Bonjour, bonjour ! Voici une toute nouvelle fic de Pandora Hearts intitulée "Apocalyspe" ! Oui, je sais, c'est pas très réjouissant. Le scénario non plus n'est pas très joyeux, je vous préviens... mais bon, comme je les adore, nos chers personnages, il va forcément y avoir un peu d'amitié, d'amour et bien sûr de l'humour ! Pas trop quand même, hein, c'est quand même un scénario catastrophe. Bon, vous l'aurez deviné à mon pseudo, j'adore Break XD Et ho, surprise, c'est le personnage central ? Noooon ? Bref, j'arrête...

J'espère que cette fic vous plaira quand même malgré mes divaguations...

DISCLAIMER: l'univers de Pandora Hearts appartient à la très talentueuse Jun MOCHIZUKI, bien évidemment... mais l'histoire est quand même de moi, na !

RATING: T

Bonne lecture chers semblables ! (c'était nul, hein... XD)


- Kevin !

Break courut de toute ses forces vers la petite fille, tendant la main dans le vain espoir de la retenir avant qu'elle ne sombre dans le long vortex infini des douleurs et de l'effroi, sentant qu'elle allait lui échapper, il se jeta en avant pour la prendre dans ses bras, mais ce ne fut qu'une ombre qu'il traversa quand son cri de souffrance déchira l'air autour de lui, son sang se répandant sur le pauvra albinos, impuissant.

Une larme vint rouler sur sa joue et il serra les poings.

"C'est ma faute... elle est morte par ma faute..."

- XERXES !

Break se réveilla en sursaut et en sueur, haletant.

Encore ce fichu cauchemar.

Il jeta un oeil au-dessus de lui pour s'apercevoir que le visage inquiet de Reim l'observait. Il lui offrit son plus beau sourire charmeur, histoire de le rassurer et surtout de ne pas avoir l'air débile. Il se releva en grognant et se dépêtra de ses draps, dans lesquels il s'était enroulé. Il poussa un long soupir et essuya honteusement la larme qui avait bel et bien roulé sur sa joue, détournant la tête de son meilleur ami.

- Il est l'heure, paresseux, plaisanta faiblement Reim.

Break l'ignora royalement et se frotta le visage, las de cette torture que lui infligeait la profonde blessure en son coeur.

- Kevin !

Sa petite voix, si douce et mélodieuse, résonnait encore à ses oreilles. Cette torture qu'était de la voir tant souffrir... et son sang se répandant sur lui, sur ses mains... son sang sur ses mains. Comme un criminel. Il l'avait tué.

- Cessez de faire cette tête de trois pieds de long, Xerxes ! Vous partez en congé, sourit Reim en s'asseyant à ses côtés.

Il passa un bras compatissant autour de ses épaules mais l'albinos se dégagea brutalement, lui lança un regard assassin.

- Ne me touchez pas, l'avertit-il.

Le brun laissa échapper un soupir devant la soudaine agressivité de son ami. Il l'observa longuement. Il avait toujours cet air et cette attitude blessé, le matin, comme lors de son arrivée. Reim ne doutait pas que ses cauchemars lui rappelait sans cesse sa douleur. Néanmoins, il n'y était pour rien et il tentait juste de l'apaiser un peu. Après tout, il tenait à lui.

- Il est l'heure, répéta Reim en lui tendant ses affaires.

Break les prit sans un mot et se leva pour s'habiller sous le regard bienveillant de son meilleur ami, prêt à le soutenir au cas ou il tituberait, que ce soit métaphoriquement ou non. Après s'être vêtu et que Reim lui ai fait remarqué qu'il avait mit sa chemise à l'envers, après qu'il ai rectifié ça donc, il se dirigea vers la porte de sa chambre mais la voix réprobatrice du brun résonna:

- Vous n'avez rien oublié ? Hum ?

- Non, rien du tout.

- Revenez ici, vous n'avez rien mangé.

- Je ne prend presque jamais de petit déjeuner.

- Et bien vous en prendrez un cette fois, le voyage sera long et votre estomac criera famine pendant que je culpabiliserais de ne rien vous avoir donné, alors, venez ici.

L'albinos poussa un grognement contrarié, bien que secrètement réjoui qu'il prenne soin de lui. Il n'exprimait rien de sa joie car il estimait ne pas mériter cette attention chaleureuse.

Il se laissa donc conduire par Reim dans les cuisines pour un rapide déjeuner. Celui-ci le fit s'asseoir sur une chaise tandis qu'il farfouillait dans le placards à la recherche d'un petit quelque chose.

Mais quand il se retourna, la chaise était vide et il entendait le rire de Break résonner dans les couloirs.

Il eut un mince sourire.

- Vous savez que j'ai horreur de jouer au chat et à la souris, soupira t-il.


Break se balada un moment dans les couloirs à sautiller comme le gentil valet excentrique qu'il était, avant de retomber sur Reim et son thé au petit pain. Il fit rapidement demi-tour comme si de rien n'était et accéléra légèrement la cadence tandis que Reim se mettait à trottiner derrière lui en levant les yeux au ciel, tenant la tasse de thé et le petit pain en équilibre dans ses mains.

