Coucou!

Ceci est une fic James/Sirius, donc un slash. Je sais que beaucoup trouvent ce couple inusité, puisqu'il ne mène pas à la naissance d'Harry, mais bon, il y a très peu de fics en français sur ces deux-là alors je me lance!

Disclaimer : Les persos et le monde magique de J.K. Rowling lui appartient... Le reste est à moi même si j'y gagne rien!

Rating : G pour l'instant (Je vous avertirai si ça change)

Que dire de plus? Bonne lecture!

Ahhh c'est vrai! J'ai conservé les surnoms anglais, alors pour ceux qui ont lu en anglais (comme moi d'ailleurs, qui ait été convertie au gré des fics...M'enfin, c'est pas important) voici les traductions :
Prongs James
Padfoot Sirius
Wormtail Notre ami Peter! (sarcastique)
Moony Remus

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21 décembre
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« Sirius, j'ai quelque chose de très important à te dire et... et je crois que tu devrais peut-être t'asseoir. »

James était lui-même déjà assis dans un fauteuil de la Salle Commune des Gryffondor, se tenant nerveusement les mains à la pensée de ce qu'il allait devoir annoncer à son meilleur ami. Soudain, le portrait de la Grosse Dame tourna sur lui-même et laissa entrer un Remus Lupin enjoué, qui se précipita aussitôt vers ses deux amis.

- Hey ! Prongs ! Padfoot ! Mais qu'est-ce que vous faîtes ici ? Tout le monde est en bas à vous attendre !

« Voilà justement pourquoi je voulais être seul, ici, avec Sirius...» songea James.

- Tout le monde ? Qui ça ? demanda-t-il plutôt en fronçant les sourcils.

- Et bien, il y a Lily, Peter, et moi.

Remus alla s'asseoir dans un fauteuil à côté de James.

- Tu ne t'asseois pas, Padfoot ?

- Je... J'allais le faire.

Un drôle de silence s'installa entre les trois Maraudeurs. Moony n'avait pas l'air de très bien se rendre compte qu'il venait de troubler une conversation de la plus haute importance.

- Remus, s'interposa James, tu pourrais descendre tout de suite et faire un message à Lily de ma part ? Nous vous rejoindrons tout à l'heure. Dis-lui que... que j'ai très hâte qu'on en ait fini avec notre projet et que si elle pouvait aller faire un tour à la bibliothèque ce soir, je lui en serais très reconnaissante. Je crois qu'elle comprendra.

- Votre projet ? Euh... Bon, d'accord, dit-il en se levant. Mais rejoignez-nous vite, hein ! Wormtail part chez ses parents ce soir, arrivez à temps pour lui souhaiter un Joyeux Noël !

Sirius et James approuvèrent de la tête et suivirent du regard l'adolescent qui quittait la Salle Commune. Il y eut un silence, puis Padfoot se calla encore plus profondément dans son fauteuil, face à celui de son meilleur ami.

- Alors, qu'est-ce que tu allais me dire ?

- Sirius, je...

Il hésita. Devant lui se tenait un ami, mais un ami qui était aussi l'homme qu'il aimait depuis des mois et des mois en silence. Encore aujourd'hui, alors qu'il était sur le point de tout lui avouer, il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir lui raconter.

- Je ne sais pas si tu as remarqué, commença-t-il prudemment, mais je suis demeuré plutôt célibataire de ces temps-ci. En fait, ça fera bientôt trois ans que je n'aurai fréquenté personne.

Il fit une pause, le temps de bien choisir ses mots. Sirius n'avait pas bougé d'un poil.

- En vérité, je n'ai eu qu'une petite amie et j'avais treize ans. Je ne suis même pas sûr de l'avoir déjà embrassée. Bref...

- ... Tu veux que je t'aide à te trouver une fille ? l'interrompit-il, un sourire étrange sur les lèvres.

James se tut, trop stupéfait pour parler.

- Euh... Non, pas vraiment, répondit-il difficilement. Euh... Sirius, autant y aller le plus directement possible, je crois que je suis gay.

Pendant qu'il parlait, il avait inconsciemment fermé les yeux. Lentement, il les rouvrit. Sirius n'avait toujours pas réagi.

- En fait, je suis gay, je l'ai toujours su, mais ce qui me pousse à t'en parler ce soir, c'est que je crois...

Il s'arrêta, le temps de prendre une bonne inspiration, puis reprit son discours, le cœur battant à tout rompre.

- Je crois que je suis amoureux.

Sirius hocha la tête en signe de compréhension. Encouragé par son geste, James eut le courage de continuer.

- Je suis amoureux... de toi, Sirius.

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- Lily ! Hé, Lily ! Attends-moi !

La jeune fille se retourna en sentant une main se poser sur son épaule.

- Oh, Remus ! dit-elle, surprise. James et Sirius ne sont pas avec toi ?

