N/A: Bonjour à tous ! :) Voilà ayant terminé cette petite histoire, j'ai décidé de vous la faire partager ! Mais étant toute nouvelle dans le monde de la publication ( et rarement satisfaite de son travail...) j'accepte avec plaisir les critiques ( surtout si elles m'aident à m'améliorer ! ). Je ne possède pas de correctrice, donc désolé s'il y a des fautes qui sont passées à travers de mes relectures... Et je tiens à remercier une amie à moi, car sans elle cette histoire n'aurais jamais eu de fin :). Voilà, je vous laisse découvrir et si cela vous plaît, faîtes le moi savoir et je posterais la suite demain dans la journée :) Bisous bisous !

PS: rien ne m'appartient à part l'intrigue !

Chapter one: ...to live without you !

Il a fallu une balle, une seule balle pour que ma vie tourne au cauchemar… Et alors que je suis là à attendre, à espérer, je regarde le corps étendu devant moi et je ressasse les événements de ces derniers jours… Et de nouveau, la culpabilité me frappe et m'oppresse. Mais cette fois-ci, elle est dix fois pire…

Il a fallu que cette meute d'Alphas vienne sur mon territoire. Il a fallu que mon oncle, Peter, le psychopathe, revenu d'entre les morts, propose cette chasse à ma meute. Il a fallu que j'accepte à cause de ce putain d'instinct ( cet instinct de « tête brulée », dixit Stiles ) et il a fallu bien évidemment que la meilleure idée du siècle sorte de MA bouche, comme une plainte mais surtout comme un ordre : « Les humains vous restez en dehors de ça ! » Je savais pourtant qu'il allait venir et qu'il allait ramener tout le monde. Et je ne pouvais m'empêcher d'en être heureux ! Heureux qu'il se préoccupe assez de la meute pour venir alors que je lui en avait interdit. Heureux qu'il soit là, près de moi. Mais je ne devais pas laisser mes « sentiments » prendre le dessus sur ma raison ! Et c'est pour cette raison que j'envoyais Peter surveiller Stiles durant cette chasse. Grave erreur ! IL avait disparu depuis je ne sais pas combien de temps et tout ce que mon oncle trouve à me dire réside dans un, et j'ai bien dit un et UN seul mouvement d'épaules. Mon loup intérieur est sorti de ses gonds afin de saisir le béta qu'il était devenu et pour pouvoir l'égorger une deuxième fois. Mais je fus stoppé par une odeur portée par le vent. Une odeur faible, certes, mais reconnaissable entre mille: celle de Stiles ! Mon loup se calma presque instantanément, avant que mon cœur ne s'arrête… L'odeur entêtante, trop sucrée mais tellement attirante du jeune homme était teintée d'autres parfums qui ne me plaisait absolument pas: la peur, le dégout mais aussi, et ça j'en aurais peur toute ma vie durant, le sang. Et par-dessus tout le sien ! Je lâchais doucement Peter avant de m'élancer dans la forêt, suivit de près par la meute. Étant beaucoup plus rapide, je parvenais vite sur… Sur mon plus grand cauchemar. Stiles, allongé, inconscient, la tempe droite ensanglantée, une plaie par balle… Par balle, bordel de merde, en plein milieu de l'abdomen. Je me précipitais à ses côtés, essayant de chercher un pouls, mais rien. Je n'entendais rien ! Et j'avais peur, peur de le perdre. Ne sachant pas quoi faire, et la meute trop choquée pour esquisser le moindre mouvement ( ce que je peux comprendre ! ), je prit le téléphone de Stiles à côté de lui, appelait le 911 alors que je commençais la réanimation.

« Allez Stiles, reste avec moi ! », je hurlais ensuite à celle qui se trouvait à l'autre bout du fil que j'avais besoin d'aide, besoin d'une ambulance de toute urgence. Mais ma litanie continuait « Stiles reste avec moi ! ». Je me souviens des sanglots de Lydia et d'Érica étouffés par leurs compagnons respectifs, qui avaient les yeux hagards, je me souviens des cris désolants de Scott, retenu par un Isaac plus que choqué… Et Peter, Peter avec un regard inexpressif mais un sourire joueur et sarcastique, genre « Il a fallu que cela arrive pour que tu t'en rendes compte ? J'aurais dû le faire moi-même plus tôt alors ! » Je ne pouvais en supporter davantage venant de sa part. Je me ruais sur lui, mon loup ayant pris le contrôle de mon esprit et de mon corps, je le frappais encore et encore, déversant ma rage sur celui qui est censé être de ma famille pendant que les secours s'occupaient de l'adolescent. Ce fut Jackson et Isaac qui ont pu éviter à Peter d'autres coups.

« Il était sous ta surveillance, sous ta garde ! Tu as laissé un membre, humain en plus, de la meute se faire blessé ! Je te jure que s'il ne s'en sort pas indemne, je te tue toi et celui qui lui a fait ça ! » Je hurlais. Stiles était blessé à cause de lui ! La vision de l'adolescent mort s'imposa avec force dans mon esprit et je ne me souvins plus du reste. C'était comme avoir l'impression d'être plongé dans un horrible cauchemar, de se réveiller à l'hôpital sans avoir aucunes raisons d'y être. Mais les traces de sang séché sur mes mains me rappelèrent les événements de la veille. Stiles était gravement blessé et je n'avais encore eu aucunes nouvelles de lui. Je commençais à devenir fou. Mon loup hurlait à la mort, je ne me sentais vraiment pas bien. Mais je me devais d'être présent, pour lui… Sur cette résolution, un médecin apparu.