Il finit par le rattraper et le sermonna comme il le put, même si l'albinos ne faisait que lui rétorquer des répliques cinglantes et de petits rire moqueurs. Finalement, l'odeur du surcre finit par vaincre la détermination du valet, qui craqua et avala thé et petit pain, ainsi que l'arme secrète de Reim: le sucre.

Il marmonna quelques remerciements avant de chercher à rejoindre sa maîtresse, sûrement déjà prête à partir. Mais Reim le retint par la manche et déposa un baiser sur son front.

- Faîtes attention à vous, Xerxes, sourit-il tendrement.

Une légère lueur de rose sur les joues, Break bafouilla un "d'accord" et un "merci" brouillons avant de rejoindre Oz, Alice, Gilbert et Sharon devant les deux fiacres en partance pour la mer.

Qu'avait-il prit à Reim de lui donner une telle marque d'affection ?

Il se massait le front, un peu dans la lune, quand il arriva à hauteur des autres. Son comportement était étrange. Cherchait-il encore à le rassurer et à le détendre ? OU alors lui cachait-il quelque chose dont il se sentait coupable ?

Il finit par secouer la tête et lancer un sourire tordu en signe de salut pour les quatre autres. Il fit monter Oz et Alice avec Gilbert dans le premier fiacre avant de tenir la porte du second à Miss Sharon, puis de s'y engouffrer.

Une fois à l'intérieur, Sharon eut un petit rire.

- Ne sois pas aussi formel, Xerx, nous partons en vacances.

- Ai-je jamais été réellement formel ? sourit Break.

La jeune fille secoua la tête avant d'appuyer celle-ci sur la paume de sa main, le regard tourné vers l'horizon, rêvant probablement à la douce caresse du vent sur son visage et au réconfortant flux et reflux bruyant de la mer, dans laquelle elle pourrait se détendre et se rafaîchir en ces chauds jours d'été.

Sur la première marche menant au manoir, Break remarqua Reim, les bras croisés et l'air frustré. Il lui lança un salut amical que Break ne lui rendit pas, trop soupçonneux de par son comportement quelque peu exagéré par rapport à ce qu'il était d'ordinaire.

Reim essuya nerveusement ses lunettes de la main droite, sentant le regard chargé de questions que son meilleur ami lui lançait. Il tenta un sourire maladroit.

Break devait admettre que son sourire si maladroit lui donnait une touche d'innocence craquante. Néanmoins, on ne la lui fairait pas à lui. Les yeux aux cernes violacés et gonflés de Reim n'étaient pas des plus convainquants.

Froncement de sourcils de Break.

Regard fuyant de Reim.

Le claquement de la cravache pour lancer les chevaux.

Le fiacre se met en route.

Reim lui lance un regard inquiet et désolé.

Break soupire et détourne la tête pour observer le soleil levant.

La route sera longue.


Reim se laissa choir sur les marches, les yeux rivés sur les deux fiacres partant pour la douce mer bleutée, dans les rayons réchauffants et destructeurs du soleil. Il croisa ses bras sur ses jambes repliées et y posa sa tête dans un long soupir. Epuisé, il ferma les yeux en souhaitant que rien ne se passe de travers.

Le visage baigné des rayons chauds et orangés du soleil, il laissa ses muscles se détendre lentement, jusqu'à ce que la cloche d'alarme ne résonne, réalisant ses pires craintes.

Il bondit sur ses deux pieds et voulut se précipiter vers le manoir, avant de vasciller et de tomber sur le sol. Il se releva péniblement, la tête lui tournant horriblement. Il aurait dû dormir, cette nuit, au lieu de se ronger les sangs.

Il fallait absolumment rapatrier les autres. Pourquoi les avoir laissé partir ? Par honte de son échec. Il n'avait pas osé révéler à Break la suite des évènements. Il l'aurait étriper et traité de bon à rien, ce mot qui faisait si mal.

- Combien ? demanda t-il à un garde qui sortait en trombe.

Celui-ci secoua le tête, l'air désespéré, avant de déclarer:

- Tous.

Tous ? Horreur. Il fallait qu'il aille lui-même les chercher.

Il tituba encore un peu avant de s'appuyer contre le mur et d'observer un domestique qui se ruait dans un couloir en hurlant: "code 666 !"

Hé oui, quoi de mieux pour sonner la fin du monde que le nombre apocalyptique ?


Bon, voilà, fin du début !... non, c'était nul, pardonnez-moi XD

Bref, une ch'tite reviex me fairais plaisir, hein, au cas ou ça vous viendrait pas naturellement à l'esprit... allez, encouragez-moi ! D'accord, j'arrête...

Bon, merci à tous et toutes de m'avoir lue et j'espère que ça vous a plu !

... en fait, l'idée de la fic m'est venu pendant que je rêvais, c'est gravec, docteur ?

*Amenez-moi une camisole, on l'interne...*