Résumé : Au bord de la route 66, Green se réveille, avec deux souvenirs : un éclair vert et un prénom, Harry. Très vite il s'adapte dans ce monde désertique et devient l'invisible, celui qui se joue de la faucheuse à chaque course et qui gagne quoi qu'il arrive Mais ce motard étincelant déchante quand un homme au regard gris arrive dans son bar, et que derrière l'éclair vert qui habite son cerveau depuis plus d'un an un prénom ce devine...

Disclamer : Harry Potter de J. , tout lui appartient, son monde et son univers est une source d'inspiration inépuisable, merci à elle

Blabla sur la fic:Et voilà le prologue de cette fic qui comporte pour le moment 8 chapitres, chacun d'environ 11 pages words.

Je rappelle que cette fic est en relation avec la fic La route 66 : [chronique 1] Tout a un commencement...qui parle de Lily Evans. Je vous la conseille pour plus de compréhension par rapport à cette fic, et par rapport à certains personnages secondaires. Mais elles peuvent être lu indépendamment l'une de l'autre.

Cette fic va se passer au temps de Harry, et reprend la fin de la bataille finale et la suite. Harry a fais un mauvais choix qui le pousse à détruire d'une nouvelle façon Voldy, enfin il ne pourra le faire qu'une fois ses souvenirs retrouvés... Cette fic sera dure, des scènes glauques et gores y seront glissées, des allusions aux dérivateurs humains tel que l'alcool et la débauche seront aussi présent (mais à petit dose, sans incitation). La mythologie sera là, avec de nombreuses créatures magiques inspiré de différentes religions et le tout à ma manière (vampire, succube, chimère, ange, furie...).

De plus, je préfère vous prévenir maintenant, cette fic sera un slash, sans lemon de prévu, ni de yaoi. Le couple sera rapidement identifiable, dans les prochains chapitres. Mais ce couple ne sera pas mis en avant, ne vous attendez pas à des papouilles et autres joyeusetés, mes protagonistes auront autre chose à faire.

De nouveau, je le répète comme dans ma chronique sur Lily, toutes les réponses à vos questions ne seront pas aborder dans cette fic. Elle sera suivis par une deuxième partie qui se passera elle dans le futur mais je n'en dis pas plus.

Rating : M, Ne convient pas aux enfants et adolescents de moins de 16 ans. Violence suggérée, langage susceptible de choquer, scènes de sexe non explicites.

Temps de parution : Seulement ce prologue et le chapitre un sont corrigés, mais j'en ai plusieurs en avance... donc il va falloir être patient !

Petit merci : Tout d'abord je dois remercier ma correctrice, ma béta, qui est devenue une vraie amie à travers mes fictions. Ce n'est autre que Mary, ma petite souris.

Note diverse : je vous évite un long monologue sur moi, mes aspirations, ma vie... Vous vous en foutez complètement et moi aussi. Je veux juste signaler que je publie enfin ce travail qui me tient très à coeur, donc merci de ne rien copier, de ne rien vous approprier sans mon autorisation. Je suis ouverte à toutes critiques, remarques, n'hésitez pas à me balancer mes quatre vérités si elles sont justifiées, je suis ouverte à la critique pour m'améliorer et non pour me descendre.

Et je vous souhaite une bonne lecture !

Prologue

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« Tu crois que tout est finis ? Mais tout commence Harry... »

Une lueur noire.. Fourmillement de ténèbres sinueuses dans ce monde à la palette chatoyante de milles couleurs...

Et le néant... Doux chaos bienvenu dans mon âme brisée...

oOoooOoooOoooOo

Une drôle d'odeur acre emplit mes narines... Elle pénètre mes poumons telle un étaux dont seul le temps semble avoir d'emprise sur elle... Elle me transperce et m'oblige à suffoquer dans un râle sinistre. Je ne sens plus rien. Mon corps est un amas de chairs mortes qui ne semble ne plus vouloir agiter ne serais-ce qu'un petit orteil ridicule. Je veux bouger mais rien ne se passe, mon cerveau vide de toute pensée, tente de faire réagir un de mes bras coincé sous mon ventre. Je sens une douleur sourde m'envahir et un gémissement semble naître, mais qui ne viendra jamais de cette gorge sèche et figée. Ma langue tourne dans ma bouche, ma salive se faisant rare, mes dents fond grincer des morceaux de sable dans un triste son. Tout en moi cri la douleur fulgurante qui se mou-voit avec ironie à travers mes muscles engourdis.

