Titre : Week-end d'anniversaire
Genre : Romance
Rating : Tout public. (K+)
Personnages : Riza, Roy
Résumé : C'est l'anniversaire de mariage des parents de Riza. Roy et elle sont bien sûr invités. Ah ! Ai-je précisé qu'ils ne sont pas en couple ? Pour rassurer ses parents, Riza a menti et évidemment, Roy accepte de jouer le jeu, à leurs risques et périls. Royai ! Romance ++
Disclamer : Fma ne m'appartient pas T.T
Spoiler : Aucun
Notes : Hola ! J'ai enfin fini cette fanfiction. Je l'ai commencée il y a bien longtemps, mais j'ai pris un temps fou pour écrire la fin. Aujourd'hui c'est fait donc je peux la poster. Elle comporte 8 chapitres et j'en publierai un par semaine le vendredi, comme d'habitude. J'espère que vous apprécierez.
Sinon, cette idée m'est venue suite à la lecture de Weekend en famille par notre bien-aimée Frip-Ouille. Oui, moi aussi j'ai désespéré d'avoir une fin ! Du coup, j'ai repris l'idée de base si on veut et j'ai écrit ma propre histoire.
Je tiens à vous prévenir que c'est niais à souhait et même moi j'ai cru faire des indigestions par moment. Maintenant que vous êtes prévenus, bonne lecture !
Chapitre 1 : Le mensonge de Riza
Roy Mustang était tranquillement assis à son bureau. Il écoutait l'aiguille des secondes engranger les minutes puis les heures depuis le début d'après-midi, alternant cette rude activité avec quelques petits sommes selon lui bien mérités. Après tout, c'était dimanche. Ils avaient été de garde tout le week-end et leur samedi n'avait pas été de tout repos. Ils étaient restés travailler tard dans la nuit et sachant qu'ils étaient également de garde le lendemain, son équipe et lui avaient passé la nuit au quartier général.
Dans la salle d'à côté, ladite équipe se livrait à peu près à la même occupation. Fuery et Breda disputaient une partie de carte, Falman lisait un livre et Havoc dormait. Seule le Lieutenant Hawkeye travaillait et pour une fois, elle les laissait faire ce qu'ils voulaient. Elle-même se sentait inefficace ce dimanche, mais cela ne l'empêchait pas de continuer à remplir ses rapports. Dehors la pluie tombait depuis le matin et l'air était lourd. Il y allait sûrement avoir un orage dans la soirée. Assise à son bureau, à demi penchée sur un dossier, Riza regardait rêveusement par la fenêtre.
Elle se sentait d'humeur morose. Le week-end prochain avait lieu l'anniversaire de mariage de ses parents et une grande fête était organisée pour l'occasion. Bien qu'elle ait demandé trois jours de congé, elle savait que si une enquête survenait elle devrait dire adieu à la fête. Pour une fois qu'elle prenait un congé, elle espérait vraiment que rien ne viendrait gâcher son week-end.
Elle tourna son regard vers l'équipe et soupira. Elle n'était vraiment pas motivée aujourd'hui. Elle jeta un coup d'œil à la porte du bureau de son Général. Elle était prête à parier son week-end qu'il était en train de dormir ou de rêvasser. Cela la fit sourire, c'était exactement ce qu'elle faisait. Elle rêvassait et elle était inefficace.
Lasse, elle se leva et sortit de la pièce. Sitôt la porte refermée, le reste de l'équipe s'entreregarda, interloqués. Il était rare de voir leur Lieutenant faire autre chose que travailler.
À l'instant même, le Général Roy Mustang sortit de son bureau. Lui aussi paraissait dépité.
« Tout va bien, Messieurs ? questionna-t-il d'un air bienveillant. Tiens, où est notre Lieutenant ?
- Elle vient d'sortir, répondit Havoc. Elle a pas l'air très motivée aujourd'hui.
- Je vois », marmonna Roy avant de quitter la pièce à son tour.
Ils regardèrent la porte se fermer avant de se concerter en silence.
