Titre : La fille des ténèbres
Auteur : Ellyssa
Base : L'histoire d'Harry Potter
Disclamer : Le monde d'Harry Potter appartient à J-k Rowling, seule cette histoire et certains personnages, m'appartiennent.
Résumé : Voldemort a pris le pouvoir d'une grande partie du monde, s'autoproclamant Roi. Poudlard essaye de résister encore et toujours, une jeune fille y est envoyée pour résoudre ce petit problème, mais Harry est bien décidée à ne pas la laisser faire et qui sait, peut-être à lui ouvrir les yeux.
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Chapitre 1. Lyne
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La faible lumière éclairait la pièce. Seul constat d'une présence en ses lieux. 12 square Grimmaurd, lieu de réunion de l'Ordre était à l'heure actuelle, sujet d'une grande discussion.
- Mais que pouvons-nous y faire ?
- Rien justement. Dumbledore n'est pas libre de refuser de l'accueillir à Poudlard et vous le savez aussi bien que moi cher ami.
- C'est peut-être notre chance, déclara Lucius Malfoy.
- Quoi ?!
- A quoi pensez-vous ? Lui demanda Dumbledore.
- Personne n'est sans savoir qu'elle est l'une de ses meilleures armes, mais si nous pouvons la rallier à nous, Voldemort perdrait un allié de taille, n'est-ce pas Lucius ? Ajouta Sirius.
- C'est vrai, mais il ne sera pas facile de la convaincre. Elle a été élevée dans les valeurs de Voldemort et elle croit profondément en sa cause. Dire qu'il serait dur de la convaincre ne serait pas le terme adéquate, impossible serait le plus juste. Il lui a menti toute sa vie et elle croit dure comme fer qu'il est son père, il sera extrêmement, voir quasi impossible de donné à cette enfant l'idée de trahir son père…
- MAIS CE N'EST PAS SON PERE !
- Ça, je le sais Mr. Potter, mais elle ne le sait pas.
- Eh, bien dans ce cas, il ne nous reste plus qu'à trouver un moyen de lui faire voir la vérité et de la ralliée à nous, laissa entendre Dumbledore.
- Certes, mais n'oubliez pas une chose, si vous la manipulez et qu'elle s'en rend compte, Lucius secoua la tête, je n'ose imaginer ce qu'elle fera, n'oubliez pas qui l'a élevé, ce n'est pas une enfant de cœur.
- Vous avez raison Lucius, vous avez raison, confirma Dumbledore.
Le directeur posa son regard sur la fenêtre et contempla la pluie qui tombait depuis trois jours déjà, ses pensées tourbillonnant dans sa tête.
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Une calèche arriva devant Poudlard et la porte s'ouvrit, laissant le passage à une jeune fille. Un groupe d'adolescent couverts des couleurs verts et argents, répartit en deux rangés, s'inclinait sur son passage. Un vent frais s'éleva, emportant avec lui les feuilles rougis de l'Automne. Elle repoussa dans son dos sa chevelure couleur corbeau et posa ses yeux d'un vert éclatant sur ses laquais. Un sourire naquit sur ses lèvres et la tête haute, elle avança. Un à un, ils se relevaient, sa plaçant derrière elle, prêt à la suivre où elle irait. Un garçon à la couleur ébène la reçut un genou à terre.
- Ma princesse, c'est un honneur de vous accueillir parmi nous. Je suis Blaise Zabini, vous pouvez disposer de moi à votre guise.
La jeune fille sourit et posa sa main sur la tête de Zabini et la fit glisser jusqu'à sa joue. Elle lui prit le menton et l'obligea à la regarder.
- Je n'en doute pas une seconde. Remplis ta mission avec succès et père sera fière de toi.
Elle observa le château derrière lui et s'offrit à des pensées connues d'elle seule. Elle avait déjà la maison des Serpentards, bientôt, Poudlard lui appartiendrait, tout comme son père le lui avait promis.
- Relève toi, si je ne me trompe pas, le diner va bientôt être servit, j'ai hâte de rencontrer mes nouveaux camarades, dit-elle joyeusement.
Mais alors qu'on aurait pu la croire naïve, douce et gentille, un sourire s'étira sur ses lèvres, un sourire que tous auraient pu qualifier d'effrayant.
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Dans la grande salle, un silence de mort régnait en maitre. Tous savaient qu'elle arrivait ce soir et les places libres à la table des fidèles du Lord Noir, ne laissait aucunes places au doute sur son arrivé. Harry posa un regard à la table des professeurs, regard que la moitié lui rendit, compatissant avec l'élu. La grande porte s'ouvrit et les Serpentards entrèrent pour se placer autours de leur table et enfin, elle entra. Sûre d'elle, elle braqua son regard sur le directeur de Poudlard. Chacun avait cesser de respirer, attendant ce qu'il adviendrait. La jeune fille s'approcha de la table des professeurs et contre toutes attentes les saluas, elle se retourna ensuite et s'adressa aux élèves.
