Je tiens tout d'abord à préciser qu'il s'agit d'une traduction, je ne suis en aucun cas l'auteur de cette histoire. Elle appartient à «HateWeasel», qui m'a donné la permission de poster une traduction de son histoire. Je souhaitais vraiment partager cette superbe histoire avec vous, pour ceux qui auraient du mal avec l'anglais.

Je ne traduirai pas les notes de l'auteur, sauf lors de l'apparition de «La Rubrique» qui regroupera des informations sur les personnages, et les questions qui leur sont posées, qui commencera au chapitre 144.

Si vous voulez écrire une fanfiction sur cette fanfiction (FANFICEPTION), et croyez-moi, il en existe, vous pouvez le faire sans demander la permission de l'auteur, n'oubliez juste pas d'envoyer un lien à Hate, même si elle est en français.

Pour terminer, je tiens juste à vous dire que je ne suis pas bilingue, donc si certaines phrases vous paraissent étranges, signalez-le. Je pense poster un chapitre chaque mercredi. (Même si aujourd'hui nous sommes vendredi, mais c'est juste un détail...)

Voilà, ce sera tout bonne lecture !

To HateWeasel in particular : Thanks a lot for letting me post my translation of your story !


Résumé : Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai ressuscité ce satané blond, mais maintenant je suis coincé avec lui. J'imagine que ça pourrait être pire. L'Éternité est plus agréable à vivre lorsqu'il y a de l'action -Ciel. La série continue au XXIe siècle ! Nos jeunes maîtres préférés passent leurs journées à s'attirer des ennuis, à se faire des amis, des ennemies, et qui sait, à rencontrer l'amour ?


Écrit par HateWeasel

Les Diables Aiment Danser

1. Camarades Particuliers.

Le Manoir Phantomhive. Il avait été abandonné pendant des années, après la mort des propriétaires. Cependant, environ un siècle plus tard, deux individus louches se sont rendus en ville pour réclamés le domaine. Un petit garçon aux cheveux noirs avec une teinte bleue, ayant l'air d'être au début de son adolescence et portant un cache-œil, avait affirmé être l'unique héritier des Phantomhive. Personne n'avait été en mesure de confirmer ses dires, puisque le dernier Phantomhive connu, Ciel, était supposé être mort en 1889. Le garçon et son compagnon, son supposé majordome, un grand homme vêtue de noir aux cheveux assortis, et aux yeux semblant venir d'un autre monde, avaient convaincue Sa Majesté la Reine, et on lui avait accordé le domaine.

La demeure se tient désormais comme jamais touchée par les ravages du temps, dans la banlieue de Londres. De nombreux secrets reposent entre les murs du Manoir, comme celui qui était arrivé durant une nuit au début de l'automne. La rumeur courait que les deux résidents auraient effectué un rituel particulier dans le sous-sol, dont le but était de ramener quelqu'un mort depuis longtemps.

- Êtes-vous sûr de vous, jeune maître ? demanda l'homme en noir. Peu importe ce qui en résultera, il faudra s'en occuper. Êtes-vous sûr de bien y avoir pensé ?

- Bien sûr. Ne sois pas stupide, répondit le garçon en enlevant son cache-œil d'un air désintéressé. Je n'aurais pas préparé tout cela si je n'étais pas sûr de moi. Je ne suis pas du genre à gaspiller du temps et des ressources pour rien, Sebastian.

Ledit Sebastian répondit tout en allumant les bougies, placées autour du cercle gravé sur le plancher du sous-sol pour l'occasion.

- Tant que vous savez ce que vous faites. Cette chose va être une véritable source d'ennuis.

- Tu en parles comme s'il s'agissait d'un animal de compagnie ou quelque chose comme ça.

- Cela pourrait être le cas.

Le jeune maître lança un regard autoritaire à son serviteur, ses yeux de différentes couleurs essayant de faire reculer Sebastian, avant de se moquer et de se diriger vers le centre du cercle où se trouvait une table. Ce qui était allongé sur la table était recouvert d'un tissu, mais était toujours reconnaissable. Un corps humain.

Il s'approcha, plaça ses paumes sur le front de la masse sans vie, et parla :

Ignis et de loco doloris angustia dolores eos ad me venire, obsecrans ut venires ad me. Egredimini de carcere serviunt mihi adhaesit anima missera tenbris. Patet ex hoc damnatorum limbo ad me, C. Macken !

De la lumière s'échappa des lignes sur le sol, ramenant des bourrasques brûlantes, les flammes des bougies s'enflammèrent, mais le garçon resta déterminé à accomplir sa tâche. Ses yeux bleus devinrent rouge feu, et s'illuminèrent, comme ceux de son compagnon, qui gardèrent la même nuance pourpre foncée.

Et puis tout s'arrêta.

La pièce redevint silencieuse. Les bourrasques cessèrent, les bougies s'éteignirent, ne donnant même plus une petite flamme. Tout était calme.

Le garçon brisa le silence après avoir froncé les sourcils, confus et déçus.

- Je ne comprends pas ! Quelque chose aurait dû arriver !

Il mit ses mains sur sa tête en songeant à ce qu'il s'était passé.

Le majordome du garçon, Sebastian, rompit le silence à son tour.

- Peut-être est-ce pour le mieux, jeune maître. Je ne suis pas sûr de savoir quelle bonne chose aurait pu venir de-

*AAAH !*

Sa phrase fut interrompue lorsque le corps se mit à bouger. Le cadavre qui était sans vie commença à se mouvoir, s'agitant dans tous les sens comme un fou. Il bougea maladroitement, essayant d'évaluer la situation mais aussi peut-être pour se défendre d'un danger potentiel.

Enfin, jusqu'à ce qu'il tombe de la table. Il tomba dans un bruit sourd, lâchant un petit «ouf !».

- BORDEL, QU'EST-CE QU'IL SE PASSE ICI ?! OÙ SUIS-JE ?! QU'EST-CE QUI SE PASSE ICI ?!

Une voix appartenant à un garçon ayant l'air d'être peut-être légèrement plus vieux que le premier, vint du corps alors qu'il enlevait le tissu de son visage.

Le garçon qui se plaignait sur le sol avait une peau claire, des yeux bleus glacés qui donnaient l'impression qu'il vous gèlerait si vous osiez les regarder, et les cheveux qui encadraient son visage étaient si lumineux que l'on pourrait presque confondre leur blond platine pour du blanc. Il chercha rapidement des explications du lieu où il se trouvait tandis qu'il jurait assez pour faire rougir un marin. Ses yeux s'arrêtèrent sur le duo devant eux, leurs rendant leurs regards.

De nouveau, le silence. De nouveau, ce fut le jeune maître qui le brisa.

- Es-tu... Jim... Jim Macken ?

- Et alors quoi si je le suis ?! dit d'un ton brusque l'adolescent blond sur le sol.

Son interlocuteur sourit d'un air satisfait en le regardant de haut. Il parla avec une pointe d'amusement dans sa voix. Il dit seulement deux mots.

- Ciel Phantomhive.

À ce moment-là, le blond ne put que fixer le bleuté avec incrédulité. Il bégaya lorsqu'il essaya de former une phrase. Il put seulement dire :

- QUOI ?!

La couverture qui couvrait précédemment son cadavre tomba sur le sol alors qu'il se leva rapidement, en révélant un peu trop. En réponse, l'adolescent près de lui se mit à hurler.

- METS UN PANTALON BON SANG !