Roy s'avança dans les couloirs déserts et gagna la salle de pause. Elle ne remarqua même pas sa présence et resta assise contre la fenêtre, le regard fixé sur la pluie.
« Riza ? » appela-t-il doucement.
Elle se tourna vers lui et se leva machinalement, se mettant au garde à vous.
« Général ? interrogea-t-elle, retrouvant son masque.
- Rompez, Lieutenant. Et maintenant, dites-moi ce qui se passe. »
Si elle garda son expression vide un moment, elle redevint humaine la seconde suivante. Il savait lire dans ses yeux. Il était inutile de lui mentir. Ils se connaissaient depuis trop longtemps. Ils avaient vécu bien trop de choses ensemble. Elle eut un sourire mélancolique et se rassit près de la fenêtre.
Attentif, il vint s'asseoir en face d'elle.
« Vous étiez déjà comme ça hier, expliquez-moi Lieutenant. Vous savez bien que je suis incapable de travailler si vous ne faites pas de même. »
Elle eut un air désabusé et il perçut le changement dans son regard. Patient, il attendit qu'elle parle.
« Vous savez, je vous ai demandé trois jours la semaine prochaine.
- Oui », approuva-t-il.
Il attendait la suite. Elle savait bien qu'elle les aurait s'il n'y avait pas de soucis majeurs.
« C'est l'anniversaire de mariage de mes parents et je suis juste inquiète quant à ma venue. »
Elle se tut et il fronça les sourcils. Elle paraissait lasse et fatiguée. C'était étrange. Il en conclut qu'il y avait autre chose.
Elle soupira presque lorsqu'elle comprit qu'il ne la laisserait pas aussi facilement.
« En fait, j'ai dit à mes parents que j'étais fiancée... » souffla-t-elle dans un murmure.
Elle avait honte, terriblement honte. Il l'observa stupéfait. Il savait qu'il n'en était rien alors pourquoi ?
« Je... après le Jour promis, ils étaient encore plus inquiets pour moi. Cela fait des années qu'ils n'ont qu'un rêve : que je quitte l'armée, que je me marie et que j'ai des enfants. Cet été, quand j'y suis allée, ma mère m'en a reparlé et... elle a fini par pleurer. Je ne supportais plus cela alors... j'ai... quand j'y suis retournée il y a deux mois, je leur ai dit que j'avais rencontré quelqu'un. Ça a illuminé leur journée... »
Il pouvait lire la souffrance dans ses yeux et sa tristesse. Doucement, il posa une main sur son épaule.
« Et vous comptez leur dire la vérité ce week-end ? » comprit-il.
Elle opina.
« Je ne vais pas avoir le choix. Si j'avais eu un fiancé, il serait certainement venu avec moi ce week-end... si vous saviez comme j'ai regretté ce mensonge... ma mère semblait tellement soulagée. Ils se font beaucoup de soucis pour moi. »
Roy acquiesça. Il comprenait très bien. Il avait déjà croisé la famille de Riza à l'hôpital. Il se souvenait de cet après-midi. Trois jours après le Jour promis. Il était alors toujours aveugle et des cris s'étaient fait entendre dans le couloir avant qu'on ne frappe à la porte. Riza s'était levée pour aller ouvrir. Il avait entendu le lit grincer et son exclamation de surprise. C'était toute sa famille qui avait débarqué.
« Bon sang ! » s'était exclamée une voix de femme.
Il devinait qu'il s'agissait de sa mère.
« Maman ! » avait confirmé Riza.
S'en était suivi une joyeuse cacophonie qui, sensible comme il l'était, lui avait donné mal au crâne. Il s'était levé difficilement avec dans l'idée de sortir de la chambre et de s'isoler. Après tout, Riza avait bien mérité un peu d'intimité avec sa famille.
« Colonel, avait rappelé son Lieutenant, passant un bras sous le sien. Je vais sortir, restez ici. »
Il s'était agrippé à son bras, humant son parfum naturel malgré lui. Ne plus la voir était peut-être pire que tout. Il entendait le moindre de ses bruits, sentait son odeur et dès qu'ils se touchaient, son corps entier réagissait.
