Prologue

Entrez dans la cour...

La cour

Un endroit de luxe, de couleur et de débauche

La cour

Dans le palais étincelant du plus craint et respecté 'seigneur'

La cour

Comme un rêve ou la vie est la nuit et ou se déroule vos plus grand fantasmes ou vos plus grand cauchemards...

Un lieu haut en couleur

Peuplé de non-dits

De haine

Et d'une légèreté méprisante et malsaine...

La cour... Drago allait bientôt y entrer.

Il tentait de se rassurer en se disant que ces centaines de personnages masqués ou poudrés à l'exès seraient moins dangereux que les armes de ses enemis sur le champs de bataille.

Il était un valeureux guerrier et n'avait pas à avoir peur d'une troupe d'emplumés, comme il aimait tant à les appeler.

Mais à présent, il allait devenir un des leurs, et cette plaisanterie de mauvais goût ne lui plaisait pas du tout...

Malheureusement, il n'avait pas le choix...

Son père le rapelait à lui, et cet ordre se passait de son consentement.

Il détestait tellement son père. Le chef de tous ses emplumés, cet homme si froid et malveillant, qui avait su, par quelques courbettes rentrer dans les bonnes grâces du roi, Tom Jédusor, deuxième du nom.

Dès sa plus tendre enfance, Drago avait su qu'il ne serait jamais aimé par son père. Et puis un jour, sa mère, qui était de faible constitution était morte d'une maladie inconnue, et Lucius l'avait alors envoyé chez un ancien ami à lui, le sombre et très contreversé Lord Snape.

En enfant qu'il était, il l'avait d'abord haï, pour être l'ami d'un homme tel que son père. Et puis, chemin faisant, il avait appris à le connaître, à voir au-delà du masque glacé de l'homme aux cheveux et aux yeux si sombres, et l'appréciait et l'admirait à présent autant qu'on pouvait admirer un père, un mentor.

Désormais, il pouvais décoder chaque haussement de sourcils, chaque inflexion de sa voix, chaque mouvement, même infime de son visage.

Il avait aussi appris à contrôler sa magie et maitriser l'art du combat aux poings et aux armes blaches : il avait eut les meilleurs précepteurs d'Ecosse, où avait été exilé Sévérus Snape.

Il avait comblé l'absence de sa mère par un travail assidu et acharné, épaulé par son mentor, qui avait peu à peu baissé sa guarde devany l'enfant qu'il était.

Tant et si bien qu'il n'avait jamais eut d'autre attache sérieuse que Sévérus. Il étaient ainsi devenus complices et se serraient les coudes, autant sur le plan moral que pendant les batailles. La personne qui en savait le plus sur Sévérus, c'était Drago et vis versa.

Ils formaient une équipe redoutable, à tel point que, dans les villages, on les appelait les deux dragons célestes. Il semblait émaner d'eux une aura de pouvoir qui inspirait la crainte et le respect. Chacun était son propre maître. Et les rumeurs allaient bon train sur les nouvelles actions héroïques du dragon bleu et du dragon noir. Parfois fausses, parfois véridiques.

Leur renomée grandissait à une vitesse telle, que bientôt dans tout le pays, on parlais des fameux « Dragons des champs de bataille ». La rumeur était même arrivée aux oreilles du roi, qui avait immédiatement réclamé leur présence, voulant voir de lui même les guerriers qui sucittaient tant de louanges de la part de tous et de toutes sur ses terres.

Malheureusement, Snape avait été banni sur ordre du roi, et celui-ci ne voulait pas mettre fin à cette peine. Ainsi, Drago s'était retrouvé seul, prêt à être jetté dans la cage aux lions.

Vêtu d'un somptueux costume d'un bleu glacier qui épousait parfaitement les muscles du blonds, et dont la couleur s'harmonisait parfaitement avec ses yeux, qui avaient la même teinte que ceux des Malfoys, mais qui semblaient, contrairement aux autres, irradier de chaleur.

Son corps était celui d'un athlète, la raison de cela étant le fait qu'il passe le plus clair de son temps sur les champs de bataille ou en campagne d'agrandissement du royaume... De plus, il était un mage aveti, et une aura de magie semblait se dégager de son corps.

Dire qu'il était un bon parti aurait été un euphémisme, et, pour l'accueillir comme il se devait, Tom Jédusor ne fit dans la demie-mesure...

Le froid était encore très présent dans l'air ces dernières journées de février, et il formait un étrange contraste avec l'engouement et le stess qui allaient croissants avec l'arrivée de la somptueuse fête annoncée au palais...

Le jour venu, Drago avait envie de s'enfuir en courant tandis qu'il passait le portail de l'entrée est du palais. Il entendais les rire et une musique arrivant à lui en sourdine, et imaginais déjà l'agitation et le beau monde qu'il devait y avoir à l'interieur des somptueuses bâtises...

