Bonjour/bonsoir. Voici un petit OS en réponse au défi de Crazy Av sur le thême de l'échange scolaire.

Je sais que que j'ai un jour de retard mais ! quand j'ai voulu le poster hier soir, comme par hasard, le wifi ne marchait pas ! ' Mais bon, ce matin ça marche enfin donc voilà ^^

Bonne lecture ;)


Un voyage mouvementé

Gabriel croisa ses mains, pensif. Depuis l'épisode de Jackady, il s'interrogeait quant à son fils. Cela faisait quelques temps qu'il voyait qu'Adrien avait changé son comportement, qu'il lui tenait tête, qu'il était souvent absent et fatigué, et surtout, qu'il présentait un intérêt particulier à Ladybug, sans compter que le jeune homme avait soudainement prit goût au camembert. Mais quand il avait remarqué que son fils portait une bague chevalière, ses doutes s'étaient immédiatement fondés : se pourrait-il qu'Adrien soit Chat-Noir ? Il avait passé des jours, des nuits, des semaines à réfléchir. Devrait-il en être heureux ? Ou pas ? Cela voulait surtout dire que depuis le début de l'année, il se battait contre son propre fils, et qu'un jour ou l'autre, ils allaient devoir s'affronter. En face à face. Mais avant toute chose, il devait s'assurer que le héros masqué soit bel et bien son fils, car rien n'était sûr, et pour ça, il avait un plan.


Marinette entra en trombe dans la classe, pile au moment où la sonnerie retentissait. Elle se faufila à sa place, non sans se faire remarquer.

« Marinette ! Quelle excuse as-tu cette fois-ci ? l'interrogea Mademoiselle Bustier.

La jeune fille se figea et bafouilla quelques explications totalement improvisées.

- Désolée, j'ai... mes cheveux sont restés coincés dans... mon sèche-cheveux ! Vous n'imaginez même pas la galère ! J'ai mis du temps avant de les ressortir et... voilà quoi.

Le professeur hocha la tête, pas très convaincue, mais bon... elle avait l'habitude maintenant avec Marinette.

- Coincés dans ton sèche-cheveux ? pouffa Alya.

- Rhooo... c'est bon.

- Nan mais je me demande juste qui se lave les cheveux le matin alors quelle a une légère tendance à arriver en retard, disons... tous les jours ?

Marinette leva les yeux au ciel, amusée.

- Ils étaient vraiment sales, Alya. Je pouvais pas me pointer comme ça !

Bien évidemment, c'était un mensonge. En vérité, le Papillon avait encore frappé cette nuit, et elle était rentrée très tard chez elle — ou plutôt très tôt —.

- Oui mais quand même, t'aurais pu attendre ce soir, surtout quand tu sais que t'es tout le temps à la bourre. T'imagines si t'étais arrivée en retard aujourd'hui ?! On va à Strasbourg quand même !

En effet, la classe de Marinette partait pour la capitale de Noël ce matin, pour un échange scolaire.

- Très bien, tout le monde est là, déclara Mme Bustier qui avait rapidement fait l'appel. Comme vous le savez, nous partons aujourd'hui pour Strasbourg. Le car n'est pas encore arrivé, nous allons donc sortir et l'attendre dans le calme. Je vous rappelle qu'une fois là-bas, vous serez répartis par deux dans des familles d'accueil. Je vais juste refaire l'inventaire des binômes, vous me direz si c'est juste : Adrien et Nino.

Les deux intéressés confirmèrent avant de cogner leur poing pour leur tchèque habituel.

- Marinette et Alya, Max et Kim, Mylène et Alix, Juleka et Rose, Yvan et Nathanaël, et enfin, Chloé et Sabrina. »

Chaque groupe confirma. Ils sortirent ensuite attendre le car, qui arriva quelques minutes plus tard. Vint ensuite le moment de charger les bagages et de s'installer dans le véhicule. Le trajet se passa sans encombres, mis à part les embouteillages et le petit incident de Nathanaël dû au mal des transports dont souffrait ce dernier. Ils arrivèrent au collège qui allait les accueillir dans l'après-midi, après sept heures de voyage.

« Pfioooou ! Enfin arrivés, s'exclama Alya en s'étirant après être descendue du car.

Marinette, quant à elle, bailla. Elle avait passé la dernière partie du voyage à dormir, rattrapant sa nuit écourtée par on-sait-qui. Elle avait un peu de mal à garder les yeux ouverts et un léger filet de bave trônait au coin de ses lèvres, elle aurait préféré dormir encore un peu. Adrien, qui été descendu juste après elle, tirait la même tête. Ce détail ne manqua pas à leurs deux amis, qui commencèrent à les charrier.

