Chapitre 1 : un nouveau maître

Aza marchait d'un pas lent derrière un sorcier à la cape noire et à forte carrure. Ses pieds lui faisait mal et elle retenait depuis déjà plus d'une heure des cris de douleurs à cause des cailloux qui lui lacérait les pieds. Elle avait très froid avec ce morceaux de chiffon qui lui servait de vêtement. Mais le sorcier devant elle n'avait pas l'air de se préoccuper d'elle dans ses vêtements confortables et ses chaussures de luxes. Elle savait qu'elle n'avait pas le droit de parler, mais elle voulait vraiment savoir si le calvaire allait bientôt s'arrêter. En effet, depuis environ 50 ans, depuis que Voldemort avait réussit à prendre le pouvoir en tuant Harry Potter et ses amis: les moldus, les sorciers de sang-mêlé ou les traîtres à leur sang, (noms donné au sorcier de sangs purs ayant des amis parmi les impurs ou les défendant selon les partisans de Voldemort), avaient la vie dure. Dès leur naissance ils étaient marqués par un tatouage, comme du vulgaire bétails moldus, puis ils étaient parqués dans de grandes villages ou ils vivaient comme des miséreux. Ce tatouage représentait un rat mort. Aza détestait ce symbole qui la représentait aux yeux du monde. Il suffisait que quelqu'un connaisse l'existence de ce tatouage et elle était traité comme de la vermine … comme un rat. Parfois, certains avaient « l'insigne honneur » de pouvoir sortir de cette misère pour en rentrer dans une nouvelle : celle de servir les Sangs purs adeptes de Voldemort. Même les elfes de maisons étaient maintenant plus respectés qu'eux. Par contre en ce qui concerne les moldus il n'y en avait presque plus. Voldemort avait essayé de tous les exterminer, mais on pouvait parfois en croiser certains, cachés dans des grottes.

Elle, elle l'avait eu cet insigne honneur. Cela allait faire maintenant un an qu'elle vagabondait de demeures luxueuses en demeures luxueuses pour servir des monstres, jusqu'à ceux que ceux-ci se lassent d'elle et la renvoie. Elle était alors renvoyé à la Banque des esclaves du chemin de traverse comme aujourd'hui. La banque des esclaves avait été quasiment la première invention du mage noir dès son arrivé au pouvoir.

Son dernier maître, un certain Goyle, avait pour habitude de la frapper, surtout lorsqu'il était saoul. Elle se souvenait très bien de la façon dont elle avait été renvoyé par son dernier maître : comme la plupart du temps il était rentré d'une soirée entre sangs purs et il était saoul.

-Viens ici !!!! avait-il crié

Elle s'était dépêchée de monter les monter les escaliers qui la séparaient du hall d'entrée et elle l'avait vu dans son état pitoyable. Elle savait exactement ce qui allait se passer par la suite, mais la marque des derniers coups qu'il lui avait porté était trop récentes et elle souffrait encore beaucoup. Elle se souvenait qu'il avait levée le bras …… et elle aussi. Ce fut le seul geste qu'elle n'aurait pas du faire : il aurait pu la tuer à ce moment la, mais elle c'était enfuit dans sa chambre.

C'est en ressassant ces idées noires qu'elle vit enfin le bâtiment qui allait décider de son sort se dessiner devant elle. La banque des esclaves était un bâtiment aussi imposant que l'ancienne banque des sorciers, Gringotts. Elle devait bien comporter 10 étages, mais c'était sans compter les nombreux sous-sols dans lesquels croupissaient de nombreux impurs attendant de mourir ou d'être engagés. Alors qu'elle contemplait l'immense bâtisse pour la deuxième fois de sa vie elle sentit le bras de l'homme devant elle lui empoigner le sien et l'entraîner à sa suite dans le hall de la Banque. Il se dirigea vers un gigantesque comptoir de marbre et s'adressa à un gnome, particulièrement laid avec des oreilles très allongés et pointues :

-Je ramène cette esclave ici, mon maître n'est pas content du tout.

-Et pourquoi ça ? demanda d'une voix suave le gnome. Voix assez étrange d'ailleurs comparée au reste de son corps.

-Cette vermine n'est pas du tout dressée, il n'a pas réussit à la briser.

Aza détestait quand ces êtres qui se considéraient comme supérieur parlait d'elle comme si elle ne valait rien alors qu'elle était juste à côté. Elle détourna le regard et essaya de se concentrer sur ce qu'il y avait autour d'elle Ca n'était pas le moment qu'elle se crée d'autres ennuis, déjà que la Banque des esclaves avait droit de vie et de mort sur elle. Ce qu'elle vit était encore plus pitoyable que ce qu'elle avait vu à 15 ans quand son premier maître était venu la chercher ici. Il y avait plusieurs elfes de maisons qui donnaient des ordres à un groupe de sang-mêlé qui lavait le sol. Une jeune sorcière était enfermé dans une cage que traînait derrière lui, à l'aide de sa baguette, un vieux sorcier, très très riche vu son apparence.

