Traduction de la fiction "You give me Hell"
Vous trouverez la traduction de la première & deuxième partie : "You give me fever" & "You give me chills" sur la page de NekoJilly (u/3639579/NekoJilly)
Auteur: ForPony39 ( u/4023760/ForPony39)
Suite de "You give me chills", troisième histoire dans la série des "You give me…"
YOU GIVE ME HELL
Chapitre 1
Vous savez ce qu'on n'a jamais dit à Emma? Être un shérif signifiait faire beaucoup de paperasse; sérieusement, ça représentait plus de la moitié de son travail. C'était pourquoi elle était assise à l'intérieur en cette belle journée, regardant fixement une pile de papier alors qu'elle jetait de temps en temps des coups d'œil vers les fenêtres soupirant avec envie. Elle se demandait si Hook viendrait l'agacer aujourd'hui car elle n'était pas sortie en patrouille. Bien sûr, elle ne l'avait pas vu depuis environ trois jours mais elle n'était pas inquiète, il ne faisait que soigner sa fierté.
Elle se mis à sourire en se rappelant son visage incrédule quand il était entré dans le restaurant avec du marqueur plein le visage, ignorant pourquoi la moitié de la ville se moquait de lui. Elle savait qu'elle allait probablement payer cher sa petite création au marqueur, après tout, Hook n'était pas le genre d'homme à laisser passer quelque chose comme ça, si son visage était vandalisé. La pensée du prix qu'elle aurait a payer suffisait presque à lui faire regretter son tour...
Ha, mais qui croyait-elle leurrer? Si c'était à refaire, elle referait exactement la même chose, ça n'avait pas de prix. Pour tout le reste, elle avait ses cartes de crédit.
Soudain son téléphone sonna ...
Elle remercia le ciel pour l'interruption de cette tâche incroyablement ennuyeuse qui était de remplir des dossiers, et fit rouler sa chaise jusqu'au téléphone.
"Bureau des shérifs."
"Bonjour Swan", répondit une voix séduisante et enjouée, lui provoquant des frissons dans le dos.
"Hook", lui répondit-elle d'une voix irrégulière, "je ne savais pas que tu savais utiliser un téléphone."
"Attends que j'apprenne à écrire."
"Que Dieu nous vienne en aide." Il gloussa et les cheveux d'Emma se soulevèrent de sa nuque, il déclenchait déjà de telles réactions chez elle alors qu'il avait à peine dit quelques mots.
"Qu'as-tu fait?" demanda-t-elle.
"Je passe un simple coup de téléphone et tu supposes que je prépare quelque chose?" demanda-t-il, essayant de paraître offensé mais ruinant l'effet à cause de l'amusement dans sa voix.
"Tu respires?"
"La dernière fois que j'ai vérifié," dit-il.
"Tu prépare quelque chose." Il ri encore à cela.
"Tes instincts te servent bien mon cœur", admis-t-il "j'ai quelque chose à l'ordre du jour".
"Peux-tu m'éclairer?" demanda Emma, presque avec hésitation.
"Vengeance", répondit-il avec désinvolture. Oh merde.
"Je ne peux pas dire que je ne m'y attendais pas, comment va ton visage?" demanda-t-elle, incapable de retenir un petit sourire.
"Il m'a fallu frotter pendant trois jours pour retrouver mon apparence." Elle avait presque ri mais avait réussi à en étouffer l'envie.
"Je ne regrette rien."
"Pas encore," dit-il, d'une voix machiavélique.
"Je tremble dans mes bottes", répondit-elle sarcastiquement.
"Oh, je vais adorer ça Swan." Ok, c'était flippant.
"Dis ça au garçon de cabine", osa-t-elle. Mon dieu aimait-elle vraiment ça?
"J'aime tellement ça quand tu me lance un défi", ronronna-t-il.
"Je raccroche maintenant," soupira-t-elle en faisant descendre le récepteur. Cependant, sa voix l'a rappela avant de pouvoir raccrocher.
