Bonjour ou bonsoir ô chère population !
Je poste en ce jour le chapitre 1 de ma fiction que j'ai commencé il y a un certain temps, intitulée "Turn Around", "Faire Demi-Tour" comme vous voulez.
Personnages: Caroline Forbes principalement, ensuite, environ dans le chapitre 4, le grand méchant Klaus reviendra à la charge, halte aux fans du Klausinou tout remoumou et gentil. J'inclurai des personnages inventés mais aussi, je changerai le caractère de beaucoup à ma guise, par exemple : Hayley ne sera pas l'allumeuse tant haïe par nous, les Klaroline, elle sera très froide, refermée sur elle-même et cachant un lourd secret -qui n'est pas qu'elle est louve bien évidemment puisqu'on le sait déjà-. April ne servira pas de bouche-trou, bien au contraire, elle sera une jeune chasseuse de vampires de dix huit ans forte et indépendante, dissimulant sa douceur derrière un caractère qui vous ferez fuir, petite soeur de Connor, vous savez, le grand brun super fort et sexy qu'on a connu dans la saison 4, celui qui fait partie des Five. Mais aussi les Originels qui réclameront leur vengeance vu comment ils se sont faits ridiculisé dans TVD, ils reprendront bientôt de leur prestance.
Post saison : La fin de la saison 3, Elena n'est pas morte, Alaric s'est fait tué par les Originels ensemble et le pieu est en sécurité chez ces derniers.
Thème : Fantastique, romance, surnaturel. Cette fiction mettra en avant l'humanité et son contraire, beaucoup de vampires redeviendront donc humains et la famille Originelle essayera de mettre ça au clair.
ENJOY !
CHAPTER 1 : What's Wrong With Me?
Se tournant et se retournant dans ses draps, Caroline ne comprenait toujours pas ce qui lui arrivait depuis hier soir. Elle n'avait pas du tout sommeil, et pourtant, la journée de la veille n'avait pas été de tout repos pour la jeune fille qui l'avait passée à cavaler dans touts les sens. Malgré cela, elle n'avait pas pu fermer l'œil de toute la nuit, continuant tantôt à fixer inlassablement le plafond comme si ce dernier détenait toutes les réponses qu'elle cherchait puis se retournait pour jeter de brefs regards vers la fenêtre. L'extérieur était complètement plongé dans les ténèbres et même ses sens de vampires n'avaient pas pu sonder cette nuit glaciale. Car oui, il faisait froid. Elle s'était même surprise à vouloir se momifier dans ses couvertures, ce froid mordant consumait tout son être jusqu'à transformer la couleur blanche du bout de son nez en un rouge sanguinaire. Perdant patience, elle se décida à se lever et aller boire un petit quelque chose pour se remettre les idées en place. Elle se rendit dans la cuisine luxueuse de son nouvel appartement, l'ouvrit et prit une poche de sang soigneusement déposée la veille.
Une fois sa bouche engloutissant le nectar délicieux, la jeune blonde le recracha aussitôt. Ce goût amer était insupportable, elle ne pouvait pas se nourrir de ça, c'était sûrement le mauvais sang.
« Mon Dieu, c'est quoi ça ? » Scanda-t-elle à voix haute qui résonna à travers tout l'appartement.
Elle relâcha sans aucune douceur la poche de sang qui tomba sur le sol, son contenu glissant sur le tapis sans doute trois fois plus cher que le fauteuil lui-même. Tout en poussant un juron, elle s'abaissa et commença à maltraiter la pauvre tâche qui s'était promis apparemment de ne pas disparaitre d'aussitôt. Elle continua sur cette élancée, hors d'elle. Non seulement elle avait cette faim cuisante qui nouait son estomac mais aussi ce stress qu'elle n'avait jusque là jamais ressentis lorsqu'elle se retrouvait dans cet appartement.
« C'est pas possible… » Murmura-t-elle pour elle-même en abandonnant le chiffon et voyant que la tache persistait encore. « Et puis, je m'en fous, c'est pas mon appart' de toute façon »
Avait-elle constatée en se dirigeant vers la porte avec l'intention de sortir de cet endroit qui commençait à l'étouffer. Car c'était sûr, après avoir hypnotisé son propriétaire de le lui laisser et ne pas venir l'embêter concernant le payement, elle s'était bien retrouvée en bonne compagnie, avec ce chat blanc qui restait à côté d'elle et minimisait cette solitude qu'elle ressentait maintenant qu'elle n'avait plus personne.
