Bon voilà une nouvelle fic qui me tient à coeur car je l'aime vraiment beaucoup,

Cela se passe dans le futur, un doux Hpdm qui commence fortement!

J'essaierais de tenir le post à un chapitre par semaine ^^

Bonne lecture


¤ Une plage dans un cristal doré ¤

Prologue :

Je me souviens

Je me souviens de lui, seulement de lui. Je me souviens de sa pâleur de sa blancheur… Il n'a jamais aimé bronzer au soleil. Pour lui, rester des heures allongé sur du sable sans rien faire ne l'attirait pas. Et puis après on n'a jamais eu le temps d'y aller… à la plage. C'était l'époque sombre. Nous qui pensions avoir tout vécu…

Je me souviens de ses yeux qui m'électrisaient à chaque fois que je les croisais. Ses lagons d'un gris magnifique dont je suis sûr d'avoir été le seul à les voir se noircir de désir ou s'éclaircir d'amour. Je me souviens même du bruit que le vent faisait en claquant sur ses doux cheveux blonds. Lorsque je passais mes doigts dedans, j'avais l'impression d'avoir de l'eau aussi pure que celle des chutes du Niagara. Et leur odeur… ça sentait tellement bon… ça sentait la fleur de vanille… tellement bon.

Je me souviens de son corps en sueur contre le mien mais aussi de la chaleur de ses bras m'encerclant de douceur comme une protection, un bouclier contre tous ceux qui nous entourait autrefois, autrement dit : la colère de Voldemort… Tout ça, on avait réussi…

Je me souviens de la douceur de ses mains lorsqu'elles glissaient sur ma peau, ses doigts jouant avec toutes les parties de mon corps autant que sa bouche, sa langue… Je me souviens de sa main… sa main… Elle a glissé… Pourtant je la serrai fort… Elle a glissé… Je la serrai tellement fort…

Je me souviens. En ce moment, prisonnier dans ce corps de glace… Je ne peux faire que ça… me souvenir…

Je me rappelle

Je me rappelle de ses murmures, après nos ébats, lorsque je le serrai fort contre moi. Je le rassurais dans mes bras, il me rassurait de ses mots. Ses murmures qui me disaient que tout iraient bien… Qu'on finirait ensemble à jamais… Il voulait une maison à côté d'une plage, loin de tout ça… Je me rappelle la plage… je n'aimais pas ça. Il y a beaucoup trop de soleil. Mais j'aurais fait n'importe quoi pour lui. Juste pour l'entendre encore murmurer…

Je me rappelle de ses lèvres… ses lèvres douces. Et ses yeux où je pouvais voir ses sentiments avant même que son visage ne les exprime, que ses paroles ne les avouent. J'aime ça… Je l'aime… Je me rappelle de son amour… Ses mots qui me faisaient sourire et l'embrasser… Je me rappelle son corps. Le seul qui me faisait rougir et trembler de plaisir… trembler d'amour. Moi qui avais toujours pensé que je ne ressentirais jamais ce sentiment…

Je me rappelle de ce jour… de cette main que je tenais, que je serrai… que j'aimais. Son odeur que la sueur rendait salée, la voix rauque de l'essoufflement dû au combat et surtout cette main…

Je me rappelle… Car en ce moment, piégé dans ce corps de cristal… je ne peux faire que ça… me rappeler…

Le commencement

C'est comme lorsque l'on zoom avec un appareil photo ou une caméra. Tout d'abord tu as le général puis l'infime détail… Ce que l'on voit ? Un bâtiment blanc, gigantesque. De tous ces murs, il n'y a que très peu de fenêtres qui reflètent les grosses lumières éblouissantes des projecteurs. On voit un parc devant ou des hommes habillés de blancs se promènent. Une promenade ordonnée qui ferait penser aux rondes des préfets en chef effectués à Poudlard.

Mais ses hommes si grands, si blancs, dont seuls ressortent leurs yeux cachés derrière des lunettes transparentes, laissent voir une haine incommensurable envers le peuple qu'ils avaient assaillis. Le mur s'efface et la porte principale, énorme et faîte de vitre blanches qui ferait penser à un hôpital. Et pourtant ce que les moldus font à l'intérieur de ce bâtiment n'a rien à voir avec le bien d'autrui. Ils se disent justes et bons et garantissent la sécurité des hommes et pourtant prennent le même plaisir qu'un toréador lorsqu'il tue la grande bête noire.

D'autres hommes sont là, présents dans à peu près toutes les pièces. Il regarde de haut certains gens… Il y a des chimistes, des scientifiques et même des docteurs, tous habillés de même manière. Sauf les sorciers et sorcières pris aux pièges comme une sourie dans une cage blanche. Eux, sont apeurés… il y a même des enfants…

On zoom encore sur une de ses pièces dont le carrelage blanc reflétait cette si vive lumière. A l'intérieur, personne n'aurait pu savoir qu'il faisait nuit au dehors… Dans la pièce, il n'y avait rien. Pas même un bureau ou un lit. Les sorciers arrêtés y croupissent avant de mourir de faim et de désespoir… sans que l'on comprenne pourquoi. Un asile et une prison… voilà ce qu'était ce bâtiment.

Plus proche encore, la pièce disparaissait et la tuyauterie nous est dévoilée, plus particulièrement deux corps qui se fondent dans le gris de la bouche d'aération. Ceux-ci avancent prudemment faisant fit de ne pas faire un seul bruit. Douze… peut-être treize, c'est l'âge qu'on leur donnerait. Des enfants qui ont un but et qui vont enfin changer le cours des choses… qui vont enfin sauver leurs héros.


A suivre...


Petit prologue pour débuter, j'espère que cela vous plait, Dites moi tout!

A la semaine prochaine pour le premier chapitre!

DarkDeesse