En espérant que cette fic vous plaise.
Miss Granger Weasley
Premier chapitre
Je m'appele Hermione Jane Granger. J'ai maintenant 22 ans. Je suis une sorcière et j'ai fait mes études à Poudlard. Là-bas, j'ai rencontré Harry Potter et Ron Weasley, qui sont devenus mes copains. À la fin de notre scolarité, soit quand nous avions 17 ans, nous avons aménagés dans un petit appartement ... Je m'en rappele comme si c'était hier ... Harry et Ron devaient se partager la seule chambre (inutile de spécifier que celle-ci était constamment en désordre) tandis que moi, je dormais sur le divan. Ce n'était pas le rêve, mais ça me suffisait. Puis, il y a eu la grande bataille finale. Celle que tous redoutait, surtout Harry. Ayant retrouvé tous les Horcruxes, Voldemort était enfin prêt à être achever ... Celui-ci avait frappé un mardi 19 septembre, au ministère, faisant des dizaines de morts. Harry et Ron s'étaient précipités sur le champ de bataille, ainsi que tout l'Ordre du Phénix. Quant à moi, j'étais restée dans l'appartement, car Ron et Harry me l'avaient ordonné. En temps normal, je ne les aurai pas écoutés. Mais ce jour-là, je sentais bien que je n'avais pas ma place ... Voir des centaines de cadavres m'aurait dégoûté et c'est donc ainsi que pendant que de nombreux sorciers agonisaient, je restai à la maison, en faisant le ménage. La bataille ne durant que deux heures. Mais ces deux heures m'avaient paru une éternité. J'étais assise sur mon divan-lit, perdue dans mes pensées lorsque la porte d'entrée s'ouvrit. Une grande silhouette se tenait dans l'entrée. C'était Ron. Mais Harry n'était pas là ...
Flash-Back
- Hermione...
- Ron ...
- O-o-on ...
- Harry ?
- I-ii-il...
- Il est vivant ?
- Been ...
- Ron, bon sang ! Je te demande simplement si Harry est vivant !
Le grand roux s'évanoui alors. Hermione lâcha un cri et alla le voir. Elle lui apporta de la glace. Il se réveilla après quelques minutes.
- Hum... Excuse-moi 'Mione, je n'ai plus trop de force ...
- Mais Harry ? Ron, non dis-moi si Harry ...
Rien à faire le grand roux s'était évanoui pour de bon cette fois. Hermione pesta et l'amena sur son lit. Elle prit alors son manteau et partit à l'hôpital Ste-Mangouste.
- Oui, bonjour, je m'appele Hermione Granger, j'aimerais voir un patient du nom d'Harry Potter s'il-vous-plaît.
'' S'il n'était pas mort et qu'il n'était pas revenu à L'appartement, il devait bien être à l'hôpital alors'', résonna Hermione. Mais la secrétaire répondit :
- Désolée, nous n'avons pas ce patient ici.
Hermione éclata en sanglot tout en murmurant des paroles incompréhensibles. Une main se posa alors sur son épaule et la retourna. La personne l'étrenna. Hermione pleurait de plus bel et secoua la tête en criant non à tout moment.
- Chuuut 'Mione ...
La brunette sécha ses larmes et se décolla de la personne. Ginny se tenait devant elle, la sœur de Ronald.
- Ginny ..., murmura Hermione, Ginny ... Dis-moi qu'il n'est pas mort ...
- Chuut Hermione, calme-toi.
Mais le fait que tout le monde ne lui disait pas clairement qu'Harry n'était pas mort confirmait ses doutes. L'Élu avait péri ... Elle fut à nouveau prise d'une crise de larmes.
- Ginny, Ginny, Dis-moi qu'il n'est pas mort ! Dis-le-moi
Elle vut la bouche de son amie formé un sourire narquois, mais aucune parole ne sortit de sortit de la jeune rousse.
- Bonjour Hermione, comment vas-tu ?
Ces paroles venaient d'en arrière. Hermione sursauta, puis se retourna, afin d'apercevoir son meilleur ami, qui portait une cicatrice en forme d'éclair sur le front.
- HARRY !
