Bonsoir ou bonjour à tous !

Je reviens aujourd'hui avec un OC sur Olympe et Greg : j'espère que vous l'apprécierez !

Bonne lecture !


Olympe était paisiblement endormie, la tête au creux de l'épaule de Greg. Ce dernier était encore éveillé, et avait passé son bras gauche autour de ses frêles épaules, caressant du bout des doigts sa peau parsemée de tâches de rousseur. Il avait balancé son autre bras sur son ventre, et sentait la jambe gauche de sa compagne repliée au niveau de son bassin. Il la regardait avec douceur, déposant un baiser sur son front. Il aimait être avec elle. Il se sentait bien.

Alors que le silence se faisait roi dans la demeure, il ferma les yeux, songeant combien il était heureux. Il appréciait à sentir la peau nue de la rouquine contre lui, et il n'osait penser à ce que serait sa vie sans leur rencontre. Il avait juré il y avait maintenant un an et demi qu'il serait là pour le meilleur et pour le pire, et pas une seconde il ne regrettait de l'avoir demandée en mariage. Il avait longtemps hésité, notamment à cause de l'échec de son premier mariage, mais finalement, c'était Angel qui l'avait poussé. Et il ne lui en serait jamais assez reconnaissant.

Il rouvrit à nouveau les yeux pour dévisager tendrement sa femme. Il observa la main posée sur sa poitrine, où brillait un petit anneau doré à son annulaire. Elle portait un de ses t-shirt à lui, ses épaules dénudées puisqu'elle avait un corps bien moins carré que le sien. Il descendit la main qui caressait son épaule pour la caler au creux de sa hanche. Il vit un frisson traverser toute son échine, et il sourit tendrement alors qu'elle commençait à papillonner des yeux.

Tout à coup, ses oreilles de policier et de père entendirent une porte s'entrouvrir, suivie de petits pas dans le couloir. Il se redressa légèrement alors qu'Olympe commençait à se réveiller à son tour, un sourire aux lèvres. Ils échangèrent un regard avant d'échanger un rapide baiser, puis elle se recula légèrement alors qu'il se redressait sur les coudes. La porte s'entrouvrit très légèrement, laissant apparaître un oeil jeter un regard dans la pièce, puis elle s'ouvrit plus franchement, le petit garçon ayant ouvert la porte. Il se tortillait sur place, ses mains tirant avec embarras sur son haut de pyjama.

« - William ? » commença Olympe d'une voix douce. « Qu'est-ce qui ne va pas ? »

« - Je… J'ai fait un cauchemar… » balbutia le petit garçon avant d'éclater en sanglots.

Se montrant rassurant au possible, Gregory se leva et contourna le lit pour s'accroupir devant son fils. Il passa sa large main sur sa joue pour le consoler, et il passa ses bras autour de lui avant de le soulever du sol en lui murmurant des mots rassurants. Reniflant dans son cou, William n'osait relever les yeux et s'accrochait à son père avec désespoir, le visage caché au creux de son épaule. Le policier revint vers le lit parental avant de s'assoir à côté d'Olympe qui observait la scène avec inquiétude.

Elle passa une main dans les mèches blondes du garçonnet qui calmait peu à peu ses larmes. Finalement, il releva la tête, les yeux rougis, pour regarder son père qui lui souriait, ses bras toujours enroulés autour de lui. Il colla son front à celui de son fils, qui darda ses grands yeux noirs vers sa mère, qui n'avait pas retiré sa main de sa chevelure. Restant contre Greg, il gémit néanmoins un « maman » à peine audible, et aussitôt, les bras de la détective entouraient les deux hommes de sa vie sans hésitation.

