La promesse de continuer
Résumé et Note de l'auteur: C'est une version améliorée (je l'espère) de "Parce que le cœur doit continuer». Dans cette fiction, vous retrouverez tous vos personnages préférés tirés du film avec bien entendu des éléments de ce dernier revisité en dehors du paquebot même si il sera bien présent ce qui donne tout de suite plus de possibilités. La Famille Dewitt Bukater est anglaise dans ma fiction et l'histoire se passe en grande partie à Southampton. Jack et Rose passeront plus de temps ensemble que dans le film ce qui devrait vous plaire même si la rencontre ne sera pas pour tout de suite, les bonnes choses se font généralement désirés.
Je ne sais si je dois classer cette fic T ou M. Pouvez-vous m'aider? T pour le moment après cela risque de changer. . Thème mature et /ou scènes d'amour.
Vous voici prévenus.
Copyright: Je ne possédé aucun des personnages du film Titanic de James Cameron, je ne tire aucun profit de cette histoire, seulement le plaisir de l'écrire. Dîtes moi ce que vous en pensez.
Prologue :
Connaissez-vous ce qu'on appelle une nuit de Tiangara ?
J'aimerai qu'elle se présente à moi.
Elle vient briller là haut très fort dans le ciel entre deux nébuleuses.
Par maux et par vent dans une nuit vaporeuse.
Elles t'emportent au firmament par-dessus l'océan au dessus des étoiles et de la voie lactée.
Il nous faut deux amants pour la convoquée.
Ceux-ci ont du être séparés bien longtemps. Peut être même toute une vie durant.
Mais s'être aimés réellement.
Plus beaucoup de personnes croient à cela.
Les contes de fées n'existent évidemment pas.
Un astronome dit à l'aïeule que les légendes dorment à présent bien seules
Un père dit à sa fille ce poème qu'elle n'oubliera pas.
Un amoureux peut avoir un peu froid.
Dans la mort ils se retrouvent avant de disparaître dans la nuit.
Pour ne plus voir le cruel Jour.
Seulement quand toutes les promesses de vies ont été remplies.
Homère.
Chapitre 1: La naissance d'une Rose.
Résumé: Je raconte le passé écossais de Ruth, puis les circonstances qui ont amené la naissance de sa fille Rose.
Southampton, comté de Hampshire, Angleterre, le 16 août 1894.
Lady Ruth Dewitt Bukater, Princesse d'Ecosse était en proie aux douleurs de l'enfantement depuis déjà la nuit dernière. En début de soirée à 18 heures avant de dîner les premières contractions avaient commencées et ne laissaient aucun doute quand à la venue imminente du bébé. Déjà le lendemain et au bout de la nuit, le jour nouveau apparut et lentement l'horloge venait de sonner huit heures du matin.
La sage femme qu'on était allait trouver était à son chevet et supervisait la naissance qui ne s'annonçait pas encore.
"Votre bébé se présente bien et il est normal que cela se fasse lentement, surtout pour un premier né." Assurait' elle, forte de sa longue expérience.
La future mère aurait voulu pouvoir crier de douleur mais elle se devait de se comporter en toutes circonstances comme la Princesse d'Ecosse, marquise de Glasghiells et lady de Bally ara.
Il y a de cela un peu plus d'un an, elle avait épousé l'Amiral Henry Wallace George Dewitt Bukater, un riche armateur de Southampton, membre éminemment respecté de l'élite anglaise, la famille Dewitt Bukater ayant conquis fortune depuis des générations en ayant aidé l'armée d'Elisabeth 1ére à vaincre l'Invincible Armada Espagnole de l'Empereur Charles Quint.
Elle était la fille de Lord Francis Edermont, Prince d' Ecosse, marquis de Glasghiells, descendant de Marie Stuart, la reine déchue et de Lady Abigaëlle Hettfaford, la marquise de Paisley qui descendait quand à elle de William Wallace plus connu dans les livres d'histoire sous le nom de « Braveheart », tous les deux issus du meilleur lignage possible et imaginable de la noblesse écossaise où elle était née à l'automne dans la vieille capitale d' d'Edimbourg.