Et puis mes paupières, si lourdes... Si lentes.. Ma volonté durement mise à l'épreuve me force à ouvrir mes yeux, et d'observer ce qui m'entoure. Une petite victoire dans ce qui me reste à accomplir, le noir fait place à une douce lumière à travers une cape qui recouvre mon visage. Cape non noir, mais d'un vert bouteille et brillant, laissant une impression de forêt indistincte.

Et mon ouïe me transperce... Un vent sinueux et violent qui vibre avec rage aux creux de mes oreilles. Ma salive revenant, je l'avale, me tirant une grimace douloureuse sur mon visage, ma gorge asséchée me fait un mal de chien.

Dans un cris je me relève, et je sens le monde basculer. Je suis trop faible et ma tête tourne, m'assourdit tel un tambour à la peau tendus à l'extrême, où milles battes en argent le chevauchent dans une danse endiablée.

Mon visage reçoit une nuée de sable fin, et me frappe dans une douce violence. Mes yeux s'ouvrent sur un décors désertique et rougeoyant. Un paysage digne de la fin du monde, où le soleil brûle ma peau suintante de sang et de crasse, et qui me contemple avec ironie. Rien hormis le néant, tel mon esprit vide, un retour de sentiment intime qui me laisse perplexe. Des montagnes nues, aux hauteurs peu enviables côtoient des plaines de cailloux rouge, de poussières et de sables ocres. Une route s'étant à l'infini sur ma gauche. Route longue et sinueuse. Sans fin...

Et un panneau en face de moi, usé, d'où serpente des lignes décousus qui arrachent le papier fin. Immense pub dans ce paysage éclatant et brûlant, note d'ironie ultime sur mon sort. Cette fille est habillée avec une vulgarité affligeant, laissant percevoir sa peau bronzée, brillante sous sa chevelure blonde, trop blonde. Elle tient avec sensualité une canette, sur laquelle, une fine buée froide la recouvre, et d'où des gouttelettes d'eau glacée s'écoulent pour finir sur sa peau nue. Sa bouche brillante de rouge est entrouverte, attendant avec volupté cette boisson rafraichissante, désir inassouvis dans ce désert. Quelle belle plaisanterie au milieu de ces rochers et de ce sable rouge qui tournoie et heurte ma peau malmenée.

Je soulève ma carcasse dans un gémissement, et je remarque enfin que je tiens quelque chose à ma main, un bâton de bois, long et sinueux. Il s'adapte parfaitement à mes doigts grâce à l'une de ses extrémités. Son bois est lisse, recouvert d'une sorte de vernis terne. Je suis tenté de le laisser sur ce sol, mais au dernier moment je le glisse dans ma cape, dans mon immense robe.

Je fronce mes sourcils en observant mes vêtements, ils sont déchirés et recouverts de terre, sang et autre... Le sang de qui ? Du mien sans doute car mon corps douloureux souffre de milles blessures.

Bien que dois-je faire...

Je tente de me rappeler de ce que je fais ici mais rien... Mon esprit est vide, un seul mot, un seul souvenir : Harry et un éclair vert.

Ok super. Je suis un nouveau né dans un monde inconnu et désertique. Que dois-je faire ? Aucune idée, tout ce que je sais est étrange, fourmillement d'idées décousues, sans queux, ni tête. Et puis le bruit d'un moteur me parvient, vrombissement que j'accueille avec joie dans ce silence étouffant.

Je me retourne et une immense voiture se stoppe devant moi. Je reste stupéfait devant ce bolide vert pétant, avec ses vitres recouvertes de poussière, de la boue sur toute sa carrosserie, sur ses roues noirs à la taille impressionnante. Et une portière s'ouvre, un bruit mat me parvient et un sourire étincelant.