- Non. Ils vont descendre tout à l'heure. À ce sujet, James voulait que je te dise qu'il voulait en finir au plus vite avec son projet et qu'il souhaitait que tu passes par la bibliothèque ce soir.

- Ah bon ? Tu es sûr que c'est ce qu'il a dit ?

- Oui. Il a dit que tu comprendrais. Il avait l'air de vouloir se retrouver seul avec Sirius, alors je n'ai pas posé de questions. Est-ce que...

- Je vois ! l'interrompit-elle, comprenant tout-à-coup de quel projet parlait James. Dis-moi, Remus, que fais-tu ce soir ?

- Moi ! ? s'exclama-t-il, incrédule. Je... Rien, pourquoi ?

- Oh... J'aurais besoin d'aide pour mon travail d'Histoire de la Magie. Ce serait chouette si tu m'accompagnais à la biblio ! répondit-elle en lui empoignant le bras.

Avant qu'il n'ait pu protester, elle le conduisit au deuxième étage où ils passèrent devant Mme Pince, qui leur jeta un regard soupçonneux avant de se replonger dans son Livre des 1001 sorts infaillibles de séduction pour personnes seules ou abandonnées.

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- Je sais que ça peut te paraître stupide et je comprendrais si tu me rejetais. Après tout, nous sommes amis depuis bientôt six ans. Je suis gay, ce qui ne veut pourtant pas dire que tu l'es toi aussi. C'est un amour presque impossible, mais je tenais à te le dire. Excuse-moi. Je suis stupide.

- Tu n'es pas stupide, assura finalement Sirius.

Un étrange sourire était de retour sur ses lèvres. James leva les yeux vers lui et ne put les détacher des siens.

Rompant le silence oppressant qui les entourait, Sirius se leva et vint se poster juste devant lui. Lentement, il se pencha et et déposa un léger baiser sur ses lèvres.

- Tu as bien fait, dit-il en se relevant.

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Il était près de vingt-deux heures trente lorsque Lily revint à la Salle Commune, accompagnée de Remus. Ce dernier monta directement au dortoir des garçons, alors que la jeune fille se dirigea vers James, affaissé dans une causeuse près de la cheminée.

- Alors ? s'enquit-elle immédiatement.

Le jeune homme soupira. En quelques mots, il lui raconta l'essentiel de son entretien avec Sirius. Sa déclaration, le manque de réaction de la part de son ami et enfin, le baiser. À la fin de son récit, Lily, perplexe, prit une minute pour réfléchir avant de parler.

- Il t'a embrassé, puis il est parti ? Où est-il maintenant ?

Ils étaient seuls dans la Salle Commune.

- Il est monté au dortoir, mais Moony a sûrement dû le rejoindre.

- Ce n'est pas grave. Tu dois lui parler. Crois-moi, je ne m'y connais pas beaucoup en relations amoureuses entre garçons, mais pour ce qui est des relations amoureuses en général, je pourrais décrocher une médaille. Reste ici, je te l'envoie dans quelques minutes.

Sans plus lui demander son avis, elle se leva et était rendue au pied de l'escalier menant aux dortoirs lorsque James l'interpella.

- Hé, Lily... Merci, dit-il en souriant timidement. Si je n'étais pas gay, je crois que j'aimerais bien sortir avec une fille comme toi.

Elle répondit à son sourire et à son compliment en lui murmurant un merci muet du bout des lèvres, puis elle monta les marches à la course jusqu'au dortoir des garçons, où elle entra sans frapper. Quelques minutes plus tard, Sirius en refermait la porte derrière lui. James ne s'en étonna même pas. La jeune fille possédait un pouvoir de persuasion si intense que nul ne pouvait y résister ; encore moins un des Maraudeurs, qui succombaient chaque fois sous son charme quasi-hypnotique.

Il sentit néanmoins le fruit de sa nervosité lui couler dans le dos et ses mains se refroidir. Qu'allait-il bien pouvoir lui dire ?

- Tu voulais me voir ?

James se tourna vers Sirius et s'émerveilla encore une fois sur la beauté de l'adolescent. Ses cheveux noirs, à l'aspect si soyeux, retombaient librement sur ses épaules en mèches rebelles encadrant son visage à la fine barbe rasée de près. Ses yeux pétillaient de malice et sa bouche, si invitante, s'étendait en un demi-sourire empreint de mystère. Les sourires de Sirius le charmaient à tout coup. Ce soir, à la place de l'habituel uniforme de Poudlard, l'adolescent portait un jeans noir et un tricot moulant vert, ce qui faisait ressortir encore plus la splendeur de ses traits fins et de ses muscles dessinés par les entraînements de Quidditch.

Se rendant soudain compte qu'il le fixait ouvertement, les yeux emplis de désir, James se ressaisit rapidement et l'invita à s'asseoir.

- Alors, tu voulais me parler ? reprit-il en prenant place à côté de lui.

- Euh... Non, en fait oui, peut-être que non, balbitua difficilement le jeune homme, troublé par la présence de Sirius si près de lui.

