Salut ! Voilà le prologue de ma toute première fiction, donc soyez gentils s'il-vous-plait, j'étais jeune ! J'espère que ça vous plaira, dites moi ce que vous en pensez.
Bonne lecture !
DISCLAIMER : L'histoire en elle-même ne m'appartient pas, ni les personnages, tout appartient au grandiose TOLKIEN. Sauf bien sûr, mon propre personnage que j'introduis dans ce prologue, et dans cette fiction !
PDV Ellora :
Je courais. Je courais depuis moins de deux minutes mais j'étais aussi essoufflée qu'après des jours et des jours de cavalcade. Le pire dans tout cela, c'est qu'en temps normal, je commençais seulement à respirer plus difficilement au bout de deux journées ou trois (avec les nuits de course effrénée entre chaque) en moyenne.
Mais là, c'était différent, ma vie était en jeu.
« Même si elle ne vaut pas grand-chose » pensais-je.
Je n'avais pas peur…
« Normal… »
…mais si je me ratais, je mourais.
« Peut-être est-ce mieux ? »
Non ! J'étais bien trop curieuse de savoir à quoi ressemblait réellement dehors !
Bon, donc pour résumé, si je me faisais attraper en train de fuguer, j'étais morte, au sens propre du mot mourir. J'avais plusieurs fois échappé à la mort grâce à mes talents, et mes beaux yeux (même si la couleur de ceux-ci et de mes cheveux m'avait plusieurs fois causé du tort). Mais ce jour-là, je fuyais cet enfer qui était devenu mon chez moi et qui avait fait de moi le monstre sans coeur que je suis devenue.
Oui, si je me faisais prendre, s'en était fini de moi. Si je me faisais prendre, j'aurais laissé passer ma seule chance de voir le monde tel qu'il est vraiment, comme je le lisais dans les livres que je réussissais à voler…
« Euh… à emprunter, pardon »
…à la bibliothèque du Maître. Je voulais savoir à quoi ressemblait une voiture (autre que celle du Maître), un arbre, une forêt, une ville et une personne… normale…
Et cette chance, c'était aujourd'hui qu'elle s'était présentée à moi. Ce 27 Février 2018, jour de mes dix-sept ans. Le seul jour où j'ai le droit de ne rien faire, ou plutôt de vaquer à des occupations plus … normales pour une jeune fille de mon âge. Même si je sais que quoi que je fasse ici, ce ne sera jamais normal, à part lire.
Alors une fois chaque année, plus précisément le jour de mon anniversaire, je relis Le Seigneur Des Anneaux (mon livre préféré), Le Hobbit, Tara Duncan, Oksa Pollock, La Quête et Les Mondes d'Ewilan, Ellana, Tugdual … Ce sont mes seuls moyens d'évasion. Pourtant, j'étais décidé aujourd'hui à faire également évader mon corps. Même si personne avant moi n'avait réussi, je comptais bien y arriver.
Bon, retour à la fugue. Je courrais toujours silencieusement.
« Enfin au maximum »
Seul problème, la lumière. C'est la nuit donc je ne voyais pas vraiment où je marchais (ou courais), ce qui fit que je trébuchais souvent.
Enfin je vois la grande porte en bois et acier. J'accélérais, ne faisant encore moins attention à où je mets les pieds, et en quelques secondes je me retrouvais par terre avec une cheville en feu (façon de parler).
Mais heureusement, j'ai appris à ne pas faire attention à mes douleurs et ça depuis toute petite et à ce moment là, je remerciais fortement le Maître et tout ce qu'il nous a tous fait endurer, moi plus que les autres, car je me relève et me remets à courir avec la cheville foulée sans même une grimace de douleur.
De toute façon, ça fait bien longtemps que mon visage n'a pas montré une émotion, quel qu'elle soit. Un peu comme si quelqu'un avait figé mon visage. En faite, je n'ai même pas ressenti la douleur de ma cheville, car tout comme mon visage avec mes sentiments, mon corps ne ressent plus la douleur depuis bien longtemps.
Puis d'un coup ma cheville se déroba sous moi, ne pouvant plus me tenir.
- Et merde !
Ma tête se fracassa sur le sol et avant que je ne perde conscience, je regardais la porte à seulement dix mètres de moi, mon échappatoire, ma porte de secours.
« Et dire que j'en ai bavé juste pour sortir de ma chambre, et alors que j'y suis, je perds connaissance devant la porte. Putain de merde, fait chier ! »
Ma vue se brouilla mais je réussis à voir une vive lumière qui semblait venir de mon corps même et enfin, le noir.
