Chapitre 1

Ianto quitta son bureau et rentra chez lui. Sa journée s'était mal passée et il n'aspirait qu'à un peu de distraction. Il décida d'aller à son pub favori pour boire un verre et profiter du nouveau spectacle qui y était proposé.

Il entra dans la douche et laissa l'eau couler sur son corps fatigué. Ses collègues avaient été exécrables, lui lançant des allusions un peu déplacées. Il avait eu beaucoup d'allées et venues dans les bureaux et surtout, les dirigeants avaient été convoqués et ils avaient râlé d'être dérangé. Quand ils étaient sortis de la salle de conférence, certains semblaient assez énervés et les conversations allaient bon train.

Des bribes avaient été saisies par des employés qui passaient et ils avaient souri en entendant certaines phrases. Quand ils étaient entrés dans le bureau, l'un d'eux avait hélé le Gallois, lui indiquant que certaines personnes s'intéressaient de très près à lui, puis était parti dans un grand éclat de rire, entraînant les autres.

– Laisse-les dire, se murmura Ianto en terminant de se sécher.

Il passa dans sa chambre et choisit un costume et sa chemise de soie rouge ainsi qu'une cravate assortie. Puis une fois qu'il fut vêtu, il quitta l'appartement pour se rendre au pub.

Quand il arriva, il y avait déjà du monde, mais le patron lui avait réservé sa place au pied de la scène et il put s'installer. Il lui fit un signe de la main et quelques minutes après, une serveuse s'approchait pour prendre sa commande.

– Bonsoir Ianto, comme d'habitude ? demanda-t-elle.

– Oui, merci.

Elle s'éloigna et il laissa son regard se promener sur les consommateurs qui discutaient par petits groupes. Puis il remarqua un homme, vêtu d'un long manteau militaire, assis au bout du comptoir et le détailla un instant avant de croiser son regard insistant. Il détourna rapidement les yeux et se concentra sur l'artiste qui venait d'entrer sur la petite scène.

– Ton Black Jack, fit la jeune femme en lui posant son verre.

– Merci Gaëlle, répondit-il en lui tendant un billet.

Elle lui rendit la monnaie et retourna au comptoir prendre une nouvelle commande pour une autre table.

Ianto n'osait pas tourner la tête, il sentait, sur lui, le regard de l'inconnu du bar et il était un peu gêné, jamais il n'avait éprouvé le genre de malaise qui commençait à l'envahir. N'y tenant plus, il vida son verre d'un trait et se leva.

Il sortit de l'établissement, l'homme se redressa également et le suivit, aperçu du coin de l'œil par le Gallois. Les mains dans les poches, il pressa le pas en entendant derrière lui un léger bruit qui se rapprochait hâtivement. La ruelle qu'il traversait était sombre et déserte, il réfléchit rapidement et se dit que la meilleure réaction à avoir était d'affronter son inquiétude.

– Que voulez-vous ? fit-il en se tournant brusquement.

Il se retrouva bloqué contre le mur, les mains plaquées de chaque côté de sa tête par une poigne de fer. L'homme laissa traîner ses lèvres dans son cou, effleurant la veine qui battait sous l'angoisse qui montait. Ianto ferma les yeux un instant, ne sachant comment se dégager puis l'odeur de son agresseur lui emplit les narines et il se détendit quelque peu.

– Tu es très attirant, souffla l'inconnu, le sais-tu ?

– Je vous en prie, répondit le jeune homme, non…

– De quoi as-tu peur ? demanda-t-il avant de passer ses lèvres sur sa mâchoire, goûtant la commissure de la bouche avant de s'en emparer.

Sa langue demanda doucement le passage et Ianto, égaré dans ses sensations, la laissa entrer pour venir caresser la sienne, se perdant dans ce baiser sensuel et délicieux. Les deux corps ne se touchaient pas et le Gallois essayait inconsciemment de rechercher le contact. Puis brusquement, ses poignets furent libérés, sa bouche également, lui laissant un grand vide.