Ces deux jeunes gens qui fréquentaient les mêmes milieux s'étaient instantanément montrer attirés l'un par l'autre mais ils se querellaient sans cesse; avant de se rendre à leur passion et de s'aimer passionnément pour mieux ensuite s'entredéchirer comme le bruit d' une branche d'arbre de verger tombée à terre qu'on scie en deux pour jeter au feu car elle n' a pas su donner de beaux fruits.
La jeune princesse Lady Ruth Edermont aurait du être promise à un avenir radieux, petite fille dans les salons de Londres elle avait rencontré par fortune sa majesté l'Impératrice Elisabeth d'Autriche alors en visite en Grande Bretagne et évidemment la reine Victoria qui à chaque fois invitait sa famille dés lors qu'elle séjournait dans son château Ecossais de Balmoral. Ses deux parents, avaient plus jeune bien connu le Prince consort Albert. Ils tenaient en grande estime l'époux de la grande souveraine qui également Impératrice des Indes régnait sur le grand Empire Britannique sur lequel jamais le soleil ne se couchait. Lady Ruth Edermont, fière rousse princesse écossaise se montrait toujours très fière de pouvoir dire en société que deux grandes impériales souveraines l'avaient portée dans leurs bras même si en vérité étant encore qu'une très jeune petite fille de deux ans, elle ne s'en souvenait guère. Les Glasghiells, nobles et catholiques se trouvaient être très sollicités dans le cercle de la haute société, d'Edimbourg, à Londres en pensant par Glasgow tout le monde souhaitaient les avoir à leurs réceptions et leurs tablées. La famille princière avait une armée de cuisiniers sous la houlette du grand chef français Pierre-Edouard Bosquier et de servants en quantité qui se chargeaient de répondre et satisfaire à toutes leurs demandes qui étaient nombreuses.
Ce fut une nuit noire fort orageuse qui réveilla et terrorisa leur jeune héritière écossaise. Des cris avaient retentis, des pleurs aussi mais ceux de la petite Ruth qui s'était cachée, personne ne les entendit. Ses mains tremblaient de peur. Abigaëlle, un sac de voyage à la main appela son cocher et suivie dans le couloir par la traine de sa robe ouvrit la massive porte de leur manoir de Glasgow pour ne plus jamais revenir dans son foyer. Déjà elle se trouvait bien loin sur le chemin de sa liberté. La princesse Abigaëlle, devenant ainsi une roturière venait de quitter sa fille et son mari pour épouser Arthur Miland, son amant dont elle entendait un enfant.
La petite Ruth inquiète quand à ce qui se passerai pour elle fut interdite de question quand le divorce fut prononcé et elle ne revit Madame Miland, son mari et leur fils Anthony que brièvement, quand elle n'était pas envoyée en pension, lors de ses séjours à Londres qui s'espaçait au fur et à mesure que le temps filait, le plus souvent sans qu'aucun des partis en éprouve quelque chose à redire.
Le scandale avait rapidement du terrain et tout le gratin fut au courant de ce qui était arrivé.
La Princesse Abigaëlle avait perdue la raison. "Tout cela à cause du nouveau riche!" concluait' on dans les milieux initiés d'un commun accord.
Ruth, elle se jurait qu'elle, en tant que princesse, garderait toujours la tête froide, que jamais les sentiments la rattraperait, elle avait onze ans et la maîtresse de maison c'était elle désormais. Son père aimait passer du temps auprès d'une bonne bouteille de whisky pour se consoler. Son père qui se souvient un jour sa présence lui dit que l'amour faisait plus de mal que la guerre. Il finit cependant par se remarier et eut un fils Thomas qui hérita de tous ses terres et titres à sa mort peu de temps après. La noblesse Ecossaise eut alors tôt fait d'oublier la jadis si puissante et si crains lignée des Prince d'Ecosse préférant ce tourner vers la monarchie anglaise et Ruth avait perdue alors son titre de noblesse.
Des nounous, des percepteurs, puis une pension firent l'éducation de Ruth qui vivait une vie bien morne et solitaire alors qu'elle grandissait seule comme une fleur laissée de coté.