« Je peux très bien aller faire un tour. »
Seul le silence lui avait répondu. Bien sûr, elle n'était pas d'accord.
« Colonel, je... Je vous présente la famille. Ils sont un peu trop nombreux pour que je vous les présente tous personnellement, mais... nous allons descendre dans le jardin. Ça me fera du bien, rassura-t-elle, pressant son bras contre elle.
- Comme vous voulez, Lieutenant. »
Instinctivement, il se tournait vers elle.
« Et... euh, voici le Colonel Roy Mustang », présenta-t-elle en se redressant imperceptiblement.
Il avait senti la fierté à travers ses mots. Lui-même avait pris un air plus sûr de lui. Même aveugle, il restait Colonel.
Elle l'avait raccompagné à son lit et tout le monde était sorti, elle la dernière. Sans le voir, il avait senti son regard sur lui.
Ça avait été trouble, mais il avait perçu l'inquiétude de sa famille. Ils avaient eu tellement peur pour elle et il les comprenait, lui ayant ressenti la même frayeur pour Riza. Dans ses cauchemars, elle revenait souvent ou plutôt, elle mourrait à chaque fois, loin de lui. Seule et froide. Lui restait là, sur cette terre, tout aussi seul et froid. À quoi bon créer un monde meilleur si elle n'était pas là pour le voir ?
« Je comprends », assura-t-il en revenant au présent.
Il ne supportait pas de la voir ainsi. Son esprit s'évertuait déjà à trouver une solution. En fait, il n'y en avait qu'une qui puisse lui aller, mais elle impliquait beaucoup de choses et il n'était pas sûr qu'elle soit d'accord avec ça.
Elle nota son changement et releva les yeux vers lui. Il avait une idée. Elle l'interrogea du regard et il parut gêné. Aïe... ce n'était pas bon signe.
« Je peux tenir son rôle... » souffla-t-il finalement.
Elle écarquilla les yeux et ses pensées s'interrompirent une seconde avant de repartir de plus belle.
Tenir ce rôle ? Roy Mustang ? Le Général Roy Mustang voulait se faire passer pour son fiancé ?!
Même dans ses rêves les plus fous, elle ne l'aurait pas imaginé. Ils avaient plongé leur regard l'un dans l'autre sans le remarquer. La surprise totale passa dans les yeux de Riza. Lui-même ne savait pas pourquoi il avait proposé cela. Il savait pertinemment tout ce que cela impliquait. Faire semblant... il savait le faire mais avec son précieux Lieutenant, il n'en avait pas besoin. Il savait que cela les pousserait dans leurs retranchements.
Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de souhaiter qu'elle dise oui. C'était égoïste, purement égoïste, et peut-être que ça ne fonctionnerait pas, mais après tout, la loi sur les relations entre militaires avait changé. Elle dépendait maintenant de leur ancienneté donc ils pouvaient techniquement former un couple. Cela raisonna dans son esprit. Oui, c'était vrai. Techniquement, plus rien ne les empêchait d'être ensemble alors pourquoi ? Il en était là dans ses réflexions quand elle y coupa court.
« D'accord », murmura-t-elle.
Ils eurent l'air aussi surpris l'un que l'autre. Elle venait bien d'approuver son idée, non ?
« Vous êtes d'accord ? » répéta Roy, un peu perdu.
Elle acquiesça en baissant les yeux. Elle qui était toujours forte et déterminée. Elle semblait tellement peu sûre d'elle maintenant. Il sentit son cœur se contracter douloureusement dans sa poitrine. Bien, ce serait donc à lui de la protéger.
« Vous avez encore la semaine pour me le confirmer, mais si vous acceptez, je viendrai avec vous ce week-end et je me ferai passer pour votre fiancé le temps qu'il faudra. Je ne pense pas que ce sera un problème et puis... je vous dois bien ça. »
Elle tressaillît. Non, effectivement, tout le monde les croirait sans le moindre doute. Après tout, elle évitait de parler de son boulot, mais s'il y avait bien une chose qu'ils avaient compris, c'est que cet homme-là, Roy Mustang, elle le suivrait jusqu'en enfer s'il le lui demandait. Elle l'avait déjà fait d'ailleurs.