- Bonjour, je m'appelle Lyne, c'est un plaisir d'être ici. J'espère qu'on s'entendra bien et qu'on deviendra tous amis, dit-elle en souriant.
Les respirations reprirent, mais les regards restèrent choqués. La jeune fille en face d'eux était à l'antipode de celle qu'ils s'attendaient tous à voir. Elle semblait douce et gentille, alors que tous s'attendaient à voir une fille abominable et haïssable. Des sourires naquirent sur les lèvres et les élèves se détendirent, mais un groupe de personne restait sur ses gardes, les membres de l'Ordre ne se laissaient pas impressionner par ces airs de petite fille. Elle se détourna et alla s'asseoir à la table des Serpentards, tournant le dos à tous, leurs faisant comprendre ainsi qu'elle ne les voyait pas comme une menace. Pour elle, ils étaient insignifiants et c'est le message, qu'elle faisait passer aux membres de l'Ordre. Dès qu'elle fut assise, les Serpentards en firent de même et le repas débuta.
- La Princesse et sa cour, se moqua un garçon blond assit à côté de Harry.
Drago Malfoy observait le dos de la jeune fille. Toute personne aurait pu trouver étrange de voir un Serpentard à la table des Griffondors, encore plus quand ce Serpentard était un Malfoy, mais depuis que son père avait trahit les Mangemorts, Drago n'était plus vraiment le bienvenu parmi sa maison. Il était toujours préfet et avait sa propre chambre dans les cachots, mais en dehors de ça, il passait maintenant son temps avec Harry et ses amis.
- Ça ne te rappelle pas quelqu'un Malfoy ?
- Ferme la, la belette.
- Sinon quoi ?
- Sinon…
- Ça suffit tous les deux, les coupa Hermione. Drago, c'est vraiment elle ? Elle ne ressemble pas vraiment à ce que ton père nous a décrit.
- Croit-moi, c'est bien elle, lui répondit Drago le regard triste fixé sur son ancienne amie Lyne.
Personne ne remarqua le regard de Drago, personne excepté Hermione, parfois bien trop intelligente au gout de Drago.
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- Moi je dis que ce n'est pas normale. Elle se comporte comme si de rien était, elle se fait bien voir de tout le monde, mais nous ont est pas dupe hein ? On ne se laissera pas avoir, hein Harry ?
Le rouquin marque un point, se dit Drago.
Lyne était bizarre et Drago le savait pour l'avoir connue plus jeune. Lyne était quelqu'un de dure, insensible, mais surtout rusé, oh oui, très rusé. Les Malfoy étaient connus pour savoir cachés leurs sentiments derrière un masque de froideur, mais Lyne, elle, elle les battait à plate couture à ce jeu là. Si elle le désirait, personne ne pouvait deviner ses sentiments sur son visage, pas même ses yeux ne reflétaient une quelconque émotion.
- Je ne sais pas…
- Elle ne ressemble pas au monstre que toutes les rumeurs décrivent, laissa entendre Hermione.
Le trio d'or, maintenant quatuor avec Drago, avait pris place dans la salle sur demande. Hermione installé dans les bras de Ron et Harry la tête posée sur les genoux de Drago, pendant que le blond caressait les cheveux de son ami.
- Si au moins on pouvait lui parler, soupira Harry.
- Ça, ça ne risque pas, Zabini ne la lâche pas et quand il n'est pas avec elle, Nott, Parkinson ou Goyle et Crabbe prennent le relaient, lui répondit le rouquin.
Drago acquiesça. La conversation dura encore plusieurs minutes, déviant sur des sujets plus agréables.
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Un message. Court et simple. Une mission. Agréable et facile.
Surveille nos ennemis.
Rends moi fière de toi.
Ton père L.V.
Assise au bureau de sa chambre, Lyne lisait la missive qu'elle venait de recevoir. Son père lui confiait une mission, son père lui faisait confiance. Elle se leva et s'avança jusqu'à la cheminée. Elle raviva le feu et y déposa le message. Lyne s'assit dans le fauteuil en face du feu et l'observa jusqu'à ce que le message disparaisse définitivement. Elle resta encore une bonne demi-heure laissant ses pensées dérivées, avant de rejoindre son lit. Elle soupira et simplement vêtue d'une petite nuisette, elle se coucha sous ses draps de satin.
