenté de m'assassiner et je les ai même aidés. S'il y a plus sympathique que ça, je vend mon âme au diable. Mais Chara a réussi à briser toute la pitié et toute la sympathie que j'aurais pu avoir pour elle. Si bien que maintenant, si je veux qu'elle ait un corps, c'est pour qu'elle me foute la paix et que maman soit heureuse.

Ne répondant pas à ses provocations débiles, je me dirigeais vers ma maison, mon sac sur le dos. Les monstres ayant rejoint la surface, j'habitais avec Toriel, Sans et Papyrus. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, Sans et maman ne sont pas ensemble, c'est juste que Sans n'avait pas assez d'argent pour acheter une autre maison et pour éviter qu'ils ne se retrouvent dans la rue (ou bien chez Alphys, ce qui peut être pire considérant le fait que Mettaton fait une fixation sur Papyrus), Toriel les a hébergés.

Sifflotant tranquillement une chanson, je m'arrêtais devant la bâtisse: deux étages, des murs beiges et une bonne odeur de tarte à la cannelle et au caramel. Hmm... Rien de meilleur.

J'entrais et je fus saluée par Sans qui était dans le salon. Répondant à ses salutations, je remontais dans ma chambre et un sourire germa sur mes lèvres: c'était ma chambre. Je n'ai jamais eu de chambre à moi, avant celle-ci. Il y avait bien celle de Chara et Asriel, mais jamais je ne l'ai considérée comme mienne.

Je m'assis sur le lit et posais mon sac au pied de mon bureau. Là, Chara, me dit:

"Tu es inutile, Frisk. Pourquoi tiens-tu tant à me ramener à la vie?!-Peut-être parce que j'aurais enfin la paix...

-AH! Je l'ai toujours su, je ne pouvais pas te faire confiance! JE LE SAVAIS! Jamais je n'aurais du faire confiance à Asriel pour le plan, jamais j'aurais du faire confiance au livre de cuisine de maman pour les fleurs! Jamais j'aurais du accorder ma confiance aux terriens! La confiance, c'est pour les faibles qui ne peuvent pas survivre seuls!

-Oui oui, c'est ça... Donc?

-Donc quoi?

-Eh bien, une fois que tu seras en vie, si tu ne fais confiance à personne, ça va être comique...

-JE VAIS TE...

-FRISK! A TAAAAABLE!"

Je me levais puis, tirant la langue au vide pour recevoir des grognements, je descendis jusqu'à la cuisine. Là-bas, je vis Papyrus qui posait les plats sur la table. Il avait pris des cours et était devenu... passablement... bon. Je m'assis calmement puis vis Sans débarquer, dans la même tenue que d'habitude. Il s'assit entre Papyrus et moi et Toriel présida la table. Elle dit:

"Bien! Aujourd'hui, c'est des pâtes à la carbonara!

-Oui!! Enfin autre chose que des spaghettis!

-Nyeheh! Le GRAND Papyrus a découvert les horizons de la cuisine humaine, désormais, avec les pâtes au pesto, les pâtes à la carbonara et les spaghettis!

-Euh... Oui, frangin..."

On commença à manger. Moi, maligne, j'avais pris le plat que Maman avait cuisiné, qui s'était révélé délicieux. Sans, par solidarité fraternelle, dut s'avaler les pâtes congelées de son frère. Le pauvre.

En guise de dessert, tarte à la cannelle et au caramel. Un délice!!!

A la fin du repas, je dis:

"Maman, Sans, Papy... J'ai une requête à vous faire.

-Qu'y a-t-il, mon enfant?

-Je me demandais si... Enfin... Si... Si ce serait possible de faire ça demain.

-Oh... Alphys est d'accord? demanda Toriel

-Oui, je lui ai demandé.

-Tant mieux, gamin, le mieux vous serez séparées, le mieux ce sera... Je peux faire le chauffeur, si vous voulez.

-Oui, ce serait adorable, Sans. confirma Toriel"

Je hochais de la tête.

Le lendemain, Sans m'emmena au laboratoire d'Alphys à l'aide d'un de ses "raccourcis" (j'appelle ça de la téléportation, mais bon). Là-bas, l'otaku (mininote: otaku est un terme qui désigne un no-life passionné de mangas... Je trouve que ça correspond bien à Alphys) installa le matériel et expliqua d'une voix chevrotante:

"L-Le processus... est tout nouveau... E-Et... La d-détermination est quelque ch-chose qu'on ne connaît pas t-très bien...

-Quels sont les risques?

-Pour Frisk, aucun, mais pour...

-OK, commence."

Je regardais Sans avec des yeux ronds mais Alphys m'entraîna dans une machine. Là, j'entendis Chara:

"FRISK! DEMANDE LES RISQUES! JE VEUX CONNAÎTRE LES RISQUES! SORS DE LA! FRISK!

-FRISK! DEMANDE LES RISQUES! NON! LAISSEZ MOI SORTIR D'ICI!"

Chara avait pris possession de moi et c'était avec ma voix qu'elle exprimait sa peur. Mais Alphys n'entendait rien et ce n'était pas Sans qui allait l'informer de son état de détresse.

"Lancement de la séquence d'extraction de détermination!"

Nos hurlements communs envahirent la salle.

Note de l'auteur:ET VOILA!!!! Ca commence fort, hein?