Bonsoir !

Vous l'attendiez, la voilà !

Nouvelle fiction !

Alors c'est une fiction qui traînait dans mes dossiers, je l'avais un peu oublié mais j'ai décidé de vous la faire découvrir quand même.

J'espère qu'elle vous plaira et que j'ai bien fait de miser sur elle.

Nous serons en POV de Bella ET Edward.

Publication tous les mercredi.

Merci à Lydie fidèle au poste pour la correction !

Bonne lecture j'espère.


POV Bella

Ce soir j'étais de sortie ! Ma première depuis des lustres avec des copines et pour cette première, je m'étais fait draguer par le mec le plus beau qu'il m'ait été donné de voir ! Il m'avait payé des verres, m'avait invitée à danser, nous avions parlé de choses et d'autres sans vraiment nous dévoiler, j'avais même déjà oublié son prénom. Bref, quoi qu'il en soit, j'oubliais tous mes soucis et ramenai chez moi ce bel inconnu.

Il était 2h du matin et j'étais en train d'embrasser cet homme sur mon palier. Je me retournai pour entrer la clé dans la serrure de mon appartement, la tâche fut difficile puisque la bouche de mon amant d'un soir faisait des ravages sur la peau de mon cou, ma nuque, mes épaules, ses mains se baladant partout sur moi.

Enfin j'ouvris cette foutue porte et nous entrâmes. Ma bouche avait retrouvé la sienne et je l'entraînai dans ma chambre tout en le déshabillant. Il fit la même chose avec moi, et très vite je me retrouvai uniquement en string, à califourchon sur ce Dieu venu de nulle part, rien que pour moi ce soir. Alors que ses lèvres prenaient mon sein pour l'embrasser et le mordiller, l'autre dans sa main, mon portable sonna. L'inconnu me regarda en souriant mais ne s'arrêta pas pour autant.

- Un mari potentiellement jaloux ?

- Aucun risque non, je suis libre comme l'air !

- Alors… qui appelle si tard ?

- Peut-être mon frère mais là je m'en fous !

- Tu es parfaite Bella… Tu es si belle…

Au moins, il se souvenait de ton prénom lui ! Je souris et repartis à l'assaut de ses lèvres mais mon téléphone sonna une deuxième fois, puis une troisième. Je m'énervai et délaissai mon apollon pour saisir ce maudit portable !

- Bordel de merde, c'est pas vrai ! Quoi ?

- Du calme Bella, ça fait trois fois que j'essaye de te joindre !

- C'est pas le moment, grouille !

Mon prétendant souriait et continuait d'embrasser certaines parties de mon corps.

- Il faut que tu viennes la chercher.

- Non pas ça, pas ce soir Emmett !

- Elle est bouillante de fièvre, elle a des boutons partout, Rose pense à la varicelle, et ni elle ni moi ne l'avons eue. Toi oui, je m'en souviens encore. On ne peut pas la garder Bella.

- Je viens demain, je suis occupée là !

- Oui, à dormir ? Sérieux, viens la chercher.

- Emmett, je ne peux vraiment pas.

- Très bien, alors je pars dans la seconde pour chez toi !

- Ok, c'est bon, j'arrive. Mais saches que tu me le payeras extrêmement cher Emmett ! Frère ou non, je serai sans pitié !

- Moi aussi je t'aime. À tout de suite.

Il raccrocha et j'en fis autant. L'inconnu, qui semblait avoir compris depuis un petit moment, était allongé à côté de moi les yeux fermés.

- Tu dois partir, c'est ça ?

- Je suis désolée, je n'ai pas le choix… J'ai… pour être honnête, j'ai une petite fille et elle est apparemment malade. Je dois aller la chercher.

- OK… ça aura été sympa.

- Tu me détestes hein ?

- Non. Je sais ce que c'est. J'ai une fille moi aussi.

- Oh… alors attention à la varicelle dans ce cas.

Il rit, même son rire était merveilleux. Il se leva de mon lit, et j'en fis autant pour m'habiller. Une fois prêts, nous sortîmes de chez moi.

- Tu veux que je te dépose quelque part ?

- Non je vais marcher, c'est gentil. Bella, j'aimerais qu'on se donne une autre chance.

- Euh… je ne sais pas je… ma vie n'est pas simple et je… tu me plais vraiment mais… là je…

- Écoutes, je te donne mon numéro et tu en fais ce que tu veux. Moi je vais prier pour que tu m'appelles.