Elle lui sauta au coup, lui faisant le plus gros câlin jamais fait, en l'étouffant presque. Elle le lâcha enfin, puis, regarda Ginny.
- Ginny, Oh Ginny ! Ne me refais plus jamais ça, c'est Compris ? J'ai failli mourir de peur ...
Tous éclatèrent de rire, mais Hermione retrouva vite son sérieux.
- Mais Harry, si tu es vivant, ça signifie que ...
- Oui Hermione, c'est fini tout cela.
Fin du flash-back
Je n'étais pas restée avec mes deux amis ensuite. Je n'en pouvais plus de tout simplement vivre avec ces deux-là. Je suis partie vivre en France pour quatre raisons, qui me semblaient valables il y a cinq ans. Premièrement, ils ne rangeaient jamais rien et je faisais las femme de ménage. Deuxièmement, voir toutes les petites-amies de Ron ne m'amusait pas. Troisièmement, mes disputes avec Ron. Après la défaite de Voldemort, rien n'avait changé, pourtant j'aurai cru que oui. Quatrièmement, J'avais besoin de prendre de L'air, de m'éloigner d'eux, surtout de Ron … Car … Enfin, maintenant, cela ne plus d'importance.
Je me suis coupée complètement du monde de la sorcellerie, à part le fait que je me servais un peu de la magie pour faire des travaux ménagers et d'autres trucs comme ça. J'ai quitté Londres du jour au lendemain, sans avertissement, sans mot explicatif et sans redonner de nouvelles par la suite.
Je voulais refaire ma vie, je voulais oublier le passé … Oublier Poudlard. Et surtout oublier Harry et Ron.
J'avais presque réussi. En quatre ans et demi, les noms d'Harry Potter et de Ronald Weasley revenaient à mémoire que lorsque je me forçais, que lorsque je voulais vraiment y repenser. J'habitais en Normandie, un charmant coin, avec des gens très sympathiques aussi. Là-bas, je travaillais comme secrétaire pour un magazine assez connu en France. Je rapportai beaucoup d'argent et J'étais ainsi capable de me payer une vie assez luxueuse, enfin, je ne manquais de rien. J'avais fait la connaissance d'une jeune fille de 25 ans, Emmy, très sympathique d'ailleurs. Elle est rapidement devenue mon amie. Lors de ma troisième année en France, elle m'a présenté à un de ses amis, avec lequel j'ai vite sympathisé. 2 mois plus tard, nous étions ''casés'' ensemble. Mais je m'aperçus vite que je n'aimais pas vraiment Éloi, tel était son nom, mais que je le considérais plus comme quelqu'un qui bouchait le fait que je manquais d'affection. Ce n'était pas un bouche-trou, loin de là. Je ne voulais pas le quitter, j'avais bien trop peur de lui faire de la peine, alors, j'ai simplement pris mes distances. Comme je l'avais fait avec Ron et Harry. Je réalisai ça un soir de pleine lune, en repensant à Remus Lupin, qui avait été notre professeur de Défense Contre les Forces du Mal en troisième année. Éloi s'aperçu, au bout de trois semaines environ, que je ne ressentais plus la même chose, que je m'éloignais de lui. Alors, il me quitta, mais nous gardâmes une très bonne amitié.
Il y a environ un an, j'ai vécu le moment qui m'a convaincu de revenir à Londres et de me mêler à la sorcellerie.
Il était environ 22 heures et nous étions en novembre, donc il faisait plutôt noir. Je m'aventurai dans une rue un peu sombre. Il y avait là une boutique de magie, ce qui était plutôt courant ici. Enfin, ce n'était pas des vrais, mais des tours comme des jeux de cartes, etc. Des trucs de Moldus quoi. En temps normal, j'aurai ignoré le magasin et continué ma route, mais cette boutique ne ressemblait pas à toutes les autres que j'avais déjà vues. Je décidai donc d'y entrer. C'était une vraie boutique, pour les vrais sorciers. J'étais plutôt surprise. Les Moldus, évidemment, la considéraient simplement comme une boutique de toqués. Il y avait là des manuels, des grimoires, des potions, des ingrédients … Plein de trucs quoi. Je retournais souvent dans cette boutique. Le propriétaire, un petit vieux dans la soixantaine, dut le remarquer puisque la troisième fois que je mis les pieds, il vint à ma rencontre.
