Disclamer: Rien ne m'appartient.

Titre: Je ne suis pas de celles. (Pourquoi? Je l'ignore)^^

Résumer:Mimi pleure, Mimi geint, Mimi crie. Mais si elle n'était pas que ça, si au fond elle était juste perdue, incertaine de sa condition. Car elle n'était pas comme ces autres élèves et qu'aujourd'hui encore elle ne l'est pas. Elle est juste...

Merci à ma Lilly que je n'adore fort.

o0o0o0Bonne Lecture0o0o0o

Errance,

Ce mot seul résume ce qui est présentement mon existence.

Existence, synonyme vie. Finalement je n'ai ni l'un, ni l'autre si je m'en fit à autrui. Juste un rien, un quelque «chose» à peine quantifiable, seulement une forme, inconsistante et translucide.

Certains disent que je suis morte, d'autres disent que non, pas tout à fait.

Qu'en savent-ils? Qu'est-ce que la mort, si ce n'est le contraire de la vie? Or en vie je ne le suis pas et morte je ne le crois pas.

Que suis-je aujourd'hui? Un fantôme, un spectre, un semblant d'essence. Ou juste la lâche qui eût trop peur de l'obscurité, de l'ignorance qu'est l'autre côté? Surement, à leur yeux.

Pour eux aucune Mimi, pas plus qu'ils ne trouvent en ce que je suis un être humain doté de pensées et de réflexions ainsi, que je le crains, d'émotions.

Un infimité à peine présente.

Déjà avant je n'étais pas, ou rien. J'étais de celles qu'on ne voit ni ne regarde pas. J'étais de celles, qui en silence, hurle désespérément ayant pour unique désire un minimum de reconnaissance. J'aurais tout donné pour un semblant d'existence.

Finalement ai-je jamais vécu?

Ma place est-elle si peu enviable? Qu'en sait-je? Moi, ces sentiments d'impuissance, de peur, de frustration sont mes seuls compagnons. Maintenant comme avant. Ils sont ma seule connaissance en tant qu'un être. Comment pourrais-je juger?

Il n'y a que chez les autres, ceux que j'observe, qu'il y a tellement plus. Des rires, des joies. Du bonheur. Leur monde est délicatesse et sérénité. A moi cet univers met inconnu. Et se targue d'exercer une attraction que je sais impossible. Simplement. Car je ne suis pas de celles qui connaissent la paix.

Non, moi je suis des autres. Ceux que je vois sans observer, que je cherche à fuir mais qui prennent plaisirs à me signifier ce que ressent. La colère, la peine, l'envie; la jalousie et tant d'autres encore. Je les fuis sans m'y attarder car je connais déjà. Trop.

Je ne suis pas de celles qui sourit, qui rit. L'ai-je été? Je ne le sais.

Ce que je fut? Je ne le sais.

Ce que je suis? Je ne le sais.

Un corps est-il représentatif de la vie? Moi, je n'en n'ai plus. Suis-je donc morte? Alors pourquoi cette douleur, cette peine brûlante de ne pas être. Je pense donc je suis. Ressentir, penser je le fais, suis-je pour autant? Et combien même, que suis-je...

...Si ce n'est Mimi.