« Merci », lâcha-t-elle dans un soupir.
Elle vit son sourire encourageant et se força à reprendre une expression neutre. Quelques secondes plus tard, ils n'étaient plus qu'un Général et son Premier Lieutenant. Ils retournèrent dans le bureau et se remirent au travail, l'air de rien.
Si l'équipe ne prononça pas un mot, ils n'en pensaient pas moins. Ils étaient tous les deux bizarres aujourd'hui, très bizarres.
La semaine passa à une vitesse folle et avant qu'ils ne le réalisent vraiment, ils étaient jeudi soir. Riza lui avait redemandé son soutien dès le lundi, rougissante.
Le Général avait donné leur vendredi au reste de l'équipe pour ne pas qu'il y ait trop de soupçons.
Ils n'avaient pas eu de missions au dernier moment. Seul, un groupe de cambrioleurs assez sanglants leur échappait encore. Ils étaient en fuite et après avoir lancé les avis de recherche et enquêté dans les endroits les plus évidents, ils ne pouvaient pas faire grand-chose d'autre. Ils passaient donc la main pour le week-end. S'il y avait du nouveau, ils seraient contactés.
Le jeudi en fin d'après-midi, Riza et lui s'étaient retrouvés à la gare de Central. Elle avait mis une longue jupe noire montant jusqu'à sa taille et un fin chemisier blanc. De légers talons complétaient sa tenue et il remarqua de suite la fente dévoilant sa jambe droite sur le côté. Un imperméable beige la gardait au chaud. Avec ses cheveux relâchés, il ne put s'empêcher de sourire à cette apparition.
« Bonsoir, fit-elle en le rejoignant. J'ai... »
Elle fut gênée et baissa un peu les yeux.
« Vous êtes magnifique, Lieutenant. »
Un sourire passa sur son visage et il prit son sac obligeamment. Black Hayate aboya joyeusement face au Général et celui-ci le caressa avec affection.
« Salut toi. Allons-y, le train va partir. »
Elle opina en le suivant.
Ils montèrent dans le train et s'installèrent dans un compartiment libre. Ils en avaient pour trois heures avant de changer de train. Les parents de Riza vivaient dans un petit patelin paumé vers East City.
Riza resta un moment le regard perdu par la fenêtre. Elle savait qu'ils devaient se mettre un minimum d'accord pour rester crédibles.
« J'ai eu ma mère au téléphone. Elle est ravie de vous rencontrer, déclara-t-elle soudainement. Enfin... de rencontrer mon fiancé.
- Moi aussi, je suis content de réellement rencontrer vos parents. »
Elle sourit. Elle n'en doutait pas. Elle croisa son regard et retint un soupir. Ils n'avaient pas beaucoup de temps non plus. Black Hayate venait de se coucher à ses pieds après avoir fait le tour du compartiment.
« Ok, reprit-elle. Ma mère s'appelle Louise, mon père William. Ils sont très protecteurs, enfin vous vous en doutez. J'ai cinq frères et sœurs. »
S'il fut étonné, il n'en dit rien. Il avait compris avec le temps qu'elle avait plusieurs frères et sœurs, mais pas autant.
« Mon père travaille le bois. Il est ébéniste et ma mère est restée à la maison pour nous élever. Dans l'ordre, il y a William. C'est l'aîné de la famille. Il est très sérieux et travaille avec papa à son atelier. Il est marié avec Rose. C'est une perle, dit-elle alors qu'il voyait ses yeux briller d'émotions. Elle est écrivain, même si elle a moins de temps à consacrer à ses romans avec deux enfants : Alice et Mathéo. Alice a quatre ans et Mathéo tout juste un an. Ensuite, il y a Capucine. Elle travaillait en tant que libraire à East City quand elle a rencontré Roméo, son mari. Aujourd'hui, elle s'occupe de leurs enfants. Ils en ont trois : Ethan, Nora et Jade. Ils ont tous moins de cinq ans. Je vous laisse imaginer les terreurs qu'ils sont. Roméo travaille en tant qu'ingénieur en bâtiment. »
Elle fit une pause, le regard mélancolique.