Elle aimait sa terre d'Ecosse pour l'odeur de la fraîcheur qui y régnait. Elle était à son image, froide et cruelle lorsqu'elle décidait de faire souffler un vent glacé dans l'air des vertes plaines. Il fallait être aussi être comme elle une solitaire pour pouvoir l'approchée et l'apprivoisée en se promenant près des lacs et château que l'on disait volontiers hantés.
Elle se savait, fine, rousse aux yeux bleus plissés et pas particulièrement jolie (contrairement à sa mère qui était d'une ravageuse beauté), ce qui lui aurait été complètement égal s'il ne fallait pas rechercher un mari convenable. Peu de prétendants s'étaient montrés réellement intéressé, la dot avec la naissance des ses deux demi frères ayant considérablement baissée.
Lors d'un bal de charité à Inverness, le 16 aout 1892, elle rencontra Lord Henry Dewitt Bukater, un marin armateur passionné de la mer. Il avait une moyenne stature, des cheveux Aubrun et des yeux verts. . Il la trouva posée et réservée avec beaucoup de tenue. Il ne croyait pas que la grande beauté était pour une épouse une qualité, elle serait une excellente maîtresse de maison au prestigieux pédigrée pendant que pour le travail il continuerait de voyager et c'était précisément là ce qu'il recherchait.
A vingt six ans il avait assez badiné et souhaitait maintenant mettre une femme dans sa maison pour y construire un foyer. Il se la faisait actuellement construire à Southampton, là ou était ses entrepôts les plus importants. Il construisait des bateaux et sa famille anoblie était dans la marine depuis la nuit des temps. Quoi si cette petite Ruth de dix sept ans aimait le grand train de vie comme elle le lui assurait. Il était riche et saurait le lui donner! Comme feu son père, il avait hérité de la Bukater Ship Compagny, se retrouva à un fort jeune âge, à la mort de son père, à la tête d'un patrimoine important qu'il faisait fructifier, et les affaires marchaient bien. Doté d'une belle puissante voix, il écoutait et assistait à des opéras pour lesquels il se déplaçait souvent à Covent Garden à Londres. Les nouvelles inventions que le nouveau siècle apporterait l'intéressaient au plus haut point. Il aimait également les soirées mondaines et être en société.
En fait de cadeau de mariage, la fiancée le supplia de racheter un titre de noblesse à son demi-frère Lord Thomas Edermont, actuel prince d'Ecosse dont elle avait apprit qu'il avait contracté une énorme dette personnelle aux jeux. Il y avait de la revanche dans l'air se délaçait t'elle. Elle serait noble à nouveau. Henry prit au dépourvu ne voulait pas être prince d'Ecosse et ne voulait pas se mesurer à gouverner un pays ou faire de la politique même si il s'agissait après tout que de titres honorifiques et même si il voulait faire plaisir à Ruth qui pensait' il voyait les titres de noblesse comme de beaux bijoux qu'il fallait absolument avoir et porter. Avec le princier futur beau frère, un accord finit donc par être trouvé. La dette serait évidemment payée par Henry et le prince Lord Thomas serait toujours Prince et continuerait à gouverner la terre des Highlands mais accordait à Ruth le titre de « Son Altesse Royale la Princesse d'Ecosse ». Et elle se sentit valider enfin, surtout que le titre était transmissible à la descendance féminine de sa future union ainsi que d'autres titres plus mineurs dit de « pairie » telle de duchesse, comtesse, baronne, marquise et enfin Dame que se répartiraient ses futures filles, petites filles en attendant d'hériter du titre principal à sa mort. Entre temps, elles seraient tout de même « Lady » et autorisait à porter le titre d'Altesse Royale comme leur mère et leur grand mère. Bien sur, officiellement, il s'agissait d'un cadeau de mariage envers sa seule demi-sœur pour qu'elle ne soit pas lésée de son droit d'aînesse. Dans ces âpres négociations secrètes, Henry déclina la proposition du Prince au conciliabule de le faire Duc Royal mais prit avec plaisir le titre d'Amiral. La future épousée ne comprit bien entendu pas ce choix mais ici il sut ce montré ferme et définitif dans sa décision, il ne saurait prendre des fonctions ducales importantes qu'ils ne sauraient assurer et le couple s'établirait en Angleterre dans la maison de Southampton à présent construite et il continuerait son métier mais viendrait visiter l'Ecosse souvent. Un décret fut publié avec l'accord de la cour d'Angleterre qui dirigeait vraiment tout qui devait tout approuver (mais ne le dîtes ni Ruth ni à Thomas) pour annoncer célébrer les futures épousailles et rendre officielles et publiques les décisions prises tantôt. Elles deviendraient effectives le jour de la noce qui pour Ruth se rapprochait à toute vitesse pour Ruth âgée de dix sept printemps, tout comme le déménagement en Angleterre, pays rival mais voisin, avec un homme qu'elle ne connaissait que depuis neuf petits mois seulement.
