Titre : Le conte des trois frères revisité.
Auteur : Rosaly
Disclaimer : JK Rowling, sans le savoir, m'a gracieusement prêté son conte le temps de ce conte en vers. Bien entendu, je ne gagne rien sur le dos de la charmante tueuse de Sirius à part le plaisir d'écrire et de faire perdurer son univers qui m'est cher.
Le conte des Trois Frères (en vers).
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Un conte, qu'il soit d'ogre ou de fée,
En tout temps, bien au delà des années,
Est fait pour instruire autant que pour amuser
Tout comme celui que je vais vous conter.
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Il était une fois trois frères qui pérégrinaient
Le long d'une route tortueuse et solitaire,
Guidés par une lumière qui déclinait,
Avant d'atteindre avec peine une rivière.
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Ses sinistres eaux étaient si profondes,
Et si dangereusement accidentées
Que pas même un nageur expérimenté
Ne les aurait franchi sans quitté ce monde.
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Cependant, ils n'étaient pas sans recourt,
Car instruits de l'art de la magie, ils l'étaient
Ce qui leur permit de facilement l'enjamber
A l'aide d'un pont apparu à leur secours.
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C'est alors qu'arrivés en son milieu,
En leur interdisant le passage,
La Mort se dressa auprès d'eux
Ce qui stoppa un moment leur voyage.
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La Mort, furieuse d'avoir été aussi bernée,
Privée de trois compagnons de chemin,
Mit au point avec ruse et habilité
Un moyen de précipiter leur fin.
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Ainsi, afin de récompenser leur talent
A avoir échappé à la Mort elle-même,
Elle proposa à chacun d'eux un présent
Que la Mort saurait leur fournir sans peine.
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L'ainé des trois, aussi fier que suffisant
Se présenta en premier devant la Mort
Et lui demanda sans le moindre remord
La baguette la plus puissante.
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Ainsi en harmonie, son propriétaire
Ne connaitrait plus jamais la défaite
Et cela quelque soit les adversaires
Que le destin sur son chemin lui mettent.
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En réponse à son plus cher désir,
La Mort, avec aisance, la lui fabriqua
Grâce au bois d'un sureau se trouvant là,
Avant de lui en faire don sans mot dire.
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Le deuxième frère, bien arrogant,
Enfonça le clou encore plus profondément
Et demanda le pouvoir infini
De rappeler les morts à la vie.
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Dès lors, la Mort ramassa prestement sur le rivage
Une pierre qui aurait le don de ressusciter les défunts
Simplement en la tournant trois fois dans sa main
Avant d'attendre que l'heureux élu fasse le voyage.
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Vint finalement le tour du cadet,
De loin le plus humble des trois
Et en qui à la Mort il n'accordait
Ni sa toute confiance, ni sa foi.
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Ainsi, il lui fit part du vœu qu'il avait
D'acquérir une chose qui lui permettrait
De quitter à tout jamais cet endroit
Sans que quiconque - dont la Mort - ne le voit.
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Scellée par la promesse qu'il lui avait fait,
Il lui tendit alors bien à contrecœur
Sa propre et si précieuse Cape d'Invisibilité
Lui permettant de s'en aller sans peur.
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Chemin faisant et fiers de leur aventure,
Les trois frères finirent par se séparer,
Pour ne plus jamais se revoir dans le futur
Comme l'aura voulu leur destinée.
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L'ainé, au bout d'une semaine
Atteint un lointain village
Pour y chercher querelle
Avec un sorcier des parages.
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Sur le sol il laissa son rival mort
Avant de se rendre dans une auberge,
Où il se vanta bien haut et bien fort
De sa puissante baguette avec verve.
Je n'ai pas le talent de Charles Perrault, mais bon, j'espère m'en être pas trop mal sortie.
En espérant que cela vous ait plu.
Bye ! Bisous !
Rosaly.
