pas mal plus long que tout ce que j'ai fait dans le recueil "triangulations" ( /s/3541439/ ), d'où, postage séparé ;

Titre : Pour plaire à sa maîtresse
Auteur : ylg/malurette
Base : Djinn
Personnages/Couples : Lady Nelson\Jade, mention de Lord Nelson
Genre : D/s perverti
Gradation : R / M
Légalité : propriété de Dufaux et Miralles, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Thème : « canon themes » pour LadiesBingo
Prompt : Femslash February!
Avertissement : esclavage, dub-con - rien de graphique, ce sont les idées qui sont crades
Continuité/Spoil éventuel : cycles Ottoman et India
Nombre de mots : ~800

oOo

Pour Jade, favorite du Sultan Murati et maîtresse du harem, le sexe a toujours été un jeu de pouvoir, de domination. Le plaisir passe par là : elle est aux ordres de son maître, elle les exécute, et elle règne sur tous en dessous de lui.

Pour Miranda, le mariage est un contrat. Harold est une compagnie plaisante il lui ouvre des portes interdite à la jeune fille célibataire trop indépendante au goût de ses parents. Elle aurait pu plus mal tomber, sur un mari qui tiendrait u maître et lui interdirait tout heureusement Harold se veut un partenaire compréhensif.
Elle apprend donc à l'aimer, mais le devoir conjugal l'ennuie. Quand Harold le lui demande, elle vient s'étendre et pense à autre chose. Il n'est jamais violent, ne la force en rien – elle accepte toujours, puisque c'est ce que l'on attend d'elle – il pense que ça ne doit pas lui déplaire, mais… elle s'ennuie. À vrai dire, au temps de leurs fiançailles, elle en attendait beaucoup. Elle dont on craignait qu'elle s'enfuie pour vivre avec un soi-disant artiste dans le stupre et le péché, elle s'est nourrie de ces craintes – de ces fantasmes – et croyait que la vie conjugale serait au moins agréable et plaisante. Que si on fait tout un foin de l'acte de chair, c'est qu'il y a bien quelque chose à en tirer.

Et donc, non. Ça n'est pas une corvée insurmontable mais rien de formidable non plus.
À la place, quand Harold s'ébat et qu'elle se désole de ne pas plus participer à son plaisir, Miranda pense à remplir son rôle, à être une épouse convenable, et à appréhender le fait de devenir mère un jour, comme il le faudra bien.

Sa rencontre avec Jade change la vie de Lady Nelson du tout au tout. Le Sultan l'a envoyée séduire Lord Nelson et Jade a décidé de toucher d'abord la femme pour atteindre le mari ensuite. Et ce faisant, elle s'amuse comme rarement. Elle lui doit une émotion.
Et Mirand en tire, elle, beaucoup plus. Entre les bras de Jade, elle fait la découverte du plaisir comme jamais elle n'en avait ressenti, au-delà de ce qu'elle avait jamais espéré. L'ouverture de son corps, de son esprit, de son monde entier et le mélange entre désir fou et amour vrai la rendent confuse. Emportée par le tourbillon des sensations et des sentiments, esclave des sens et
peu lui importe finalement que Jade lui ait offert tout cela de force et pour servir des buts ultérieurs. Miranda s'attache follement, sottement, à Jade.
La voyant également s'attacher à son mari, elle veut croire que l'amour peut changer la Djinn et qu'il y a bel et bien quelque chose entre elles qui passe dans les deux sens.

Jade a séduit les Nelson bien au-delà de ce qu'elle comptait, et effectivement, n'en ressort pas elle-même indemme en retour.

Jade ne jouit qu'en dominant. Miranda a appris à être dominée, que le sexe doit être une humiliation, un peu pour l'homme qui ne sait pas résister à ses bas instincts, beaucoup pour la femme qui n'est pas censée en éprouver du tout. Elle a donc honte de son plaisir, mais ça n'est pas un choix, ça n'est pas non plus naturel chez elle : on l'y a forcée, par son éducation.
Au contat de Jade, elle commence à en ressentir toute la contrainte, et vouloir apprendre à se libérer.

Pourtant Jade au contraire l'y enfonce et l'encourage à chercher l'humiliation, et le plaisir dans l'utilisation. Elle en fait une courtisane. Elle sait que Lady Nelson veut lui plaire à elle seule, et décide donc de la modeler à son image, ne concevant pas d'autre modèle dans lequel elle pourrait vivre. Contre son gré, pour plaire à Jade, et se forçant donc à penser que si ça plaît à Jade ça doit lui plaire aussi, Miranda passe dans un monde où le sexe devient une valeur marchande.

Trop attachée à Jade, trop éperdue, elle a peur de se voir délaissée, elle est incapable de retourner à son mari après l'avoir ainsi trompé, après être devenue… une dévoyée. Il n'y a plus de retour en arrière possible. Elle ne peut que continuer sur cette voie. Elle sait qu'elle ne sera pas capable d'aimer d'amour une autre femme, même si elle apprend à apprécier leurs caresses. Que jamais elle ne voudra d'aucun homme, même si elle apprend à les satisfaire. Ça sera toujours Jade seule. Sans elle, elle ne serait plus rien, alors pour ne pas la perdre, Miranda se plie à tous ses désirs.