Avec donc la bénédiction de la famille qui ne s'en souciait à vrai dire guère pour peu Monsieur Dewitt Bukater rapporte un peu d'argent et de biens et qu'ils soient de même religion. Ruth, catholique, se converti donc respectueusement, en apparence du moins à l'Anglicanisme, ils furent ainsi unis par les liens sacrés du mariage durant le joli mois de mai 1893. Ce fut un grand mariage fastueux qu'Henry ne demandait pourtant pas.
Au soir de la noce, la jeune mariée montra son petit caractère en déclarant que dormir ensemble n'était pas ce qu'il se faisait chez les gens bien élevés et renvoya sans ménagement son époux dans ses quartiers. Il se montra indulgent prenant cette exigence pour de la pudeur exagérée, il saurait se montrer patient et amènerait sa jeune épouse à l'aimer.
Six mois plus tard, en Novembre, une tempête éclata sur tout le comté du Hampshire, le tonnerre rugissait et les éclairs parsemaient tout le ciel de la cité maritime.
Henry fut inquiet d'entendre que son épouse pleurait dans sa chambre. Il s'y rendit et l'aperçût vêtue d'une tenue de nuit fermée en satin, assisse et recroquevillée dans son fauteuil vert de style empirique fait en tapisserie. Constatant que ses mains d'habitudes toutes blanches et immaculées étaient tremblantes et moites, il s'en saisit.
-Il n'y a aucune raison d'avoir peur ma mie. Ce n'est qu'une tempête qui sera bientôt finie.
-On va encore me quitter Henry. Je ne veux plus être abandonnée.
Il s'approcha d'elle et l'embrassa pour la réconforter ce demandant ce qu'elle voulait dire, il n'allait certainement pas la quitter. Il voulut la remettre dans son lit mais voila il finit par s'y glisser lui aussi. Ruth ne frémit qu'à peine lorsqu'il la déshabilla, elle ne répondit ni à ses caresse ni à ses baisers alors qu'il la visitait sous les draps bien qu'elle en eut la tentation. Quand elle l'accueillit en elle, s'unissant à lui, elle découvrit alors qu'elle brûlait d'une ardeur toute enfouie et inconnue. Un magistral coup de tonnerre retentit alors dans le ciel. Ruth Dewitt Bukater ne se donnait pas pourtant le droit n'y d'être amoureuse ni de se faire aimer, elle ne lui révélerait pas ce quelle avait ressentie à cet instant là. Ce n'était, voila tout, qu'un devoir auquel toute épouse devait se plié et cela était enfin fait voila tout. Henry, après leur acte d'hyménée, venait de s'endormir à ses côtés. Elle ne lui dirait rien de la cassure émotionnelle qui c'était passé en elle enfant, cependant, elle sourit car elle sut que jamais plus elle aurait peur de l'orage la nuit.
Quelques temps plus tard, Ruth se découvrit enceinte et son mari en éprouva tant de joie que cela aurait frisé le ridicule si elle aussi n'en était pas toute abasourdie. Elle espérait un héritier car tel devait naturellement être le souhait de Lord Amiral Dewitt Bukater.
Elle avait souhaité retourner en Ecosse pour la délivrance attendue à la fin mais le médecin l'en avait dissuadé car in trouvait l'enfant à naître en position un peu trop basse et tout avait donc du être préparé à Southampton pour son arrivée.
Annabelle Bolt leur employée de maison avait déjà eut il y a deux ans et demi une petite fille prénommée Trudie et devait donc connaître le sujet qui les intéressaient aujourd'hui alors que Ruth était étendue sur le lit peu à peu tiraillée par des douleurs de plus en plus intenses et rapprochées.
