Prologue :
Duo, Trowa, Quatre et Wufei se partagent un appartement, près du campus de leur école. Oz est après eux, et les embûches et problèmes n'en finissent plus. La guerre se prépare. Cependant, Duo remarque que depuis un certain temps, un mystérieux jeune homme le suit et se présente toujours au bon moment. Il a l'impression qu'il est contre Oz, mais rien n'est sur avec celui-la! Un soir, alors que Duo se retrouve dans le pétrin, encerclé par des agents d'Oz, le mystérieux individu, du nom de Heero, se pointe et lui sauve la vie. Mais, il est blessé et Duo le ramène chez lui afin de le soigner.
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Duo se mit en devoir de panser la plaie d'Heero.
La peau d'Heero était froide. Pas étonnant: il était à moitié dévêtu et il faisait glacial dehors. Sa blessure semblait profonde, et le jeune Duo s'étonna qu'il n'ait pas l'air de souffrir.
Ils se tenaient très près l'un de l'autre: Duo avait conscience que les lèvres d'Heero était à quelques centimètres des siennes. Il déglutit.
-J'ai eu de la chance que tu sois dans le coin, dit Duo pour masquer son trouble.
Reprenant ses esprits, il inclina la tête et lui jeta un regard curieux.
- D'ailleurs... Comment se fait-il que tu te sois trouvé dans le coin?
- J'habite tout près du campus, répondit Heero d'une voix grave et douce en même temps. J'étais sorti faire un tour.
- Alors, tu ne me suivais pas? insista Duo. Pourtant j'aurais cru...
Le jeune homme eut un léger sourire.
-Pourquoi ferais-je une chose pareille?
Duo baissa les yeux vers le paquet de compresses stériles qu'il était en train de déchirer.
- Ça, c'est à toi de me le dire. Tu as le chic pour surgir toujours au bon moment. Ça ne peut être une coincidence. (Duo eut un petit rire) Non que ça m'inquiète, mais si tu es un espion d'Oz, j'aimerais bien le savoir.
Duo finit de le bander et se redressa.
- Je suis contre Oz, souffla Heero.
Duo leva les yeux vers lui, savourant l'odeur de sa sueur mêlée à celle du savon.
- Moi aussi, dit-il sur un ton soulagé.
Pour toute réponse, Heero plongea son regard dans celui du jeune homme.
Duo prit une inspiration. Il sentait que quelque chose était sur le point de se produire.
À ce moment, la porte d'entrée s'ouvrit.
Zut!
Le jeune garçon se précipita dans le couloir. Trowa et Quatre se trouvaient sur le seuil, en train d'enlever leurs manteaux en se parlant à voix basse. Duo les tira à l'intérieur de la pièce et balaya le jardin d'un regard inquiet.
- Qu'est-ce qui t'arrive? s'étonna Quatre.
Duo referma très vite la porte.
- J'ai croisé des agents d'Oz en revenant à l'appart, répondit simplement Duo.
Puis il songea au très séduisant jeune homme à moitié nu qui se trouvait encore dans la cuisine.
- Vous devaient être vannés, dit-il, plein de solicitude.
De fait, les deux tourtereaux semblaient fatigués. Impatient de leur faire débarasser le plancher, Duo continua sans attendre de réponse:
- Pourquoi ne montaient vous pas prendre une douche? Je m'occupe de vos manteaux.
Trowa et Quatre eurent l'air surpris.
- C'est très gentil de ta part. Tu as quelque chose à te faire pardonner?
Duo mit un moment à comprendre la question. Il ouvrit de grands yeux innocents.
- N'est t'il pas naturel qu'étant votre ami, je m'occupe un peu de vous?
Les regards de Trowa et de Quatre lui passèrent par-dessus la tête.
-Bonsoir...
Derrière Duo, Heero répondit:
-Bonsoir.
Oh oh.
Le jeune Duo se retourna lentement. Par chance, Heero avait eut le temps de se rhabiller.
- Euh... Heero, je te présente mes amis, Trowa et Quatre. Trowa et Quatre, Heero. Nous nous sommes rencontrés sur le chemin du retour. Et il est contre Oz.
- Enchanté de faire votre connaissance, déclara gravement Heero.
- Qu'est-tu fout ici?, demanda Trowa d'un ton sec.
Heero hésita. Que pouvait-il bien raconter aux amis de Duo?
Le jeune Duo fut plus rapide.
-Il est étudiant, débita-t-il très vite. En première année de fac. Il me donne un coup de main pour mes devoirs de maths. (Il éclata d'un rire qui sonnait faux) Vous savaient bien que ce n'est pas ma matière fétiche.
Quatre fit la moue. Impossible de savoir jusqu'à quelle point lui et Trowa croyait les mensonges de leur ami.
