Est-ce si facile d'aimer ?
Notes :
- Les personnages ne sont pas à moi mais à Kentarô Yabuki.
- Il y a des allusions plus où moins sympas à la vie réelle… Merci de ne se pas se vexer pour mes âneries !
Petite préface, s'il vous plaît lisez-la ! Ça peut être utile pour la suite !
Voilàààà j'ai retouché mon histoire parce qu'elle me paraissait trop gnangnan… Donc voici la nouvelle version ! J'espère que vous l'aimerez ! Merci par avance aux personnes qui laissent des reviews, vous n'imaginez pas à quel point un auteur aime voir ses histoires appréciées !
J'ai situé mon histoire dans le monde réel, et non dans un monde imaginaire, comme dans le manga. Je pars du fait que les héros de Black Cat vivent au Japon, dont ils sont originaires. C'est plus simple pour les noms de villes et pays… !
Chapitre I
Sephiria regarda bien le plan une dernière fois. Le point principal à détruire était sur la gauche, mais il fallait s'assurer que tous ceux qui étaient ici aient un aperçu de la puissance et de la terreur que pouvait semer Chronos.
Elle entendait à nouveau la voix désagréable et autoritaire de Willzark, chef suprême de l'organisation secrète Chronos.
« Faites en sorte qu'ils ne s'attaquent plus à nous de manière si osée. Laissez quelques survivants qui seront témoins de notre écrasante supériorité ! Il faut qu'ils comprennent qui nous sommes ! Ai-je été assez clair, n°I ?
- Oui » avait-elle répondu, attendant patiemment qu'il arrête de crier et lui dise de partir. Willzark était colérique et passait souvent ses nerfs en hurlant après tout le monde.
A ce souvenir, elle serra un peu plus fort son Christ. Puis elle se mit au travail.
Elle prit soin tout d'abord de compter rapidement ses adversaires, de jauger leur organisation, leurs armes éventuelles et, constatant qu'ils n'étaient pas trop dangereux, pensa que les effrayer n'allait pas être d'une difficulté insurmontable et que finalement, ça ne s'annonçait pas si mal.
A peine posa-t-elle le pied dans la résidence qu'elle changea d'avis. Elle n'eut aucun mal à se débarrasser des premières patrouilles, cependant elle n'avait pas imaginé qu'ils auraient recours aux explosifs.
Le bâtiment commença lentement à s'écouler. La jeune femme supprima encore quelques gardes sans problème et se dépêcha de rejoindre ce qui semblait être le QG du gang.
Là, quelques mastodontes l'attendaient de pied ferme, leur chef ricanant derrière eux.
« Alors, tu as les jetons, hein ! Tu as vu ton petit gabarit, t'as aucune chance !
- Se baser sur les apparences est une erreur, répondit Sephiria d'un ton froid.
- Elle bluffe ! cria l'homme pour rassurer ses collègues. Dégommez-la ! »
Mais la n°I ne leur laissa pas le temps de bouger : avec une rapidité étonnante, elle fut tout près des hommes et l'instant d'après, ils tombaient tous à terre et une marre de sang se forma sous eux.
Le chef s'était reculé, tétanisé, et fixait la jeune femme à l'épée s'avancer vers lui.
« Ah… Non ! Attendez ! Je… On peut trouver un arrangement, non ?
- Non, le coupa sèchement Sephiria. Pas de discussion quand on a provoqué Chronos.
- Je ne le ferai plus ! S'il vous plaît ! Je pro… »
L'homme s'effondra en avant, sans même sentir la vie le quitter. C'était l'une des règles que Sephiria appliquait toujours : tuer, oui, mais tuer sans forcément faire souffrir.
Un des gardes était resté à la porte. Lorsque la n°I se retourna vers lui, il tomba à genoux, la suppliant de ne pas le tuer.
« Je vous en prie… On fera rien contre Chronos, c'est promis !
- Comment t'appelles-tu ?
- James, James Nelson.
- Très bien, je t'épargne. Mais à une condition : si toi, ou l'un tes compagnons, ne tente ne serait-ce qu'une seule réflexion pouvant porter préjudice à Chronos, je reviens. Et je vous extermine sans aucune pitié. C'est compris ?
- Oui, mademoiselle ! Je vous le jure !
- Bien. »
Laissant l'homme tremblant et prostré, elle sortit et d'autres explosions se déclenchèrent. Sephiria escalada le côté le plus bas du bâtiment et, des toits, observa quelques secondes la situation. Plusieurs baraques étaient déjà brûlées, mais les plus éloignées ne l'étaient pas.
Sautant de toit en toit, la jeune femme parvint à regagner un endroit plus dégagé. Mais voilà qu'un tir venait de mettre en route le système de destruction de la partie ouest où elle se trouvait. Une bombe éclata tout près d'elle et elle trébucha. Se traitant mentalement d'imbécile, elle se redressa et une balle la frôla.
Sans attendre que d'autres cadeaux du genre arrivent, elle fila encore plus vite et en zigzagant, afin que les tirs soient plus difficiles à cadrer. Elle arriva enfin à un endroit plus éloigné, et opta pour la stratégie consistant à se dissimuler le temps que ça se calme. Il fallait qu'elle retraverse un bon bout du quartier pour regagner la base où l'attendait l'hélicoptère.
D'un mouvement souple, la jeune femme glissa le long de la paroi. Des cris résonnaient encore : « Où est-elle ? Rattrapez-la ! Elle ne peut pas être bien loin ! »
Blottie contre le mur, attendant que les patrouilles survivantes soient parties, Sephiria jeta un coup d'œil à sa manche droite, que la balle avait déchirée. Il faudrait le changer, recoudre ce genre de chose n'était pas possible.
Je ne pensais pas qu'ils avaient placé du C4 un peu de partout dans les bâtiments. Je me suis fait avoir comme une bleue, pensa-t-elle en grimaçant.
Dans un autre sens, les Anciens avaient insisté pour que cette mission soit réglée au plus vite, et elle était la seule à proximité du nouveau gang, « Red Vice ». Spécialisé dans les attentats, il avait commis l'irréparable erreur d'attaquer une sous organisation de Chronos. Elle avait un peu bâclé les recherches, et « foncer dans le tas » comme dirait Janus. Elle aurait du attendre qu'il y aie un autre Number dans les parages, mais les Anciens ne souffraient aucun délai. Un ordre, c'est un ordre !
Le gang était détruit, ceux qui restaient étaient soient désordonnés, soient terrifiés par la réactivité de Chronos, voire les deux. Le survivant du massacre au Q.G allait les dissuader de s'en prendre à nouveau à d'autres organisations. La jeune femme soupira en ressentant ce malaise habituel qui la prenait après chaque mission.
Ne te laisse pas aller, se gourmanda-t-elle. Il fallait encore sortir et regagner l'hélico qui l'attendait à plusieurs kilomètres d'ici.
Se faufilant discrètement entre les épaves de voitures et bidons vides qui jonchaient le quartier abandonné, elle parvint jusqu'à l'endroit prévu et grimpa dans l'appareil. A peine à bord, les hélices se mirent en marche et ils quittèrent la ville.