Autour d'elle on s'affairait avec de l'eau chaude, des serviettes et du fil d'aiguille.
Ruth aurait voulu crier toute sa peine et sa douleur mais ce n'était pas ce qu'une femme du monde et encore moins une princesse faisait, elle respira donc du mieux qu'elle pouvait mais au fur et à mesure cela devenait de plus en plus saccadé, sa poitrine gonflait avec les mouvements de son corps saccadés provoquaient par une respiration qui s'accéléraient avec le besoin de respirer. Elle essaya de tourner de l'autre côté du lit pour avoir une position plus confortable mais elle n'y trouva pas pour elle son compte d'un accouchement plus aisé.
Pour une fois ironiquement, il régnait partout en Angleterre et dans tout Southampton, une chaleur étouffante On disait que c'était un été caniculaire. Elle se désolait que son enfant aimait visiblement déjà tant la contrariée en arrivant le jour le plus chaud de l'année alors qu'elle avait toujours préféré la fraicheur automnale qui l'avait vu naître. Il régnait dans tout Southampton à cause de ses hautes températures une odeur infecte quelle supportait difficilement, étant plus amatrice de l'odeur de rosée humide de son enfance. Elle se sentait présentement comme une asphyxiée.
Elle aperçut Henry qui attendait derrière la porte dans le corridor lorsque le docteur arriva et elle vit qu'il était visiblement très inquiet de voir que l'accouchement ne semblait pas vouloir se terminer. La plus âgée de ses sœurs était morte en couches il y avait plusieurs années de cela et du à ce mauvais souvenirs, il commençait à avoir peur que le pire se produisit. Tous les pères devaient être nerveux à la naissance de leur premier né, et c'était bien excusable non ? On alla le voir pour le rassurer.
Dix heures du matin sonnèrent pétantes, le soleil magnifiait l'horizon, chauffant à présent la ville de ses généreux rayons et le travail progressait un peu. Le store de la fenêtre de la chambre était baissé, Annabelle épongeait énergiquement le front de sa patronne avec patience et lui proposait à boire très régulièrement.
Elle ne tenait plus de douleur, voulant être désaltérer de plus en plus souvent. Maintenant elle se sentait arrachée de toute part, elle agrippait la tête du lit en crochetant ses doigts en arrière, elle suait abondement et avait mouillé la literie, elle souhaitait que cela soit fini mais elle n'avait pas encore perdu les eaux. Il était onze heures sonnantes et trébuchantes sur le royaume anglais.
Presque encore une heure, et elle ne pouvait plus retenir ses cris, elle était tout à fait exténuée et se désespérait de se voir délivrer de ce fardeau qui la faisait souffrir horriblement quand les eaux consentirent enfin à se rompre. Le docteur Novak lui ordonnait de continuer à pousser mais il lui semblait qu'il ne lui restait aucune force en elle. Il s'approcha de devant elle, ce qu'il lui sembla très humiliant même si un drap les séparait. Presque incrédule, elle l'entendit dire que la tête se présentait. Puisant alors dans les ultimes réserves qu'elle possédait, elle cria et poussa avec l'énergie du désespoir tandis que la sage femme lui maintenait les jambes écartées et n'y croyant plus fut enfin délivrée alors qu'elle faisait retomber sa tête sur son oreiller, épuisée et lessivée mais en entendant les cris vigoureux d'un nourrisson. Le docteur s'était saisi du nouveau né qui criait et l'avait enveloppé dans les langes brodés aux armes de la famille et qui avaient été préparés à cet effet. La grande cathédrale Sainte Mary de Southampton sonna à cet instant Midi comme pour célébrer la nouvelle naissance et ce petit bébé déjà plein d'ardeur qui pleurait à la plaine mesure de ses petits poumons. C'était une petit fille au teint déjà bien rosée.
-Vôtre Altesse, vous voilâtes la mère d'une magnifique petite fille en pleine santé. Toutes mes félicitations Lady Dewitt Bukater. crut' elle entendre le médecin déclarer à la cantonade pour qu'il se fasse bien entendre de tous derrière la porte et le père plus que tout.
