Oui, je sais, j'ai des tonnes de fics en cours que je n'ai pas finies. Mais certaines d'entre elles me prennent du temps. Ne vous inquiétez pas, je posterai la suite en temps voulu. Je ne laisserai aucune histoire incomplète, sauf si je n'ai vraiment plus d'inspiration, ce qui est rarement le cas.

Pour expliquer l'idée de cette fic, elle trottait dans un coin de mon cerveau depuis quelques années déjà. J'avais d'abord plutôt pensé à un autre handicap (qui saura deviner lequel ? Celui qui devine aura le droit de me poser n'importe quelle question !), et puis j'ai regardé ce chef d'œuvre qu'est La leçon de Piano. Etant pianiste, ça m'a juste scotché et l'idée qui n'était qu'un petit bourgeon a germé. Résultat, deux heures après, j'avais écrit les quatre premières pages.

Beaucoup remarqueront que les personnages sont OOC pour la plupart, en même temps, c'est le cas dans la plupart des fics. Et comme j'ai décidé pour une fois de raconter tout ça du point de vue de Sasuke, ça changeait pas mal la donne.

En attendant, j'espère que ce premier chqpitre vous mettra l'eau à la bouche, et que vous aurez envie de connaître la suite. Si c'est le cas, un commentaire ça ne prend pas beaucoup de temps ! Et ça encourage beaucoup !

Enjoy !

The sound of her voice

Chapitre 1 : Do you hear me, I'm talking to you across the water, across the deep blue…

Lucky – Jason Mraz et Colbie Caillat

*o*o*o*

Parfois, j'ouvre la bouche. Et c'est comme si des sons glissaient le long de ma langue. J'ai l'impression de les entendre. Et puis plus rien. Le silence revient toujours.

*o*o*o*

- 'Tain Naruto, si tu salopes ma caisse, je te tue ! Alors vire tes pieds !

Mon meilleur ami, l'espèce de mollusque décérébré blond infatigable se mit à pleurnicher. Tout le monde savait que Deidara tenait à sa voiture comme à la prunelle de ses yeux, alors quand quelqu'un avait l'audace de foutre ses pieds sur le tableau de bord…

Je soupirai en essayant de me rappeler ce que je foutais là. Naruto était venu squatter notre appart, pour que je l'aide dans sa dissert de sociologie, et Deidara avait appelé Itachi pour lui dire qu'il y avait une soirée au club d'un de ses potes. Du coup, il était venu nous prendre, et là, on allait chez Sasori pour le chercher. J'avais pas très bien compris pourquoi il pouvait pas se déplacer tout seul et nous rejoindre là-bas. Ça nous faisait faire un détour de 25 minutes, et sincèrement, c'était plus chiant qu'autre chose.

En attendant, je soupirai une nouvelle fois en regardant par la fenêtre. J'pouvais deviner le sourire d'Itachi en me voyant si blasé. Mon frère était un chieur. Particulièrement en ce qui concernait mon attitude.

- Défend moi, Sas'ke, implora Naruto, se tournant vers moi.

- Tss…

- T'es méchant !

- On y est !

La voiture s'arrêta devant une maison typique de banlieue. Sasori habitait toujours avec ses parents et sa sœur. Je l'avais entendu dire une fois qu'il ne voulait pas prendre un appartement avant que celle-ci ne soit installée. Je ne l'avais jamais rencontré, personnellement, mais d'après lui, elle était adorable. En même temps, c'était sa petite sœur. Donc sa vision était pas mal subjective.

En sortant de la voiture, j'examinai la maison de plus près. Le jardin était éclairé par des petits plots électriques, et on pouvait distinguer un arbre, malgré la pénombre. Il y avait des plantes en jardinière sur les fenêtres, et sur la porte était inscrit en bronze le numéro 246. Accueillante était le mot adapté.

Deidara sonna à la porte, et on attendait tous, dans le froid, que Sasori daigne ouvrir la porte. Naruto devait se réchauffer en babillant comme il le faisait.

La porte s'ouvrit au bout d'une dizaine de secondes. Ses cheveux rougeoyant comme jamais, Sasori nous regarda avec un sourire aux lèvres.