- Ok. En même temps, je serais idiote de ne pas le faire…

Il sourit et je lui donnai mon portable pour qu'il enregistre son numéro dans mon répertoire.

- A bientôt j'espère.

- Oui.

Sans que je m'y attende, il prit mon visage en coupe et m'embrassa tendrement avant de s'éloigner et de me laisser seule sur le parking de mon immeuble. Incroyable. Bon, c'était pas le tout, mais je devais aller m'occuper de ma fille. Je me dirigeai jusqu'au club que tenait mon frère, la discothèque la plus populaire de Seattle, c'était son petit bijou. Je me garai, contournai la file d'attente, en me faisant insulter parce que je ne faisais pas la queue, et allai voir le videur.

- Mike ?

- Salut Bella ! Emmett m'a prévenu, viens, entre.

Il décrocha le cordon de sécurité pour que je puisse passer, sous les sifflements mécontents de la file d'attente. J'étais habituée !

- Merci Mike, à bientôt.

- Oui.

Je traversai le hall d'entrée et allai directement au bar où Emmett devait être. Je trouvai Jacob qui me sourit, et je m'approchai de lui.

- Salut Jake, tu as vu Emmett ?

- Salut, il est sûrement en haut avec ta fille. Fais le tour, je te fais passer par le bar.

- Merci, j'arrive.

Je fis donc le tour, le seul moyen d'accéder à l'appartement d'Emmett était soit par l'entrée normale, derrière la discothèque, soit par le bar en passant par la réserve. L'appartement était dans le prolongement de la boite à l'étage. Heureusement c'était très bien isolé, on n'entendait absolument rien quand on y était, c'est aussi pour ça que je laissais sans crainte ma fille. Jacob me fit passer dans la réserve et j'allai frapper à la porte qui donnait sur le salon.

Emmett m'ouvrit en souriant, ce qui n'était pas mon cas. Sans lui dire quoi que se soit, j'allai directement voir ma fille. Elle dormait, il allait falloir en plus que je la réveille. Je touchai son front, elle avait sans aucun doute de la fièvre, et je voyais quelques boutons sur elle. Rosalie devait avoir raison.

- Tu pourrais dire bonsoir Bella.

- Quoi, il va être 3h00 du matin, je suis là pour récupérer ma fille endormie et malade parce que tu as peur de trois misérables boutons ! Je ne suis pas là pour te faire la conversation.

- Qu'est-ce que t'as bon sang ?

- Je suis fatiguée, j'ai bu avec mes copines et je suis frustrée parce que tu m'as appelée en pleine séance de préliminaires torrides avec un type beau comme un Dieu et super gentil ! Alors non, pour le moment je n'ai pas envie de te faire la conversation !

- Tu étais vraiment avec un type ? Je suis désolé dans ce cas, mais je t'ai peut-être rendu service !

- Qu'est-ce que tu en sais ?

- Et toi, tu en sais quoi ?

- T'es qu'un con Emmett ! Je ne te demande jamais rien… Va me chercher son manteau et prête-moi une couverture, je te la rendrai.

- Tu me demandes un truc là.

Fier de sa remarque il rit et alla chercher les affaires de ma fille alors que je caressais les cheveux de ma princesse. Elle remua dans son sommeil et ouvrit les yeux tout doucement.

- Maman !

- Coucou mon amour. Alors tu es malade ma chérie ?

- Oui…

- Je suis là, je vais m'occuper de toi. On va rentrer à la maison.

- Maintenant ?

- Oui, parce que tu as la varicelle. Et tonton et Rosalie ne l'ont pas eue, mais maman oui.

- C'est congieux ?

- Contagieux chérie, oui c'est contagieux. Mais une fois qu'on l'a eue, après on ne peut plus l'avoir.

Emmett arriva avec le sac, le manteau et la couverture. J'habillai mon ange pour qu'elle ait bien chaud, ce n'était pas le moment qu'elle attrape un truc en plus. Je vérifiai qu'il y avait tout dans son sac et la pris dans mes bras.

- Allez, accroche-toi mon cœur, on y va.

- Bella, ça va aller ?

- Oui, pourquoi ?

- Tu m'as dit que tu avais bu.

- Fallait y penser avant Emmett.

