Titre : Genki ka ?

Auteur : Tsuki-no-Shinigami

Série : Gundam Wing

Genre : U.A, Shônen- aï , Yaoi ? POV de Duo, donc si on aime pas salut.

Disclameur : Pas à moi ... Pas de commentaire merci bien, L'idée n'est même pas de moi mais du groupe « day after tomorrow » J'aime tellement ce clip que j'ai décider de l'adapter avec deux de nos G-boys. La deuxième partir sera udapter dans un mois.

P'tite note Un grand merci à ma Killua11 pour la correction de ce chapitre, les paroles en italiques sont des paroles qui représentent l'état d'esprit de Duo (c'est moi qui les ai inventées, on va plutôt dire ressenties au travers de la chanson)

Couples : 1x2x1,

Genki ka ?/1 /

Lost angel /2/

C'était un jour d'été. Le soleil filtrait par la fenêtre, le ventilateur envoyait de l'air dans la pièce, c'est à ce moment là, que j'entendis le réveil sonner.

C'est à ce bruit répétitif que je me réveillais et avec les rayons de soleil sur mon visage. Je clignais doucement des yeux, enlevant mes lunettes de mon nez, les posant sur la table.

Mes mains frottant mes yeux, enlevant les dernières traces de sommeil restantes. Je relève la tête de mon journal qui m'avait servi d'oreiller pour la nuit. Un stylo noir à côté de lui que j'avais utilisé la veille pour écrire presque toujours la même chose à quelques mots ou expressions près.

C'est à dire la date, et le « rien d'intéressant ».

Je me levai de la chaise et éteignis cet instrument du diable. Mes yeux ne se fixèrent presque pas sur le cadrant. Il était six heures et demi. C'est tout chancelant que je vais dans ma salle de bain qui est à côté de la pièce principale où j'étais, avec un jogging gris et un t-shirt blanc qui me servent tous deux de pyjama.

En entrant dans la salle de bain, mes yeux se posent sur mon miroir. La glace me renvoyait mon image.

Ma natte laissait sortir quelques mèches, mon visage blanc paraissait plus blanc que d'ordinaire, mes yeux las, pas vivant, juste là, sans plus. Mon visage montrait de la tristesse. Enfin, il me semble…

-Naze ?…. Watashi wa tsukare totemo…. (Pourquoi ?…. Je suis si fatigué…. )

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Un bruit de vague en souvenir lointain.

Le vent sur mon visage.

La solitude dans mes yeux.

Une blessure qui fait mal.

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-Bonjour, tenez. Dis-je en tenant mes papiers publicitaires pour un voyage à Okinawa, avec bien évidemment le sourire qui va avec.

Une femme de la cinquantaine prend ma publicité avec un petit hochement de tête puis s'en va.

Une autre me salue mais n'accepte pas mon papier.

Tokyo est vraiment une ville « pressée », ses habitants avancent vite dans la rue, bousculant à chaque fois une multitude de monde.

Une autre femme aux cheveux longs et au top bleu passe devant moi sans me voir, et esquive ma publicité. Je me retourne vers une autre passante quand un homme me bouscule, me poussant au sol tandis que mes papiers volent hors de mes mains, puis retombent eux aussi par terre.

Je me dépêche de les ramasser. Parfois je me demande, « qu'est-ce que je fais là ? ». Je vois des sacs de toutes les couleurs passer devant mes yeux, me montrant ainsi à quel point les gens se moquent qu'un autre soit à terre. Tout va toujours trop vite dans cette ville, ne jamais perdre du temps, jamais. Une impression de grand stress émane d'eux. Tout doit aller vite, peut-être trop ? Je me sens mal. Ils vivent trop vite pour voir, trop vite pour profiter, trop vite….

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Un sourire faux

Des journaux qui vole

La mer m'appelle

Se cacher vers la solitude

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Il fait noir ,je n'ai pas envie de connaître l'heure. Je rentre chez moi après avoir distribué presque toute la journée des publicités sur un voyage.

J'entre dans mon petit appartement en enlevant mes chaussures, avec dans mes mains mon courrier. Publicités, factures… Tout ça est posé sur ma gazinière qui est sur ma gauche.

Une lettre ?

Je suis plus qu'étonné, qui a bien pu m'envoyer cette lettre à l'enveloppe vert pomme ? Je ne connais personne qui soit susceptible de m'en envoyer une. Mon adresse figure bien dessus avec mon nom. Je retourne l'enveloppe, il n'y a pas l'adresse ni le nom de la personne qui me l'a envoyée.

J'ouvre la lettre sur le côté droit en commençant du haut et en finissant en bas. J'extirpe une photo qui se dévoile peu à peu à moi. Un petit garçon à la peau blanche, au yeux violacés avec une longue tresse brune, habillé d'un t-shirt bleu ciel et d'un pantalon couleur kaki avec de petites sandales noires a ses pieds. « Duo » avait été écrit avec un feutre noir et une flèche, montrant le petit garçon. Derrière il y avait la plage, à côté du petit garçon à la natte, un autre garçon à la peau mate, les yeux bleu et de courts cheveux en désordre. Celui-ci portait un débardeur bleu marine, un pantalon noir et des sandales elles aussi noires. Au dessus on pouvait lire « Heero », les deux petits garçons, tous deux séparés par un grand morceau de bois sur lequel on avait mis un grand t-shirt blanc.

Mais je fixai mon regard sur une autre écriture : « Genki ka ? » (comment ça va. ?)

J'agrippai plus franchement la lettre, mes larmes coulaient toutes seules. La lettre sur mon cœur, je tremblais de tout mon être.