- Je savais que vous étiez arrivés, j'ai entendu Dei gueuler contre Naruto.

- Et t'es pas sorti pour me défendre ? s'insurgea mon ami, visiblement outré. Faux frère !

- Je pensais que t'étais assez grand pour te défendre tout seul, répondit Sasori, son sourire clairement moqueur.

- Bon, c'est bien gentil mais on se les caille. Tu nous fais entrer ? Dit Deidara, coupant Naruto avant qu'il ne puisse répondre.

Sasori s'écarta et nous fit asseoir dans le salon. Naruto était comme un gamin, il regardait tous les bibelots sur la cheminée. Le propriétaire de la maison se tourna vers moi.

- Surveille-le, j'veux pas qu'il me casse tout, mes parents apprécieraient pas.

Je le fusillai du regard. Pourquoi tout le monde semblait penser que c'était à moi de surveiller Naruto et d'éviter ses conneries ?

- J'suis pas sa baby-sitter, marmonnai-je.

- Mais oui…

Si un regard pouvait tuer, j'pense qu'on l'aurait retrouvé le lendemain, étendu raide par terre, son foutu sourire en coin sur les lèvres.

Donc Sasori était parti chercher sa veste, et pendant ce temps Naruto se marrait en regardant les photos dans les cadres au-dessus de la cheminée, en se foutant de la gueule de l'autre débile. A charge de revanche pour la baby-sitter. Si mon meilleur ami cassait quelque chose, je prétendrais que j'avais tourné la tête à ce moment-là.

- Tain, la tronche qu'il a… Hey ! C'est qui elle ?

Je tournai la tête vers le blond qui avait décroché un cadre. Il le regardait comme s'il était fasciné. A croire que la nana sur la photo devait être sacrément jolie.

- Ca doit être la petite sœur de Sasori, répondit Deidara qui s'était levé pour regarder.

- Quoi, vous l'avez jamais vu ? Vous êtes pas censés être ses meilleurs potes ?

- Imbécile, elle était dans une école spécialisée, on en a pas su plus, il voulait pas s'étendre sur le sujet. En tout cas, les couleurs de cheveux zarbes, c'est courant dans la famille.

- Pourquoi, ils sont de quels couleurs ? demanda mon frère, qui répondait visiblement à un texto sur son portable.

Naruto allait répondre quand un bruit retentit dans la cuisine. Quelqu'un venait d'ouvrir le frigidaire. Mes sourcils se froncèrent. Sasori était censé être dans l'entrée, et s'il était allé dans la cuisine on l'aurait vu.

Un bruit de pas, discret, se fit entendre, et la porte en face de moi s'ouvrit, pour laisser la place à une fille.

Et là, le vide. Rien qui me venait en tête. Le trou noir.

Elle était relativement petite et fluette, pas squelettique comme les mannequins. Son pull bleu marine devait appartenir à Sasori, parce qu'il était visiblement deux fois trop large pour elle, et son short en jean révélait la minceur de ses jambes.

Ses cheveux étaient… Roses. Deidara avait raison au niveau des bizarreries capillaires de la famille Haruno, en tout cas en ce qui concernait les enfants. Elle les avait relevés en un chignon lâche, qu'elle maintenait avec un crayon de couleur jaune. Son visage était doux, cette sorte de douceur qu'on trouve sur le visage de sa mère en rentrant de l'école, quand elle nous offre un cookie et un verre de lait en nous demandant comment s'est passé notre journée.

Ses yeux étaient verts, d'un joli vert d'eau. Et actuellement fixés vers nous. Elle devait se demander qui on était pour squatter allégrement son salon. Le pire, c'est que pour une raison qui m'échappait, j'étais incapable de répondre.

- Sakura ! Je pensais pas qu'ils resteraient un peu, désolé je t'ai pas prévenu.

Elle hocha de la tête et sembla attendre qu'il nous présente.

- Le blond à la queue de cheval, c'est Deidara, à côté de lui c'est Itachi, sur le fauteuil son frère Sasuke, et l'abruti que j'vais tuer s'il fait tomber le cadre c'est Naruto. Les gars, ma petite sœur, Sakura.

