Bonjouuuuur, et merci à vous d'avoir cliqué sur ma story.
Ça fait un moment que j'ai cette histoire dans la tête, j'ai donc déjà écrit pas mal de chapitres. Parmi tous les couples de Glee, le Quinntana est celui qui me plaît le plus. Alors j'espère que je vais vous faire l'aimer encore plus à travers cette histoire.
Étant donné que j'ai déjà plusieurs chapitres d'avance, je publierai régulièrement. Bien sûr, rien n'est fixé, vous pouvez toujours me faire part de vos conseils, envies et impressions. Oui parce que J'ADORE par dessus tout les commentaires, alors n'hésitez pas à en laisser.
Merci, et bonne lecture, en espérant que ça vous plaise.
Quinn POV
- Ferme-la, Fabray.
Elle me lança un regard noir, la mâchoire serrée.
- Tu comptes gagner le titre de la plus grosse salope de Mc Kinley, ou finir par calmer tes pulsions ? lui lançai-je sèchement.
Je sentis mon corps projeté en arrière, et je me cognai violemment la tête contre le mur. Elle agrippa fermement mon col et me garda plaquée contre la paroi. Elle avança son visage de moi et me fixa quelques secondes avec une expression mi-furieuse, mi-blessée.
- Ose encore une fois me traiter de salope et je te flanque une raclée tellement grosse que tu te reconnaîtras même plus dans le miroir, siffla-t-elle. Occupe-toi plutôt de savoir ce que fait ton copain Finnocence avec Berry pendant nos entrainements de cheerleading.
Je gardai une expression neutre et froide tandis qu'elle me fixait pour mesurer l'impact de ses paroles. Mais j'étais bien trop entrainée pour laisser paraître quelconque émotion, et elle finit par lâcher prise et sortir des vestiaires en claquant la porte.
Je m'autorisai enfin à pousser un soupir tremblotant. Je m'assis sur un banc et entrepris de plier mon uniforme. Soudain, je sentis une larme humide rouler sur ma joue, suivie de près par une deuxième. Je les essuyai rageusement et fermai les yeux de toutes mes forces.
Mon nom est Quinn Fabray, et je suis désespérément amoureuse de ma meilleure amie.
C'était un amour malsain, qui ne mènerait jamais à quelque chose de concret, et qui me faisait beaucoup plus de mal que de bien. À vrai dire, il ne me faisait que du mal. Cela faisait maintenant plus d'un an et demi que je nourrissais ces sentiments interdits à l'égard de Santana, et je les sentais grandir malgré tous mes efforts pour les ignorer.
Je rouvris les yeux brusquement et me saisis de mon sac, avant de sortir à mon tour des vestiaires. J'étais venue au lycée à pieds ce matin, je rentrai donc seule dans la fraîcheur de la soirée. La brise s'introduisait sous ma veste, me faisant frissonner légèrement.
J'avais mis longtemps à comprendre pourquoi mon cœur s'emballait à chaque fois qu'elle posait ses yeux charbons sur moi, pourquoi je frissonnais au moindre frôlement de peau, pourquoi je rêvais d'elle, et pourquoi mes yeux se posaient toujours par inadvertance sur ses lèvres pulpeuses. J'avais essayé tant bien que mal de trouver une autre réponse à toutes ces questions, mais aucune de ces réponses ne me paraissait plausibles. Alors je m'étais rendue à l'évidence : j'étais amoureuse de Santana.
Ma gorge se noua et j'accélérai le pas.
Ce constat m'avait d'abord fait peur. Je m'étais dit que j'étais anormale, que je ne méritais pas d'exister. Puis, la colère s'était emparée de moi. Qu'est ce que j'avais fait au monde pour qu'un truc pareil m'arrive ? Je sortais avec le garçon le plus en vue du lycée, tout le monde m'enviait, alors pourquoi ne pouvais-je pas me satisfaire de lui ?
Je serrai les poings pour empêcher une larme de rage de couler.
Ensuite… Ensuite je m'étais simplement rendue à l'évidence. Je n'arriverais pas à faire disparaître par magie l'amour que je portais à Santana, mais je ne pouvais pas non plus le révéler. Alors j'avais pris la décision de simplement le garder pour moi et de finir mes années lycée sans encombre, en gardant bien au chaud ce little dirty secret qui me rongeait de l'intérieur.
