Bonjour à tous alors voilà c'est la première Fiction que je publie, mais pas la première que j'écris. J'ai prévu d'écrire plusieurs chapitres. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Je sais plus quoi faire. Ma vie est parfaite. Absolument parfaite. J'ai un petit-ami parfait. Un père attentif. Une meilleure amie super gentille. Mais je gâche toujours tout. Dès que j'ai quelque chose, je le casse. Et ben c'est pareil avec ma vie parfaite.
Scott est le mec le plus gentil que je connaisse, il est tellement parfait. Il est doux, attentionné, souriant, heureux et il me donne le sourire. Alors pourquoi? Pourquoi j'ai l'impression de m'ennuyer avec lui? Pourquoi j'ai l'impression d'être un pauvre con? Pourquoi je lui fais du mal sans même qu'il sache que je lui en fait? Pourquoi j'ai hâte qu'il apprenne ce que j'ai faits pour qu'il me déteste à en crever? Pourquoi j'ai envie d'avoir mal? Pourquoi j'ai envie de souffrir?
Je suis pas un bon ami non plus. Je mets toujours mes problèmes en avant. Je m'intéresse pas au autres, à mes amis. Tout ce qui compte dans ma stupide petite existence de merde, c'est moi même. Comme si j'étais incapable d'aimer quelqu'un correctement. J'ai même pas été foutu d'être heureux pour mon père quand il c'est remarier neuf ans après la mort de ma mère. Comme si je ne lui autorisais pas d'être heureux lui aussi. Comme s'il devait vivre dans le deuil toute sa vie.
Je suis qu'un putain d'égoïste, sans cœur, sans amour, sans sentiments. Je faits souffrir tout le monde autours de moi. Je m'en suis rendu compte quand j'ai rencontré Derek. Il est le seul à me connaitre vraiment. Voir mon vrai visage. Voir la pourriture dans mon cœur. Voir comme je suis laid à l'intérieur. Mais il s'en fiche. On ne couche pas ensemble parce que nous nous aimons. Non, nous couchons ensemble parce qu'il sait qui je suis, qu'il sait ce que je veux vraiment. Il sait tout de moi. Scott croit me connaitre mais il ne connait que le masque que je veux montrer. Derek, lui, il voit ma vrai personne. La personne méchante, la personne égoïste, la personne horrible que je suis.
Je n'ai pas peur que Scott apprenne que je le trompe, j'ai hâte qu'il le sache pour qu'il me fasse du mal en me laissant avec ma solitude et mon égoïsme. A se moment là, je n'aurais plus besoin de Derek, je souffrirais tout seul, je n'aurais plus à aller le voir pour qu'il me dise ce que je sais déjà sur moi, mais qui fait mal quand quelqu'un nous la dit en face.
J'ai vingt ans, je travaille en tant que consultant pour la police. Je vis avec Scott qui à lui aussi vingt ans, il fait des études pour devenir vétérinaire. Mais je pourrais jamais supporter une petite vie tranquille, c'est pas mon genre. Scott et moi, on se connait depuis l'enfance et on s'est mis à sortir ensemble au lycée. Mais avant tout ça, on était les meilleurs amis du monde, on se racontait tout. A l'heure actuelle, il rentre de la fac et moi du boulot, on commande à manger, on se lave, on se met au lit, on couche ensemble et puis on s'endort. Et le lendemain c'est la même chose. Mais malgré tout, je l'aime tellement, dès qu'on se voit, il me rend heureux. Je ne suis heureux qu'avec Scott. C'est le seul qui arrive encore à me faire sourire.
J'aimais nos conversations quand nous étions encore au lycée. Maintenant, c'est à peine si on se parle une heure entière sur la journée. Il me manque mais je suis obligé de mettre une certaine distance entre nous pour ne pas qu'il souffre de trop quand l'inévitable arrivera: quand il découvrira que je le trompe pour une enflure.
Je me réveil à côté de Scott, dans notre lit, dans notre chambre. Je le regarde, il dort encore, il a l'air serein. Je souris, il est tellement beau. Je regarde l'heure au radio-réveil, il affiche 06:48. Je me lève, me prends une douche froide pour calmer mes ardeurs du matin mais Scott me rejoint et met l'eau chaude sur nos corps nus. Il m'embrasse, il enfonce sa langue dans ma bouche. Quand il quitte ma bouche, c'est pour la dirigé vers mon cou. Il me mordille la peau doucement, puis il me fait un suçon. Je l'aime tellement. Je m'abaisse et embrasse son torse halé. Je lui mordille le téton droit et faits passer le gauche entre mes doigts. Puis je descends encore plus bas, je lèche son nombril. Il pose sa main sur ma tête et je sais qu'il veut que je descende encore plus bas. Je descends donc et me retrouve face à son membre gorgé de sang. Je passe ma langue sur mes lèvres et lui jette un regard excité. Il est appuyé au mur, les yeux clos et la bouche entrouverte. Je l'aime. Je pose ma main sur la base de son sexe et le masturbe un peu puis je prends son gland en bouche. Je le suce doucement puis malaxe ses fesses et le prend entièrement en bouche. Je t'entends gémir et dire mon nom. Il aime ce que je lui faits car la main qu'il a posé sur ma tête me guide, il me f ait faire des vas-et-viens sur sa verge. Je sens qu'il est proche de la jouissance, il gémit de plus en plus, dit des mots incompréhensibles. Je passe un doigts entre les fesses, je lui caresse son entrée et enfonce un doigts en lui puis un deuxième. Je touche sa prostate rapidement et il jouit dans ma bouche. Je garde la semence de mon petit-ami en bouche, me relève et l'embrasse. Je sais qu'il n'aime pas du tout ce que je viens de faire mais je m'en fiche. Il s'éloigne de moi quand il se rend compte de se qu'il a dans sa bouche. Il fait la grimace et je ris. Il crache puis m'embrasse à nouveau. Il mord ma lèvre inférieur et décide de me laver.
