Ma nouvelle fics de Saint Seiya !

J'espère que vous l'apprécierez ! Les Chevaliers du Zodiaque ne m'appartiennent pas blablabla...et heureusement pour eux, sinon le Sanctuaire serait devenu un camp de Naturistes !


La paix étaient enfin revenue au Sanctuaire, après toutes ces rudement batailles menées et Athéna avait ressuscité la plupart de ses Saints afin de les honorer d'une vie normale.

C'était un jour comme les autres qui se levait sur le Sanctuaire, mais déjà, des cris retentissaient dans le huitième temple et le chevalier du Scorpion tentait désespérément d'éviter toutes les attaques que lui lançait son amant, furieux...

« Mais enfin, Camus ! Puisque je te dis qu'il ne s'est rien passé entre lui et moi ! »

« Tu espères me faire gober une excuse pareille ! Allons, tu mens mieux que ça d'habitude... »

« Il n'y a eu qu'un baiser je te le jure ! »

« Oui, parce que je suis arrivé ! Mais vu comme tu lui dévorais la bouche, je ne doute pas qu'il se serait passé d'autres choses bien plus croustillantes si je n'étais pas intervenu ! »

« Tu exagères... »

Milo ferma les yeux, se remémorant la scène à laquelle Camus faisait allusion : lui et Aiolia, devant le temple du Lion, adossé à une colonne et lui... en train de labourer son cou de baisers torrides et impulsifs... puis, leurs lèvres s'étaient unies, tandis qu'il se pressait contre le robuste corps de son ami pour plus d'intimité...

Ce souvenir fit sourire intérieurement le scorpion. Aiolia était vraiment très à son goût : des yeux émeraude d'un vert profond, un corps vigoureux et bronzé, des lèvres charnues et gourmandes... comment pouvait-il résister à cela ? Comment pouvait-il refuser un tel cadeau, lui le Casanova du Sanctuaire! Ca aurait été criminel de ne pas goûter au jeune Grec... Le scorpion ouvrit enfin les yeux, cette flamme de luxure brûlant au fond de sa pupille.

« C'est lui qui s'est pratiquement jeté sur moi ! »

« Ben voyons... c'est pour ça que tu étais collé sur lui, tel une ventouse humaine ! »

« C'est la loi de l'attraction universelle... et puis, il me suppliait du regard ! »

« Mais bien-sûr... comme la fois où Aphrodite s'est baissé pour planter ses roses et que tu as prétexté qu'il t'avait provoqué de sa position aguicheuse ! »

« Evidemment ! Tu vois que je ne suis qu'une pauvre victime ! »

« Ca suffit, Milo ! Avec toi, tout n'est prétexte qu'au sexe, à la débauche et à la luxure ! N'y a t-il que cela qui compte pour toi ? Je ne te satisfais donc pas ? »

Le Scorpion fut touché par la tristesse dans les paroles de Camus. Après tout, il avait enfin réussi à conquérir son grand amour de jeunesse, alors pourquoi avait-il besoin d'aller voir ailleurs ? Il ne se comprenait pas... il était impuissant face à ses propres instincts...

Milo s'avança jusqu'au Verseau et le serra dans ses bras.

« Mais les autres... je ne les aime pas. Toi, si... »

« C'est pour cela que tu me trompes à tour de bras ? Je n'ai jamais rien dis jusqu'à maintenant, mais... »

« Camus, je t'en prie, tu dois me croire, il n'y a que toi. »

Mais le Verseau s'arracha sans ménagement des bras de son amour et il se dirigea froidement vers la fenêtre. Le silence s'installa quelques situation ne pouvait plus durer... Milo allait finir par briser Camus s'il continuait à multiplier les infidélités. Camus se retourna donc vers Milo et reprit, d'un ton sec et sans émotion :

« C'est fini entre nous. »

« Qu..quoi ! »

La nouvelle fit l'effet d'une bombe. Tout à coup, c'était comme si le monde autour de Milo s'écroulait. Il attrapa fermement Camus par les épaules et il le força à le regarder. Il ne pouvait pas y croire...