- Bah dites donc ! Vous verriez vos têtes ! pouffa Nino. Mais vous avez fait quoi cette nuit ?

Marinette vira au rouge pivoine, totalement réveillée cette fois.

- Qu-quoi ?! s'exclama-t-elle. Mais on a rien fait du tout ! se défendit-elle, gênée.

Adrien envoya un regard meurtrier à son meilleur ami, ce qui ne fit qu'alimenter son rire ainsi que celui d'Alya.

- Oh, allez ! Détendez-vous, on vous fait marcher ! rigola l'apprentie journaliste.

Marinette et Adrien allaient riposter quand Mme Bustier déclara :

- Très bien tout le monde, nous sommes enfin arrivés. Nous allons rentrer au collège Louis-Pasteur, qui comprend la classe dans laquelle vos correspondants se trouvent. Je vous remercie d'avance de vous tenir correctement, expliqua-t-elle en appuyant bien sur le dernier mot, spécialement pour Kim soit dit en passant.

Tous les élèves acquiescèrent et se rangèrent deux par deux. Ils devaient bien se comporter afin d'honorer leur collège parisien. Ils furent très bien accueillis et leurs correspondants étaient très sympathiques. Marinette et Alya se retrouvèrent avec Anaïs, une jeune fille brune aux yeux verts. Elle étaient très gentille et paraissait tout sauf timide.

- Je suis super contente d'être avec vous ! Vous avez l'air super sympas ! s'exclama la brune en se dirigeant vers les deux parisiennes. Nan, franchement, pour une fois que la proviseur autorise quelque chose dans ce collège, faut fêter ça ! Ah oui d'ailleurs, ce soir on a prévu une 'tite fiesta pour vous souhaiter la bienvenue. Vous aimez la pizza ? Nan parce qu'au pire on a aussi prévu japonais comme repas. J'espère juste que mon frère va pas être trop chiant, il a tendance à draguer tout ce qui bouge, donc s'il vous embête, n'hésitez pas, vous pouvez le frapper.

Une fois quelle avait commencé à parler, elle ne pouvait plus s'arrêter, ce qui amusa Marinette : elle lui rappelait Alya. Les trois filles s'étaient tout de suite bien entendues, ce qui était un très bon point. Adrien et Nino, quant à eux, étaient avec Thomas, un blond aux yeux bruns. Il n'était pas aussi bavard qu'Anaïs, mais était assez cool et s'entendait à merveille avec ses deux correspondants. La fin d'après-midi avait été consacrée à la visite du collège. Tous les élèves, parisiens et strasbourgeois, s'étaient ensuite rendus chez Anaïs, qui habitait un grand appartement au centre ville, pour la « 'tite fiesta » organisée chez elle.

- Waouh ! s'exclama Marinette en entrant dans le salon. C'est magnifique !

En effet, la pièce dans laquelle ils se trouvaient était très grande, avec de grandes baies vitrées qui donnaient vue sur la cathédrale de Strasbourg. Il y avait une grande cheminée au centre de la pièce et une grande cuisine américaine séparée du salon par un bar. Toute la pièce avait aussi été aménagée pour la fête, nous pouvions ainsi voir des banderoles accrochées au plafond ainsi que des ballons près des fenêtres. Tout le monde était bouche bée. C'est alors que surgit de nul part, une petite tête brune arriva en courant dans la pièce en criant.

- OUIIIIIIIIIIIII ! Ils sont enfin arrivés ! Les correspondants sont là !

Elle sauta ensuite dans les bras du premier venu, qui, comme par hasard, se trouvait être... Marinette. Cette dernière, surprise, perdit son équilibre et tomba au sol, sous les rires cristallins du boulet de canon.

- AGNÈS ! s'exclama Anaïs en prenant la petite dans ses bras. Non mais ça va pas ? On avait dit « on ne saute pas sur les gens » !

- Désolée, rigola Agnès.

L'adolescente soupira puis reposa le danger publique au sol, qui détala aussitôt vers la cuisine.

- Excuse-la, Marinette, s'excusa-t-elle en aidant son amie à se relever, c'est une vraie boule d'énergie. Parfois je me demande même si elle est pas tombée dans du RedBull, bébé.

Marinette rigola, ainsi que tous les autres.

