Chap 1 A kidnapping

Bon voici le chapitre premier de ma fic...on verra bien ce qu'elle vaut, soyez indulgent par pitié O.o''

heu...bonne lecture

Version corrigée merci ma shynette, le chapitre 2 en correction et le 3 en écriture, don't worry ça avance


Il était plus de dix heures du soir et le jeune homme brun s'était caché le visage sous une casquette noire des plus classiques. Pourquoi caché me direz-vous ? Pour la simple et bonne raison que ce qu'il s'apprétait à faire était totalement illégal, et ça, il le savait. Ce qui ne l'empéchait pas d'être là pour autant. Mais au fond, il n'avait pas trop le choix, et s'il tenait à avoir de quoi manger jusqu'à la fin du mois, les informations de sa source avaient intérêt à se révéler véridiques.
Celui qu'il attendait depuis un bon moment tapis dans le noir, venait enfin de sortir du luxueux Hôtel Cerulean Tower Tokyu. Emmitouflé dans un long imperméable noir, l'homme se dirigeait d'un pas assuré vers une limousine de la même couleur. Cette personne n'était autre qu'Asami Ryuichi, soupçonné par les services de la police comme étant l'un des plus grands yakusa de la mafia japonaise, connu aussi par les japonais comme propriétaire de nombreux clubs dont le Sion, et surtout, connu par le jeune homme comme un amant brutal et moqueur.

Le jeune Takaba Akihito, car tel était son nom, se colla plus encore contre le mur gris et sale contre lequel il s'était réfugié de la pluie battante. Il rabattit le col de son propre manteau et se tint prêt à l'action. Il sortit de sa sacoche son appareil photo, et vérifia que le flash était désactivé. Ce facheux oubli avait bien failli lui coûter la vie peu de temps auparavant, et il n'était pas prêt de commettre la même erreur.

Il mitrailla donc la personne sans laquelle sa vie aurait été tellement plus simple. Il cracha le chewing-gum, qui à l'origine était à la fraise, mais dont le goût s'était amoindri vu le temps qu'il avait passé à l'ombre de cette rue sinistre. La sirène d'une voiture de police retentit au loin, lorsqu'Akihito vit Asami monter dans sa limousine. L'apprenti journaliste sortit de sa cachette et grimpa dans le premier taxi qui passa à sa hauteur. Pour une fois qu'il avait de la chance ! Il grimpa dans l'habitacle et demanda alors au chauffeur d'user d'une immense discrétion pour suivre la berline qui venait de partir. Le chauffeur s'exécuta en voyant le montant des dernières économies du héros se volatiliser. Leur dangereuse course poursuite les mena directement au port. Akihito descendit non sans avoir remercier par avance le chauffeur qui avait visiblement su faire son travail dans les règles de l'art. D'ailleurs celui-ci s'était cru dans un film d'espionnage et en avait fait des tonnes, à tel point qu'ils avaient failli perdre leur proie en passant dans des rues adjacentes. Mais fort heureusement ils avaient réussi à les retrouver au détour d'un croisement. Le jeune homme passa l'appareil photo autour de son cou et prit un nouveau chewing-gum. C'était l'heure de se mettre en danger.

Il était près de onze heures du soir désormais. Il avait beau rester sans bouger à l'ombre d'un caisson de marchandises, rien ne se passait. La voiture était toujours immobile. Personne n'en était sorti, ou entré, et le jeune garçon commençait à s'assoupir, ses paupières lui pesaient et le froid aurait tôt fait d'avoir raison de lui... Un énorme bruit retentit dans la nuit, il n'en croyait pas ses yeux, il s'était endormi, pas longtemps selon sa montre, mais trop tout de même puisqu'il avait raté les arrangements entre les deux participants. La situation était en train de prendre de l'ampleur, d'un côté des occidentaux leurs yeux les trahissant, de l'autre Asami et ce grand con qui avait autrefois échangé ce qui aurait été un salaire sous forme d'un appareil jetable contre un bonbon. Son amant fumait une cigarette nonchalamment. Il commença à prendre des clichés discrètement. L'homme qui devait être le chef des étrangers parlait en anglais et Akihito ne put distinguer que quelques bribes de la conversation aux vues de sa non assiduité à faire acte de présence en cours. Les morceaux de la conversation qu'il captait donnaient : "Veut argent maintenant..." , puis" Prêt à ne pas donner..."et "Sinon,... Liquide...". Le journaliste se sentait bête de ne rien comprendre, car la discussion aurait pu lui payer ses courses et ses factures pour les mois à venir... A défaut de cela, il prenait des photos, encore et encore, il avait réussi à avoir des gros plans des deux principaux acteurs de la scène qui se déroulait face à ses yeux.