Après une douche d'un peu près une heure, on se sèche, on s'habille, non sans s'embrasser et se peloter mutuellement, et puis il met la table pour petit-déjeuner et je prépare le café.
-T'as bien dormi?, me demande-t-il, la voix enroué.
-Mmm, oui et toi? T'as l'air crevé. T'aurais pas du te réveiller aussi tôt.
-Et raté une douche commune avec toi? Pour sur. D'ailleurs en parlant de ça. Pourquoi tu t'es levés si tôt alors qu'on est dimanche? C'est le seul jour où on peut faire une grâce mâtiné et toi tu te réveil à sept heures, me questionne-t-il.
-Je sais qu'on est dimanche. Mais c'est pas une raison pour faire les fainéants. Tu noteras que je t'ai laissé dormir à la base. C'est toi qui m'as rejoins sous la douche.
-Stiles, tu peux pas savoir comme je t'aime.
Pourquoi j'ai mal quand il dit ça? Pourquoi j'ai envie de hurler? Pourquoi je veux qu'il me déteste?
-J'aimerais quand même que t'arrêtes de me faire goûter mon propre sperme. Parce que autant je t'aime comme c'est pas permis, autant ça c'est vachement dégueu, me dit-il en grimaçant encore.
-Désolé, mais tu verrais ta tête dans ces moments là, c'est vraiment risible. Et puis, moi je trouve pas ça si mauvais comme tu dis.
-C'est parce que c'est pas ton sperme à toi, dit-il comme si c'était une évidence. Quand je te suce, ça me dérange pas d'avaler mais là c'est pas pareil. Tu sais quoi?
-Non. Quoi?, demandai-je en servant deux mugs de café bien chaud.
-Je te ferais avaler ta propre semence et on verra ce que tu diras, répond-il en me souriant, pas un sourire doux mais un sourire remplit de promesses.
-On verra, dis-je en me tartinant une tranche de pain de nutella.
Il fait pareil et on se regarde un instant. Je baisse les yeux en premier, je n'ose plus le regarder en face trop longtemps depuis Derek. Il m'attrape le menton et m'embrasse, son baiser a le gout de la pâte à tartiner et ça me fais sourire intérieurement. Il est tellement enfantin et mignon parfois mais il peut être sauvage et torride également.
On se sépare à contre cœur pour pouvoir respiré et je lui souris franchement. Il retourne à sa tartine de nutella. Je fini la mienne et sirote mon café. Le café. Ça a toujours été une source de dispute avec Scott. Lui le préfère au lait et moi noir, il m'a toujours dit que le café noir c'était pour les personnes aigris, je lui ai donné raison. Lui préfère une marque et moi une autre, j'ai fini par craquer et c'est lui qui à gagner, on achète sa marque favorite. Il dit que je fais le café beaucoup trop corsé, j'ai également fini par lui donné raison car je sais au fond de moi qu'il a raison.
-A quoi tu penses?, me demande-t-il.
-Au café, lui réponds-je simplement.
Il me regarde perplexe.
-Surtout aux disputes qu'on a pu avoir à cause de cette boisson, rectifiai-je.
Il hoche la tête. Il sourit à nouveau puis me regarde. Il se lève débarrasse la table et met sa tasse dans l'évier. Je termine par frotter la table pour retirer les mies de pain. Je vais me laver les dents. Je me regarde dans le miroir, je ne vois que le reflet d'un lâche. La peau pale ponctuée de grains de beautés.
-T'as pensé à appeler ton père?
Mon père, un autre sujet de disputes. Scott trouve que je ne prends pas assez de nouvelles de lui et le pire c'est que Scott a encore raison sur ce point. Je suis un fils ignoble et pourtant mon père est super gentil.
-Je vais l'appeler dans la mâtiné.
-T'avais aussi dis ça hier et tu l'as pas fais, me nargue-t-il.
-T'as qu'a t'appeler, toi, si tu veux des nouvelles de lui, lui dis-je en colère.
Il ne répond pas et va dans la chambre chercher ses chaussures. Je le rejoins dans la chambre et m'excuse, lui promettant d'appeler mon père à dix heures. Je lui demande où il va et il me répond qu'il va voir sa mère, me demande si je l'accompagne et j'accepte.
Voilà. Alors je dois me cacher ou c'est pas si mal?