Quelques instants, il resta sans bouger, le cœur battant, puis il ouvrit les paupières. Il était seul, l'homme était parti plus silencieusement qu'il était arrivé. Ianto regarda dans la ruelle puis lissa sa tenue et s'en alla d'un pas rapide, bouleversé par ce qui venait de se passer.

Arrivé chez lui, il posa sa veste sur le dossier d'une chaise et se fit un café. Il réfléchissait à ce qui venait de se produire et ne comprenait pas comment il s'en était sorti sans mal. Après plusieurs longues minutes, il alla prendre une douche et se coucha pour s'endormir rapidement.

Le lendemain, quand il s'éveilla, il repensa à la veille et sourit en caressant ses lèvres. Il avait toujours la douce sensation de la bouche de l'inconnu sur la sienne et il ferma les yeux quelques instants. Il finit par se lever et alla se faire un café avant de s'habiller et de quitter l'appartement.

En arrivant au bureau, il croisa deux de ses collègues qui le regardèrent en souriant, mais qui poursuivirent leur chemin sans s'arrêter.

– Salut Ianto, lança la jeune secrétaire qui le vit entrer.

– Bonjour, Lena. Il se passe quelque chose ?

– Rien de spécial, juste un dirigeant d'une agence locale qui vient faire du recrutement.

– Oh ! Eh bien, j'espère qu'il trouvera ce qu'il cherche, mais il ne faudra pas qu'il soit trop exigeant.

– Ça dépend de ce qu'il veut, fit-elle en souriant.

– Pourquoi ?

– Je ne sais pas, mais si tu pouvais le rencontrer, tu comprendrais, il est wouah !

– Lena, avec toi, tous les hommes sont comme ça ! dit-il en riant.

– Ah non, pas lui, il est vraiment wouah et je t'avoue que s'il me disait oui, je ne dirais pas non !

Le jeune homme secoua la tête en riant puis il se rendit au laboratoire. Tout en enfilant sa blouse, il repensait à ce que la jeune femme lui avait dit. La veille, lui aussi n'aurait sans doute pas dit non à l'inconnu, mais il se demandait quand même pourquoi, dans la mesure où les hommes n'étaient pas ce qu'il aimait. Il préférait plutôt les formes féminines, il n'avait même jamais envisagé de faire l'amour avec un homme.

– Tu n'es qu'un idiot, se murmura-t-il.

À l'heure du déjeuner, il quitta le bâtiment et alla s'installer à la terrasse du petit café qui était sur la place. Le dos aux passants, il lisait la carte et ne vit pas l'homme au manteau sortir du même immeuble que lui et monter dans un gros SUV noir.

L'après-midi, Ianto se concentra sur son travail et surprit encore quelques coups d'œil de ses collègues. Il secoua la tête et se replongea dans ses recherches.

Le soir, il quitta le bureau et passa boire un verre au pub de la veille. Inconsciemment peut-être, il souhaitait revoir l'inconnu qui l'avait embrassé, mais lorsqu'il sortit de l'établissement deux heures plus tard, il ne s'était pas montré.

Pour rentrer chez lui plus rapidement, il coupa à nouveau par la ruelle et brusquement, il fut agrippé par le bras. Ianto se débattit pour tenter d'échapper à la poigne de l'agresseur. Il se retrouva, plaqué face au mur et sentit la main de l'homme se promener sur son bas-ventre.

– Lâchez-moi, hurla le Gallois.

– Tu n'étais pas si farouche hier, souffla l'autre.

Le jeune homme angoissait, la veille, l'inconnu lui avait volé un baiser, mais n'avait pas tenté d'abuser de lui. Cependant, il ne pensait pas qu'avec ce type qui avait, semble-t-il, assisté à la scène, il s'en sortirait aussi bien cette fois.

Les doigts dégrafèrent le pantalon pendant que la virilité de l'homme frottait contre ses fesses. Ianto tentait de se dégager, mais il ne parvenait qu'à exciter un peu plus l'individu qu'il entendait grogner doucement.