Bizarrement, Naruto resta silencieux. On aurait presque dit qu'il était timide. Et j'étais pas le seul à l'avoir remarqué.

- C'est ma sœur donc pas touche, Naruto.

L'autre idiot eu au moins la bonne idée de rougir. Et là elle sourit.

Re trou noir. Putain de cerveau de merde.

Elle était pas magnifique merde ! C'est pas comme si j'allais lui sauter dessus !

J'ai pas de suite compris quand elle a frotté sa main sur sa poitrine, avant de coller ses deux doigts ensemble. D'ailleurs j'étais pas le seul, vu la tête que tirait Naruto et Deidara.

- Elle est enchantée de vous connaître. Bon, je pars pour la soirée, Saku. Tu es sûre que ça te dérange pas ?

Rebelote. Les signes qu'elle fit avec ses mains étaient trop rapides pour que je puisse les comprendre. Elle se tourna ensuite vers nous et nous sourit, avant de bouger de nouveau ses mains. Puis elle tourna les talons, embrassa Sasori sur la joue, et monta les escaliers.

- Elle nous souhaite une bonne soirée. Bon, on bouge.

Personne ne semblait vouloir poser la question qui nous brulait les lèvres.

- Pourquoi elle parle pas ?

Ah si… Pour poser une question déplacée, on peut toujours compter sur le baka blond qui me sert de meilleur ami.

- Sakura est muette. Elle parle dans le langage des signes. Bon, si vous voulez pouvoir rentrer dans ce club, faudrait p'têtre se bouger.

Naruto semblait vouloir poser une autre question mais Itachi lui fila un coup de coude. Comme quoi mon frère pouvait être intelligent à ses heures…

On finit par embarquer dans la voiture de Deidara, serrés comme des sardines. Au bout de dix minutes de trajet silencieux (c'était déjà un exploit qu'il ait tenu jusque-là), Naruto posa enfin la question qui le travaillait depuis le début du trajet.

- Mais elle parle… Vraiment pas ? Elle a jamais parlé ?

Sasori soupira. Je crois que je l'aurai compris s'il lui avait foutu un pain, mais il était visiblement plus patient que moi. Et puis la réponse m'intéressait, je le reconnais. Simple curiosité.

- Elle parlait très bien jusqu'à ses huit ans. Et puis elle s'est arrêtée de parler. C'est tout.

Le ton de sa voix était équivoque. Il n'en dirait plus. Même Naruto le comprit.

Deidara finit par poser une question à Itachi sur un pote à eux, et je me désintéressais de la discussion. Mon cerveau ne pouvait pas s'empêcher de s'arrêter sur l'image de la petite sœur. Elle était mignonne. Pas comme les filles que je fréquentais, c'était pas vraiment le genre « beauté sculpturale ». Elle faisait plus… Naturelle.

J'essayais de m'imaginer ce que ça devait être de pas parler. La première pensée qui me vint à l'esprit c'était que ce devait être chiant pour acheter quelque chose. Stupide.

C'est juste après que je me suis dit que ça devait être extrêmement frustrant. Parce que, fallait pas se leurrer, on était pas dans un monde où les gens faisaient vraiment des efforts pour vous comprendre. Et quand on pouvait même pas s'exprimer pour qu'ils comprennent…

- Sas'ke on y est ! Tu viens ?

Le visage de Naruto était penché sur moi. Après un coup d'œil dehors, je constatai avec une légère surprise qu'il avait raison. Le Twenty-Three était en face, et on pouvait entendre la musique qui y passait. Le trajet m'avait paru vraiment court.

Je tournai la tête pour voir Naruto qui me souriait d'un air totalement… oui, débile était le mot approprié.

- Ne, Sas'ke ! Tu pensais à une fiiiille !

- Baka.

Non, c'était faux. Je faisais des hypothèses sur le fait d'être incapable de parler. Je ne pensais absolument pas à elle. Je me souvenais même pas de son nom.

- Tu pensais à la sœur de Sas' ? C'est vrai qu'elle est super jolie Sa… Euh…

- Sakura. C'est Sakura, abruti.