- Il est un peu tard pour travailler, fit remarquer Trowa.
- En tout cas, je monte me coucher, dit Quatre.
- Je lui dit bonne nuit et j'arrive, promit Duo.
Trowa jeta un dernier regard à Heero.
- J'ai été ravi de vous rencontré, dit-il.
Puis, il se dirigea vers l'escalier, à la suite de Quatre.
Duo ouvrit la porte d'entrée et dit tout haut:
-Bonne nuit! On se verra une autre fois pour mes révisions.
Il referma le battant et fit signe à Heero de monter avec lui. Il le suivit en silence, savourant sa proximité et conscient qu'ils se dirigeaient vers sa chambre.
Pendant que le jeune homme surveillait la porte de Trowa et de Quatre, Heero se glissa a l'intérieur.
-Je ne veux pas t'attirer d'ennuis, dit-il à voix basse lorsqu'il l'eut rejoint.
-Et je ne veux pas que tu meures, répliqua Duo. Les agents d'Oz pourraient très bien être encore dehors.
Il regarda autour de lui comme si il découvrait sa chambre pour la première fois.
-Ah... Nous sommes deux et il n'y a qu'un lit (il hésita) Prends-le. Comme tu es blessé, je te le laisse.
Heero fut touché de sa sollicitude. Il repensa à la douceur de ses mains pendant qu'il le bandait et dit fermement:
- Pas question! Je peux très bien dormir par terre ( puis, alors que Duo ouvrait la bouche pour protester) Crois-moi, j'ai connu plus inconfortable.
-D'accord (Duo désigna la fenêtre) Dans ce cas, va voir si les agents d'Oz sont toujours là et, euh, garde le dos tourné pendant que je me déshabille.
Heero sourit [Trop OOC!!!] Il sonda les ténèbres tandis que derrière s'élevait un bruissement de vêtements. Dehors, rien ne bougeait. Tout était serein.
-Je ne les vois pas, rapporta-il.
Mais dans la chambre de Duo, rien n'était serein. Une tension presque électrique planait dans l'air. Heero était nerveux... et le jeune homme aussi, il le sentait.
- Tu sais que j'ai perdu toute ma "famille" à cause d'Oz, dit Duo pendant que son compagnon, qui ignorait s'il avait fini de se changer, gardait le dos tourné. C'est pour ça que je le combat. Et toi, quelle est ton excuse?
-Il faut bien que quelqu'un le fasse, murmura Heero.
-Est-ce que tu te bas pour quelqu'un? Je veux dire, est-ce qu'il te reste de la famille?
-Je l'ignore. Et cela m' importe peu. Mais toi, qu'est-il réellement arrivé à ta famille?
Jusqu'ou Heero pouvait-il aller? Que pouvait-il lui demander exactement sans lui rappeler des souvenirs douloureux?
-Ils ont périt dans un incendie organisé par Oz, répondit simplement Duo.
Heero se figea et pivota vers lui. Le clair de lune à travers les stores projetait des ombres verticales sur le visage de Duo. Son profil se découpait nettement et le jeune homme caressa sa silhouette du regard.
- Était tu présent? demanda-t-il doucement
Duo se tourna vers lui, une douleur insondable au fond de ses yeux .
-Oui. Mais je n'ai rien pu faire.
-Je suis désolé, souffla Heero.
-Pas autant que moi. C'était... il y a longtemps, dit Duo d'une voix pleine de chagrin contenu et de rage étouffée.
-Si je comprend bien, tu essaies de te venger? insista Heero.
Silence. Puis Duo le détailla de la tête au pieds.
-Tu ferais mieux de te changer, remarqua-t-il, désireux de détourner la conversation.
Heero rougit. Il se contenta de retirer rapidement son chandail et son pantalon, restant seulement en boxer.
À son tour, Duo rougit jusqu'aux oreilles et lui tendit rapidement un oreiller et une couverture.
-Bonne nuit.
***
Ils étaient allongés sous la lueur argenté de la lune. Duo sur son lit, Heero par terre. Tout deux réveillé, tout deux fixant le plafond, chacun péniblement conscient de la présence de l'autre. Ils avaient affronté la mort ensemble, mais ce n'était rien comparé à la perspective de se retrouver en tête-à-tête toute une nuit.
-Heero? chuchota Duo
-Oui?
-Est ce que tu ronfles?
Il eu un léger sourire.
-Je ne sais pas. Ça fait longtemps que personne n'a été en mesure de me le dire.
Duo s'en réjouit. C'était le genre de nouvelle qui allait lui faire faire de beaux rêves ( on parle pas de ronfler la...) Bientôt, il s'endormit, l'air béat.
Heero demeura éveillé toute la nuit à écouter les battements de son cœur.