J'ai si mal.

Les souvenirs resurgissent, ça fait trop mal.

Mes yeux laissent échapper ces perles d'eau sur mes joues, au coin de mon menton, à la commissure de mes lèvres.

Mes jambes me lâchent, je me retrouve par terre, ma lettre collée à mon cœur

Je crois que je n'ai jamais autant pleuré que là. Mes larmes ne se tarissaient pas. J'avais pratiquement des spasmes. Mes yeux étaient brouillés par mes larmes, je ne distinguais plus rien autour de moi, perdu dans ma douleur…

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Une lettre verte

Une photo

Une immense douleur

Un mot qui amène à des larmes

Un cri qui ne franchit pas les lèvres

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Je dois être fou, j'ai pris l'avion pour Okinawa, ma valise à mes côtés. Je suis arrivé. Il fait toujours aussi beau ici. Le vent joue avec mes cheveux. Les routes, contrairement à celles de Tokyo, elles ne sont pas goudronnées , elles sont en pierre.

Des poteaux électriques entourent la route, des arbres près des poteaux. De la végétation…. On peut même apercevoir un tout petit temple en brique rouge.

De là où je me trouve, on peut voir la mer. Je doute un peu, j'ai peur d'y aller.

Des souvenirs me reviennent

¤Flash back¤

Un petit garçon natté qui tient la main d'une vielle dame,

se retourne pour essayer de voir en arrière,

des larmes coulent de ses yeux.

Une immense douleur dans les yeux et l'âme.

Il n'aura pas pu le revoir une dernière fois…

Un autre sur la plage,

Les pieds dans l'eau,

Lit un message composé de billes

« Heero Duo »

Une bague tombe de ses mains

Des larmes sont aussi versées

Il reste les yeux rivés sur le message.

Tout seul sur la plage.

¤Fin du flash back¤

¤¤¤

Un soleil, des couleurs

Un vieux message

Un cœur qui à mal

Une plage paisible

¤¤¤

Je regarde encore une fois la photo.

Et je vais sur la plage. Laissant ma valise derrière moi, je tombe à genoux dans le sable et je m'endors, repensant à tous les souvenirs que j'ai ici.

¤¤¤

Du sable dans les yeux

Un souvenir éphémère

Des yeux qui sourient

Des larmes qui dansent

¤¤¤

Je suis réveillé par du sable sur ma figure. Je secoue la tête pour me l'enlever, et je regarde autour de moi. Un petit garçon au teint mat, avec des yeux bleus, des cheveux bruns en désordre, habillé d'un débardeur bleu marine et d'un pantalon noir est en face de moi. Il me fait un sourire, puis lève son bras gauche et plie et déplie l'index et le majeur.

Mes yeux se posent sur son avant bras. Une cicatrice s'y trouve. Je me souviens encore …

-Qu'est-ce que…

Mais je n'ais pas le temps d'en dire plus, il m'agrippe le bras et m'entraîne je ne sais où en courant. Nous faisons une bataille d'eau je suis si heureux…

Je me sens si bien.

C'est comme dans un rêve.

¤¤¤

Un souvenir si doux étreint mon cœur

Un petit « coucou »

Un doux sourire fleurit sur mes lèvres

Mon rêve est si beau

Une bataille d'eau

¤¤¤

Je cours toujours après lui, il est rapide ! Je crois n'avoir jamais été aussi heureux.

Le soleil se couchera d'ici quelques heures, je repars dans ma course après m'être arrêté quelques secondes. Un sourire installé sur mes lèves, je me sens bien…

Malheureusement, je bute contre je ne sais quoi et m'étale de tout mon long . Le petit garçon se retourne et disparaît.

Je relève la tête, j'ai envie de pleurer ! Je l'ai perdu une deuxième fois ! Pourquoi ? Naze ! ça fait si mal, mon cœur se déchire de douleur. Je suis revenu pour encore une fois le perdre ! J'ai les larmes au bord des yeux.

Derrière moi, j'entend du sable qui se déplace. Je me retourne lentement, et commence peu à peu à me relever.

Un bras se lève, une cicatrice que je connais se montre à mes yeux, sa main plie et déplie l'index et le majeur.

Devant moi se tient Heero, Heero adulte. J'en ai le souffle coupé. Il n'a pas tant changé que ça, toujours sa peau mate, ses yeux bleus, ses cheveux marrons en désordre. Il est bien plus grand par contre.

Il porte un t-shirt bleu sous une chemise à fines rayures bleues, un pantalon noir et ses tongs .

Je suis si ému que mes larmes coulent, il me sourit.

-Okaeri (Bon retour). Me dit-il.

Mes larmes m'empêchent de lui répondre pendant quelques secondes, il veut parler en japonais ok, en même temps on est au Japon et c'est ce que je parle tous les jours.

-Tadaïmasu. (Je suis rentré)

Quelques secondes après il me répond.

-Genki ? (ça va ?)

Je n'arrive pas vraiment à parler, j'ai une boule dans la gorge, il me répète sa question.

-Genki ka ? (Comment ça va ?)

Je pleure trop, je me …

-Genki desuka ? (Comment ça va ?)

Je lui souris et je lui crie.

- Genki arimashita.

Il me sourit lui aussi sauf que pour lui, les larmes ne coulent pas sur ses joues.

Il me murmure doucement, mais intelligemment :

-Okaeri.

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Coucher de soleil près de la mer

Nouvelle douleur

Une âme qui reprend sa place.

Un signe de bienvenue

Des larmes de bonheur.

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A suivre dans un mois !

/1/ Comment ça va?

/2/ nom du clip