"Tu avais l'air de t'ennuyer Swan, tu devrais sortir aujourd'hui."
Les yeux d'Emma s'élargirent alors qu'elle se dégageait de sa chaise et se dirigeait vers la fenêtre à la recherche de Hook. Elle le vit appuyé contre un bâtiment de l'autre côté de la rue, regardant derrière lui en fermant son téléphone portable d'une seule main. Il lui fit un sourire insolent et un salut de deux doigts paresseux avant de se retourner et de disparaître dans une ruelle. Emma était sur le point d'attraper son manteau et de le poursuivre, mais elle fut interrompue par la sonnerie du téléphone. Elle alla à son bureau et prit rapidement le téléphone.
"Bureau des shérifs."
"Quelqu'un a fait irruption dans mon magasin!" dit frénétiquement une voix congestionnée.
"Atchoum?" Demanda Emma alors qu'une lumière commençait à clignoter sur le tableau d'appel.
"Attends," dit-elle en le mettant en attente.
"Bureau des shérifs."
"Emma," dit la fée bleue d'une voix alarmante, "Quelqu'un a fait irruption dans le couvent!"
"Ok, je vais -" une autre lumière clignota sur le tableau et elle sentit son estomac tomber dans ses chaussures. Ce fils de pute.
"Une seconde Bleue", dit Emma, prenant rapidement l'appel suivant.
"Bureau des shérifs, quelqu'un est entré par effraction?" dit-elle avant que la personne à l'autre bout puisse parler.
"Comment avez-vous su?" Demanda Ruby, perplexe.
"J'ai le sentiment que je vais avoir une histoire à te raconter plus tard," grogna Emma "Je vais arriver dès que possible."
Elle alla voir Atchoum en premier. La porte avait été ouverte, rien n'était cassé mais une chaîne, une enceinte stéréo et un cadenas manquaient. De plus, une note avait été laissée sur le comptoir, maintenue par une pièce d'or. Elle ramassa la pièce et examina comment elle brillait pendant un moment avant d'ouvrir le parchemin plié pour lire les trois mots écrits avec élégance.
J'espère que…
"Qu'est-ce que ça veut dire?" demanda Atchoum après un éternuement particulièrement violent.
"Je n'en ai pas la moindre idée" admit Emma.
Elle dû écouter Atchoum se plaindre pendant une demi-heure, prenant sa déclaration avant de pouvoir finalement se rendre au couvent. Son téléphone portable commença à sonner dès son arrivée dans la voiture.
"Emma à l'écoute."
"Ce nain devrait vraiment voir un médecin", dit la voix de Hook "ça ne peut pas être normal."
"Comment diable as-tu eu mon numéro?"
"Je ne te dirai pas." Elle pouvait presque l'entendre sourire.
"Si c'est le mieux que tu as Hook, je dois dire, je ne suis pas impressionné," elle s'assura qu'il pouvait entendre à quel point elle était peu impressionnée alors qu'elle démarrait sa voiture.
"Oh Swan, je pense que tu me connais mieux que ça." Elle regarda la note dans sa main avant de mettre la voiture en route.
"Tu espères quoi?" demanda-t-elle en relisant les mots.
"Je suppose que tu vas le découvrir," murmura-t-il secrètement avant de raccrocher.
Ensuite, elle alla au couvent où Bleue l'attendait. La moitié des bougies qu'elles devaient vendre avaient été volées.
"Qui volerait des bougies à des religieuses?" demanda Bleue, confuse.
"Un pirate qui veut que Dieu le punisse", répondit Emma, énervée.
"Ceci a été laissé là," dit Bleue, brandissant une pièce d'or et un autre morceau de parchemin plié.
"On dirait une énigme", marmonna-t-elle alors que Bleue lui tendait les deux objets. Elle glissa la pièce dans sa poche qui pourra être utilisée comme preuve avec la première, avant d'ouvrir le parchemin et de lire les deux mots suivants.
