POV AUTEUR :
Une blague.
Un jeu.
Un gage.
Un perdant.
Voici ce qui allait gâcher sa vie.
Kuroo : "Tu as perdu ! Ton gage sera... Tu as quelqu'un que tu aimes n'est-ce pas ?
Akaashi : En effet.
Kuroo : Déclares-toi !"
Et Akaashi faillit faire une crise cardiaque sur le coup.
Il ne peut pas reculer, il part au gymnase où son camarade l'attend.
Akaashi : "Bokuto, je suis désolé, j'arrête... Je ne jouerai plus au volley-ball à partir d'aujourd'hui...
Bokuto : Quoi ?! Pourquoi Akaashi ?!
Akaashi : Parce que tu ne voudras plus jouer avec moi...
Bokuto : Ne dis pas n'importe quoi !
Akaashi : Après tout, qui voudrait être le camarade d'un homosexuel ! Personne et c'est l'unique vérité !"
Puis le passeur s'enfuit, ne voulant pas entendre d'insultes, surtout pas venant de Bokuto.
Il était chez lui, seul avec ses larmes en pensant que ce n'était pas encore fini : Bokuto n'accepterait pas qu'il parte et il devrait se déclarer.
En avance dans sa salle de classe, il fut surpris que Bokuto soit en avance également et l'emmène sur le toit.
Akaashi s'assit au sol et attendit, étant observer par son camarade.
Bokuto : "Tu es homosexuel ?
Akaashi :...Oui.
Bokuto : Et c'est un problème ?
Akaashi : Oui.
Bokuto : Pourquoi ?
Akaashi : Parce qu'on est au Japon.
Bokuto : Tu t'es cacher pendant longtemps, tu as voulu me l'avouer, je ne le dirai à personne.
Akaashi : Mais imagine que quelqu'un l'ai entendu, crois-tu qu'il sera aussi gentil que toi ? Le monde n'est pas comme on le souhaite Bokuto.
Bokuto : Mais cette information servirait à quoi ?
Akaashi : Ruiner la réputation du club.
Bokuto : Mais pourquoi ça la ruinerait ?
Akaashi : Les homophobes voyons ! C'est la raison qui donne le silence aux homosexuels !
Bokuto : Et bah je te protégerai !
Akaashi : Si je te dis tout alors tu partiras, comme tout autre garçon...
Bokuto : Non, jamais !
Akaashi : Dis pas n'importe quoi... Qui... Qui voudrait s'approcher d'un homosexuel... Qui en plus est amoureux de toi..."
La sonnerie des cours retentit.
Akaashi, en larmes, s'enfuit vers sa classe.
Malgré que Bokuto voulait parler au passeur, il y avait les cours en priorité.
Une blague.
Un jeu.
Un gage.
Un perdant.
Une personne qui souffrait.
Pendant les cours, sur la route vers chez lui, dans sa chambre. Il pleurait sans s'arrêter et pensait à quel point il était "dégoûtant".
Bokuto essayait de l'appeler. Bokuto voulait lui parler. Et Akaashi prit un choix qui allait changer sa vie.
Akaashi : Rejoins-moi à la colline de ma rue.
Le lycéen triste arriva très vite, tandis que la tête de hibou fut très lent.
Akaashi regarda Bokuto.
Bokuto regarda Akaashi.
Deux étincelles distincte l'une de l'autre.
L'une bleue de tristesse.
L'autre indéfinissable.
Les yeux et joues rougis, Akaashi savait qu'il était pathétique et ne comprenait pas pourquoi il l'avait invité ici...
Akaashi gardait l'espoir d'être accueillit comme il était.
Le passeur s'assit au bord de la colline.
Akaashi : "Tu voulais parler non..?
Bokuto : Oui.
Akaashi : Et bien... J'écoute.
Bokuto : Arrête de pleurer et de souffrir déjà. Ce n'est pas un jeu n'est-ce pas ?
Akaashi : Kuroo n'est pas aussi tordu ! Et je ne te mentirai jamais...
Bokuto : J'ai besoin de temps Akaashi. Je t'apprécies beaucoup et je ne sais pas vraiment si c'est amicalement ou amoureusement parlant.
Akaashi :...Et bien j'attendrai."
Un orage éclata. De peur, Akaashi sursauta, oubliant où il était. Bokuto s'éloignait du sommet mais Akaashi restait paralyser par sa phobie.
Bokuto : "Akaashi, descend !
Akaashi : J'aimerai bien... Mais j'ai peur !"
D'autres larmes dévalèrent ses joues. Aujourd'hui, tous avaient vus une facette inconnue du passeur "impassible".
Un autre éclair, proche, fit se lever le lycéen. Mais il n'arrivait pas à avancer. Puis un nouveau, sur l'arbre en face de lui, le fit reculer d'un coup !... Et Akaashi tomba.
Bokuto : "Akaashi !"
Il ne voulait pas mourir. Il ne voulait pas ne plus voir Bokuto. Il souhaitait jouer au volley-ball avec ses camarades.
Bokuto courrait vers le point de chute du passeur. Il n'y arriverait pas, il ne pourrait pas le sauver !
Mais par sa volonté, Bokuto arriva à temps et amortit partiellement la chute.
Et par la volonté d'Akaashi, il concentra sa force sur une seule jambe : celle qui toucherait le sol d'abord.
Deux. Deux bruits cassèrent celui de l'orage. Le craquement de la jambe après le choc et le cri de douleur d'Akaashi.
Bokuto n'y prêta pas trop attention et installa son camarade sur son dos, allant au plus vite jusqu'à l'hôpital le plus proche.
Bokuto : "Tiens bon !"
Les gémissements de douleur étaient couverts par le bruit insistant de l'orage.
Une blague.
Un jeu.
Un gage.
Un perdant.
Une personne qui souffrait.
Une personne qui, par chance, avait une possibilité de remarcher sans prothèse.
Une personne qui, par amour, se fit aider.
Et surtout, une personne qui n'étais pas dégoûtante mais courageuse !
Ce courage donna à Bokuto l'envie d'être le petit-ami d'Akaashi.
Et Akaashi fut le plus heureux des hommes, malgré qu'il soit en couple avec un homme. Leur équipe l'apprit et resta la même. Le lycée sut et continua à faire comme si de rien n'était.
Akaashi avait eu peur d'une menace présente, mais pas ici. Vraiment, les homosexuels pourraient vivre librement si les "homophobes" ne s'étaient pas manifestés.
L'homoséxualité n'a-t-elle pas toujours exister ?
N'existera-t-elle pas toujours ?
Bien sur que si et ensembles, Akaashi et Bokuto révolutionneraient le monde !