Lui qui n'aimait guère être trop entouré, il allait être servi... Il pris sa démarche la plus digne en entrant, précédé d'un valet qui avait tellement le trac qu'il en tremblait des pieds à la tête...

Etait-ce à cette vie de futilité qu'il allait passer les prochaines années de sa vie? Il ne l'éspérait pas... Il se rassurait en se disant qu'une fois le souverain lassé de sa compagnie, il le laisserait vaquer à ses occupations. Il retournerait alors auprès de ce qu'il avait depuis longtemps considéré comme sa véritable et unique famille : Séverus Snape.

Lorqu'on annonça son nom : le silence se fit, et la foule se fendit sur son passage jusqu'au pied du trône où il se prosterna sans même prêter attention à la personne qui règnait sur tous dans son beau pays...

Une voix rauque lui dit de se relever. Le roi avait parlé. Drago optempéra, et se redressa dignement. Tous semblaient l'observer avec attention, et personne n'était déçu : le dragon des légendes semblait comme on l'avait dit : d'une beauté aussi fragile qu'il ne semblait puissant.

Drago examina alors Tom Jédusor. Il était brun, mince, il était beau, mais il n'y avait rien d'exeptionnel à sa beauté. Il n'avait aucun 'charme'. Il fit signe au blond de venir à sa droite. Il s'executa avant de remarquer que son père, Lucius, était à gauche du trône, tout sourire. Il se retint de grongner, mais fit mine de s'interresser à ce que le roi lui disait : Un spectacle allait avoir lieu en son honneur, et ce, d'un instant à l'autre...

On éteignit magiquement la lumière. Seule restait éclairée d'une lumière tamisée une scène que Drago n'avait pas vu de prime abord.

Les premières notes d'une musique orientale commencèrent à voler dans l'air, comme suspendues au silence qui régnait à présent dans la salle.

Les célèbres danses du harem du roi... Drago soupira en lui-même : cette soirée promettait d'être longue... Il reporta son attention au spectacle après avoir entrevu un regard glacial de la part de son 'paternel'. Des danseurs et danseuses d'une grande beauté parés d'étoffes soyeuses de couleures vives et de breloques qui tintinabulaient en rythme sur une musique de plus en plus frénétique, se frôlants les uns les autres, se tournant autour, dansant avec une grâce infinie et une sensualité exquise.

Les danses étaient de plus en plus élaborées, de plus en plus spéctaculaires, et, dans ce qui semblait être le 'clou du spectacle', la masse des danseurs se fendit sur un jeune homme dont la beauté était sans précédents.

Il était habillé de vert sombre, et son corps svelte se mouvait avec une grâce inouïe sur la musique. Un halètement de fit entendre lorsqu'il se déhancha légèrement. Comparés à lui, les autres danseurs pourtants véritablement doués avaient l'air de pantins désarticulés.

Sa peau pâle contrastait avec des habits sombres. Ses lèvres étaient un appel aux baisers, ses joues légèrement rosies par l'effort et ses longs cils noirs, ainsi que ses cheveux ébouriffées et sa manière de danser évoquaient aux spectateurs bien plus que ce que leur petits cerveaux ne pouvaient accumuler. Drago était en comptemplation devant ce jeune inconnu. Quand la musique se termina, un léger silence se fit, puis, réalisant que c'était malheureusement la fin de cette merveilleuse danse, tous applaudirent à tout rompre, Drago applaudis distrètement, cherchant à capter le regard du jeune prodigue. Quand il parvin enfin à ses fins, il en deureura muet de stupeur, pendant que le roi babillait gaiement, croyant avoir toute son attention.

Ces yeux-là étaient comme des émeraudes dans un écrin de soie...

Il avala péniblement sa salive et hocha la tête alors quson père lui demandait si il allait bien...

Le roi sembla comprendre, sourit, et claque des doigts en direction du jeune inconnu.

Celui-ci avança alors vers le trône, d'une démarche grâcieuse et souple. On aurait pu croire qu'il flottait dans les airs tellement elle était légère.

Arrivé devant le roi, il lui adressa un regard interrogateur.

Tom expliqua à Drago

« Voici Harry Potter, le joyaux de mon harem personnel... »

Drago vit rouge : comment un être aussi beau pouvait-il appartenir à quelqu'un, dans un harem, qui plus est. Il serra imperceptiblement les poings, et Tom continua :

« Je vais vous faire une grande faveur, et sachez que je le fait car votre père et moi entretenons de bonnes relations, et que vous êtes un sujet loyal qui vous battez avec talen pour faire prospèrer son état... Je vous prête ma perle pour quelques nuits... Vous pourez passer cette nuit ici, et je vous ferais porter dès demain un portoloin