Trois jours après la mort de Klaus, elle était retournée à Mystic Falls pour voir où en étaient ses amis, ces derniers avaient totalement disparu. Il ne restait plus personne, la maison des Gilbert était à vendre, le manoir des Salvatore totalement désert comme si jamais quelqu'un y avait habité, celui des Lockewood ne contenait bien évidemment que madame le maire Carole, quant à sa maison à elle, celle-ci avait miraculeusement disparu, au même titre que celle des Donovan, elle avait appelé sa mère, celle-ci lui avait révélé qu'on l'avait abattue juste après son départ et que Liz s'était trouvé un boulot à New York, là où Caroline pourrait bien la voir lorsqu'elle le souhaitait. Bonnie, elle, était visiblement avec son père au Canada, à Montréal plus précisément afin de continuer sa vie sans magie ou une quelconque forme de surnaturel qui avait, jusqu'à présent, détruit sa vie. Il ne restait plus qu'elle, et poursuivie par les membres du Conseil, elle était obligée de tracer un trait sur son ancienne vie et en créer une nouvelle. La nouvelle Caroline Forbes, à Hampton, petite bourgade non loin de la Virginie. Elle allait à son lycée, normal, semblable à beaucoup d'autres. Elle était sans problème devenue un membre important des cheerleaders de l'établissement et participait déjà à plusieurs compétitions annuelles. Elle avait aussi trouvée un nouveau centre de loisir dans lequel elle n'aurait jamais cru postuler pour le rôle de capitaine d'équipe : la natation. Car oui, elle adorait cela. Nager.
Ses clefs dans les mains, elle les plaça puis démarra sa voiture, direction le centre commercial le plus proche, elle n'avait pas réellement envie de rouler pour les trente minutes à venir.
Arrivant à destination, elle claqua la portière avec humeur et s'engouffra dans l'allée principale. Elle plongea sa main dans son sac et se rendit affreusement compte que sans le remarquer, elle n'avait pas prit la chose la plus importante dans un centre commercial.
« Mince, j'ai pas ramené mon portefeuille » S'enragea-t-elle, furieuse contre elle-même plus que sur ce pauvre jeune homme qui la jaugeait, tétanisé par la personnalité bombe à retardement que possédait la blonde. « Je vais foutre quoi sans argent ? »
En réalité, la question ne se posait même pas. Impuissante au début, un éclair vint lui traverser la lueur des yeux rapidement lorsqu'une idée certes, saugrenue, lui traversa la mémoire. Elle était un vampire, pourquoi n'userait-elle pas de ses dons au lieu de se morfondre sur son sort ? D'une démarche élégante et gracieuse, elle pénétra dans le magasin le plus proche et le balaya du regard, envieuse, elle s'empara d'une robe légère et alla l'enfiler. Dans la cabine à essayages, celle-ci lui alla comme un gant, formant ses parfaites formes généreuses sans pour autant la plonger dans le vulgaire, c'était définitif : elle la voulait. Quand elle fut dehors, avec l'intention de la prendre, Caroline prit le temps de voir si personne ne la regardait puis plongea ses iris bleus verdoyants dans ceux noisette brillants d'innocence de la vendeuse.
« Je vais prendre cette robe et vous ne me demanderez aucun payement, me suis-je bien faite comprendre…Hanna ? » Ordonna-t-elle non sans avoir jeté un bref regard sur l'étiquette de la vendeuse.
« Pardon ? » Fit l'interpelée dans un rire nerveux en peinant à garder son calme.
D'abord abasourdie, Caroline décrocha un faux sourire sympathique avant de flairer l'odeur de la brunette aux beaux yeux à la recherche d'une quelconque forme de verveine. Aucune. Cette femme ne portrait pas de verveine.
« Vous me laisserez prendre cette robe sans demander de l'argent, vous me la donnerez gratuitement » Répéta-t-elle doucement alors que la jeune vendeuse hochait vigoureusement de la tête en signe positif.
Satisfaite, du moins, pour l'instant, Caroline sourit hypocritement avant de prendre la route de la sortie, mais ce fut à son plus grand malheur que deux grands officiers vinrent lui barrer la route, un regard dur planant dans leurs deux paires d'yeux sombres.