Quand la main passa sur son boxer, le Gallois essaya à nouveau de s'écarter, mais il était bloqué puis soudain, il sentit l'homme le lâcher brusquement et se rhabilla prestement avant de se tourner pour croiser le regard brûlant de l'inconnu de la veille.

– Tu vas bien ? demanda celui-ci.

Il hocha la tête sans rien dire, restant collé au mur, n'osant pas bouger. Ses jambes tremblaient, mais il remercia mentalement ce secours inopiné.

– Tu pourrais partager ! lança l'homme en se rapprochant.

– Ce n'est pas mon genre ! répondit l'inconnu en le frappant violemment au visage, l'envoyant rouler au sol.

Puis il prit Ianto par le bras et l'entraîna hors de la ruelle. Le jeune homme était perturbé, il lui jeta un coup d'œil en biais et tout en marchant, il essaya d'analyser ce qui s'était passé.

– Ce n'est pas la peine, fit doucement son compagnon sans le regarder.

– De quoi parlez-vous ?

– Tu voulais me remercier, alors je te dis que ce n'est pas la peine. Je m'en serais voulu s'il t'était arrivé quelque chose.

Le Gallois fut un peu surpris par sa réponse, à croire qu'il avait lu dans son esprit, mais il secoua la tête tout en continuant de marcher. Comment aurait-il fait pour connaître ses pensées ?

– Merci quand même, souffla-t-il. Je m'appelle Jones, Ianto Jones, fit-il en s'arrêtant finalement.

– Je sais !

Quand le jeune homme regarda autour de lui, il s'aperçut qu'ils étaient au pied de son immeuble. Puis la réponse de l'inconnu le percuta enfin, il le connaissait, mais comme cela se pouvait-il ? Lorsqu'il voulut lui parler, il se rendit compte que, tout comme la veille, il avait disparu.

Ianto entra dans le hall et referma la porte vitrée, regardant dans la rue, mais il n'y avait personne. Finalement, il monta à son appartement et verrouilla avant d'aller dans sa chambre. Il se déshabilla et passa dans la salle de bain, s'appuyant sur le lavabo, les yeux baissés avant de les relever et de se détailler dans le miroir, puis il entra dans la cabine et se doucha.

Tout en s'essuyant, il retourna dans le salon, une serviette autour des hanches et s'approcha de la baie vitrée. À ce moment, son téléphone sonna et il le sortit de sa veste, puis décrocha.

– Ianto, fit une voix chaude.

– Oui, répondit-il en reconnaissant son interlocuteur.

– Je voulais juste m'assurer que tu étais bien rentré.

– Oui, merci, mais comment avez-vous eu mon numéro ?

– C'est sans importance.

– Si vous le dites !

– Je vais te laisser, tu as besoin de te reposer.

– Euh, s'il vous plaît, l'interrompit le Gallois, je peux vous poser une question ?

– Bien sûr.

– Comment savez-vous qui je suis ?

– Peu importe !

– Puis-je au moins connaître votre nom ?

– Capitaine Jack Harkness.

– Capitaine ? Vous êtes militaire ?

– Non, pas vraiment, enfin plus maintenant. À présent, tu devrais aller te coucher.

– J'aurais voulu vous remercier pour ce soir, pensez-vous que nous puissions nous revoir ?

– C'est possible, souffla l'homme. Bonsoir Ianto, fit-il avant de raccrocher.

Le Gallois resta quelques instants à écouter le bip puis il coupa la communication et s'assit sur son canapé. Il se demandait comment il réagirait lorsqu'il se retrouverait en face du Capitaine. Sa voix l'avait mis dans un état proche de la jouissance, comment cela se faisait-il ? Il se souvint également de l'odeur de sa peau et ferma les yeux, essayant d'en ramener les effluves du fond de sa mémoire. Il finit par soupirer et secoua la tête, il se faisait l'impression d'être un adolescent aux portes d'un premier amour.