Et je suis éblouit...

Une femme grande et mince me fait face... La même fille ou presque de la pancarte, en plus surnaturel et irréel peut-être... Elle me fixe d'un regard brillant de curiosité, d'un bleu criard. Ses dents trop blanches ressortent sur sa peau halée, presque noir... Sa tenue est minimale et peut-être appropriée pour cet environnement hostile hormis ces bottes marrons à talons vertigineux. Un haut court, qui laisse apercevoir un nombril bien dessiné d'où brille sous les rayons de la boule de feu qui me contemple de dos, une pierre, petit diamant étincelant d'un éclat démoniaquement attirant. Son short en jean est usé et très court, laissant ses jambes interminables à nu.

La fille s'approche de moi, avec un sourire charmeur, sa poitrine tressautant à chacun de ses pas, ses cheveux blonds volants à travers le sable voltigeant sous ce soleil brulant. Et puis sa voix résonne, dans un drôle d'accent que j'ai du mal à comprendre et à m'approprier.

- Que fait un mec dans un état épouvantable dans un coin paumé avec pour seule compagnie des fringues en loques ?

- Je ne sais pas, répondis-je dans une toux grasse et peu élégante.

Elle se mare, rire chantant et agréable à mes oreilles, me donnant un peu d'espoir à travers l'angoisse saisissante que je ressens. Elle s'approche de moi un peu plus et me dévissage de haut en bas.

- Et Monsieur je ne sais pas ce que je fabrique ici doit bien avoir un nom ? me demande-t-elle avec un ton moqueur.

- Harry je crois...

Elle me regarde et me tend une main secourable que je fixe un instant, sans savoir quoi faire. De nouveau elle se met à rire, ses dents brillantes m'obligeant à plisser mes sourcils.

- Tu attends quoi Harry ?

- Mes souvenirs...

- Et bien avant de les retrouver attrape ma main que je t'aide à venir dans ma voiture. Je t'emmène avec moi.

Je la regarde avec curiosité. Elle me fixe, ses yeux bleus perçant me traversent dans une nuée d'oiseaux violents. Et ma question franchie mes lèvres avant que je ne l'a retienne :

- Pourquoi ?

- Ma bonté me tuera, répond-elle avec un sourire contrit. Mais aurais-tu peur d'une jeune femme sans défense ?

Je lui souris et attrape sa main. Elle m'attire à elle et passe son bras autour de ma taille, sa force est impressionnante. Elle me porte presque jusqu'à la porte passager, qu'elle ouvre d'un coup de pied puissant. Dans un grincement de rouille, elle claque contre la carrosserie, et d'un mouvement sec la fille m'assoit avec douceur sur le siège usé.

Quelques secondes après, elle se jette à mes côtés, et je tourne mon visage souffrant vers elle. Elle me fixe déjà de ses prunelles bleus, et dans un rire elle tend son bras vers mes jambes et en tire un sac en cuir marron. Après y avoir farfouillée un moment, elle en sort une plaquette de médicaments qu'elle me tend, accompagné d'une bouteille d'eau. Pendant que j'avale plusieurs cachés, sa voix résonne dans l'habitacle en même temps que le ronronnement du moteur :

- Au fait je m'appelle Béatrice, mais je préfère Bébé.

- Et où sommes-nous Bébé ?

Tandis qu'elle abaisse le levier de vitesse faisant taper le vent à travers les vitres ouvertes, sa cuisse nu tressautant en appuyant sur l'accélérateur, Béatrice me répond d'une voix enjouée, annonciatrice de liberté :

- Je te souhaite la bienvenu dans l'Arizona Harry, sur la route 66 !

Le paysage défile sous mes yeux émerveillés, tandis que mes cheveux voltigent devant mon regard sous le vent brûlant qui assèche mes pupilles.

Et puis je sens une étrange douleur venant de mon front, sourde et intense. Et lorsque je passe ma main dessus je sens une fine cicatrice...