« Veuillez bien nous suivre, mademoiselle » Lui dirent-ils d'une voix synchronisée en lui traçant des mains le chemin à prendre.
Nulle était son envie de se créer des problèmes ou de se taper un scandale, alors, elle hocha simplement de la tête, se sermonnant à dire qu'ils ne la menaient pas jusqu'à leur poste pour une affaire de robe volée. Car, de toute évidence, elle avait parfaitement bien hypnotisée la vendeuse pour la prendre sans ménagements, pourquoi alors s'inquiétait-elle à un tel point ? Et pourquoi son ventre se nouait à chaque pas qui réduisait la distance entre le poste et elle ?
« Pourquoi je suis là ? » Hasarda-t-elle dans la voiture d'un homme qui portait l'uniforme bleu standard.
« Vous osez le demander ? » Railla-t-il avec un petit sourire au coin.
« Oui, c'est mon droit » S'obstina-t-elle, l'air de rien en se redressant sur son siège arrière.
« Et je pense que ça fait partie de vos droits de voler des vêtements en menaçant la propriétaire » Poursuivit-il, sans se départir de son calme olympien.
Caroline jura mentalement. Elle se serait volontiers donnée une gifle monumentale si cet acte n'allait pas passer pour étrange pour l'officier. Tout en se mordillant la lèvre, elle fit passer une tonne de récits dans sa tête pour justifier cet acte, mais aussi le fait que son hypnose n'ait pas pu marcher, elle voyait de là la magnifique excuse qu'elle allait sortir pour éviter les barreaux : « Excusez-moi, lieutenant, je n'avais pas réellement l'intention de voler cette robe, juste que comme je suis un vampire, j'ai pensé que ce serait plus judicieux si j'usais de mes dons pour convaincre la vendeuse de me faire un crédit, bon, ça n'a pas réellement marché, ce qui me chiffonne d'ailleurs, mais comme on dit : qui ne tente rien n'a rien » Un léger rire lui traversa sans attention les lèvres, un rire qui surpris le principal concerné.
« Ça vous amuse de vous faire arrêter pour vol ? » Dit-il après un moment de flottement.
« Non, pas du tout, c'est juste que j'ai pensé à mon chat, mon dieu, qui va s'en occuper lorsque je pourrirai en prison ? » Exagéra-t-elle d'une façon faussement dramatique.
L'officier laissa passer un léger rire amusé avant de reprendre vite son sérieux.
« Je me demande ce que vont penser vos parents en sachant que vous allez passer une journée en taule » S'exclama-t-il.
« Ils ne sont pas obligés d'êtres au courant, vous savez » Murmura-t-elle en baissant confusément la tête.
Il ne répondit rien et se contenta de sourire vaguement avant de piler net dans le parking du poste. Ils étaient arrivés à destination. Lorsque Caroline sortit du véhicule, l'officier, dans la vingtaine, lui passa furtivement les menottes et la conduisit en cellule, sans trop parler et prendre le temps de se défendre, Caroline acquiesça, elle l'avait bien mérité en tout cas, en plus, elle n'avait pas vraiment envie d'essayer encore une fois son opération d'hypnose, si celle-ci ne marchait pas, elle serait définitivement mal-barrée.
« Bien, vous resterez ici toute la journée, vous ne sortirez que demain mademoiselle…. »
« Caroline Forbes »
« Oui, c'est ça, Caroline Forbes » Marmonna-t-il dans un geste vague de la main l'air désintéressé avant de s'éclipser non sans avoir fermé la cellule à double tours.
Régnée par la lassitude, Caroline choisit de s'assoir le lit qui se trouvait derrière les barreaux et évita soigneusement de déposer sa tête sur son oreiller, qui sait qui avait dormi ici et pendant combien de temps. Finalement, la fatigue la submergea et elle se laissa retomber sur le coussin mal-lavé, les yeux clos, la bouche entre-ouverte laissant couler une quantité importante de bave dans son sommeil agité.
« On se lève ! » Fit une voix masculine au dessus de Caroline qui la réveilla sans aucune douceur.
Caroline grogna péniblement, ouvrit un œil suivit par le second et finit par apercevoir la silhouette de son officier préféré devant sa cellule, les clés produisant un son désagréable dans les mains. Elle se redressa vivement, les cheveux légèrement en bataille et le regarda.
