Titre : Sweet Lullaby
Chapitre 1 : Première nuit – New-York.
Rating : M, principalement.
Paring : Edward E. – Roy M.
Disclaimer : Tous les personnages de Full métal Alchemist appartiennent à Hiromu Arakawa, leur créatrice.
Tirant encore un coup sur ma clope, je recrache lentement cette fumée si délicieuse, si douce à mes yeux. Le vent secouant mes cheveux emporte avec elle cette merveille qu'est la cigarette. L'admirant ce dissiper dans les nuages, humant son si doux parfum je me laisse emporter par cette substance aphrodisiaque. Décidément, elle me fera toujours cet effet si apaisant. En y repensant, si je continue comme ça je ne finirais pas la semaine. Tirant un dernier coup, j'admire les quelques passants en bas de l'immeuble. Le brouhaha de cette ville plonger dans l'obscurité de la nuit me procure une sensation de liberté. Seul, à l'abri de tout regard et de tous ces gens malhonnêtes et fourbes. J'éjecte ma sèche d'un coup de pichenette et me redressa, dévisageant les différentes personnes rodant autour de l'immeuble. Après plusieurs minutes, je me redirigeai vers la cuisine fermant derrière moi la porte vitrée. Attrapant un quelconque verre sur le bar en chêne, j'y versai une large rasade de whisky que je portais à mes lèvres. Le liquide chaud se répandant dans ma gorge me redonne quelque peu de l'énergie. Je me remplis un autre verre et me dirigea vers le salon où m'attendait gentiment le dernier rapport à envoyer. Je m'assis en tailleur devant la table basse et commença à pianoter activement sur mon clavier.
Cela faisait maintenant à peu près deux heures que je m'acharnais littéralement sur le dernier document à remplir quand mes yeux se dirigèrent vers l'horloge accrochée au-dessus de la TV. Elle affichait 5 heures pile. . . Je soupirai bruyamment et m'affala de tout mon long sur le sol froid. Je fis une grimace signe de mécontentement, mais n'eut pas le moindre frémissement. Fixant longuement le plafond, je finis par rejoindre Morphée.
6h55,
Je commence à bouger dans tout les sens signe que mon heure de sommeil vient de s'achever. Je me relève doucement quand une douleur dans le bas du dos me prend de haut. Je me relève totalement et m'étire tel un chaton. Il faut admettre que le sol n'est pas très confortable, même si cette petite sieste n'a duré que deux petites heures. Je me dirige vers la salle de bain pour y prendre une douche. L'eau coulant sur ma peau détend mes muscles et me réveille petit à petit. Après avoir enfilé un jeans délavé et une chemise noire, je me dirigeai vers la cuisine pour, comme à mon habitude m'y servir une tasse de café latte.
Après avoir lu les quelques nouvelles du New York Time, j'attrapai mon portable ainsi que mon manteau et sortis direction le parking de l'Hôtel. Sur mon Smartphone, l'heure indiquait 7h50, je pressais le pas et déclenchais l'ouverture à distance de la voiture. J'y déposai mes affaires sur le siège passager, tournai le contact et démarra à vive allure.
Par chance, mon lieu de mon travail n'était pas bien loin de l'hôtel où je résidais depuis quelques mois, et il ne me fallut que 15 minutes pour y arriver, en échappant de justesse aux embouteillages matinaux
Arrivé dans le hall, la réceptionniste me saluât poliment et j'en fis de même. Lorsque j'entrai dans l'ascenseur je me permis un moment de détente. Je n'avais pas vraiment envie de me retrouver autour de tous ces gens fourbe et hypocrite, qui dès la première occasion vous plantent un couteau dans le dos afin de parvenir à leurs propres fins. Oui décidément je détestais plus que tout les gens de mon entourage, du moins sur mon lieu de travail. En dehors c'était toute autre chose …
La sonnerie annonçant le 27e étage me fit revenir à la réalité. Reprenant mon sérieux, je saluai les quelques stagiaire et collège que je croisais. Mon bureau se trouvait au fond du couloir, me donnant une vue plongeante sur la ville et ses habitants. Je déposais ma veste aux porte-manteaux et m'assis dans mon siège tout en allumant mon portable. Quelques minutes après, on frappa à ma porte et je lançais machinalement un ''entré''. Une petite brunette aux yeux verts entra avec deux cafés à emporter encore fumants. Je la remerciai de mon plus beau sourire et pouffa discrètement en la voyant devenir rouge pivoine. Elle me tendit également plusieurs dossiers qu'elle tenait en dessous du bras puis referma délicatement la porte derrière elle. Encore une stagiaire que je me ferais d'ici la fin de la semaine, me dis-je calmement, toutes les précédentes avait suivi le même chemin. Pourtant, je ne demandais rien moi, toutes ces filles faciles faisaient tout pour me séduire, mettant en avant leurs meilleurs atouts. La dernière en date était carrément venue en mini-jupe ultra serrée, tailleurs noir bien moulant d'où les trois premiers boutons étaient ouverts et où l'on pouvait parfaitement admirer sa poitrine. Lors d'une réunion importante, elle avait prétexté un coup de fil important venant d'un patron d'une compagnie étrangère. Mais lorsque je suis arrivé dans mon bureau la seule chose que j'ai pu y trouver c'était-elle à moitié déshabillée. Bien évidemment, mes pulsions d'homme n'ont pu résister à ce puissant appel de la nature.