- Bonjour, mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ?
- Oh, rien merci, je ne faisais que passer …
- Pourtant, vous venez souvent ici, n'est-ce pas ?
Je ne répondis rien. Il me fit ensuite signe de le suivre, ce que je fis.
Il m'emmena dans le fond du magasin où il y avait une petite pièce. Il sortit alors une baguette d'un tiroir. Je sursautai légèrement, quoique depuis que j'étais rentrée dans cette boutique, je le soupçonnai d'être un sorcier.
Il fit virevolter quelques objets en l'air, un peu pour m'impressionner. Puis, il prit ma main droite et la regarda pendant quelques minutes.
- Vous essayez de lire les lignes de ma main ?, dis-je, un peu bêtement. Je n'avais jamais aimé la divination, et encore moins les lignes de la main, à Poudlard.
- En effet. Je vois que vous vous êtes éloignés de ceux qui vous étaient chers.
- Mais de quoi vous mêlez-vous !
- Je ne veux que votre bonheur …. Miss Hermione Jane Granger.
Le fait qu'il sache mon nom sans que je ne lui ai jamais dit me terrifia un peu, mais je restai avec lui.
- Pourquoi ne retourneriez-vous pas à Londres ?
- Parce que… Ça ne sert à rien maintenant. Ils doivent m'avoir oubliée définitivement après 4 ans …
- Vous croyez vraiment ? Pourtant, vous, vous ne les avez pas oubliés.
- Ça suffit ! Laissez-moi et ne m'adressez plus jamais la parole !, criai-je. Je m'étais un peu emportée, mais ce vieil homme m'agaçait à parler comme ça de moi et d'eux.
Cette nuit-là, je n'arrivai pas à trouver le sommeil. Je n'arrêtai pas de repenser à ce qu'il m'avait dit. '' Pourquoi ne retourneriez-vous pas à Londres ? '' '' Pourquoi ne retourneriez-vous pas à Londres ? '' '' Pourquoi ne retourneriez-vous pas à Londres ? '' ….
Pourquoi oui … Je m'endormis sur cette question … Je rêvai que je retournai à Londres et que je rencontrai Harry et Ron … Et que rien n'avait changé. Ce fut sans doute le plus beau rêve depuis que je les avais quittés. Le lendemain, ma décision était prise, je retournerai à Londres. J'allai à nouveau, et pour une dernière fois, à la boutique de sorcellerie, remercier le vieil homme. J'arrivai finalement sur la petite rue. Je marchai une ou deux minutes, mais je ne vis pas la boutique. Je fis volte-face et marchai encore. 20 minutes plus tard, la boutique n'était toujours pas là. Je devais bien me rendre à l'évidence, elle avait complètement disparu.
Un mois me suffit pour mettre en ordre toutes mes affaires, pour quitter mon travail, vendre mon appartement, vendre mes meubles, etc. Pourtant, je ne partis que trois mois plus tard.
Me trouver un appartement à Londres fut bien plus difficile que je ne le croyais. J'habitai donc dans un hôtel le premier mois, mais heureusement, je trouvai un petit appartement pas trop cher sur le Chemin de Traverse. Je fus surprise de voir qu'il y avait beaucoup plus de gens qui passaient sur le Chemin de Traverse.
Je trouvai un travail très rapidement, au Ministère. On m'engagea comme secrétaire d'un sorcier plutôt important, mais dont j'oubliais tout le temps le nom. J'avais un bon salaire et je m'en réjouissais. De plus, j'étais contente d'être revenue à Londres, je me sentais chez moi ici, du moins, plus qu'en Normandie en quatre ans. Je n'avais pas encore revu Harry et Ron, ni personne d'autre que je connaissais et ça m'allait pour l'instant. Je n'étais pas encore prête à revoir tout ce monde … Ou du moins, le pensai-je. J'étais loin d'imaginer ce qu'il allait m'arriver par un beau jeudi 4 octobre …
La fin du chapitre est un peu brusque et bizarre, mais bon
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Miss Granger Weasley