Ok, j'ai rien dit. Et maintenant ce con était persuadé que j'étais « fasciné » par la petite sœur de Sasori. Ce qui était faux. Clairement.

J'aperçus une fille, plutôt bien foutue, qui me faisait des grands sourires. Elle avait pas l'air très maligne, et c'est tout ce qu'il me fallait. Je m'avançais directement vers elle avant que Naruto ne puisse me poser la moindre question. C'était un véritable expert dans ce domaine.

Ce ne fut pas très difficile. Un ou deux compliments, une certaine impassibilité qui me donnait apparemment l'air « mystérieux », beaucoup trop de gloussements de sa part, et cinq minutes plus tard, on était dans les toilettes. Simple, rapide, efficace.

Alors que j'enlevais son string – comment les filles pouvaient porter ce truc ?-, son soutien-gorge étant déjà à terre, elle se mit à me griffer le dos en couinant. Littérallement. On aurait dit une souris. Et une souris enfermé dans une roue avec un morceau de fromage juste à côté mais qu'elle pouvait pas atteindre. C'en devenait flippant.

Un des autres avantages d'être muette. On passait pas pour une conne. Mais est-ce qu'elle l'avait déjà…

Agacé au possible que mes pensées aient dérivé vers elle, je devins plus brutal et pénétrai la fille d'un coup sec. Elle hurla, et j'eu pas d'autre choix que de l'embrasser pour qu'elle se la ferme. Son gloss était collant et dégueulasse. Mais au moins je l'entendais plus. Ou moins.

Quand ce fut fini, et qu'elle commença à minauder en se collant à moi, je l'écartais d'un coup sec, refermais ma braguette, et me barrai. Cette idiote m'avait arraché la peau du dos. Il fallait que je sorte.

Arrivé sur la terrasse, j'allumai une clope pour en tirer une grande bouffée. Je m'appuyai contre le mur et regardai les nanas glousser entre elles. Soudain Sasori apparut dans mon champ de vision, son portable entre les mains, parlant assez rapidement. Je fronçai les sourcils. Est-ce qu'il était suffisamment bourré pour avoir oublié qu'il fallait coller le téléphone à son oreille pour pouvoir entendre la personne. Il jura et je me rapprochai de lui. Son visage s'éclaira quand il me vit. C'était tout sauf un bon signe.

- Sasuke ! Tu tombes bien, j'ai besoin de toi.

J'avais dit que c'était un mauvais signe.

- J'ai essayé d'appeler Saku, mais elle répond pas et ça m'inquiète. Elle est rentrée depuis deux jours seulement, et elle est fragile. J'y serai allé en temps normal, mais Dei… Enfin, je peux pas rentrer maintenant. Naruto est complètement fait, ton frère introuvable… T'es la seule personne à qui je peux demander ça.

Non. Non. Hors de question. J'ai d'autres choses à faire. Je sais pas encore quoi, mais je sais qu'elles ne consistent absolument pas à me préoccuper d'une fille aux cheveux roses que j'ai croisé pendant cinq minutes chrono.

- Tu pourrais aller voir si elle va bien ? Je te rejoindrai bientôt, et t'inquiète pas pour Deidara, il dira rien pour sa voiture si je lui en touche deux mots. S'il te plait Sasuke. Ca durera pas longtemps.

Bordel de merde. C'était juste hors de question.

- T'as les clés de sa bagnole ?

- Oui. Merci Sasuke je te revaudrai ça.

Ne me demandez pas pourquoi j'ai accepté, j'en sais foutrement rien. Je voulais dire non. Ma bouche a pas suivi. Point.

Donc je me retrouvais dans la voiture de Deidara, que j'avais croisé en train de s'enfiler des shoots de vodka comme si c'était de la grenadine, en train de conduire depuis vingt-cinq minutes pour m'assurer que la petite sœur d'un ami de mon frère était pas morte dévoré par son chat. Parce que c'était tout ce qui aurait pu lui arriver à Konoha. Ou la ville où le plus grand fait divers était le vol du sac d'une vieille dame. Qu'elle avait parfaitement récupéré d'ailleurs. En pinçant l'oreille du voleur.

