Titre : De l'art d'aider sans en avoir l'air.
Auteur : Didou367.
Fandom : Kuroko no Basket.
Personnages, couple : Midorima principalement, un tout petit peu d'Aomine et de Kise.
Rating : K.
Disclaimer : Les personnages et l'univers de Kuroko no Basket appartiennent à Tadatoshi Fujimaki.
Note de l'auteur qui sert à rien (ou pas) : Je suis DEAD. Ça m'apprendra à me coucher à quatre heures du mat' alors que je dois me réveiller à six heures du mat' pour aller en cours. Mais je poste quand même ce petit ficclet avant d'aller dodo, parce que je l'ai entamé dans la soirée et que je me suis dit que je pouvais bien me forcer à le finir vu que c'est court. Donc bah voilà, petite suite à ''De l'art de copier'' avec Midorima en perso' principal parce que mine de rien, au fil des épisodes et des chapitres, bah j'ai appris à l'apprécier ce foutu lunetteux.
Il lui faut un certain temps, bien sûr, mais Midorima finit par comprendre l'origine des bons – des excellents – résultats du duo qu'il aime à surnommer les deux abrutis de la Génération des Miracles – tous deux plus stupides que leurs pieds, il lui semble évident qu'ils étaient destinés à se trouver.
Le sourire mutin ourlant leurs lèvres, leur placement inhabituel durant toute la période des examens – il sait pertinemment qu'Aomine et Kise sont de ceux qui se battent quotidiennement pour obtenir les places de derrière, là où ils échappent aisément au regard de l'enseignant tandis qu'ils jouent au morpion, lisent des magazines, se racontent Dieu seul sait quoi –, la faculté du blond... Ils croyaient vraiment qu'il ne comprendrait pas leur petit manège ?
Petit manège qu'il qualifierait plutôt d'habitude, maintenant, puisqu'étonnamment – étonnamment – à chaque contrôle il les voit s'asseoir juste derrière lui. Un criminel revient toujours sur les lieux du crime, comme on dit.
S'il s'écoutait, Midorima les bombarderait de lucky items obsolètes (tous soigneusement rangés dans un placard ou servant d'insolite disséminés aux quatre coins de sa chambre pour certains d'entre eux). Il trouve scandaleux cette façon éhontée d'exploiter son travail assidu, s'en indigne régulièrement sans jamais en toucher un mot aux principaux concernés. A la vérité, si l'excellence de ses résultats ne lui tenait pas tant à cœur, il échouerait délibérément à ses examens afin qu'ils échouent aux leurs – une bien cruelle vengeance, oui, mais une vengeance largement méritée.
Malgré tout cela, il s'opiniâtre à garder le silence et à jouer le jeu – prétendre qu'il ne remarque rien, réviser tout en pensant qu'il révise pour trois... – parce que s'il y a bien une chose dont il se doute, c'est que sans cette méthode de ''travail'' pour le moins discutable, ses deux coéquipiers peineraient à atteindre ne serait-ce que la moyenne.
Alors il les laisse faire dans sa grande magnanimité – il ne s'avouera jamais qu'il s'agit d'une manière discrète et efficace de les aider.
« Dis, Aominecchi, tu crois que Midorimacchi a capté qu'on lui copiait dessus ?
- Pffffff, tu parles. Tant qu'Oha Asa lui dit pas que des personnes proches profitent de son génie ou une connerie du genre, il captera pas qu'on pompe comme des porcs. »