Il se leva et passa dans sa chambre puis se coucha, se laissant emporter dans de doux songes où il retrouva cet homme qui le bouleversait ainsi.

Au matin, il ouvrit les yeux et fixa le plafond quelques minutes avant de se lever. Il passa sa main sur sa virilité encore dressée au souvenir de son rêve plus qu'érotique. Il entra dans la douche et se caressa lentement, fermant les yeux, revoyant derrière ses paupières closes, les prunelles du Capitaine et son sourire si attirant. Ses doigts glissèrent le long de son torse et vinrent s'enrouler autour de son sexe. Peu à peu, sa main accéléra le rythme et il finit par se libérer en murmurant son prénom. Quand ses spasmes se calmèrent, il posa son front sur la faïence, rafraîchissant sa peau brûlante.

Mais que m'arrive-t-il ? Voilà que je fantasme sur un homme maintenant ! se dit-il.

Il se reprit et se lava puis il alla se faire un café, qu'il but face à la baie vitrée, laissant son regard se promener sur la Roald Dahl Plass et sa tour d'eau. Son cœur fit un bond lorsqu'il vit l'homme au manteau entrer dans l'office de tourisme et il se tourna, collant son dos contre la vitre, essayant de contrôler les battements de son cœur. Le Capitaine était toujours à Cardiff, il aurait ainsi plus de chance de le rencontrer à nouveau.

Il termina sa boisson et se rendit dans la cuisine. Il nettoya sa tasse et la machine puis alla s'habiller.

Quand il fut prêt, il quitta l'appartement et descendit au parking pour prendre sa voiture. Tout en traversant la ville, il repensa à l'homme et sentit son désir monter brusquement.

– C'est pas vrai ! lâcha-t-il, mais qu'est-ce qu'il m'a fait pour que je réagisse ainsi !

Il gara son véhicule et entra dans le bâtiment, puis se dirigea vers le bureau de son amie. Quand il passa la porte, elle leva les yeux et lui sourit.

– Bonjour Lena, fit-il.

– Oh ! Toi, tu as eu une nuit agitée, répondit-elle en voyant les cernes sous ses yeux.

– J'ai mal dormi, mais rien de grave.

– Le patron t'a déjà demandé, répondit-elle en montrant la porte du menton, et je pense que tu risques d'avoir une surprise.

– Pourquoi ?

– Vas-y, tu verras bien ! Monsieur, fit-elle en appuyant sur l'interphone, Ianto Jones est arrivé.

– Faites-le entrer ! répondit son interlocuteur.

– Tu me raconteras ? demanda-t-elle.

– Raconter quoi ? fit-il l'air interrogateur.

Elle se contenta de lui sourire et le regarda se diriger vers la porte. Il toqua et entra après y avoir été invité puis il s'avança. Brusquement, son cœur fit une embardée quand il vit Jack se lever et se tourner vers lui.

– Bonjour M. Jones, fit celui-ci, heureux de vous revoir.

– Vous vous connaissez ? demanda le directeur.

– Nous nous sommes rencontrés au O'Neills, Monsieur ! répondit le Gallois, essayant de maîtriser les battements désordonnés de son cœur au souvenir du baiser qu'ils avaient échangé dans la ruelle.

– Bien ! Vous avez discuté de la proposition du Capitaine Harkness, je suppose.

– Non Monsieur, de quoi s'agit-il ? fit-il étonné.

– En tant que dirigeant de l'agence Torchwood Cardiff, il est venu nous demander le détachement d'un agent pour assurer la sécurité de l'institut. La maison-mère à Londres était d'accord et il semblerait que vous soyez la personne qu'il lui faut.

– Moi ? Mais pourquoi ?

– Pourquoi pas vous ? demanda Jack.

– Je travaille dans un laboratoire, la sécurité n'est pas vraiment mon domaine.

– Je suis certain que mon choix est le meilleur, ne vous en faites pas, mais si vous ne voulez pas du poste, je trouverai un autre candidat.

