Les personnages m'appartiennent, merci de ne pas les utiliser sans ma permission.

J'aime les histoires sombres, assez glauques. Si vous n'aimez pas les histoires de fantômes et/ou violente, passez votre chemin. C'est exclusivement pour cette raison que j'ai choisis un rating M. Il y aura des scènes assez violentes parfois.

Comment cette histoire m'est elle venue ? Un défi à la base sur un forum pour Halloween, seulement cette histoire me trotte dans la tête depuis et je voulais en faire quelque chose de plus. La parution sera longue, très longue, je compte prendre mon temps pour écrire cette histoire. Faire des recherches si nécessaire pour certaines choses que j'aimerais développer au court de cette fiction.

Voilà en espérant ne pas vous avoir découragé, bonne lecture !


Prologue

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Il faisait nuit noire, la lune était pleine, elle éclairait le cimetière d'une pâle lueur. Les tombes n'étaient que plus effrayantes sous cet éclairage. Je frissonnai mal à l'aise, je laissai mon regard vagabonder sur les tombes. Mon regard s'arrêtait sur une d'entre elles en particulier, elle semblait différente, je ne savais pas vraiment d'où me venais cette impression. C'était étrange parce qu'elle ressemblait à toutes les autres, bien qu'elle paraisse plus ancienne. La pierre était en mauvais état et se désagrégeait par endroit, l'épitaphe était à peine lisible. Je fronçai les sourcils essayant de déchiffrer l'inscription, je n'y arrivai pas. Cela ne ressemblait pas à du français, vraiment curieux. Mes amis se moquèrent de moi, ils dirent que j'étais une froussarde c'était faux ! J'étais juste mal à l'aise dans cet endroit. Même avec mon état brumeux dû à l'alcool j'étais anxieuse sans raison apparente.

J'avais un mauvais pressentiment, appeler les esprits en cette nuit d'Halloween dans un cimetière était vraiment dangereux, même si je n'étais pas capable de dire avec certitude pourquoi. Quand je leur fis par de ma pensée, mes amis rirent encore de moi et me demandèrent d'arrêter de dire des conneries, que rien ne pouvait nous arriver car les esprits n'existaient pas. Mais ils avaient tort, j'en étais persuadée et ça me faisais peur. J'étais en vérité terrifiée...

On s'installait en cercle sur le sol avec une ardoise et une craie au milieu. Nous étions six, trois garçons et trois filles. Deux couples, ma meilleure amie Maelis et son petit ami Nathan étaient à ma droite, Linda et Marc étaient à ma gauche. Maxime se plaçait en face de moi. Étrange coïncidence que les deux célibataires de notre groupe se retrouvèrent face à face. Je remarquais aussi que j'étais la seule blonde, ils étaient tous bruns. Je secouais la tête pour me débarrasser de mes pensées parasites. Mes amis commencèrent à les appeler, ils appelaient de manière lancinante. Ils ne demandaient rien de précis, ils cherchaient juste à se faire peur. Ils n'y croyaient pas vraiment... Au début rien ne se passait, ils rirent de nouveau de mon inquiétude ces idiots !

Tout à coup la température chuta de plusieurs degrés, il n'y a que moi qui eu l'air de m'en rendre compte. Je frissonnai de manière incontrôlable. Eux ils continuaient leur pseudo conversation avec les esprits à sens unique, jusqu'à ce que des lettres puis finalement une phrase se forme sur l'ardoise. La craie bougeait seule, formant des lettres comme si quelqu'un la tenait. Mes mains se mirent à trembler, je suivais la craie des yeux complètement mortifiée.

Mes amis étaient devenus tout à coup très pâles en lisant la phrase écrite sur l'ardoise « Vous n'auriez pas dû ! » La craie crissa sur l'ardoise comme pour appuyer la phrase qui s'y était inscrite. Je tremblai de tous mes membres maintenant totalement terrifiée, la température baissa encore. J'avais froid, mes amis commencèrent à se lever je voyais sur leurs visages qu'eux aussi avaient peur. Enfin.

Je les avais prévenus que c'était une mauvaise idée !

Soudainement, ma meilleure amie tomba au sol en hurlant de douleur, des larmes lui échappèrent. Aussi soudainement qu'ils avaient commencé les cris s'arrêtèrent, le silence était pesant. Aucuns de nous n'osaient bouger ni même parler nous étions cloués sur place. Mon instinct me hurlais de fuir le plus loin possible mais pourtant je restai là sans bouger complètement apeurée. Ma meilleure amie se releva lentement mais quand elle leva la tête j'eus un mouvement de recul, je voyais tellement de colère et de haine dans ces yeux que cela me coupa le souffle. Ses yeux étaient complètement noirs alors qu'ils étaient bleus habituellement. Son petit ami s'approcha et lui demanda si elle allait bien. Elle se tourna vers lui et lui fit un sourire rempli de sadisme, une lueur complètement démente au fond des yeux avant de tout simplement lui sauter dessus, puis l'égorger avec son couteau de poche dans un grand rire froid.