…Tu aimes…
"Pourquoi laisser la pièce d'or?" Demanda Bleue, l'air complètement confuse par le vol.
"Je dirai un indice?" Dit Emma en pliant le billet et en le glissant dans sa poche, "il veut que je sache que c'est lui," soupira-t-elle "c'est un peu une diva."
"Qu'est-ce que tu vas faire quand tu l'attraperas?" Demanda Bleue alors qu'Emma s'éloignait pour remonter dans la voiture de police.
"Prendre un plaisir extrême en jetant ses fesses en prison" dit-elle par-dessus son épaule. Elle était à peine sorti de l'allée des Nonnes quand son téléphone recommença à sonner. Elle ne pris même pas la peine de dire quoi que ce soit quand elle le pressa à son oreille, elle savait qui c'était maintenant.
"On s'amuse encore Swan?" demanda Hook.
"Je vois que tu fais du shopping, n'est-ce pas?" dit-elle en tournant sur la route principale pour retourner en ville, elle se dirigeait maintenant chez Ruby.
"Oh tu sais, j'ai juste ramassé quelques trucs ici et là", répondit-il vaguement.
"On appelle aussi ça du vol."
"C'est juste pour s'amuser love -"
"Non, non, non," l'interrompit Emma, son radar à conneries retentissant déjà fort et clair dans sa tête.
"Ce n'est pas du hasard Stan, tu es un homme avec un plan. Que diable prépares-tu?" Demanda Emma, le fait de ne pas savoir était en fait pire que s'il l'a tourmentait juste avec une de ses ruses de pirate.
"Un, j'ai déjà dit que je ne te le dirai pas. Deux, qui est ce camarade Stan?"
Elle était sur le point de lui dire qu'il n'y avait pas de Stan, que c'était juste un dicton, mais il y avait une note dans la voix du pirate qui l'arrêta une seconde. Quand elle réalisa ce que c'était, elle failli éclater de rire.
"Oh mon dieu. Je ne viens pas juste d'entendre de la jalousie dans ta voix?"
"Ai-je une raison de l'être?" demanda-t-il sérieusement.
"De Stan imaginaire?" demanda-t-elle sarcastiquement, "il a toujours plus chance que toi avec moi".
"Oh Swan", dit-il comme si elle était une enfant pas sage, "arrête de prétendre que tu n'aimes pas cette petite danse."
"Bien sûr, j'aime juste avoir mes pieds sur les tiens" Emma roula des yeux même s'il ne pouvait pas le voir.
"Tu sais, tu n'as pas besoin de t'inventer des prétendants alors que je suis prêt et disposé." Elle pouvait pratiquement le voir remuer les sourcils. Comment avait-il rendu des paroles innocentes si suggestives?
"Je n'invente pas de prétendants", lui dit-elle avec dérision.
"Mais tu es fatigué de repousser mes avances."
"Oh je ne sais pas, après tout je le fais si bien," répondit-elle gentiment.
"Pas autant que tu ne le penses mon cœur, je me souviens d'une nuit où je suis tombé malade -"
"Pour ton information, tu as été le pire patient du monde" le coupa Emma.
"- et tu t'occupais de moi, oh si tendrement ..." Mon Dieu, il la faisait rougir au téléphone.
"- caressant mes cheveux-" continua-t-il doucement.
"Tu étais supposé être endormi!" cria-t-elle dans le téléphone avant qu'elle puisse s'en empêcher.
"Ne sois pas embarrassée love, tu peux me caresser tout ce que tu veux."
"A quel autre moment étais-tu réveillé, bâtard?" exigea Emma, les dents serrées.
"Pourquoi Swan, as-tu sous-entendu que je t'avais manqué quand j'étais dans un état de faiblesse?" demanda-t-il faussement choqué.
"Tu rêves pervers, et tu m'as attrapé les fesses", cria-t-elle.
"L'ai-je fait?" demanda-t-il avec espièglerie "ça ne me ressemble pas". Oh, il souriait vraiment maintenant.