- Oh, t'inquiète pas, c'est pas grave, j'ai l'habitude avec Manon. Je suis sa baby-sitter.

Anaïs sourit.

- Ah bah en tous cas c'est super ! Non parce que si on est pas un minimum qualifiés, on ne survit jamais avec elle. Je vous présente Agnès, ma petite-sœur, elle a six ans.

La petite arrivait justement avec un plateau sur lequel étaient disposés plusieurs petits amuses-bouches.

- Anaïs, j'ai faim, c'est quand qu'on mange ?

La grande sœur soupira avant de se tourner vers ses camarades.

- Bon, bah... que la fête commence !

Tous le élèves se dirigèrent vers le petit buffet où se trouvaient des toasts, de la pizza, des sushis et d'autres encore... La soirée se passa dans la bonne humeur, mais au bout d'un moment, Chloé et Sabrina durent partir, leur correspondante ne pouvant rester plus longtemps. Il ne restait ainsi plus qu'Adrien, Nino, Thomas, Marinette, Alya, Rose, Juleka, Anna, leur correspondante, Max, Kim, Jules, leur correspondant à eux, Alix, Mylène, Clara, Yvan, Nathanaël, Tim et bien sûr, Anaïs et sa petite sœur. Leur grand frère, Martin, était resté dans sa chambre, ne voulant pas se joindre à une fête où il n'y aurait que des « petits ».

- Vous connaissez Ladybug ? s'enquit Agnès qui venait de s'incruster au groupe Marinette, Alya, Nino, Adrien, Anaïs et Thomas.

Un certain blond et une certaine bleutée étouffèrent un petit rire.

- Si on connait Ladybug ? s'exclama Alya avant que n'importe qui ai eu le temps de dire quoi que ce soit. Mais bien sûr qu'on la connaît ! Je suis même sa plus grande fan ! Je tiens un blog sur elle, tu voudras que je te le montre ?

Ça y est, ils avaient perdu Alya et Agnès. Les deux filles étaient en grande discussion sur leur héroïne préférée, mais quand 22h sonna, Anaïs dû envoyer sa sœur au lit. Malheureusement, Agnès ne l'entendais pas de cette oreille et commença à péter un câble.

- NON ! Je suis pas fatiguée ! Je veux continuer à parler de Ladybug avec Alya !

Cette dernière se pencha justement vers la petite et la souleva pour la prendre dans ses bras.

- Écoute Agnès, ta sœur a raison, il faut que tu ailles dormir. Tu vas être fatiguée demain sinon. Mais ne t'inquiète pas, on reste encore une semaine, on aura le temps de parler de Ladybug tous les jours, lui assura-t-elle en lui tapotant le bout du nez.

La petite se calma aussitôt mais continua de bouder.

- Bah dis donc ! s'exclama Anaïs. Tu sais bien t'y prendre.

- J'ai deux petites sœurs à la maison, donc on peut dire que je suis qualifiée », sourit la métisse.

Elle reposa Agnès au sol et celle-ci courut vers sa chambre avant de claquer la porte.


« La colère et l'indignation, une petite fille qui ne veut pas aller au lit et continuer de jouer avec les grands, une proie parfaite pour mes Akumas ! Va retrouver cette douce enfant et noircit son cœur ! »


Adrien se dirigea vers le mini-bar lorsqu'il aperçut un petit papillon noir voler à travers la pièce. Se pourrait-il que...? Non, c'était impossible ! Mais pourtant, il reconnaîtrait ces insectes entre milles ; c'était un Akuma.

Adrien regarda rapidement autour de lui et attrapa un gobelet en plastique qui se trouvait sur le buffet, mais lorsqu'il se retourna pour attraper l'Akuma, il avait disparu.


« Sablady, je suis le Papillon. Les grands voulaient que tu ailles dormir ? Eh bien je peux t'aider à te venger. Tu jetteras du sable dans les yeux de tous ceux qui veulent que les enfants ailles au lit et ils s'endormiront avec d'affreux cauchemars. Mais en échange, tu devras me rapporter les Miraculous de Ladybug et Chat-Noir.

- Ok Papillon. »


Adrien se faufila discrètement dans la salle de bain, qui était la pièce la plus éloignée du salon.

« Plagg ? appela-t-il en ouvrant sa veste.

Le Kwami bailla en sortant de sa cachette.

- Quoi ? Tu as du camembert ? Je te préviens, je ne répondrai que de ça.

