Bonjour à tous ! Et merci de lire cette fic^^ D'après les premiers retours, je me dois de clarifier une petite chose, étant nouveau je ne sais pas vraiment comment marche le site, ça devrait venir assez vite, donc ce "chapitre" est en réalité le prologue, raison pour laquelle il est aussi court^^ Pour ma prochaine histoire je saurais mieux gérer ce petit soucis^^ Le premier vrai chapitre devrait arriver sous peu ;)


« Hadès a été vaincu, père… Son véritable corps a été détruit par le Sceptre d'Athéna.

-Poséidon et maintenant Hadès, bon sang, ma chère fille ne cesse de me surprendre ! »

Le rire du roi des dieux retentit dans son temple, l'écho fut si fort qu'on eut cru entendre le tonnerre gronder. Hermès, venu annoncer la nouvelle, fit apparaitre un parchemin, l'humeur de Zeus changea.

« Oui, oui, Hermès… Le règlement que j'ai instauré. Lorsque le corps de Poséidon fut détruit je n'ai rien dit car Athéna a connu le même sort, deux morts plutôt spectaculaire si je me souviens bien. »

Il se gratta la barbe en signe de réflexion feinte, car il s'en souvenait comme si c'était hier, Poséidon et Athéna, au front tous les deux muni de leur armure et de leur véritable corps divin, comme à chacune de leur réincarnation, ils répugnaient tous deux à se servir d'un hôte humain, d'ailleurs Poséidon ne changea pas d'avis tandis qu'Athéna au fil et à mesure de ses réincarnations se surprit à les aimer. Ce fut une terrible guerre, chacun des deux perdirent leurs armées entières, l'assaut final, à Athènes, se solda par le sceptre transperçant Poséidon et le trident coupant en trois la déesse. Un assaut simultané, sublime. Zeus soupira d'exaltation puis repris son sérieux.

« Nul besoin de me ressortir ce bout de chiffon. Je me souviens de tout ce que j'ai pu dire, faire, imaginer. Tuer un dieu n'est pas si simple, en punition de son orgueil Hadès sera condamné à errer dans le Tartare, tant qu'il n'acceptera pas de se réincarner chez un hôte humain.

-Une punition éternelle en soi… Mon oncle est très têtu et n'acceptera jamais une telle humiliation. »

Le rire de Zeus grondât de nouveau, tellement fort cette fois-ci qu'il en fit trembler son temple.

« Cette fois-ci Athéna est bien vivante, seul Pégase est blessé.

-Mort, corrigea Zeus. Nul humain ne peut survivre à une arme forgé par Héphaïstos, enfin il en est de même pour nous autre, dieux. Bien que nos corps divins peuvent être détruits. Ah les joies du neuvième sens ! »

La totalité des humains naissaient avec six sens : l'ouïe, la vue, le toucher, le goût, l'odorat et l'esprit. Les humains, eux, jugèrent bon de laisser de côté l'esprit pour garder uniquement les cinq premiers. Avec un entrainement, ou selon des circonstances particulières, l'être humain pouvait s'éveiller au cosmos, une énergie venu du fond de chacun pouvant fendre terre et ciel, mais ce n'est qu'une infime partie du cosmos. Quand un être parvenait à l'exploser et à libérer entièrement son énergie, on obtenait une puissance incommensurable, capable de blesser un dieu. Rare sont ceux atteignant le huitième sens, où la particularité résidait dans le fait de voyager dans le monde des morts et celui des vivants sans séquelle, obtenant une forme d'immortalité. Et enfin le neuvième sens. En obtenant ce sens ultime, entre toute chose, on devenait un dieu et obtenait la capacité de se réincarner.

« J'attends ce moment depuis si longtemps, un autre spectacle grandiose !

-Père, vous ne voulez pas dire…demanda timidement le dieu des voleurs.

-Annonce à Arès qu'il a finalement ma permission, ordonna Zeus en faisant un signe de la main pour l'inviter à partir. »

Saluant son père, Hermès disparut dans un nuage de fumée, dépassant la vitesse de la lumière, qui est une limite humaine, il se dirigea vers son frère et dieu de la Guerre Arès. Le dieu était excité à l'idée d'annoncer à son frère l'autorisation de son père, cela faisait des milliers et des milliers d'années qu'il attendait cet évènement. Une grande rivalité existait entre Athéna et Arès, la principale raison en était la nomination officieuse d'Athéna en temps que déesse de la Guerre, quel affront pour le réel dieu de la Guerre !

Un nouveau grondement retentit, celui du rire du roi des dieux, impatient et excité à l'idée de voir à nouveau un grand spectacle suivit d'un autre rire plus grave, plus nerveux, celui de la Guerre personnifié.