Il sembla également à Ruth en plus d'entendre des pleurs de nourrisson de voir de petites mains qui s'agitaient avant qu'elle ne se rendorme. Elle ne réalisait pas encore maintenant que c'était vraiment elle qui l'avait fait, qu'elle venait de mettre au monde une petite fille, qu'il faudrait apprendre à aimer.
A son réveil, Henry était tout sourire à son chevet, il lui présenta une enfant au ton rosé avec déjà des reflets de roux dans leu peu de cheveux que son crâne possédait. Ses yeux étaient bleus comme beaucoup de bébé. Ruth la trouva jolie mais s'étonna de la voir si vive alors qu'elle bougeait ses petites quenottes dans la pomme de sa fine main comme si elle voulait attraper sa mère. Ses pieds aussi gesticulaient avec force.
Henry lui dit que c'était parce qu'elle vivrait beaucoup d'aventures et aimerait voyager. Des propos que la très sérieuse Ruth trouva complètement insensés mais après tout les nouveaux pères devaient l'être un peu et cela la fit pencher vers l'indulgence quand à trop de passion exacerber. Il offrit à la mère une jolie broche pour célébrer la naissance de la première née, et à la fille un bouton de rosier qu'il fit de suite et symboliquement planter pour elle, pour lui dire combien il l'aimait déjà. Voici qui était sans doute une bonne piste pour une idée de prénom pour la toute nouvelle arrivée.
Pourtant, les jeunes et heureux parents n'étaient qu'à moitié d' accord sur le prénom à donner à cette princesse en devenir.
Henry voulait simplement une Rose, symbole de l'Angleterre, tandis que Ruth préférait une Rosemarie qu'elle trouvait plus élégant, gracieux et donc plus approprié. Cela sonnait plus tellement plus distingué et noble parmi les gens en société et était plus proche de son milieu aristocrate. Après tout elle était née Altesse royale et Lady et quand elle partirait elle serait la princesse qu'elle était déjà pour elle, de par d'indéniables lien du sang qu'on ne saurait ni ne pouvait retirer.
Il s'y opposa gentiment en arguant que le temps qu'elle soit adulte cela ferait sans doute un peu démodé, que la simplicité pouvait être aussi de bon ton, rien n'y faisait.
Têtue, elle n'en démordait point, de plus, Rosemarie, cela sonnait écossais même si son époux lui faisait remarquer que le prénom venait d'Allemagne et était un prénom adoptés par les Anglais.
A la grande surprise du père lui-même, le choix final de comment serait appeler l'enfant fut tranché de manière moins officielle que son acte de naissance le faisait penser vu qu'Henry cédant à la supplique de sa femme et prit par le temps avait établit à l'Etat civil le nom de sa fille comme Lady Rosemarie Elisabeth Louise Elaine Dewitt Bukater.
Pourtant, il avait était intraitable sur un sujet. On ne devait pas embêter sa fille avec son titre d'Altesse Royale tant qu'elle était jeune. Plus tard seulement, elle serait en mesure de choisir si elle voulait l'utiliser ou pas.
Deux mois après sa naissance, Ruth, sur le fauteuil en bascule, berçait avec conscience son enfant de sept semaines qui s'agitait. Le nourrisson qui était déjà une petite fille bien vive et polissonne qui agrippa la manche de sa mère ce qui fit tomber un bouton de la manche de l'élégant chemisier de Ruth qui était déjà mal cousu.
-Un bouton de rose ma chère, comme mon bouton de rosier vous dis-je plaisanta Henry qui avait assisté à toute la scène.
-Un bouton de rose en effet sourit' elle avec résignation, comprenant le jeu de mot et l'allusion au cadeau d'un père à sa fille.
-C'est donc une Rose ! Finirent' ils par admettre ensemble.
Rose, ce serait le nom sous lequel on la connaîtrait désormais et il fut aussi décidé que le rose serait évidemment sa couleur.
La vie de la Son Altesse Royale Lady Rose Dewitt Bukater, future princesse d'Ecosse, née en Angleterre ne faisait que commencer.
Si vous le souhaiter vous pouvez me laisser vos commentaires. Le chapitre 2 est déjà prêt. Je ne tarderai pas à le poster. Le chapitre 2 va s'intituler "Souvenirs d'enfance."