Il réfléchissait bêtement à la beauté froide de son compagnon de draps lorsqu'un coup de matraque s'abattit lourdement sur sa nuque. La lumière s'affaiblit et bientôt Akihito ne vit plus que la noirceur envahir ses yeux. Il plongeât dans un état semi comateux sans remarquer qu'un macaque le soulevait et le balançait violement sur ses épaules... Lorsqu'il ouvrit enfin les yeux, sa tête le lançait comme si elle le menaçait d'une explosion imminente. Le jeune homme porta d'instinct une main à son cou. Lorsqu'il la retira elle était vierge de toute trace de sang. Akihito s'autorisa un regard alentour. La chambre était assez spacieuse, certes beaucoup moins comparée à celle du logement d'Asami, mais suffisamment grande pour qu'il ne l'envie. D'ailleurs, le lit sur lequel il était allongé, arborait lui aussi une taille appréciable ; deux places... Mais un détail peu heureux le frappa aussitôt dès qu'il eût terminé de détailler la pièce ; il était nu comme un ver... Mais qu'est-ce qu'il foutait là, et en tenue d'Adam en plus ? L'angoisse s'empara de lui lorsqu'un bruit régulier de moteur lui parvint aux oreilles en augmentant la puissance de son mal de crâne. Il avait deviné juste en se pensant sur un bateau. Il tenta de se lever, mais une menotte attachée à l'une de ses chevilles l'empêcha de quitter son lit. Le garçon jura entre ses dents, se demandant s'il avait été capturé pas le monstre sans coeur qui lui servait d'amant, ou par un fou dangereux du type de Feilong... Mais seul son estomac lui répondit par un grognement, il était mort de faim. Akihito se demanda quelle heure il pouvait être, et depuis combien de temps il était évanoui. La personne qui fit son apparition allait pouvoir l'éclairer sur ce point. Akihito observa Asami du coin de l'oeil, l'homme portait un costume trois pièces noir, impeccablement repassé, la veste était ouverte, la cravate dénouée et le premier bouton de la chemise défait. Les cheveux noirs, habituellement gominés, étaient légèrement ébouriffés. Le yakusa fumait une cigarette et son parfum embaumait la pièce. Le jeune garçon se serrait baffé de penser qu'il connaissait cette odeur pour l'avoir eu imprégnée sur sa peau après leurs ébats. Les yeux qui le fixaient signifiaient qu'il allait rester en vie, c'était plutôt une bonne nouvelle. Enfin, ça voulait dire qu'il n'allait pas être violé par un inconnu, du moins. Un de ces sales types qui abusait de lui avant que le yakuza ne vienne le sauver pour, à son tour, s'attaquer à son corps... Le jeune homme pensait justement à ces sauvetages lorsqu'il se rendit compte que l'homme qui lui faisait face ne parlait pas.

- Qu'est ce que je fais là ?

- Je t'emmène avec moi, et ce puisque tu te retrouves sans cesse dans des situations dangereuses, je ne voudrais pas te savoir mort lorsque je rentrerai.

- Quoi ? Mais tu te permets des trucs insensés ! Ca ne t'a pas traversé l'esprit que j'avais peut-être des boulots en cours ? Et où va-t-on ?

- Lorsque tu fais allusion à ''tes boulots'', tu parles de me prendre en photo avec ton joujou ? Ce n'est pas ce que j'appelle un travail en finesse… Pour ce qui est de notre destination, nous allons aux States.

- Tu parles d'aller en Amérique ??

- Absolument, je vois que tu es calé en géographie.

- Fous-toi de ma gueule, fais comme si je n'étais pas là, je t'en prie !...

- Ho mais je ne vais pas me gêner.

- Pourquoi je suis là d'ailleurs?

- Je te l'ai dit, je t'ai récupéré des bras de ce jeune singe, qui au passage en avait après ton joli postérieur avant de te balancer à la flotte dans la baie de Tokyo. Je t'ai ensuite installé confortablement sur ce bateau pour que tu profites un maximum de tout le confort que t'offre ta cabine. Je t'emmène en voyage, tu n'es pas heureux ?

- Heu… Bah… Je ne suis jamais allé hors du Japon. » Il eut un rictus.

- Parfait alors, tu vas pouvoir découvrir le monde, c'est utile aux journalistes... » Il jeta sa cigarette qu'il écrasa d'un coup de pied nonchalant et s'approcha du garçon qui recula d'instinct.

- Pourquoi est ce que tu m'as attaché ? J'aimerais aller aux toilettes.

- Je vais t'arranger ça… » dit Asami en manifestant un sourire en coin.

Il détacha Akihito qui ne perdit pas de temps pour disparaître par la porte qui menait à une salle d'eau, elle aussi luxueuse. Le mobilier était de couleur vert émeraude rehaussé de robinetterie argentée… C'en était vraiment écoeurant pour un simple et petit photographe comme lui qui ramait pour ne serait-ce que se nourrir. Akihito ouvrit le robinet d'eau froide et s'aspergea le visage d'eau glacée, il retrouva ses esprits. De toute évidence, il était en mauvaise posture. Il se trouvait sur un bateau en partance pour un continent étranger dont la langue ne lui était pas familière. De plus, le moyen de transport sur lequel il se trouvait comportait un problème majeur : la présence du yakusa. Celui-ci en voulait à son intimité, il en était persuadé. Néanmoins, il allait devoir le supporter jusqu'à ce qu'il trouve un moyen de rentrer au Japon. Pourtant, sa curiosité était piquée au vif, jamais Asami ne se serrait déplacé s'il n'avait pas une grosse affaire sur le feu, Akihito voulait savoir ce qui se tramait. Il voulait réussir à avoir l'exclusivité cette fois.

