''Adieux''
Disclamer : Rien n'est à moi, je ne gagne pas d'argent grâce à ce que j'écris et blablabla et blablabla…
Rating : Allez on va dire ''T'', pour l'évocation du suicide… mais c'est sûrement exagéré.
Paring : Euh… à vous de voir si vous en voyez un, c'est au choix… ;)
NdeMoi : Bah, j'ai plus qu'à vous dire Bonne Lecture !
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Je cours dans les couloirs de l'hôpital. Merlin que je hais cet endroit, trop blanc, trop propre, trop aseptisé, trop de silence…
Hermione m'a appelé il y a environ une demi-heure pour m'annoncer que tu avais été admit d'urgence à Ste Mungo.
Je parcours les couloirs, et des souvenirs remontes. Je voudrai les oublier mais ils sont là, comme si ils me narguaient, alors je me laisse envahir.
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Poudlard se dresse devant moi dans toute sa splendeur, majestueux, impressionnant. Je le regarde à travers le rideau que la pluie a crée. On pourrait croire qu'elle lui aurait enlevé de sa beauté, au contraire, je trouvais qu'elle le rendait plus mélancolique, plus vieux, plus beau en quelque sorte.
J'observé plus particulièrement les grandes portes, elles m'avaient toujours fascinés, va savoir pourquoi… Et là je t'ai vu sortir. Je te détestais tellement. Tu semblais si heureux entouré de tes amis, de tes fans, de tes amoureux transis que tu ne voyais même pas.
Mais ce jour là, tu étais seul. Errant, comme une âme en peine. Je t'ai suivis, longtemps. Je ne sais pas si tu m'avais vu, mais je m'en fichais, tu venais de faire voler en éclat tout ce que je pensais.
Pourquoi pleurais-tu ? Tu n'avais pas le droit, tu étais heureux. Il ne pouvait pas en être autrement, sinon comment aurai-je pu te détester pour avoir une vie meilleure que la mienne.
Tu t'es assis sur un des banc prés de la roseraie, je t'ai rejoins. Je ne sais pas pourquoi tu ne m'as pas repoussé, mais aujourd'hui je te remercie de ne pas l'avoir fait.
On est resté de longues heures sans parler, juste à regarder la roseraie, la pluie qui tombait et la Forêt Interdite. Puis tu as parlé, tu m'as tout raconté, tes moldus, ton parrain, Cédric, tous les morts : Dean, Ginny, Georges, MacGonagall, Hagrid, DelaCour, et tant d'autres. Tu m'as aussi parlé de Voldemort, des tortures qu'il t'avait fait endurer, comment tu l'avais tué.
Et surtout, tu as pleuré, beaucoup, pour te libérer de ta culpabilité, de tes peines, de tout…
Alors moi aussi je t'ai parlé de ma ''Famille'', des Mangemorts, des Slytherins…
Quand la pluie a cessée, nous avons regagné le château, chacun de notre côté mais je entendu une conversation que tu as eu avec tes Gryffys, celle qui a tout changé entre nous, entre les Gryffindors et les Slytherins :
/- Harry où étais-tu passé ? T'avais demandé Granger.
- J'étais avec un ami…/
Si tu savais comme ces quelques mots m'avaient retournés à cette époque.
/- Un ami ? Voilà que Weasley se mêlait à la conversation.
- Parfaitement Ron, un ami inattendu, mais un ami.
- Et il a un ami se mystérieux inconnu ?
- Bien sur, Draco Malfoy…/
Je crois que jamais personne n'avait prononcé mon nom de cette manière, et j'ai voulu que tu recommences et que tu ais toujours ce sourire en le disant.
Après ce jour tu venais me parler un peu plus chaque jour, et chaque jour nous nous rapprochions un peu plus.
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Je heurte quelqu'un et sors de mes souvenirs par la même occasion.
- Excusez moi, mais pourriez-vous m'indiquer la chambre d'Harry Potter ?
- Bien sur, c'est la 13, à votre gauche.
- Merci.
Je reprends le chemin plus calmement. Un mauvais pressentiment m'étreint. Hermione n'a pas voulu me dire pourquoi tu te trouvais ici.
Quand j'arrive devant ta porte, Hermione et dans les bras de son rouquin et pleure. Il n'en mène pas plus large, ses yeux sont fixé dans le vide et il murmure je ne sais quoi.
'Mione relève la tête et regarde dans ma direction, comme si elle m'avait sentit arriver. Elle se détache de Ron et s'avance vers moi.
- Dray…
- Que lui est-il arrivé ? Je la coupe. Je ne supporte pas toutes ces cachotteries.
- Il a recommencé… Il a refait une tentative de suicide… C'est moi qui l'ai trouvé… Dans sa salle de bain… Les poignés ouverts…
Je secoue la tête. Ce n'est pas possible. Pourquoi ? Nous pensions que tu allais mieux, que tu avais repris goût à la vie.
Je sens deux bras m'entourer. Je croise le regard d'Hermione. Apparemment je me suis effondré au sol, les jambes repliées contre mon torse et elle me berce comme le ferait une mère.
Je crois que je pleure, je n'en suis pas sur, et ça m'est égal.
Je prends mon courage à deux mains et demande :
- Et ?
- Je suis arrivée trop tard, cinq minutes avant et ils auraient peut-être pu le sauver mais là… Sa voix se brise à nouveau.
Cette fois je suis sur je pleure, je pleure comme jamais. Je pleure parce que je ne te reverrai plus, parce que je n'entendrai plus ton rire, parce que tu ne souriras plus, parce que tu ne feras plus une blague douteuse qui ne fera rire que toi. Je te pleure toi, tout simplement.
Je ne saurai dire depuis combien de temps nous sommes au sol, enlacés, mais je repousse 'Mione et la confie à son époux. Je m'avance vers la porte de ta chambre et hésite à ouvrir. Je devine Ron retenir Hermione, et je le remercie silencieusement.
J'ouvre la porte et me glisse dans la pièce avant de la refermer. Il n'y a qu'un seul lit, le tien. Avec réticence je m'y dirige. Tu es là, pâle, trop pâle. Tes cheveux de nuit contrastant avec le blanc du coussin. Des lèvres aussi sont trop pâles.
Une nouvelle fois je me demande, pourquoi. Mais tu ne me répondras jamais, tu ne peux plus. Alors je m'assoie prés du lit et t'observe réfléchissant à des trucs stupides. Voudrais-tu des fleurs pour orner ta tombe ? Quel genre de pièce voudrais-tu pour la stèle ? Aurais-tu voulus une inscription ?
Je te regarde et je sais que je m'endors mais ça m'importe peux.Une chanson me viens et je m'endors en la chuchotant.
/Et si je m'en sors sans bleus au corps.../
# # # # # # # # # # # # # Fin de la première partie # # # # # # # # # # # # #
Voilà. Alors des commentaires ? Des questions ? Un tit' clic…