« Vous êtes libre de partir, mademoiselle Forbes » Lui apprit-il simplement en ouvrant la portière qui la laissait goûter une énième fois à la liberté. « C'est votre chat qui va être content »
Un sourire taquin erra sur les lèvres de la blonde qui s'empressa de sortir et de quitter le poste sans aucun regard derrière.
D'un pas rapide, elle rejoignit le chemin qui menait à son appartement, sa chaleur et son lit plus que doux et moelleux lui manquaient horriblement, sans oublier cette petite boule de poils qui l'attendait impatiemment derrière la porte de la demeure tout en ronronnant, comme unique son pour exclamer son bonheur face au retour de sa maitresse, enfin, en quelques sortes.
Caroline poussa sans aucune délicatesse la porte qui s'ouvrit dans un fracas, alors qu'elle était prête à crier un « JE SUIS DE RETOUR FELIX ! » elle s'arrêta net devant le spectacle qui se déroulait sous ses yeux.
En costard, qui contractait très bien avec le décor intérieur, se tenait un vieil homme d'un certain âge, caressant la crinière blanche de la petite bête, son visage impassible et ne trahissant rien de ce qu'il pensait. Il s'avança lentement et se dressa à la hauteur de la jeune blonde qui, stupéfaite par cet invité inattendu, resta les bras ballants, comme l'empotée qu'elle était à cette seconde. Ne lui avait-elle pas demandé de ne plus venir l'embêter ? Ne lui avait-elle pas demandé de la laisser tranquille tant qu'elle résidait ici ?
« Monsieur Cavanaugh, je vous mentirai si je vous disais que c'est un plaisir de vous revoir d'aussi bon matin » Commença-t-elle avec cette mine déconfite qui annonçait toujours une catastrophe ces jours-ci.
« Rassurez-vous, mademoiselle Forbes, c'est réciproque » Répondit le concerné sans abandonner ce masque d'impassibilité qui faisait froid dans le dos.
« Bien, je suppose donc que vous n'êtes pas là pour prendre une tasse de café, c'est super étant donné que j'étais en prison pendant toute la journée d'hier » S'exclama Caroline d'une voix lourde de reproche, tout ce qu'elle avait envie de faire, c'était de s'assoupir et de dormir à poings fermés, visiblement, cet homme n'allait pas lui faciliter la tache.
« On vous a déjà dit que l'insolence à votre âge est un défaut à éviter ? » Voyant qu'il ne recevait pas de réponse de la part de la jeune fille qui croisait obstinément les bras autour de la poitrine. « Je suis venu prendre le loyer »
Et ce fut comme si on lui assénait une gifle mentalement. Caroline était même prête à se jeter parterre. Le loyer, ce n'était pas du tout prévu, ça. Ni la prison d'ailleurs.
« Oh… » Murmura-t-elle péniblement en se passant la main le long de son visage : c'était définitivement pas sa semaine.
« Evidemment, vous vous doutez que ce ne sera pas seulement le loyer de ce mois étant donné que vous n'avez pas payé celui des trois derniers mois… » Poursuivit-il en reboutonnant sa veste parfaitement bien coupée.
« Ça va sûrement vous paraitre idiot mais non » Admit-elle d'une petite voix qui trahissait le malaise qui la régnait à cet instant.
Bien sûr qu'elle n'y avait pas du tout pensé vu qu'elle avait soigneusement prit le temps d'hypnotiser cet ingrat de riche lors de son arrivée. Et son arrivée montait à trois longs mois. Trois longs mois qu'elle n'avait évidemment pas payé. Après tout, elle était un vampire, pourquoi y penserait-elle ? Indécise, elle effectua un pas vers le vieillard qui la jaugeait d'un regard méprisant.
« Dites-moi monsieur Cavanaugh, vous avez de la verveine dans votre organisme ? Je veux dire, avez-vous bu une boisson contenant de la verveine ? » Demanda-t-elle en prenant son courage à deux mains.
« Non, je n'aime pas vraiment la verveine, ça a un certain goût que je n'apprécie pas, pourquoi cette question ? » Articula-t-il en fronçant les sourcils.