Alors qu'il rêvait à un super scoop, l'homme d'affaire l'appelait de l'autre côté, il n'était pas très patient et il aurait tôt fait, s'il tardait trop, de venir le chercher en le tirant par les cheveux . Ce fut donc en ayant l'intention de le faire parler pour retarder l'échéance qui allait arriver tôt ou tard de toute manière, qu'Akihito retourna auprès de son amant.

- Tu t'es rafraîchi ? » constata l'homme d'affaire dont le regard marquait un certain intérêt.

- Hum

- Bien... Je vais donc pouvoir m'occuper de toi...

- Je voudrais savoir...

- Quoi encore ? » demanda l'homme s'approchant d'Akihito en retirant sa veste qu'il posa délicatement sur une chaise. Le journaliste pensa qu'il savait donc être tendre, tout du moins, envers ses vêtements.

« Hé bien…comment as-tu réussi à me récupérer ?

- Je lui ai mis une balle dans la tête, j'ai dû alors envoyer tes vêtements à la blanchisserie du bateau... Mais c'est plutôt un gain de temps...

- Tu... Tu l'as tu-tu-tué ?

- Oui, et maintenant, j'aimerais assez que tu te taises. » Le jeune homme était trop abasourdi pour réagir à l'insulte de son assassin d'amant. Il avait beau savoir que les activités d'Asami n'étaient pas d'une blancheur exemplaire, le fait de savoir qu'un homme était une fois de plus mort par sa faute le rendait malade. Il était en pleine réflexion lorsque la langue du yakusa se glissa soudainement dans sa bouche pour jouer avec la sienne. Après un baiser violent, l'aîné se retira et observa le garçon.

- C'est étrange...

- Pardon ?

- Je trouve bizarre que tu ne te refuses pas à moi...

- Hein ?

- D'habitude tu mets tant de force pour éviter nos ébats... Mais peut-être es-tu déjà assez excité pour te laisser faire. » railla Asami en se penchant un peu plus sur le jeune homme.

Avant qu'Akihito ne manifeste un geste de recul, l'homme d'affaire posa sa main sur son entrejambes, et sentit sous ses doigts son membre se durcir.

- J'avais donc raison... » apprécia Asami sur un ton moqueur avant de lui mordiller l'un de ses tétons.

- A-Arrête ça... »

- Pourquoi devrai-je m'arrêter alors que ce qui ce présente sous ma main me pousse au contraire à poursuivre ?... »

Le photographe tressaillit à ce contact et tenta vainement de repousser l'homme qui le plaqua littéralement de son poidS sur le lit. Celui-ci lui ramena ensuite les bras au-dessus de la tête, et de son autre main il entama des caresses sur son sexe.

- Asami... Arrête... » haleta Akihito qui se mordit la lèvre lorsque celles du yakuza se posèrent sur son érection.

Sous la sensation que lui procurait cette caresse, le photographe se cambra. Il avait beau détester le caractère d'Asami, celui-ci n'en était pas moins son amant... Mais pourquoi diable ne se trouvait-il pas quelqu'un d'autre que lui comme amant ? Visiblement, il ne trouvait pas de plaisir auprès des femmes, mais pourquoi avoir choisi un type comme Asami ? Il était jeune, beau et riche, certes, et il baisait comme un dieu, mais il était dangereux. De plus, c'était aussi un vrai salopard ! Il ne cherchait qu'à l'humilier. Pour lui, le faire plier n'était qu'un passe temps... Pourquoi ne pas se trouver un gentil compagnon, une personne qui l'aimerait et le lui dirait. Quelqu'un qui ferait passer son bonheur après le sien. Quelqu'un dont il aurait la preuve qu'il occuperait ses pensées autant que celui-ci occuperait les siennes. Un homme au caractère opposé à celui d'Asami...

Oui, c'est ce qu'il lui faudrait, un homme attentionné et gentil, pas cette brute qui le prenait sans aucun remord contre cette saleté de lit !... Pourtant, à cet instant, c'était dans les bras d'Asami qu'il venait de jouir trouvant l'extase au milieu de ses coups de reins violents... Et il se serait bien frapper la tête contre un mur d'éprouver malgré tout autant plaisir...

Epuisé, Akihito s'endormit à nouveau. Mais pas pour les mêmes raisons cette fois, l'épuisement avait eu raison de lui. Il fit un rêve ; dans celui-ci, Asami avait revêtu le comportement d'un amant exemplaire... Douce utopie...

See you later...

J'espère que cela vous aura plu, je vous dis à très vite pour la suite...