Je tournai à l'intersection et arrivai dans ma rue. Seule la fenêtre du salon était éclairée.
Pourquoi Santana ? C'était ça, la véritable question. Depuis notre première année de collège, nous nous étions liées d'amitié. Nous étions entrées dans l'équipe de cheerleaders ensembles, et maintenant nous dirigions Mc Kinley ensembles, indétrônables. Notre relation était assez ambiguë et complexe. Nous passions plus de temps à nous disputer qu'à nous entendre. À vrai dire, les moments les plus complices que nous avions partagés étaient ceux où nous élaborions un plan sadique. Mais il arrivait souvent que nos caractères de feu s'entrechoquent et que ça créé un incendie. Il faut dire que ni l'une ni l'autre, nous ne nous épargnions. Nous avions beau être amies, tous les coups étaient permis et le mot « pardon » était totalement exclu de nos vocabulaires respectifs. Nos disputes finissaient toujours pas s'arranger naturellement avec le temps.
J'insérai mes clés dans la serrure. Ma mère était dans la salon, en train de lire un livre. Je lui adressai mon sourire de petite fille parfaite et répondis machinalement à ses questions, avant de monter dans ma chambre.
C'était avec cette relation ambiguë située entre l'amitié et la haine que j'avais peu à peu appris à mieux connaître Santana et à l'aimer. Sous ses allures de fille toujours en colère à la langue bien pendue, Santana était en fait quelqu'un de sensible et de généreux. Elle avait toujours été là quand j'étais au plus mal, et c'était dans ces moments que j'avais compris que cette fille n'était pas juste là quand il s'agissait de slushier un quelconque looser ou de remplir de sable le casier de Berry. Santana avait un grand cœur, et ses répliques cinglantes ne la rendaient que plus charmante à mes yeux. Mais voilà, Santana était ma meilleure amie, et ne partageait absolument pas mes sentiments. C'était une croqueuse d'hommes professionnelle, ce que je lui avais d'ailleurs reproché dans les vestiaires avant de fondre lamentablement en larmes.
Je sortis brusquement de la bulle dans laquelle je m'étais enfermée et me dirigeai vers mon miroir pour m'observer.
J'étais Quinn Fabray, la fille la plus populaire de Mc Kinley, la capitaine des cheerios, la copine du quaterback et aussi une des meilleures élèves de mon niveau. Je ne pouvais simplement pas me laisser aller à des moments de faiblesse comme je venais de le faire. Depuis que j'avais accepté mes sentiments pour Santana, ces moments de faiblesse étaient de plus en plus nombreux. C'était un secret qui me pesait tellement lourd qu'il arrivait que je craque. Je ne pouvais en parler à personne, j'étais seule face à mes problèmes, comme d'habitude.
Je repensai aux paroles de Santana à propos de Finn et du gobelin. Je ne savais absolument pas qu'ils se voyaient pendant mon entrainement, et je m'en fichais royalement. Mais comment aurais-je pu rater une si belle occasion d'exercer mon autorité sur Finn et de rabaisser Berry ? Je me faisais donc une note mentale de penser à provoquer un conflit le lendemain.
Je m'allongeai sur mon lit et fixai le plafond blanc. Il m'était plusieurs fois venu à l'esprit l'idée de sortir Santana de ma vie. J'y avais longuement réfléchi, mais je n'étais jamais parvenue à passer à l'acte. Le simple fait d'être disputée avec elle et de ne plus lui parler pendant quelques jours suffisait à me faire ressentir un grand vide. Alors je ne pouvais simplement pas la rayer de ma vie. Elle était ce que je possédais de plus cher, malgré toutes les horreurs que je pouvais lui dire. Et je savais qu'en dépit de l'indifférence que Santana essayait de feindre à mon égard, je comptais aussi énormément pour elle.
Mes yeux se posèrent sur une photo accrochée près de mon bureau. Santana et moi étions en train de manger une barbapapa à la fête forraine de Lima. Nous avions l'air heureuses, toutes les deux. Hélas, ça n'était pas souvent le cas.
Un amour malsain et impossible, c'est ce que ça serait pour toujours.
Alors, est-ce que ce début vous plaît ? N'hésitez pas à partager vos impressions, ça me ferait vraiment très très plaisir et c'est ce qu'il y a de plus motivant.
À bientôt !