Duo, Trowa, Quatre et Wufei se partagent un appartement, près du campus de leur école. Oz est après eux, et les embûches et problèmes n'en finissent plus. La guerre se prépare. Cependant, Duo remarque que depuis un certain temps, un mystérieux jeune homme le suit et se présente toujours au bon moment. Il a l'impression qu'il est contre Oz, mais rien n'est sur avec celui-la! Un soir, alors que Duo se retrouve dans le pétrin, encerclé par des agents d'Oz, le mystérieux individu, du nom de Heero, se pointe et lui sauve la vie. Mais, il est blessé et Duo le ramène chez lui afin de le soigner.
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Duo se mit en devoir de panser la plaie d'Heero.
La peau d'Heero était froide. Pas étonnant: il était à moitié dévêtu et il faisait glacial dehors. Sa blessure semblait profonde, et le jeune Duo s'étonna qu'il n'ait pas l'air de souffrir.
Ils se tenaient très près l'un de l'autre: Duo avait conscience que les lèvres d'Heero était à quelques centimètres des siennes. Il déglutit.
-J'ai eu de la chance que tu sois dans le coin, dit Duo pour masquer son trouble.
Reprenant ses esprits, il inclina la tête et lui jeta un regard curieux.
- D'ailleurs... Comment se fait-il que tu te sois trouvé dans le coin?
- J'habite tout près du campus, répondit Heero d'une voix grave et douce en même temps. J'étais sorti faire un tour.
- Alors, tu ne me suivais pas? insista Duo. Pourtant j'aurais cru...
Le jeune homme eut un léger sourire.
-Pourquoi ferais-je une chose pareille?
Duo baissa les yeux vers le paquet de compresses stériles qu'il était en train de déchirer.
- Ça, c'est à toi de me le dire. Tu as le chic pour surgir toujours au bon moment. Ça ne peut être une coincidence. (Duo eut un petit rire) Non que ça m'inquiète, mais si tu es un espion d'Oz, j'aimerais bien le savoir.
Duo finit de le bander et se redressa.
- Je suis contre Oz, souffla Heero.
Duo leva les yeux vers lui, savourant l'odeur de sa sueur mêlée à celle du savon.
- Moi aussi, dit-il sur un ton soulagé.
Pour toute réponse, Heero plongea son regard dans celui du jeune homme.
Duo prit une inspiration. Il sentait que quelque chose était sur le point de se produire.
À ce moment, la porte d'entrée s'ouvrit.
Zut!
Le jeune garçon se précipita dans le couloir. Trowa et Quatre se trouvaient sur le seuil, en train d'enlever leurs manteaux en se parlant à voix basse. Duo les tira à l'intérieur de la pièce et balaya le jardin d'un regard inquiet.
- Qu'est-ce qui t'arrive? s'étonna Quatre.
Duo referma très vite la porte.
- J'ai croisé des agents d'Oz en revenant à l'appart, répondit simplement Duo.
Puis il songea au très séduisant jeune homme à moitié nu qui se trouvait encore dans la cuisine.
- Vous devaient être vannés, dit-il, plein de solicitude.
De fait, les deux tourtereaux semblaient fatigués. Impatient de leur faire débarasser le plancher, Duo continua sans attendre de réponse:
- Pourquoi ne montaient vous pas prendre une douche? Je m'occupe de vos manteaux.
Trowa et Quatre eurent l'air surpris.
- C'est très gentil de ta part. Tu as quelque chose à te faire pardonner?
Duo mit un moment à comprendre la question. Il ouvrit de grands yeux innocents.
- N'est t'il pas naturel qu'étant votre ami, je m'occupe un peu de vous?
Les regards de Trowa et de Quatre lui passèrent par-dessus la tête.
-Bonsoir...
Derrière Duo, Heero répondit:
-Bonsoir.
Oh oh.
Le jeune Duo se retourna lentement. Par chance, Heero avait eut le temps de se rhabiller.
- Euh... Heero, je te présente mes amis, Trowa et Quatre. Trowa et Quatre, Heero. Nous nous sommes rencontrés sur le chemin du retour. Et il est contre Oz.
- Enchanté de faire votre connaissance, déclara gravement Heero.
- Qu'est-tu fout ici?, demanda Trowa d'un ton sec.
Heero hésita. Que pouvait-il bien raconter aux amis de Duo?
Le jeune Duo fut plus rapide.
-Il est étudiant, débita-t-il très vite. En première année de fac. Il me donne un coup de main pour mes devoirs de maths. (Il éclata d'un rire qui sonnait faux) Vous savaient bien que ce n'est pas ma matière fétiche.
Quatre fit la moue. Impossible de savoir jusqu'à quelle point lui et Trowa croyait les mensonges de leur ami.