Arrivé devant la maison, je récupérai les clés sous le paillasson, comme Sasori me l'avait expliqué. La lumière du salon était allumée. Je rentrais et me dirigeai vers cette pièce. Une musique, douce et aérienne, s'élevait de ma gauche. Je finis par passer la porte.

Elle était assise, de dos, face au piano, et ses doigts… volaient, y'avait pas d'autre mot, sur le clavier. La mélodie était parfois grave, parfois plus aigüe, comme si les notes… coulaient le long de ses doigts. C'était une réelle cascade de sons.

Putain, j'devenais poétique. J'étais trop touché par l'alcool. Aucune autre explication possible.

Je toussai légèrement pour faire remarquer ma présence, et elle se tourna, surprise. Elle me fixa quelques secondes avant de me reconnaitre, et de me sourire gentiment.

- Euh… C'est ton frère qui m'a demandé de passer. Il s'inquiétait parce que tu répondais pas au téléphone. Et il pouvait pas venir tout de suite donc…

Elle eut une curieuse moue, comme si elle était désolée, et porta la main à son oreille, avant de faire une croix avec ses doigts. Et j'étais censé deviner ?

- Euh… T'avais pas de batterie ?

Elle secoua la tête négativement. Loupé.

- T'as pas entendu la sonnerie ?

Elle me sourit en acquiesçant. Bingo.

- Ok, ben il devrait pas tarder, mais il me tuera si je m'en vais et qu'il t'arrivait quelque chose alors… J'vais rester et t'as qu'à… continuer ce que tu faisais.

Elle se leva du tabouret de piano et s'approcha de moi. Elle leva sa main à sa bouche plusieurs fois, mimant une fourchette et un verre qu'on utilisait. Il me fallut quelques secondes pour comprendre.

- Oh. De l'eau suffira. Je peux aller m'en ser…

Trop tard. Elle était déjà dans la cuisine. Je soupirai avant de m'asseoir. Ca devait pourtant pas être si compliqué. Suffisait de réfléchir à ce qu'elle essayait de mimer.

Elle revint une minute après avec un grand verre d'eau et une assiette de biscuits. Attentionnée.

- Merci.

C'était étrange. J'avais l'habitude de Naruto qui comblait toujours les blancs. Des filles qui gloussaient en permanence, ou du moins une bonne partie des filles que je rencontrais. Pas d'un silence comme ça. C'était pas pesant mais… étrange.

- Donc… Tu fais du piano.

Réflexion extrêmement intelligente. Je devais vraiment freiner sur l'alcool.

Elle sourit de nouveau en hochant la tête.

- C'était joli, ce que tu faisais tout à l'heure. Tu… Tu veux rejouer ? Ca me dérange pas.

Elle acquiesça et se leva, s'asseyant sur le tabouret du piano. J'avalai un gorgée d'eau.

Et elle se mit à jouer.

Je crois que c'est à ce moment-là que j'aurais dû comprendre que j'étais perdu…

*o*o*o*

À dix ans, je parlais parfaitement le langage des signes. Sasori apprenait, pour pouvoir me comprendre. J'aurai voulu pouvoir lui parler normalement. Mais la réalité, c'est que j'en étais incapable. Ma voix s'était envolée…

*o*o*o*

To be continued…

Donc, quelques point à éclaircir :

Non, Sasuke n'est pas fou amoureux de Sakura. Il est extrêmement intrigué. Attiré aussi, mais moins.

Le langage est voulu. Ils sont jeunes, alors ils vont pas parler avec un niveau soutenu et tout le tralala. Faut pas rêver non plus, quand on parle à nos amis, on a pas forcément un super vocabulaire.

Il y aura des explications en temps voulu pour ce qui est arrivé à Sakura. Je me base sur quelque chose de tout à fait possible. Donc ce ne sera pas totalement farfelu, et si elle doit reparler un jour, ce sera pas d'un coup, et très clairement. (Essayez de pas parler pendant des années, vous comprendrez.)

Enfin, bien sûr qu'il y aura de la romance ! Il faut juste patienter un peu ! Rome ne s'est pas faite en un jour après tout.

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Sur ce, bonne journée (ou soirée) amis lecteurs !

Sakuraharuno6724