- Oui ou non ? demanda-t-il, un sourire moqueur au coin des lèvres.

- Oui.

Il inspira profondément, mais avant qu'il n'ait pu dire un mot, Sirius, redevenu sérieux, lui coupa la parole.

- Je suis parti plutôt précipitamment tout-à-l'heure, dit-il en souriant. Je devais réfléchir.

- Tu n'en avais pas besoin, Padfoot. Je t'assure que tu n'avais aucunement besoin de te questionner. Tu as ta vie, tes amours... Enfin... Tu es toi, je suis moi, et...et je ne suis que moi ! Merde, Sirius, je ne t'ai pas fait une demande en mariage ! Je sais que ça peut paraître stupéfiant, mais quand même, ce n'était pas une raison pour s'inquiéter à mon sujet. Tu vois, je comprends très bien que tu ne veuilles pas de moi, je l'accepte et je vais survivre. Je ne mérite pas que tu t'inquiètes pour moi...

James se tut. Il ne savait plus quoi penser. Les idées et les mots qu'il saisissait au passage s'enchevêtraient les uns par-dessus les autres, créant un mouvement de panique au fond de son cœur.

- Tu ne comprends pas..., murmura doucement Sirius.

- Et qu'est-ce que je devrais comprendre ? répliqua-t-il un peu trop durement qu'il l'aurait souhaité.

- Que je t'aime, pauvre cloche, dit-il en se pechant pour l'embrasser.

Surpris, James le repoussa.

- Tu as raison. Je ne comprends pas, lui dit-il doucement. Alors explique-moi.

- Je... Il n'y a rienà expliquer. Je t'aime, tu m'aimes et je croyais que...

- Tu viens de décider ça, tout d'un coup, après seulement deux heures à réfléchir ! s'emporta soudain James. Félicitations ! Tu viens de devenir gay et amoureux du jour au lendemain ! L'opération n'a pas été trop douloureuse, j'espère ! lança-t-il ironiquement.

- Ce n'est pas ce que tu crois, je...

- Ah non ! Ce n'est pas ce que je crois ! Vas-y ! Explique-moi, alors ! Explique-moi pourquoi je devrais te croire... ! s'écria James, des sanglots dans la voix.

Sirius ne trouva rien à répliquer, à la fois choqué par l'attitude agressive de son ami et touché au plus profond de son être à la vue des larmes qui dégringolaient le long de ses joues.

- Je... Je suis désolé, James, réussit-il à marmonner. Je ne voulais surtout pas te blesser. Pourtant, ce que tu dis est complètement faux. Je savais depuis longtemps que je t'aimais. D'abord comme un frère, puis je l'ai compris l'été passé, comme un amoureux. Ça m'a pris du temps à admettre que j'étais gay, beaucoup plus que toi. Je n'ai pas ta sensibilité... James, je t'aime et je croyais mes sentiments réciproques. Pardonne-moi si je t'ai brusqué. Si c'est ce que tu veux, je peux partir maintenant.

James leva les yeux vers lui. Il aurait tellement voulu être capable, à ce moment, de tout lui dire de ce qu'il ressentait. Une boule d'émotions lui serrait la gorge ; ses sentiments s'entremêlaient, confus, mais il aurait tellement préféré qu'il comprenne tout sans parler. Il détestait le voir souffrir et voilà que par sa faute, il avait l'esprit embrouillé et le cœur brisé par l'inquiétude. Il aurait tellement souhaité pouvoir le prendre dans ses bras et le rassurer, le réconforter... Il l'aimait. Il le voyait dans ses yeux.

- Ne t'en vas pas, parvint-il à prononcer faiblement.

Sirius se rapprocha de lui, la tête emplie de questions, mais n'osant rompre le cours de ses pensées. Il ferma les yeux et tenta de trouver en lui le courage de continuer. Lentement, les morceaux se replaçaient dans sa tête et son cœur. Seuls subsistaient en lui la honte de s'être emporté, apparemment sans raison valable et tout l'amour qu'il portait à son meilleur ami.

Il prit une grande inspiration, puis rouvrit les yeux.

- Excuse-moi Sirius. Je ne suis pas tellement habitué à recevoir tant d'attention. Je... J'étais confus, et mêlé, je veux dire, le baiser, je n'arrêtais pas d'y penser et... Et puis zut !

Incapable de s'exprimer par les mots, il posa délicatement ses lèvres sur les siennes.

- Je t'aime, Sirius.

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Fin de chapitre
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Voilà! Merci à ceux qui m'auront lue! Le prochain chapitre apparaîtra dès que je pourrai...lol Le meilleur moyen de ne pas le manquer, c'est de m'ajouter dans vos Authors Alerts!

Pis come on gang! Une p'tite review siyouplaîîît! :)

P.S. La fic en tout comportera 14 ou 15 chaps...

Au prochain chap'!

Kawiz
-xox-