L'adolescent soupira, avec Plagg, c'était toujours la même histoire.

- Bon, écoute tu auras ton camembert plus tard, pour le moment, on doit arrêter le papillon.

Plagg éclata de rire, ce qui irrita légèrement Adrien.

- Le Papillon ? Mais il est tranquillou à Paris ton Papillon ! pouffa le petit chat noir. Non mais t'as bu quoi à cette fête ?

Le blond l'ignora.

- J'ai vu un Akuma !

Comme pour soutenir Adrien, des cris retentirent dans le salon.

- Tu vois ? Allez, plus de temps à perdre. Plagg, transforme-moi ! »


« Je suis Sablady ! s'exclama l'Akumatisée en entrant dans le salon comme un boulet de canon.

Tout le monde se figea en la voyant entrer, ne comprenant rien. Tout le monde ? Non, les parisiens avaient une petite idée de ce qu'il se passait, et ça ne leur plaisait pas du tout...

- Anaïs ! Je n'irai pas dormir ! Mais toi, si !

Elle jeta alors une poignée de sable dans les yeux de sa grande sœur, qui tomba au sol, tourmentée par ses cauchemars.

- Fait de beaux rêves... ou pas. »

À partir de ce moment, tout partit en vrille et tout le monde commença à crier. Sablady, qui était désormais totalement faite de sable, se dirigea vers Alya et lui fit subir le même sort qua sa sœur. Marinette, quant à elle, s'était éclypsée.

« Tikki ? Le Papillon, il peut Akumatiser des personnes d'autres ville ?!

- Je ne pense pas. La solution la plus plausible est qu'il soit à Strasbourg lui aussi, mais dans ce cas, c'est très grave.

- Je vois, dans ce cas, pas une seconde à perdre : Tikki, transforme-moi ! »

Une fois vêtue de son costume d'héroïne, Ladybug entra dans le salon et interpela Sablady.

« Hé ! Le marchand de sable ! Viens par ici !

- Tu as entendus ma Lady ? Approche un peu !

Ladybug sursauta. Chat-Noir ? Ici ? Comment ?

- Chaton ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? lui demanda-t-elle, surprise.

- Euh... pas le temps de t'expliquer, mais je peux te retourner la question ?

- Euh... pas le temps non plus. »

Ils se concentrèrent sur leur ennemie, cherchant l'objet dans lequel s'était logé l'Akuma. Tout se passa ensuite très vite. Ladybug repéra une petite peluche en forme de coccinelle à la ceinture de Sablady, tenta de l'attraper mais dût user de son Luckycharm qui fit apparaitre une petite boite à musique. Elle s'en servit pour l'endormir tandis que Chat-Noir, ayant terminé de déballer ses jeux de mots, détruisait la peluche avec son Cataclysme. Ladybug libéra l'Akuma et répara tous les dégâts causés dans l'appartement.

« Bye bye petit papillon. »

Elle se pencha ensuite vers une petite Agnès totalement déboussolée.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda-t-elle.

- Tu t'es faite Akumatisée, lui répondit gentiment la jeune héroïne en lui ébouriffant les cheveux.

La petite s'affola.

- Quoi ?! Je suis devenue méchante ? Oh noooooon.

Chat-Noir la prit dans ses bras pour la regarder dans les yeux.

- Oui, mais dis-toi que c'est un honneur. Tu est la première strasbourgeoise à t'être fait sauver par Ladybug et Chat-Noir !

Le visage d'Agnès s'éclaira aussitôt et Chat-Noir dût la poser au sol pour ne pas être écrasé.

- J'ai été sauvée par Ladybug et Chta-Noir ! J'ai été sauvée par Ladybug et Chat-Noir ! » chantait-elle en courant partout dans l'appartement.

Alya profita que ses héros favoris soit là pour prendre une photo avec eux, et les strasbourgeois en profitèrent aussi. Les deux héros durent ensuite s'éclipser, sur le point de se détransformer, ce qui attrista la petite Agnès.


Dans son entre improvisée à Strasbourg, le Papillon était comblé. Oh, bien sûr il avait perdu cette bataille, mais maintenant il avait la confirmation que son fils était bel et bien Chat-Noir. Mais en plus de ça, il avait pût deviner qui se cachait sous le masque de Ladybug. Il avait gagné le jack pot ! Son plan s'était déroulé plus qu'à merveilles, il pouvait à présent rentrer à Paris pour concocter un nouveau plan pour vaincre le Chat-Noir et la Coccinelle.

Fin