« - Tu te souviens de ton cauchemar ? » finit par demander le DI dans un murmure, ne voulant pas brusquer le garçon d'à peine quatre ans. « Tu veux en parler ? »

Il secoua négativement la tête, et se décrocha de son père pour se plonger dans les bras de sa mère. Cette dernière sentit son coeur s'entourer d'un voile de douceur alors qu'elle le serrait contre lui, et elle jeta un coup d'oeil à Greg qui venait de contourner le lit pour se replonger sous les draps. Ne comprenant pas, elle se tourna vers lui en fronçant les sourcils alors qu'il tapotait la place à côté de lui avec un grand sourire. Ses traits se détendirent, et elle se recula pour que Will la regarde.

« - Tu veux dormir avec papa et moi ? »

« … Mais… Ellie, je veux pas qu'elle soit toute seule… » hésita le petit garçon, mais les regards frénétiques qu'il jetait au lit parental parlaient pour lui.

« - Je comprend. » affirma doucement la maman en caressant son visage.

Elle le déposa au creux du lit, laissant Greg prendre le relai alors qu'elle se dirigeait vers la chambre des enfants. Elle s'accroupit au-dessus du lit avec des barreaux dans lequel Ellie s'était assise, observant avec curiosité le lit vide de son grand frère. Amusée, Olympe se redressa puis se pencha pour attraper la jolie blonde qui lui tendait les bras en babillant joyeusement. Elle la prit dans ses bras, et caressa doucement sa joue alors que sa fille échappait ce qui ressemblait fortement à un rire.

« - Dis donc, jeune fille, te moquerais-tu de moi ? » s'amusa-t-elle alors que sa fille tentait d'attraper ses mèches rousses.

À nouveau, l'enfant babilla, et Olympe retourna dans sa chambre. Alors qu'elle poussait la porte, elle vit son mari poser un doigt sur ses lèvres, lui montrant du menton William qui venait de s'endormir contre lui. Elle sourit avec douceur, et s'assit sur le lit, Ellie échappant des babillages joyeux en tendant les bras vers son père. Ce dernier sourit avec tendresse, et recommença délicatement à caresser la chevelure de son fils. Celui-ci était profondément endormi, et rien au monde n'aurait pu à nouveau le réveiller. Ellie grimaça, voulant absolument marcher à quatre pattes dans la chambre, et la rouquine gloussa en la déposant entre les draps.

Frénétiquement, la blondinette commença à se diriger vers son père, et alors qu'elle s'apprêtait à écraser son frère, Greg la souleva avec habileté pour la caler contre lui. Elle babilla de plaisir avant d'appuyer ses mains sur les joues du policier, qui sourit de toutes ses dents. C'était une scène en soi banale, mais à laquelle il n'aurait jamais cru avoir un jour accès. Il laissait sa fille lui torturer le visage, et se tourna vers Olympe qui s'était installée, jambes en tailleur, et qui l'observait, tête dans les mains. Elle semblait plongée dans ses pensées, et il échappa un grand sourire.

« - Tu es belle. »

Elle sortit de sa torpeur, surprise, et ses joues rosirent légèrement avant qu'elle ne réponde à son sourire. Elle se mit à quatre pattes, et caressa doucement la joue de son époux.

« - Je t'aime, Gregory. »

Elle se pencha vers lui et l'embrassa tendrement, arrachant un grognement à Ellie qui apparemment n'appréciait pas trop qu'on lui vole l'attention lui étant due. Ils se reculèrent aussitôt pour observer la petite dernière, qui avait pris une moue boudeuse et qui continuait à appuyer ses petits mains contre le visage de son père. La rouquine se mordilla la lèvre en observant la scène, et caressa la nuque de son époux alors que, petit à petit, l'enfant s'endormait contre la poitrine du DI. Ce dernier se tourna vers celle qu'il aimait, et qui venait de s'assoir à cheval sur ses jambes étendues, ses mains posées sur ses cuisses. Il enroula un de ses bras autour du corps de sa fille pour qu'elle ne tombe pas, et posa sa main libre sur une de celle de sa compagne.