Le reste d'entre nous étaient profondément horrifiés par ce qui venait de se passer, trop choqués pour réagir ou même tenter de fuir. La seule chose que j'arrivais à penser c'est que ce n'était pas ma meilleure amie que j'avais sous les yeux mais un monstre. Elle était possédée par un monstre et il venait de tuer son petit ami. Pendant ce laps de temps le monstre avait attaqué et tué encore deux de mes amis toujours avec se même rire froid. Je regardais les corps sans vie de Nathan, Maxime et Matt, je n'arrivais pas à réaliser ce qui venait de se dérouler sous mes yeux.

Reprenant pied avec toute l'horreur de la réalité je courus jusqu'à perdre haleine, essayant tant bien que mal de retrouver la sortie du cimetière dans le noir. Dans ma panique je n'arrivais pas à la retrouver, je me cachai alors derrière une grosse pierre tombale en marbre.

Le monstre avait poursuivi l'autre survivante du massacre, Linda. Je sortis mon téléphone portable de ma poche et composais le numéro de chez moi. Des larmes silencieuses coulaient le long de mes joues, ma mère décrocha je commençais à lui parler de façon hystérique. Elle ne comprenait pas, j'essayais de me calmer un peu, ma voix tremblais mais j'arrivais quand même à lui dire que j'avais besoin d'aide, je lui donnais l'adresse du cimetière. Soudain un hurlement à glacer le sang se fit entendre. J'étais seule avec le monstre maintenant, ma mère me demanda ce que c'était et là je commençais à lui dire que je ne voulais pas mourir que j'étais trop jeune pour ça et que je l'aimais très fort. Je me mélangeais un peu les pinceaux, je n'étais pas sûre qu'elle comprenait un mot de ce que je racontais, elle essayait de me rassurer ça ne marchais pas vraiment.

J'entendis le monstre approcher, j'avais encore plus peur qu'avant si c'était possible. Il trainait des pieds, il ne cherchait même pas a être discret. Il chantonnait, on aurait cru entendre une gamine chantant une comptine sauf que les paroles de la comptine étaient plutôt sanglantes !

Sort de ta cachette,
La nuit noire est mon alliée.
Sort petite blondinette,
Tu ne pourras pas rester cachée.
Te tuer de mes mains,
Ou avec cette lame souillée.
Entendre ton cri soudain,
Quand la vie t'aura quittée,
Ravi mes oreilles.
Voir ton corps désarticulé,
Entouré d'une flaque vermeille,
À mes pieds, sous un ciel étoilé.
Emplit mon cœur d'une joie écarlate,
Petite blonde délicate.

Ma respiration était saccadée, je tremblai de peur, j'entendais ma mère qui essayait toujours de me rassurer. Je sortis mon propre couteau, je ne voulais pas mourir sans emporter cette chose avec moi c'était de ma faute autant que celle de mes amis si il avait pu posséder l'un d'entre nous.

C'était étrange, je n'entendais plus aucun bruit, en fait si une respiration qui ne m'appartenais pas juste derrière moi, merde ! À une vitesse que je ne pensais pas pouvoir atteindre j'esquivai au dernier moment la lame du monstre qui m'entailla légèrement la joue. Je me retrouvais face au monstre qui me regardait avec une moue déçue. Je le fixais avec haine intérieurement j'étais toujours terrifiée.

- Tu t'es bien amusé ? Lui demandais-je sur un ton dégouté.

Il sourit, puis se mit à ricaner.

- En fait pas vraiment non, tes amis n'ont même pas résisté. Me lança-t-il l'air presque désolé avant de se ruer sur moi.

Il finit par m'entailler à divers endroits, j'essayais de le repousser mais j'avais du mal à le blesser car même si ma meilleure amie était possédée je n'avais pas envie de la tuer ! Même si son corps ne lui répondait plus, je ne pouvais pas croire qu'elle était morte. Pas elle. Le monstre avait une force inhumaine. Son couteau finit planté dans mon thorax juste à coté du cœur, je poussais un grognement de douleur et de rage le monstre lui affichait un sourire satisfait. Du sang coulait sur mon menton, je souriais au monstre d'un air victorieux. J'avais toujours mon couteau à la main, je le plantais à plusieurs reprises dans le corps du monstre qui s'affaissa. Je le regardais dans les yeux et je fus bouleversée ce n'était plus le monstre mais ma meilleure amie que j'avais en face de moi maintenant. Elle essayait de parler mais je n'entendais pas je me penchais en avant et j'entendis finalement ce qu'elle tentait de me dire.

- Je suis désolée.

Voilà ce qu'était les derniers mots de ma meilleure amie alors qu'elle était étendue au sol. De nouvelles larmes coulèrent sur mes joues. Je me laissais tomber à côté d'elle, mes jambes ne me soutenaient plus. J'avais perdu trop de sang, j'étais si fatiguée...

J'entendis soudainement des sons étranges venant du sol. Mon portable se faisait entendre, ma mère devait être morte d'inquiétude j'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas trop. Mes paupières étaient lourdes, mon corps était tout engourdi, je ne sentais presque plus rien, je croyais être en train de mourir. Dans un dernier effort je chuchotais un je t'aime maman au téléphone avant de sombrer dans le noir.


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Bon c'est pas joyeux je le reconnais mais vous en pensez quoi ?

Lilith