« Mais...mais Camus...c'est promis, je ne le ferai plus ! »

« Tu dis ça à chaque fois... et à chaque fois, je te cherche toute la nuit et tu te réveilles parfois dans le lit de gens que tu ne connais même pas... avec plusieurs hommes ou femmes... leurs mains posées sans pudeur sur ton corps, leurs regards désireux te salissant... je ne le supporte plus ! »

« Mais je t'aime ! Et tu m'aimes aussi je le sais ! C'était un accident ! »

« Non, tu en veux toujours plus et je ne suis plus en mesure de te donner ce dont tu as besoin. Il vaut mieux en rester là pour tous les deux... »

« Donne-moi une dernière chance, Camus... »

La voix de Milo, loin d'être suppliante semblait animée d'une détermination sans précédent. Camus soupira, en désespoir de cause.

« Très bien j'y réfléchirai... à la façon de te faire payer, évidemment... car si tu tiens vraiment à moi, tu vas devoir le prouver. »

« Comment ? »

« Je viendrai te chercher demain à ton temple. Tiens-toi prêt. »

Et c'est sur ces énigmatiques paroles que Camus quitta le temple du Scorpion, laissant un Milo complètement désemparé...

Et effectivement, le lendemain Camus vint le aurores.

Le Scorpion n'avait jamais été très matinal... et quand le Verseau ouvrit les rideaux de sa chambre afin que les rayons du soleil y pénètrent, Milo se mit à gémir et à ronchonner, en tirant la couverture sur lui. Le but n'était pas vraiment de cacher sa nudité.

« C'est l'heure. »

« Hum... Camus... de quoi tu parles ? »

« Habille-toi et suis-moi. »

« Mais il n'est que 9 heures du matin ! Tu sais qu'avant 15h, je ne suis pas moi-même ! »

« Viens ou reste, ça m'est égal. Mais si tu préfères même ton lit à moi, c'est fini pour de bon entre nous ! »

Face à un tel ultimatum, Milo sauta dans les premiers vêtements qu'il trouva et fila dehors rejoindre le Verseau qui ne plaisantait pas et sa mine grave cachait quelque chose de mauvais...

Ils se mirent à marcher, descendant les innombrables marches en marbre du Sanctuaire, passant de maisons en maisons sans réveiller leurs occupants. Camus restait silencieux et mystérieux, tandis que Milo le suivait sans bruit. Ils finirent par s'arrêter devant la toute première maison zodiacale : celle du Bélier et Camus prit enfin la parole.

« Voici ton épreuve Milo : pour me reconquérir, tu devras traverser chaque maison en moins d'une heure chacune et sans que tu n'abuses des charmes d'aucun des chevaliers d'or. Je t'attendrais au sommet, dans le palais du Grand-Pope et je te surveillerai. Donc, sois sûr qu'à la moindre incartade, la sanction sera immédiate. »

Milo était abasourdi par ce qu'il venait d'entendre. Etait-il mal réveillé, ou Camus lui faisait un remake de la bataille du Sanctuaire, sauce feuilleton à l'eau de rose ? Il esquissa un sourire insolent.

« Tu n'es pas sérieux Camus ? »

« Si, absolument. »

« Mais enfin, c'est ridicule ! Comme si les autres allaient accepter de jouer ce petit jeu ! »

« Détrompe-toi, ils ont tous accepté. Chacun pour ses raisons, mais il est vrai que... certains ont été moins difficiles à convaincre que d'autres... »

Milo repensa tout de suite à Aphrodite et Masque de Mort, ses deux amants réguliers et préférés, ainsi qu'à Aiolia... Il savait que le Lion nourrissait une attirance très forte envers lui. Quant aux autres, bien qu'il ait couché avec la plupart, c'était du passé maintenant, ou rien de très important.

« J'ai du mal à croire qu'ils aient accepté de t'aider... même si pour certains il est évident que le fait que je me sépare de toi les ravirait... »

« N'oublie pas que tu dois jouer le jeu et si tu succombes à un seul chevalier, c'est terminé. Mais si tu résistes, alors... je te promets de me donner sans restriction à toi. »

Appuyant bien sur les derniers mots, Camus tourna le dos à Milo et s'éloigna, laissant le scorpion complètement hébété. Camus entièrement soumis ? Voilà qui était intéressant... Prenant son courage à deux mains, il entra dans la maison de Mü, qui à priori, ne représentait pas un trop grand danger...

Ce sera facile!

Milo était sûr de lui...

Trop sûr...