« - Merci, Olympe. »

« - Merci ? » répéta-t-elle sans comprendre, la voix toujours basse pour ne pas réveiller leurs enfants.

« - Pour tout ça. Pour ce qu'est ma vie depuis que je te connais. » expliqua-t-il en caressant délicatement le dos de sa main. « Pour m'avoir épousé, pour nos enfants. »

Elle sourit de plus belle, et se pencha vers lui pour lui voler un nouveau baiser, prenant garde à ne pas réveiller leur fille, et ils restèrent ainsi un long moment, leurs lèvres scellées, leurs enfants toujours endormis près d'eux. Et il finit par rompre leur baiser pour la regarder avec tendresse, emmêlant ses doigts aux siens, alors que William se retournait dans son sommeil pour se coller un peu plus contre l'inspecteur, qui lui jeta un regard attendri. Et la voix d'Olympe rompit le silence délicat qui s'était installé dans cette petite bulle de douceur qu'était devenue cette chambre.

« - C'est moi qui devrait te remercier de m'avoir offert une telle vie. »

Elle se releva, et se glissa de l'autre côté de son fils alors qu'il s'allongeait à nouveau, attendant qu'elle reprenne. Ses yeux étaient en train de fixer la silhouette endormie de leur aîné, et elle plongea sa main dans ses cheveux pour les caresser. Elle sourit, émue, et ses yeux embués par l'émotion laissèrent échapper une petite larme qui se faufila sur sa joue pour disparaître entre les plis des draps.

« - Sans toi, je n'aurais jamais connu ce bonheur. Si tu n'avais pas été là, je serais morte. »

« - Mais tu ne l'es pas. Tu es là, et c'est le plus important. Et je t'aime. » affirma-t-il en s'allongeant sur le côté, Ellie calée entre Will et lui.

Olympe hocha la tête avec un sourire. Il avait raison. Elle avait trop longtemps ressassé le passé. Maintenant, il était temps d'aller de l'avant. Elle observait les deux enfants qui faisaient partie intégrante de leur vie depuis maintenant trois mois. Ils avaient eu peur que Will mette du temps avant de ne vraiment les considérer comme ses parents, mais ça c'était fait très vite. Il faisait encore des cauchemars, certes, mais il progressait très vite. Après un mois de vie commune avec le couple, il avait appelé Olympe « maman » pour la première fois, suite à une terreur nocturne. Elle avait cru explosé de joie. Gregory avait eu droit à son papa une semaine plus tard, alors qu'il rentrait du travail.

Olympe s'était imposée des congés pour pouvoir s'occuper des enfants pendant six mois, histoire qu'ils s'habituent à leur nouvelle vie. Elle n'avait pas envie de déjà laisser Ellie à la crèche. Elle n'avait que six mois, après tout. William allait à l'école, mais elle se faisait un devoir d'aller le chercher tous les soirs à l'école, sauf le mercredi, où c'était Angel qui s'y collait, pour son plus grand bonheur. La jolie brune s'avérait être une amie de qualité. Alors qu'elle songeait à cette nouvelle vie qui était la sienne, la voix de Greg s'éleva à nouveau dans la douce chaleur de cette chambre, et elle plongea ses yeux dans les siens.

« - Je t'aime, Oly chérie. N'en doute jamais. »

« - Je t'aime aussi, amour. »

Il frissonna. Même si cela faisait déjà quatre ans qu'elle l'appelait ainsi en français, cela lui faisait toujours le même effet. La langue française était définitivement la langue la plus sexy qui soit, et entendre sa femme lui parler dans cette langue lui redonnait à chaque fois raison. Elle avait commencé à l'apprendre à William, et elle parlait toujours dans cette langue à Ellie, qui apprendrait plus facilement. Il regarda la belle rousse s'allonger et fermer les yeux, ses bras autour de leur fils, et il se permit un dernier sourire avant de se laisser emporter, à son tour, par Morphée.


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