- Tu es garée où ?

- Derrière.

- Je t'ouvre alors.

- Si c'est pas trop te demander.

- Bella…

- Bah quoi, on ne sait jamais !

- T'es chiante mais je t'aime !

Je ne répondis pas et il m'ouvrit les portes jusqu'à la sortie de son appartement et m'accompagna jusqu'à ma vieille Chevrolet.

Après l'avoir ''remercié'', je rentrai chez moi. Ma fille s'était rendormie très vite une fois dans son lit, en allant dans ma chambre je trouvai une paire de chaussettes qui ne m'appartenait pas. Je souris, les ramassai et allai les mettre au sale avant de me glisser dans mon lit. Heureusement que j'étais en repos pour 2 jours.

A mon réveil, je sentis quelqu'un à mes côtés, mon bébé, le pouce dans la bouche, serrant son doudou contre elle. Même avec des boutons partout elle était la plus belle de toutes les petites filles. Je regardai mon réveil, 9H00, bon, tant qu'elle dormirait j'en ferais autant. Je la calai contre moi et me rendormis, mais cela ne dura qu'une heure, car à 10h00, ce qui est déjà fantastique, elle me secoua doucement.

- Maman ? C'est l'heure…

- Oui… bonjour mon cœur. Comment tu te sens ?

- Ça gratte…

- C'est normal mon ange. Je vais appeler le docteur et il va te donner des médicaments pour te soigner. Mais ne te gratte pas, essaye de ne pas le faire d'accord ?

- Pourquoi ?

- Parce que tu vas avoir mal et qu'après tu auras des marques. Allez, un gros câlin à maman et on va appeler le médecin et prendre le petit-déjeuner.

- D'accord !

Je la serrai contre moi en la couvrant de câlins et de caresses jusqu'à ce que son ventre gargouille. Elle rit et nous nous levâmes. Tout en lui servant le petit-déjeuner, j'appelai le docteur. Ça n'allait pas arranger mes affaires, mais bon… J'étais mère célibataire, avec un salaire moyen et les fins de mois étaient très difficiles, mais pour ma fille, j'étais prête à tous les sacrifices.

Le docteur était passé et elle avait bien la varicelle. Nous allâmes toutes les deux acheter ses médicaments et une fois de retour à la maison, je la soignai bouton par bouton.

- Tu es belle ma puce !

- On dirait un clown.

- Oui, tu es mon petit clown à moi. Allez, avec tout ça c'est déjà l'heure de manger. Tu as faim ?

- Un petit peu.

- Des pâtes et du jambon ?

- Encore ?

- J'ai un steak haché ou des saucisses.

- Des saucisses.

- Ok. Va te reposer un peu sur mon lit, tu veux la télé ?

- Oui.

- Tu veux quoi ? Les dessins animés ou un DVD ?

- Heu… un DVD ?

- Tu veux quoi princesse ? Cendrillon, je parie ?

- Tu es trop forte maman !

- Je sais. Allez viens, on va voir si elle retrouve sa chaussure.

- Moi je crois que oui !

Je ris et lui mis le DVD de Cendrillon pendant que je faisais la cuisine et mettais en route une machine. Puis j'appelai ma puce et nous mangeâmes toutes les deux. Elle était fatiguée et se grattait, ça n'allait pas être simple. La pauvre chérie, je détestais la voir malade. En même temps c'était normal, qui aimait voir son enfant souffrir ?

Je la couchai après manger et allai moi-même m'allonger. Je pris mon portable en repensant à mon inconnu, je parcourus mon répertoire pour voir quel nom ne m'était pas familier. Rapidement je trouvai : Edward. Je m'en rappelais maintenant. Je décidai de lui envoyer un message mais je ne savais pas quoi dire, je repensai alors aux chaussettes qui étaient dans ma machine à laver.

Bella : Chaussettes blanches perdues dans chambre après départ imprévu et précipité, cherchent leur propriétaire.

J'envoyai le message et le regrettai immédiatement. C'était le message le plus pourri que je n'avais jamais écrit, quelle honte ! Pourtant la réponse fut immédiate.

Edward : Propriétaire en train de coller des affiches partout dans la ville pour chaussettes perdues. Elles vont bien ?

Bella : Chaussettes au bain dans machine à laver !

