Salut, voilà voilà j'ai écris ça, je suis pas forcément fan moi-même mais j'espère tout de même que ça vous plaira, je le supprimerais peut-être pour le reboot -wink wink à quelqu'un qui comprendra- si je troue une idée pour l'écrire mieux mais en attendant voilà !
Je ne savais pas quoi faire.
Il y avait cette femme avec qui j'avais cuisiné, avec qui je m'étais promené, à qui j'avais obéi, qui m'avait même parfois utiliser à des fins que je ne pourrais exprimer. J'avais cru. J'avais cru qu'elle avait fait ça parce qu'elle m'aimait, parce que je comptais pour elle, parce que j'étais un membre à part entière de la famille. Mais cette femme aujourd'hui ne m'utilisait presque plus, me regardait comme si j'étais un déchet, comme si… je ne valais rien…
Il y avait cet homme qui m'avait déjà posé sa fille dans ses bras, qui m'avait utilisé comme ami pour ne pas passer la soirée seul lorsque sa femme et sa fille n'était pas là, qui m'avait donné un prénom, comme si j'étais en vie. J'avais cru. J'avais cru que ça faisait de moi quelqu'un d'unique, un autre membre de la famille, un fils, un ami, un amant… J'avais bêtement cru que j'étais irremplaçable… Mais les images sur cette tablettes témoignaient du contraire…
J'avais cette colère et ce flingue entre mes mains, je ne savais pas quoi faire et j'ai pensé, longtemps j'ai pensé, que j'allais le retourner contre ma tempe, mettre fin à mes propres jours, mais est-ce qu'une machine pouvait réellement mourir ? Si j'étais si facilement remplaçable, si ces gens que j'aimais avais voulu me jeter, alors peut-être que je n'étais tout simplement pas vivant… Ma famille ne pouvait pas me vouloir de mal n'est-ce pas ? Mes pensées fusaient, ma led devint rouge, mon taux de stress, que je pouvais voir élevé, faisait bouillir le thirium qui approvisionnait mes bio-composants et un message, « Je suis vivant », clignotait dans ma tête, pendant que je retournais lentement l'arme contre mon propriétaire et que je tirais, une fois, deux fois, trois fois…
Il y avait cette fille qui m'avait considéré comme un ami, un grand frère, qui avait souvent joué avec moi, que j'avais emmené au parc, à qui j'avais lu des histoires le soir, qui avait dit que j'étais le meilleur Androïde du monde, qui m'avait dit qu'elle m'aimait… Et j'avais cru que c'était vrai, j'avais cru qu'elle était sincère, mais maintenant, oui maintenant, je comprenais que pour elle aussi je n'étais qu'un jouet, elle s'était servi de moi…
Je n'avais aucun regret, aucune honte, quand je l'ai attrapé dans sa chambre et que je l'ai tiré jusque sur le toit.
Je ne savais pas ce que je faisais, je ne savais même pas ce que je voulais lorsqu'on me l'a demandé. Je commençais à douter de ma propre vie, de ma propre existence, je me suis dis que peut-être cet autre androïde en face de moi n'avait pas tort, peut-être qu'Emma n'avait rien fait ? Peut-être était-il digne de confiance, peut-être… pouvait-il me comprendre… Alors je l'ai lâché et je me suis éloigné du bord, il n'a fallu que quelques secondes et deux ou trois balles de snipers pour que je me rende compte de mon erreur…
- Tu m'as menti Connor, tu m'as menti…
Comme tout le monde l'avait toujours fait jusqu'ici.