– Je n'ai pas dit ça, mais est-il possible que je puisse réfléchir à votre proposition ?

– Bien sûr, prenez votre temps et lorsque vous aurez décidé ce que vous voulez faire, retrouvez-moi au O'Neills.

– Très bien.

– Vous pouvez y aller Jones, fit le responsable, mettant ainsi fin à l'entretien.

– Monsieur le Directeur… Capitaine… salua le jeune homme en quittant la pièce, sentant le regard de ce dernier l'accompagner.

Il referma la porte et s'arrêta un instant pour reprendre le contrôle de ses sensations.

– Alors Ianto ! s'enquit son amie.

– Alors quoi ?

– Que te voulait-il ?

– Que j'aille travailler pour lui !

– Tu en as de la chance, j'aimerais aussi bosser pour un homme pareil.

– Le physique ne fait pas tout, répondit le Gallois.

– C'est certain, mais tu avoueras qu'il est vraiment pas mal !

– Oui, souffla-t-il. Excuse-moi, mais j'ai du boulot !

– Ianto ! l'arrêta-t-elle. Tu vas partir alors ?

– Je ne sais pas, j'ai demandé à réfléchir.

– À ta place, ma décision serait déjà prise, fit-elle avec un grand sourire.

Un peu gêné, il sortit du bureau et se rendit à son laboratoire. Tout en enfilant sa blouse, il entendait ses collègues discuter puis ils se turent en le voyant passer près d'eux.

Pendant près d'une heure, il tenta de se concentrer sur son travail, mais les paroles du Capitaine lui revenaient sans cesse en mémoire. Avec soulagement, il se rendit compte qu'il était l'heure de la pause déjeuner et il attrapa sa veste puis sortit du bâtiment. Il acheta un sandwich et partit en direction du parc, marchant sans but précis. Quand il retourna au bureau, il avait pris sa décision et il en rendrait compte au Capitaine le soir même.

Pendant l'après-midi, il surprit encore quelques regards et des rires étouffés. Il commençait en avoir assez de ces gamineries et se redressa, fixant le petit groupe qui s'esclaffait.

– Je plains celui qui prendra ma place, fit-il provoquant le silence de ses collègues.

– Tu vas nous quitter ?

– J'en ai bien l'impression !

– Donc, on avait raison, tu préfères quand c'est viril ! lança l'un d'eux en riant.

– Si ça te plaît de le croire, libre à toi, mais je pense plutôt que ce nouveau boulot m'apportera bien plus que des moqueries permanentes de la part d'adultes qui n'ont qu'une cervelle de gamin !

Il ôta sa blouse et prit sa veste puis quitta le laboratoire, laissant ses collègues soufflés par sa sortie et suivi du regard par l'un d'eux. Il se rendit au bureau de Lena et s'assit face à elle en attendant qu'elle termine de taper le rapport qui lui avait été remis.

– Ouh ! Ianto, mais tu en fais une tête !

– J'en ai assez de ces mômes !

– De qui parles-tu ?

– De Marvin et toute la clique ! Je viens de leur dire que je quittais l'Unit.

– Quoi ?

– Oui, j'ai décidé d'accepter le poste que le Capitaine Harkness me propose.

– Tu en as de la chance, je t'envie d'aller travailler avec un homme comme lui, fit-elle.

– Ça me changera du labo ! Je devrais être chargé de la sécurité d'après ce que j'ai compris.

– Tu n'oublieras pas les amis, j'espère !

– Mais non, nous pourrons toujours nous voir, ne t'en fais pas pour ça, j'arriverai toujours à trouver un peu de temps, enfin, je l'espère. Bon, je vais voir le patron pour le lui dire, il est disponible ?

– Je vais t'annoncer, il vaut mieux, fit-elle avant d'appuyer sur l'interphone. Monsieur, Ianto Jones voudrait vous voir.

– Faites-le entrer !

– Vas-y, l'invita-t-elle.

À suivre…