Je souris quand il m'appela. Je ne répondis pas tout de suite, non, il ne fallait pas qu'il pense que j'étais impatiente ! C'est donc au bout de trois sonneries que je répondis.

- Oui ?

- C'est le propriétaire, c'est gentil ce que tu fais pour elles.

- Mais de rien, elles me faisaient pitié toutes seules sur le sol…

- Comment va ta fille ?

- Varicelle, elle ressemble à un clown, ça la gratte et elle a de la fièvre, mais ça devrait aller.

- Comment elle s'appelle ?

- Amy. Et la tienne ?

- Elena. Ça craint à une semaine de la rentrée.

- Oui, j'espère que ça sera passé, elle change d'école et elle angoisse déjà beaucoup, je ne voudrais pas qu'elle ait ça en plus pour son premier jour. Mais merci tu me stresses pour ça maintenant.

- Désolé, ce n'était pas du tout le but.

- Je sais bien mais je suis comme ça et du coup, Amy aussi.

- Tu es toute seule là ?

- Non, enfin elle dort dans la pièce à côté.

- Je suis content que tu m'aies contacté.

- Tes prières ont été exaucées !

- Je vois ça, c'est génial. Quand peut-on se voir ?

- Tu vas vite là. Je ne sais pas… la petite est malade, donc hors de question de la laisser seule, et j'ai personne pour me la garder. Et puis je travaille et j'ai pas des horaires simples. Mais je l'envisage.

- Très bien, je suis heureux de l'entendre. Tu sais, tu me plais vraiment.

- Tu me flattes mais je ne sais pas si je suis prête pour une relation suivie. Mais je te rassure tu es l'homme le plus beau que je n'ai jamais vu !

- Tu me flattes également. Même s'il ne se passe rien, on peut essayer, non ?

- Edward, je sais vraiment pas. Ma vie est d'un compliqué en ce moment, je suis mère célibataire, je bosse comme une dingue mais je suis fauchée comme les blés, et je n'ai personne sur qui vraiment compter. Je ne sais pas si j'ai le cœur à entreprendre quoi que ce soit, c'est vraiment pas contre toi…

- Je comprends. On pourra se rappeler quand même ?

- Je suppose oui. Tu me trouves bizarre ?

- Non, pour moi non plus ça n'a pas toujours été simple. Je comprends. Tu prends soin de mes chaussettes ?

- Promis oui.

- Bon courage avec ta petite. Et ne panique pas pour la rentrée. Les enfants ressentent le stress.

- Oui tu as raison.

- Merci. A bientôt. Je t'embrasse.

Je frissonnai et il raccrocha. Je ne connaissais pas ce type et pourtant je me sentais très attirée par lui, il m'inspirait confiance. Bref, je me levai pour voir si Amy dormait toujours, elle était toute recroquevillée et serrait toujours son doudou contre elle. Je la laissai dormir et allai faire mes comptes. J'allais être dans le rouge à cause du médecin et des médicaments, il restait une semaine avant que mon salaire me soit versé, j'allais devoir me serrer la ceinture.

Amy se leva alors que je rangeais mes papiers. Nous passâmes le reste de l'après midi toutes les deux. Je passai tout mon temps libre avec elle, je ne la voyais pas beaucoup, elle passait plus de temps avec sa nounou qu'avec moi. Mais elle savait que je l'aimais très fort et même si on passait peu de temps ensemble, on appréciait chaque moment.

Même si je savais que la fin du mois serait dure, j'oubliais quand même mes soucis avec ma puce. Malgré sa varicelle, j'usai de toutes les astuces pour l'occuper afin qu'elle ne se gratte pas, j'arrivai même à la faire rire. Tout le reste du week-end se passa dans la même ambiance, je n'avais pas rappelé Edward, et Edward ne m'avait pas rappelée, et je ne pensais pas que je donnerai une chance à l'éventualité d'une relation. J'étais jeune, j'avais le temps, mais d'un autre côté la tentation était grande. Mais je me devais d'être raisonnable pour Amy.


Voilà.

Alors ?

Bien sûr ça sera une fiction plutôt légère, pas aussi intense que Repartir de Zéro.

Celle-ci est faite pour passé un bon moment.

Et j'avais promis un DaddyWard à ma cop' Lisa.

A dimanche pour Repartir de Zéro

A la semaine prochaine pour le chapitre 2 je l'espère.

Bise