Reprenant peu à peu mes esprits, je rédigeais les rapports qu'elle m'avait donnés quelques minutes avant. Les feuilletant rapidement et en y annotant quelques gribouillis sur certaines pages, je sursautai légèrement lorsque je sentis mon Smartphone vibrer dans la poche arrière de mon jeans. Je le sortis habillement et décrocha. Une voix cristalline résonna dans mon oreille droite, une voix que malheureusement je connaissais que trop bien.
_Yo, Ed !
_Salut Al ! Dis-je d'une voix moins enjouée que la sienne.
_Dis-moi, ce soir j'organise une sortie avec les potes habituels. Tu seras bien évidemment de la partie n'est-ce pas Edounet ?!
Le surnom qu'il m'avait donné en fin de phrase avait été dit sur un ton que je connaissais très bien. Le ton qui voulait tout dire, et surtout, qui voulait dire comment la soirée allait se finir. En une énorme beuverie sans nom. La dernière en date, je lui avais dû un tatouage en bas du dos représentant une multitude de symboles sans aucun sens. Un mélange de lettres grecques, Égyptiennes mélangées dans plusieurs cercles s'entremêlant les uns aux autres. Bref, un truc complètement invraisemblable à faire lorsque l'on est clean. Mais bon, je suis comme ça, et il m'est impossible de résister.
_Edo ?
_Mhm, désolé. Bien évidemment que je serais de la partir Al, mais cette fois-ci on essayera de ne pas faire de conneries n'est-ce pas ?
_Voyons, Edounet, tu me connais non ?
Le ''non'' avait été dit d'une voix remplie de sous entendus et d'un ton moqueur. Depuis le temps que nous nous connaissions. Al, de son vrai nom Alphonse Kaiser, était comme mon meilleur ami. Nous avions fait l'école maternelle ensemble jusqu'aux études primaires, secondaires et supérieures. Lui était devenu Biologiste renommé et moi directeur du bloc infographique d'une entreprise publicitaire. Nous avions vécu en France jusque nos 20 ans, et avons ensuite déménagé à New York afin de prendre notre envole chacun de notre côté, même si nous avons gardé contact malgré ça.
_Oui, justement je te connais bien Al, c'est pour cela que je m'inquiète. On se rejoint comme d'habitude à 20 heures ? Le temps que je rentre me changer.
_D'acc. À toute alors.
_Oui, à plus tard.
Je raccrochais calmement, remerciant Dieu le père pour m'avoir offert une opportunité de me changer les idées. Cela faisait plus de 2 mois que je n'étais plus sorti me changer les idées, et j'en avais bien besoin là, maintenant.
L'heure avança tant bien que mal, et l'heure de la pause déjeuner arriva enfin. Je me dirigeai rapidement vers la petite cafétéria de l'étage. Autour d'une table était déjà assis plusieurs de mes compagnons de travail, que je me dépêchai d'aller rejoindre, mon sandwich à la main.
_Yo Edward ! On ne t'as pas vu de la journée ! Me lança Ling d'un ton joyeux.
_Hmh, salut ! Lançais-je sans beaucoup d'entrain.
_De mauvaise humeur ?
_Non, juste épuisé par la tonne de travail qui m'attend au coin de mon bureau !
_À ça, si tu ne dormais pas autant ! Lança Jean en rigolant.
_Je ne dors pas, j'économise mon énergie, c'est différent !
_Mais oui hahaha ! Sinon tu as déjà rencontré la nouvelle stagiaire ce matin ?
_Mhm, la petite brunette aux yeux verts ? Demandai-je.
_Exact ! Cette fois-ci tu me la laisses ! À chaque fois tu me fais le même coup et je me retrouve penaud à la fin de la semaine, sans personne à mettre dans mon lit !
_Ce n'est pas ma faute si elle fonde toutes sous mon charme jean, désolé, vraiment. Navré.
Jean me fixa méchamment, mais je ne pus retenir le rire qui monta dans ma gorge. Jean le savait parfaitement, je n'y étais pour rien dans cette histoire, les filles venaient à moi comme une abeille irait butiner une fleur en plein printemps. Qu'y pouvais-je si dame nature m'avait doté d'un charisme hors du commun.