Sa baguette …. Elle pensait souvent à cet étrange objet qu'elle n'avait jamais peu manipulé. Elle n'avait jamais eu l'occasion de pratiquer une seule fois la magie depuis sa naissance. Bien évidemment Voldemort avait pris grand soin à ce que les sorciers qui étaient tatoués ne reçoivent jamais de baguette et n'ai jamais la chance d'utiliser les dons qu'ils possédaient, les jugeant déjà indigne de les posséder. Son visage, qui portait une marque de profond dégoût croisa alors celui d'un sorcier qui devait être à peine plus vieux qu'elle. Il était grand, d'une blondeur exceptionnelle et il avait des yeux bleu pénétrants. Cependant le regard que celui ci lui adressa quand il la vit était remplit de haine.

Encore un de ces fils pourris gâtés de mangemorts

Mais elle ne changea pas l'expression de son visage pour autant, bien qu'elle aurait du face à un sorcier pur, baisser les yeux. Elle regretta presque aussitôt son geste de défi car le jeune sorcier commença à avancer vers elle. Elle ferma les yeux en s'imaginant sentir la main du jeune sorcier sur sa joue après qu'il l'ait frappé, et elle baissa la tête. Mais après quelques secondes ou rien ne venait elle se permit de rouvrir pleinement les yeux et elle le vit face à elle, un sourire inquiétant sur le visage. Mais ce contact visuel ne dura même pas une seconde avant qu'il se retourne vers le sorcier qui l'avait amené ici, toujours en pleine discussion sur ce qu'il pourrait bien faire d'elle.

-Cette fille est à vendre ?

Le gnome et les sorcier s'arrêtèrent net de parler et se retournèrent vers le jeune blond. Une expression semblable à de la terreur passa en un éclair dans leurs yeux, elle ne le connaissait pas mais elle supposait que les deux autre oui et que le jeune sorcier ou bien sa famille devait être des gens très craint dans la communauté des proches du mage noir.

-Faut-il que je me répète ?

-Monsieur Malefoy, excusez nous, mais cette esclave n'est vraiment pas docile et je ne sais pas si votre père apprécierait d'avoir dans sa demeure une chose aussi peu recommandable.

-Je suis seule juge de ce que je peut emmener chez moi, Emilius

Ce garçon possédait toutes les qualités requises à cette époque pour se faire respecter et qu'elle détestait par dessus tout. Elle ne voulait surtout pas être « possédée » par cet abruti de première qui pensait qu'il pouvait avoir tout ce qu'il voulait simplement en claquant des doigts. Mais la partie semblait être déjà perdue d'avance quand elle entendit la conversation qui se déroulait à présent entre les deux hommes.

C'est ainsi qu'une demie heure après elle se retrouva les deux mains liés par une corde que tenait le certain Malefoy. Il marchait vite et n'avait même pas l'air d'agir comme si il venait d'acheter quelque chose. Depuis qu'il était parti avec elle de la Banque des esclaves il ne lui avait même pas adressé un regard, même méprisant. Celui-ci vira alors brusquement et s'engouffra dans un chemin particulièrement inquiétant du Chemin de Traverse, où Aza n'était encore jamais allé avec ses anciens propriétaires. Déjà que depuis que Voldemort était au pouvoir, celui-ci avait bien changé, il n'était plus du tout ce lieu où au mois de Septembre les élèves allaient acheter leurs affaires de cours, où on trouvait des vitrines remplies à rabord d'affaires de Quidditch, de surprises, ça n'était plus cette rue pleine de couleurs. A présent la rue était morte, il n'y avait quasiment aucun bruit quand les gens marchait. On ne trouvait que des sangs purs, parfois suivis d'esclaves de toutes sortes. Les seuls magasins qui étaient disponibles sur le Chemin de traverse étaient un magasin de robe de sorcier très chère, une boutique de livre de magie noire, et une taverne fréquentée par les pires malfrats en cette époque troublée. Le jeune Malefoy s'arrêta alors devant un magasin abandonné, dont on pouvait deviner le nom à moitié effacé sur l'écriteau que les précédents et qu'il ne la frapperait pas à tous bout de champs à chaque fois qu'elle ferait un faut pas. Malefoy ne lui répondit pas tout de suite et rentra dans le magasin abandonné l'entraînant à sa suite. Une fois arrivée à l'intérieur il lui répondit :

-C'est l'heure de présenter mon nouveau jouet à mes parents.

Le ton et le regard du jeune sorcier quand il avait prononcé ces mots avaient suffit à faire frissonner de terreur la jeune rebelle. Elle avait alors désormais conscience que son nouveau maître serait surement pire que les précédents, bien pire …..