- Il est un peu tard pour travailler, fit remarquer Trowa.
- En tout cas, je monte me coucher, dit Quatre.
- Je lui dit bonne nuit et j'arrive, promit Duo.
Trowa jeta un dernier regard à Heero.
- J'ai été ravi de vous rencontré, dit-il.
Puis, il se dirigea vers l'escalier, à la suite de Quatre.
Duo ouvrit la porte d'entrée et dit tout haut:
-Bonne nuit! On se verra une autre fois pour mes révisions.
Il referma le battant et fit signe à Heero de monter avec lui. Il le suivit en silence, savourant sa proximité et conscient qu'ils se dirigeaient vers sa chambre.
Pendant que le jeune homme surveillait la porte de Trowa et de Quatre, Heero se glissa a l'intérieur.
-Je ne veux pas t'attirer d'ennuis, dit-il à voix basse lorsqu'il l'eut rejoint.
-Et je ne veux pas que tu meures, répliqua Duo. Les agents d'Oz pourraient très bien être encore dehors.
Il regarda autour de lui comme si il découvrait sa chambre pour la première fois.
-Ah... Nous sommes deux et il n'y a qu'un lit (il hésita) Prends-le. Comme tu es blessé, je te le laisse.
Heero fut touché de sa sollicitude. Il repensa à la douceur de ses mains pendant qu'il le bandait et dit fermement:
- Pas question! Je peux très bien dormir par terre ( puis, alors que Duo ouvrait la bouche pour protester) Crois-moi, j'ai connu plus inconfortable.
-D'accord (Duo désigna la fenêtre) Dans ce cas, va voir si les agents d'Oz sont toujours là et, euh, garde le dos tourné pendant que je me déshabille.
Heero sourit [Trop OOC!!!] Il sonda les ténèbres tandis que derrière s'élevait un bruissement de vêtements. Dehors, rien ne bougeait. Tout était serein.
-Je ne les vois pas, rapporta-il.
Mais dans la chambre de Duo, rien n'était serein. Une tension presque électrique planait dans l'air. Heero était nerveux... et le jeune homme aussi, il le sentait.
- Tu sais que j'ai perdu toute ma "famille" à cause d'Oz, dit Duo pendant que son compagnon, qui ignorait s'il avait fini de se changer, gardait le dos tourné. C'est pour ça que je le combat. Et toi, quelle est ton excuse?
-Il faut bien que quelqu'un le fasse, murmura Heero.
-Est-ce que tu te bas pour quelqu'un? Je veux dire, est-ce qu'il te reste de la famille?
-Je l'ignore. Et cela m' importe peu. Mais toi, qu'est-il réellement arrivé à ta famille?
Jusqu'ou Heero pouvait-il aller? Que pouvait-il lui demander exactement sans lui rappeler des souvenirs douloureux?
-Ils ont périt dans un incendie organisé par Oz, répondit simplement Duo.
Heero se figea et pivota vers lui. Le clair de lune à travers les stores projetait des ombres verticales sur le visage de Duo. Son profil se découpait nettement et le jeune homme caressa sa silhouette du regard.
- Était tu présent? demanda-t-il doucement
Duo se tourna vers lui, une douleur insondable au fond de ses yeux .
-Oui. Mais je n'ai rien pu faire.
-Je suis désolé, souffla Heero.
-Pas autant que moi. C'était... il y a longtemps, dit Duo d'une voix pleine de chagrin contenu et de rage étouffée.
-Si je comprend bien, tu essaies de te venger? insista Heero.
Silence. Puis Duo le détailla de la tête au pieds.
-Tu ferais mieux de te changer, remarqua-t-il, désireux de détourner la conversation.
Heero rougit. Il se contenta de retirer rapidement son chandail et son pantalon, restant seulement en boxer.
À son tour, Duo rougit jusqu'aux oreilles et lui tendit rapidement un oreiller et une couverture.
-Bonne nuit.
***
Ils étaient allongés sous la lueur argenté de la lune. Duo sur son lit, Heero par terre. Tout deux réveillé, tout deux fixant le plafond, chacun péniblement conscient de la présence de l'autre. Ils avaient affronté la mort ensemble, mais ce n'était rien comparé à la perspective de se retrouver en tête-à-tête toute une nuit.
-Heero? chuchota Duo
-Oui?
-Est ce que tu ronfles?
Il eu un léger sourire.
-Je ne sais pas. Ça fait longtemps que personne n'a été en mesure de me le dire.
Duo s'en réjouit. C'était le genre de nouvelle qui allait lui faire faire de beaux rêves ( on parle pas de ronfler la...) Bientôt, il s'endormit, l'air béat.
Heero demeura éveillé toute la nuit à écouter les battements de son cœur.