_Ne prends pas non plus la grosse tête ! fit Ling, un jour cela se retournera contre toi !
_Je ne pense pas que ce jour arrivera de si tôt. Dis-je tout en mordant une bouchée dans mon sandwich.
_C'est ce que l'on verra !
Jean et Ling étaient des amis de longue date, ou plus précisément les premiers amis que je me suis fait en arrivant dans l'entreprise. Jean travail dans la télécommunication au 28e étage, mais ne manquait jamais de venir prendre la pause avec nous. Ling lui s'occupait du rapport client avec les entreprises étrangères quelques bureaux plus loin que le mien. Quelques minutes après arrivèrent Russel et John. Russel était grand et blond aux yeux ambre. John lui était de taille moyenne, les cheveux brun clair et yeux verts. Les deux vinrent s'asseoir à nos côtés un plateau-repas dans les mains. Je les saluai rapidement et finis mon sandwich avant de retourner dans mon bureau pour finir les derniers rapports à rendre avant la fin d'après-midi.
La journée se finit assez vite à mon plus grand étonnement. Les derniers rapports étaient achevés et je pouvais enfin prendre quelques minutes de pose à la machine à café dans le couloir. Jean ainsi que John y étaient déjà, chacun accoudé au chambranle de la porte de leurs bureaux respectifs. Café en main, je m'assis à la table et feuilleta les différents journaux présents. Enfin, journaux, c'était plus des magasins people qu'autre chose. Lisant la rubrique potins en tout genre, jean me sortir de ma lecture.
_Au fait, Al t'as téléphoné pour ce soir ?
_Oui. Répondais-je, vous serez également de la partie ?
_Et comment! s'écria John en allant jeter son gobelet vide dans la poubelle. Nous n'allons certainement pas rater un moment pareil !
_Il faut dire que cela fait un bon moment que nous ne t'avons plus vu te défouler!
_C'est tout à fait juste jean, et j'ai vraiment hâte d'être ce soir!
_Bon je vous laisse. Dis-je en me levant, j'ai encore quelques trucs à régler avant de rentrer chez moi.
Ils me saluèrent d'un signe de la main et nous retournâmes chacun à nos occupations respectives. L'horloge numérique posée à gauche de mon bureau indiquait 17.30. Encore une petite heure a rangé la paperasse et a signé les rapports de stages de certains stagiaire et tout sera fini pour aujourd'hui.
La dernière petite heure passa plus vite que je ne l'aurais prévu. Lorsque je sortis du bureau, le couloir était déjà vide de présence humaine, et les lumières étaient déjà presque toutes éteintes. La réceptionniste dans le hall me salua doucement et je fis de même, me dirigeant à grands pas vers le parking du sous-sol. Arrivé au -3, je remarquai un petit groupe de jeunes. Pas les jeunes que l'on peut voir à la sortie des lycées et autres instituts universitaires. Ceux-ci étaient plutôt du genre dangereux. Quelques-uns portaient à leurs sacs à dos des planches de skateboards, d'autres encore avaient des cigarettes en mains, quoi que vu l'épaisse fumée s'y dégageant je doutais qu'elles soient simplement constituées de tabac. Quelques autres buvaient à même le goulot d'une bouteille d'alcool. Lorsque j'arrivais à hauteur de ma voiture, l'un d'eux rigola bruyamment ce qui me fît relever la tête. Il avait le regard vitreux et surtout, avait l'air complètement défoncer et très dangereux. D'après mes propres expériences dans ce domaine, je connaissais parfaitement les effets de la marijuana. Des réactions et réflex considérablement ralentis, des hallucinations passagères, des pertes d'équilibres, etc. Bref, ce jeune garçon était vraiment à la masse, et incapable de mettre un pied devant l'autre d'après ce que je pouvais voir en le regardant avancer dans ma direction.
Sans vraiment y prêter attention, j'actionnai l'ouverture à distance. Arriver à ma portière, le jeune de toute à l'heure me lança sur un ton dédaigneux:
_Oï M'sieur! Qu'elle belle caisse qu'z'avez là ! V'voulez pas m'laisser y faire un tour par hasard ?
Le reste du groupe lui colla aux baskets. Certains avaient abandonné leurs bouteilles et leurs joints pour sortir de leurs sacs plusieurs armes blanches. Du genre batte de base-ball, canifs, poings américains et autres ustensiles pour racailles. Tout cela ne sentait pas bon, pas bon du tout.
_Alors quoi m'sieur, on va pas vous mangez hein! C'qu'on veut c'est juste votre bagnole! Dit-il alors en sortant un couteau de sa manche.