"Tu vas avoir besoin d'un autre crochet quand j'aurai fini avec toi," dit-elle en tenant fermement son téléphone alors qu'elle tournait un peu plus vite que nécessaire.
"Après tout ton travail acharné pour me remettre sur pied?" bouda-t-il.
"La "tendresse" dont tu as parlé c'était juste moi qui payait ma dette," dit-elle, un peu sur la défensive, "je l'ai payé, alors passe à ton prochain coup garçon de cabine." Elle pouvait elle aussi mettre l'accent sur ses mots.
"Eh bien, tu l'as presque payé en totalité", dit-il avec désinvolture.
"Par l'enfer "presque"? Je l'ai payé en totalité!" elle grogna dans le récepteur, freinant si fort à un feu rouge qu'elle fit crisser ses pneus.
"Maintenant quoi? Qu'est-ce que tu prépares?" demanda Emma, chaque mot bien articulé. Elle l'entendit laisser échapper un long soupir, presque fatigué.
"Bien Swan, si tu insistes vraiment, je te divulguerai mon terrible plan." La sincérité de sa voix installa un silence alors qu'elle arrivait devant l'appartement de Ruby.
"... Attends, sérieusement?" Demanda Emma, sceptique en garant le véhicule sur sa place. Sa réponse fut de rire, puis elle entendit une longue tonalité. Il lui avait raccroché au nez.
"Uhg, connard!" siffla-t-elle, jetant son téléphone sur le siège passager avec colère.
Ruby ouvrit la porte l'air énervé, environ deux secondes après qu'Emma ait frappé à sa porte.
"Ton jouet était dans mon appartement", lui dit-elle avec colère.
"Ce n'est pas mon jouet!" Ruby roula des yeux et s'écarta pour la laisser entrer.
"Ouais bien, s'il ne fait pas attention, il sera mon jouet à mâcher à la pleine lune" grogna-t-elle en claquant la porte.
"Qu'est-ce qu'il a pris?" demanda Emma.
"Mes CD's" souffla Ruby, la conduisant à la scène du crime - son support pour CD.
"Les meilleurs, mon album préféré de John Mayer est manquant."
Wow, les gens achètent encore des CD? Emma réfléchit de son côté.
"Sérieusement? Ne serait-ce pas plus simple si Hook avait un compte itunes?" grogna-t-elle. Elle s'arrêta une seconde comme si elle entendait ses propres paroles et reconnu à quel point elle semblait complètement folle. Capitaine Hook avec un compte itunes.
"Mon dieu, c'est toute ma vie", marmonna Ruby, le visage pétrifié.
Emma ne comprenait pas - qu'est-ce que Hook allait faire avec des bougies, un cadenas, une chaîne, une enceinte et maintenant une poignée de CD de Ruby?
"Il devrait probablement télécharger de la musique illégalement," grommela Ruby alors qu'elle regardait tristement la tour de sa vaste collection de CD, les yeux rivés sur les espaces vides.
"Ok, donne moi la note," dit Emma en tendant la main.
"Comment as-tu su qu'il y avait une note?" Demanda Ruby en retirant le parchemin de sa poche.
"Ca a été son modus openrandi* aujourd'hui. Garde-la," dit-elle quand Ruby tenta de lui remettre la pièce d'or. Elle prit le parchemin plié et l'ouvrit.
"J'admets que je n'ai pas compris." Ruby haussa les épaules en la regardant lire le message. Les yeux d'Emma quittèrent presque sa tête en lisant les deux mots écrits.
"Oh merde." Emma lâcha la note et courut, ouvrant la porte à la volée, sans aucune explication.
"Emma!" l'appela Ruby, un peu alarmée. Mais il était trop tard, elle était partie. Elle pris la note et l'a relu.
... ces distractions.
"Je ne comprendrai jamais ces deux-là" soupira Ruby.
* Modus openrandi : mode opératoire.
Voilà pour ce premier chapitre ! Je vais essayer de poster le deuxième dans la semaine !
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