« Derek Hale ? »

Je me levais précipitamment avant de demander tout aussi vite :

« Comment va Stiles ? »

« Je ne vais rien vous cacher Mr Hale… L'état de Mr Stilinski est très préoccupant ! La blessure à la tempe en elle-même n'est que superficielle, mais le choc provoqué et combiné avec les autres blessures peuvent créer de graves complications… »

« C'est-à-dire ? », ma voix tremblait.

« La balle est passé très près du cœur, causant une hémorragie interne, et nous avons découvert quelque chose d'assez inhabituelle… ! »

« Quoi ? », j'étais de plus en plus inquiet au fil des annonces.

« Après les deux arrêts cardiaques de Mr Stilinski,… »

Mon souffle était saccadé, mon cœur tordu, les larmes menaçaient de couler… Stiles, Mon Stiles avait fait deux arrêts cardiaques...?

« … nous avons découvert que quelque chose le maintenait sur le fil du rasoir. Nous avons donc fait des tests toxicologiques en urgence et les résultats sont quelque peu…déroutants ! »

« Pardon ? », je ne comprenais plus rien.

Le médecin était vraisemblablement gêné de m'exposer sa « découverte ». Et d'ailleurs, pourquoi m'en parler à moi ? Je n'étais et ne suis rien pour lui…

« Dans le sang de Mr Stilinski, nous avons trouvé quelques traces d'une forme très rare d'aconit tue-loup. Ce qui a provoqué une infection, une septicémie… Nous avons le regret de vous annoncer que le patient est tombé dans le coma… »

Mon cœur explosa en mille morceaux.

« Quel stade ? », demandais-je après quelques minutes de silence, qui durèrent une éternité selon moi.

« 2. »

Mes yeux se fermèrent pour empêcher les larmes de couler. Par ma négligence, par Ma faute, Stiles était entre la vie et la mort.

« Pourquoi m'avouer tout ceci ? », demandais-je, « je ne suis rien pour lui, même pas de sa famille… ». Ma voix était amère.

« Mr Stilinski a changé le contact d'urgence. Il nous expressément demander de vous contacter personnellement avant d'appeler son père… C'est tout ce que je peux vous dire ! Vous lui demanderez la raison dès qu'il sera réveillé ! », ajouta-t-il avec un sourire encourageant.

'S'il se réveille un jour…', pensais-je.

Et maintenant, je ne sais plus où j'en suis. Le père de Stiles étant au courant de toute l'histoire, cela arrangeait bien les choses. Mais l'odeur de sa peur et de sa tristesse est insupportable. Coma… Coma… J'ai du mal à associer ce mot-là à Stiles. Le « bip » du moniteur en est d'autant plus chiant, car je sais comment bat son cœur. Je l'écoute assez souvent pour le reconnaître, que ce soit le jour ou la nuit. Scott et le shérif ! A peine eu le temps de capter leurs odeurs que les voilà qui entrent. Je ne bouge pas ma main qui enserre celle de l'adolescent. John ne dit rien mais Scott ( bien évidemment ! ) stoppe tous mouvements.

« Qu'est-ce que tu fais là ? », la colère pointant dans sa voix.

Je ne réponds pas. Je n'ai pas à me justifier d'être auprès de mon…près de Stiles.

« Derek ! Qu'est-ce que tu fais encore là ? »

La mort dans l'âme, je soupire, baisse la tête avant de la relever et de lui répondre :

« Parce que ! »

« Comme le dit si bien Stiles, ceci n'est pas une réponse ! ». Un sourire triste apparu sur ses lèvres avant de disparaître. « Alors, pourquoi ? ».

Je laisse ma colère, mon désespoir et ce je ne sais quoi au fond de mon cœur prendre le pas sur ma raison et je commence à parler sans vraiment savoir ce que je raconte…

« Qu'est ce qui m'a pris ? Pourquoi l'ai-je autorisé à rester ? Qu'est-ce que j'ai fait ? A quoi pensais-je ? Je suis vraiment trop con ! Stiles, je suis vraiment désolé… » Mon voix tremble et je serre plus fort la main de l'hyperactif. « C'était mon rôle de te surveiller, de te protéger ! Et à cause de mon caractère de chien mais surtout à cause de cette putain de peur, j'ai fait la plus grosse erreur de ma vie ! Je te demande pardon ! Je donnerais tout ce que j'ai pour pouvoir revenir en arrière et recommencer à zéro ! Mais je ne peux pas… » Ma voix se transforme en un murmure, tandis que j'oublie totalement le monde qui m'entoure pour me focaliser uniquement sur Stiles, sur Mon compagnon. « Si tu m'entends, je t'en supplie reviens ! Reviens vers moi, ne me laisse pas ! Ne m'abandonne pas ! » Je me penche pour embrasser son front avant d'ajouter : « Je n'y arriverait pas sans toi ! Je ne peux pas vivre, sans toi ! »

Je me redresse à contre cœur du corps de l'adolescent, après avoir de nouveau embrassé son front, et je tombe sur deux visages différents : l'un ému et l'autre totalement choqué. Ne pouvant en supporter davantage et la douleur devenant trop forte, je quitte la chambre.