Hello tout le monde! Me revoici avec une bien étrange histoire! A la base l'idée vient d'un délire avec une amie so british dans l'âme qui se reconnaîtra certainement. Je voulais en faire un one-shot mais après des cris de rage et une lutte acharné comme je n'y suis pas arrivé j'ai décidé de couper l'histoire en plusieurs parties (il y en aura 3 ou 4 je pense). Si vous chercher Monsieur Sérieux passez votre chemin, ce cher Monsieur Sérieux a été refusé à la porte de cette fic. Aller, j'espère que cette lecture vous amusera!
Oui Hetalia appartient toujours à son génial auteur, rien n'a changé en quelques heures.
L'idée venait d'Alfred. Cet idiot d'America! Dès qu'il pouvait proposer des plans absurdes il s'en faisait un plaisir!
L'idée géniale du héros:
« Et si nous allions chercher un trésor en mer? » avait-il lâché d'un coup entre deux hamburgers. La phrase incongrue avait interrompu le discours de Russia qui trop surpris par l'idée n'avait même pas pensé à chanter un petit « kolkolkol » joyeux à l'encontre de l'américain impoli. Il y eu un gros blanc dans la salle de réunion puis England s'était réveillé: « On parle d'économie abruti! D'où tu sors cette histoire de chasse au trésor? ».
- Mais réfléchis un peu idiot d'anglais…
- What!
- … avec un trésor Grèce pourrait rembourser sa dette, et vos problèmes pourraient être réglés. Après tout cette réunion a été proposée pour que ma nation de héros, et ces trois-là -il désigna d'un doigt presque ennuyé Japan, Russia et Chine, invités également-, vous apportent un peu de soutien. Dire que vous vous ventez sans cesse d'être européens et que vous n'êtes même pas capables de gérer vos finances. - le brun argumenta son idée avec de grands gestes, tout en buvant coca sur coca.
En entendant son cher capital grossièrement critiqué Vash (bien qu'il ne soit pas un membre officiel de l'union) commençait déjà à sortir son artillerie et à viser Alfred mais l'intervention de Kiku, si discret d'habitude, lui fait abandonner ses idées meurtrières.
- Je…je pense qu'America-san a raison, on pourrait au moins essayer.
- Japan-aru…tu dis ça par amour d'économie ou par amour des voyages?- Wang Yao fixait son voisin d'un œil critique, même si l'enthousiasme presque enfantin de son ancien protégé l'amusait beaucoup.
- Euh…
Toutes les nations purent admirer le visage du japonais devenir rouge, lui qui était si calme et si secret laissait deviner ses envies sans pouvoir se cacher. Arthur et Wang soupirèrent tandis que Francis et Antonio pouffèrent dans leur coin. Kiku réussit tant bien que mal à se reprendre et tourna vers l'Angleterre un regard plein d'admiration: « England-san, vous étiez un puissant pirate autrefois, n'est-ce pas? Trouver un trésor serait un jeu d'enfant pour vous! ». Tandis qu'Antonio grimaçait en entendant l'éloge de son rival les autres nations tournèrent la tête vers le blond. C'était une idée idiote, certes, mais c'était une idée quand même…
- Minute! Vous ne croyez pas qu'on a mieux à faire que de jouer aux pirates? - Arthur envoyait des ondes à Ludwig dans l'espoir d'être tiré de ce mauvais pas, mais l'allemand étudiait sérieusement la question. Quel pourcentage y avait-il pour que cette réunion (qui avait si bien commencé) puisse bien se terminer si on acceptait le plan d'Alfred?
Une main tira sur sa manche: « Vee…Ludwig, ça pourrait être amusant, vee? ». Allemagne posa un regard attendri sur Veneziano, il ne pouvait (presque) rien refuser au petit italien: « Très bien, nous pouvons nous accorder une journée de villégiature en mer. Qui ne tente rien n'a rien n'est-ce pas? ».
Pendant qu'England s'étranglait presque d'être tombé dans un monde parallèle où même les nations les plus sérieuses perdaient l'esprit, tout le monde sauta de joie (chacun à sa façon) et écoutèrent calmement Ludwig répartirent les équipes.
Une histoire de carte:
Et voilà, il était là, coincé sur ce navire d'époque (prêté généreusement pour l'occasion) à cause de cet imbécile d'américain. England soupira, mais qu'avait-il fait aux dieux pour se retrouver dans une telle situation? Il aurait du suivre Chine et refuser de monter sur ce bateau! Mais on ne lui avait pas laissé le choix… si seulement il avait un équipage digne de ce nom, mais même pas. Il était maudit. L'Ecosse lui avait encore jeté un mauvais sortilège!
Sitôt la réunion finie Alfred avait appelé presque tout son répertoire et avait dégotté un navire datant de l'époque de la piraterie qu'Arthur avait du retaper avec sa magie, alpagué par America et Japan. Italy voulait absolument rester avec son ami japonais et Allemagne voulait garder un œil sur l'italien. Spain, par orgueil, voulut aller dans le groupe et força Romano à le suivre, France et Russe quant à eux voulait rester près d'England et America. Craignant que Grèce ne profite de l'escapade marine pour retourner auprès de ses chats, Ludwig préféra le garder sous bonne main et le prit dans le groupe avec Autriche -histoire de ne pas être trop seul durant cette aventure qui allait être longue et difficile à suivre, il le sentait-. Toutes les autres nations avaient refusé de monter à bord, jugeant que onze nations suffisaient largement pour remplir cette mission étrange et surtout grotesque.
Le bateau avait prit le large, et maintenant il était là, plus ou moins attaché à la barre, America l'avait menacé d'utiliser ses menottes, Arthur pleurait presque de dépit. mais quelle idée idiote! De plus, ils étaient sur l'eau depuis plus de quatre heures et la recherche n'avançait pas. On ne partait pas à la recherche d'un trésor sur un coup de tête! Il faut des mois de préparation, déjà trouver des gens qui ont entendu parler d'un trésor, trouver des sources fiables, une carte, un indice et tout le reste! Et surtout un équipage efficace!
Le british tourna la tête vers Kiku qui se trouvait à sa droite. Le japonais avait quitté son costume pour une tenue plus sportive (un bel appareil photo pendant à son cou et deux petites caméras dans ses poches), et tenait une carte marine dans les mains.
- Well…où va-t-on Japan?
- Et bien…
- Tu m'as déjà dis ça…avec les indications d'America tu devrais savoir non? -le blond pointa son ancienne colonie qui se tenait sur la proue, hurlant depuis des heures qu'il savait exactement où il allait, seulement quand on lui demandait des explications il répondait en se faisant une joie d'ingurgiter des hamburgers. Rendant ses explications incompréhensibles. Lorsque Francis avait émis l'hypothèse que tout le monde pensait, à savoir faire exprès de manger pour ne pas avouer qu'il ignorait leur destination, Alfred le menaça sur la question du tourisme, ce qui calma vite le français. Les autres nations européennes, surtout celles proches de la Méditerranée, n'avaient rien dit par la suite. On se demandait bien pourquoi.
- Et bien sûr maintenant on est réduit à lire une carte qui doit dater de je ne sais quand… Alors Japan? Quelle direction?
- Je…ne sais pas.
L'anglais eut un hoquet de surprise: « Pardon? ».
- Je…-le japonais tourna pour la dixième fois la carte-…ne sais pas lire une carte.
- What! Mais…mais…mais pourquoi tu as demandé à avoir la carte alors!
- Je voulais juste la photographier.
- Mais c'est pas vrai! - ils étaient dans la merde. Dans la grosse merde, perdus en plein océan.
A suivre pourrions nous dire...