Voilà, ça allait vraiment mal finir.
_Oï man t'm'écoutes là! Dit-il en haussant un peu plus la voix et en se rapprochant un peu plus de moi.
Ouais, ça allait vraiment mal finir.
_Si j'étais toi, je baisserais immédiatement ce couteau de tapette et retournerais bien gentiment d'où tu viens. Lançais-je sur un ton qui se voulait agressif.
_A qui t'crois parler là, pauv' tâche! T'vas rien comprendre à c'qui va t'arriver !
Je l'avais dit que ça se finirait mal. Pourquoi faut-il toujours que ça tombe sur moi?
Et sur ce, il fonça vers moi. Il se dirigea immédiatement vers mon abdomen, mon bras attrapa vivement son poignet et para l'attaque. Je lui assignai un coup droit dans la nuque et il tomba raid au sol lâchant au passage son couteau. Son corps provoqua un bruit sourd au sol suivi de plusieurs gémissements.
_Ça tente quelqu'un d'autre ? Dis-je sur un ton ironique.
L'un d'entre eux, grand blond et maigrichon comme tout lâcha un ''fais chier''. Ils reculèrent de quelques pas puis se mirent tous à courir vers la sortie. De vraies petites mauviettes. Le chef de bande toujours à terre se releva difficilement. Je l'attrapai par le col de sa veste et le releva à ma hauteur.
_Man, sérieusement la prochaine fois évite de t'en prendre à des gens que tu ne connais pas hein, juste un conseil d'ami.
Il me regarda fébrilement puis finit par prendre le même chemin que ses semblables quelques minutes plus tôt. Je soupirais.
- Cela commençait bien comme début de soirée. Me dis-je mentalement. Il fallait toujours que, juste avant de prendre du bon temps avec mes amis de longue date, il arrive toujours un problème, ou du moins quelque chose qui vienne gâcher ma bonne humeur. Bref, vivement que je rentre chez moi, histoire de prendre une bonne douche. Cela me ferait le plus grand bien!
- 18h20 -
Enfin arrivé dans ma chambre d'hôtel, je délaissai ma veste aux porte-manteaux ainsi que mon portable sur la table basse du salon et m'affala sur le divan en cuire blanc. À peine ais-je eu le temps de fermer les yeux qu'une boule de poile blanche à taches grises vint sauter sur mon ventre. Câline. C'était une chatte Mau Égyptien que je possédais depuis que j'avais déménagé à New York. Un soir je me baladais dans la rue à la recherche d'un nightshop, lorsque je la vis. Au fond d'une boîte en carton simplement recouverte d'un drap souiller par la pluie et la boue. Sa petite bouille m'avait directement séduit, et lorsque je l'ai pris dans mes mains, je vis le reste de la portée qui n'avait malheureusement pas résisté au grand froid de ce début de décembre 2012. N'ayant pas le cœur à l'abandonner comme un vulgaire déchet je l'avais ramené à l'hôtel et soigner avec beaucoup de délicatesse. C'était ma seule compagne de tous les jours, et avec qui je n'avais jamais de problème, c'était ça l'avantage.
Caressant son dos calmement, elle se mît a ronronné et cala son museau dans le creux de mon bras. Je restais comme cela une bonne dizaine de minutes avant de la reposer à terre et d'aller -enfin- prendre ma douche. L'eau coulant sur ma peau me fit le plus grand bien. Mes muscles se relaxèrent lentement et je sentis plusieurs frissons parcourir mon échine. Oui, vivement que je ramène quelqu'un ce soir, j'étais vraiment en manque.
J'enfilais un jeans slim noir troué ainsi qu'une chemise blanche où je laissais les quatre premiers boutons ouverts. En ce début de mois de mai, le temps était assez bon, mais je pris tout de même ma veste en cuir brune. Sait-on jamais. Je descendis les marches quatre à quatre du parking et me dépêcha de rejoindre Alphonse et les autres. Mon portable affichait 19h45, avec un peu de chance j'arriverais à l'heure. J4avais vraiment hâte de tous les revoir. Tous m'avaient manqué, mais je voulais surtout pouvoir oublier. -l'oublier-
Les lumières du bar déjà en vue, j'accélérais un peu plus et me garais devant l'entrée où Alphonse, jean, ling et John m'attendais déjà.
Me précipitant vers eux, je ne fis pas attention à l'ombre rôdant non loin du bar.
" Si seulement j'avais su. "
Hello Voila, je me lance dans une fanFic sur Edward & Roy ! Franchement, je viens de pondre ce chapitre sur deux jours, alors pour ce qui est du rythme de publication, je ne vous promets rien du tout! J'ai déjà une FanFic sur Bleach à continuer -je vous invite d'ailleurs à y jeter un oeil!-
Review' .