« Ensuite, nous avons Jane. »
Il sentit le changement aussitôt. Jane devait être proche d'elle, très proche.
« Jane et moi n'avons qu'un an d'écart. Nous étions tout le temps ensemble avant que je ne m'engage dans l'armée. Elle a son propre atelier d'auto-mails comme Winry. Elle en est très fière. Elle vient de se marier cet été avec Alex. Il est conducteur de train. Et pour finir, il y a les jumeaux : Jules et Gabriel. Ce sont de vrais boute-en-train. Ils risquent de vous embêter ce week-end. N'hésitez pas à les remettre à leur place surtout. »
Cela le fit rire.
« Dites donc, vous avez une grande famille.
- Et encore, il manque les oncles, les tantes... je ne vous ai fait que l'essentiel.
- J'imagine. Donc je vais récapituler. Votre père s'appelle William, il est ébéniste.
- C'est ça, confirma Riza.
- Et votre mère, Louise, qui vous a élevé. Est-ce que vous leur avez dit qui est votre fiancé ?
- Non... ça aurait donné lieu à beaucoup de questions et... je ne me sentais pas d'y répondre. Le mieux sera de rester le plus fidèle possible à la vérité. »
Il approuva. Ça n'allait pas être très dur.
« Très bien, abandonnons dès maintenant les Général et Lieutenant. Cela nous facilitera la tâche. »
Pragmatique, elle acquiesça.
« Laissons aussi le vouvoiement de côté.
- Oui. Je ne me fais pas trop de soucis. Nous devrions réussir à tenir notre rôle. Après tout, cela fait des années qu'on travaille ensemble », ajouta Roy.
Elle lui sourit.
« Oui. »
Tout passait à travers leur regard.
Riza reprit finalement ses explications et il lui posa beaucoup de questions, profitant de l'occasion. Les trois heures passèrent rapidement. Le soleil se couchait au loin lorsqu'ils descendirent du train. Le second ne serait pas là avant une heure. Aussi, ils s'assirent face au soleil et Black Hayate s'allongea à leur pied. Il sentit Riza se détendre enfin.
« Tout va bien se passer, rassura-t-il, posant une main sur la sienne.
- Mais où va-t-on ? » souffla-t-elle les yeux clos.
Il ne savait pas, mais tant qu'il était avec elle, tout irait bien. Elle rouvrit les yeux et fut happé par son regard confiant.
« Oui, vous... tu as raison. »
La cloche retentit et ils se relevèrent. Le train partit cinq minutes plus tard.
« Comme c'est étrange de faire ce chemin avec vous, murmura Riza en s'installant sur un siège libre.
- Avec toi, corrigea Roy. Oui, c'est étrange en effet. »
Ils continuèrent de discuter par intermittence, observant la nuit s'épaissir au dehors.
« Quelqu'un vient nous chercher à la gare ? questionna Roy finalement.
- Non, nous n'habitons pas loin et je n'étais pas sûre de notre heure de départ. J'ai juste prévenu que nous arrivions ce soir. Vous devrez marcher Général », s'excusa-t-elle.
Il prit un air faussement sévère.
« Vous recommencez à m'appeler Général et à me vouvoyer.
- Vous venez de le faire », s'amusa-t-elle.
Il perdit son air strict et son sourire se fit plus doux. Enfin, elle riait.
« Vous allez revoir votre famille, Riza. Alors souriez et profitez-en.
- Oui », murmura-t-elle, levant un regard reconnaissant vers lui.
Il se perdit dedans. De noisette, ses yeux passaient à dorés quand elle souriait. Il adorait ce phénomène, surtout lorsqu'il lui était destiné.
Il leva une main vers son visage et la toucha du bout des doigts comme pour s'assurer qu'elle était bien là.
Son sourire devint tendre et le train décèlera de manière brusque. Ils arrivaient.