« Pour rien, rien du tout… » Commença-t-elle en s'approchant d'avantage, plongeant ses pupilles dans les siennes. « Alors, écoutez-moi bien, vous allez sortir par cette porte et ne plus revenir, c'est un ordre »
Mais aucune réaction positive ne suivit cette hypnose, bien au contraire, le vieil homme plein aux as la regarda un moment incrédule, incapable de déchiffrer ce qui arrivait à cette adolescente.
« Est-ce une manière d'intimidation pour vous, les jeunes ou c'est moi qui ai mal comprit ? Alors maintenant, c'est vous qui allez m'écouter : si vous ne me payez pas ce que vous me devez aujourd'hui, vous allez sortir de chez-moi et je me ferai un plaisir de vous conduire jusqu'au commissariat, est-ce bien clair ? » Menaça-t-il, la mâchoire serrée.
« Comme de l'eau de roche » Acquiesça-t-elle dans un faux sourire.
« Voilà qui est mieux, passez une bonne journée, mademoiselle Forbes » Conclut-il en souriant, peinant à garder son calme respectif.
Lorsqu'il franchit le seuil de la porte et la referma avec toute délicatesse qui sonnait faux avec son comportement, Caroline se laissa retomber sur l'un des fauteuils disposés dans le salon, ses bras ballants, elle émit un instant un soupir qui en disait long sur son état mental. Non seulement elle avait mal dormi la veille mais en plus, elle se retrouvait avec une ville entière dont les habitants buvait de la verveine sans s'en rendre compte, et pour couronner le tout, elle n'arrivait plus à boire du sang, et se retrouvait avec un vieux millionnaire qui voulait son argent, argent qui n'existe pas. Avant tout, elle n'avait que dix sept ans, enfin, dix huit si elle n'avait pas été transformée l'année dernière. Décidemment, elle ne comprenait strictement rien à ce qui lui arrivait. L'estomac noué, elle tenta une nouvelle fois le sang qui se trouvait dans une pièce dans laquelle elle avait stuquée plusieurs poches, O négatif, voilà ce qui lui fallait.
Mais une nouvelle fois, ce goût amer qui la transporta était juste insupportable, elle relâcha l'objet et se décida à aller manger quelque chose d'humain, si on puisse dire, elle avait fait le plein de cochonneries la semaine dernière, histoire de tuer le temps lorsqu'elle n'avait rien à faire et qu'elle voulait organiser une de ces soirées déprimes, affalée sur le canapé à regarder des émissions pour vieux millionnaires en se goinfrant de chips. Et par quel miracle, pour le premier miracle en faite de ces deux derniers jours, les nombreuses cochonneries qu'elle venait de trouver n'avaient pas un si mauvais goût que ça, elle était même prête à dire que c'était très bon, le sel, le sucre, elle sentait tout, comme si elle était…
« Qu'est-ce qui ne va pas chez moi bon sang ?! » Hurla-t-elle en lançant le pauvre paquet de chips qui était innocent dans toute cette histoire.
Mais aucune réponse ne lui vint aux oreilles. Car oui, touts les signes indiquaient que oui, Caroline portait les premiers symptômes de l'humanité, si ce n'était pas de la folie. Les humains peuvent devenir vampires mais lorsqu'un d'entre eux atteint le point de non-retour, comme la voulu Katherine un an auparavant, il n'y avait plus de bouton où appuyer pour retrouver son aspect en tant qu'humain, un vampire reste un vampire, jusqu'à la mort, figé dans l'éternité, comme elle était figée dans ses dix sept ans pour toujours, toujours, un mot bien long d'ailleurs.
Les mains tremblantes, elle s'empressa de prendre son téléphone portable et tapota légèrement sur son écran, enfin, lorsque la tonalité sonnait dans ses oreilles, qu'une voix féminine prononça un « allô » interrogatif, la jeune fille s'exclama, la peur consumant tout son être :
« Maman…Je crois que je redeviens humaine… » Murmura-t-elle, chancelante.
Alors voilà, nous y sommes enfin -il m'a fallu beaucoup de temps pour trouver les différentes étapes par lesquelles Caroline prendra conscience qu'elle est redevenue humaine- notre petite blonde s'en rend enfin compte.
Que dites-vous de la manière dont elle a deviné? Qu'en pensez-vous pour un début? A vos claviers! J'ai besoin de beaucoup d'encouragements chers lecteurs.
Xoxo, Aislinn
