Disclaimer : Tout les personnages appartiennent à J. .

Cette histoire m'a été inspiré d'une planche comics vu sur Deviantart, tapez "Snarry Song" si vous voulez la voir. Ce n'était normalement qu'un petit OS qui est devenu grand et qui finalement aura au moins deux chapitres ! Bonne lecture à vous !

PS : J'ai mélangé un peu livre et film, vous comprendrez ;)

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Les réunions se succèdent toutes plus horribles les unes que les autres. Et moi je ne peux rien faire, juste les protéger tous, à tous prix. Mais je ne peux malheureusement pas éviter certaines choses, comme les punitions aux Doloris ou encore les cours de magie noire. Plusieurs élèvent arborent déjà la marque des Ténèbres avec fierté. Si on m'avait dit un jour qu'on en arriverait là, je pense que je ne l'aurai pas cru ! Heureusement certains élèvent se sont réfugiés dans la Salle va et vient, je ne sais pas comment ils ont fait mais les Carrow ne les ont pas encore trouvé. Je sais qu'Abelforth les aide donc je sais qu'ils vont bien. Et dans tout ça il y a Harry, disparu avec ses deux meilleurs amis, la seule chose qui me rassure c'est de savoir qu'ils sont encore bien cachés sinon on en aurait entendu parler. Chaque nuit je fais ce cauchemar, Harry capturé, le cauchemar est d'autant plus réel depuis le jour où ils ont presque été capturé au ministère. Je me demande toujours pourquoi ils y sont allés, mais c'est certain qu'ils n'y ont pas été sans raison. Déjà que je ne dormais pas beaucoup mais avec ces cauchemars autant dire que c'est presque impossible !

La seule chose qui me raccroche à l'espoir d'être libre un jour est la radio clandestine « Potterveille », j'ai un jour trouvé un Rapeltout sur mon bureau, avec une feuille sur laquelle était juste écris « Albus », je ne savais pas quoi en faire, qui avait mis cela sur mon bureau ? Déjà quelqu'un avait réussi à rentrer, et on m'avait posé cet étrange objet qui je le savais n'avait pas réellement la fonction de Rapeltout. Après quelques instant d'intense réflexion j'ai tapé avec ma baguette sur l'objet en disant « Albus », c'est depuis ce jour-là que chaque soir à l'abri dans mon bureau je sors le tableau d'Albus et nous écoutons Potterveille. Je n'ai jamais trouvé qui m'avait donné cette possibilité et encore moins pourquoi, mais j'en fus heureux.

La liste des morts s'allonge de jour en jour et je ne peux qu'attendre qu'Harry finisse sa mission. J'ai confiance en lui mais j'ai peur aussi... Je n'ai que peu d'espoir quant à ma survie mais cela importe peu, je veux que tout le monde sorcier soit libre, enfin. Je ne veux pas voir tous ces élèves trembler de peur, l'école dans un silence de mort, les seuls bruits que l'on entend est celui des hurlements de douleurs dû aux punitions. Je dois rester l'homme froid et insensible, c'est dur mais il le faut ! Que se passera-t-il si un Carrow avait la direction de l'école ? Rien de bon, c'est certain. Je n'imagine même pas les punitions qu'ils pourraient infliger, mais je sais qu'ils sont capable de tout, je suis arrivé plusieurs fois avant qu'ils ne rendent fou un élève ou même ne le tue. Ce sont de vrai Mangemorts, horribles et cruels.

Ce soir Albus m'a demandé de mettre l'épée de Godric Griffondor dans le lac gelé de la forêt de Dean, où Harry se cache et doit la récupérer, je ne sais pas exactement pourquoi mais il le faut, alors je le ferai. Et je ne peux m'empêcher de penser que même si lui ne doit pas me voir moi je verrai comment il se porte. Une part de moi est heureuse de le voir, s'assurer qu'il va bien, qu'il est en bonne santé.

Je suis caché derrière les arbres, je le vois sortir baguette à la main. Je suis soulagé et nerveux. Il ne doit pas me voir, mais il doit voir l'épée et réussir à la récupérer, c'est la partie la plus difficile, l'obtenir avec courage et bravoure. Il se déshabille ne sachant pas que je le vois, il est maigre, très maigre mais il n'a pas de blessure apparente. Il plonge dans l'eau glacée, j'attends. Je commence vraiment à m'inquiéter quand je vois Ronald Weasley courir et sauter dans l'eau puis quelques secondes après ils remontent à la surface, Harry n'a pas l'air bien mais il recrache de l'eau et respire. Je transplane sans attendre la suite, c'est trop risquer pour eux comme pour moi.

Sur le chemin qui me ramène au bureau d'Albus je repense au fait qu'Harry me hait, encore plus depuis qu'il croit que j'ai tué Albus avec plaisir. Je voudrais m'expliquer, lui dire que ce n'est pas vrai ! Mais même s'il ne me tue pas sur le champ pour m'écouter il ne me croirait pas. Pourtant Albus est bien l'une des seules personnes que je n'aurai jamais pu tuer si ce n'était pas lui qui me l'avait demandé et encore, je n'avais en vérité pas le choix. Finalement, moi aussi je ne souhaite que ma mort, en espérant qu'elle finira au moment où le Seigneur des Ténèbres sera anéanti une bonne fois pour toute. De toute manière personne ne voudra me voir, on ne me croira pas et même si par chance on me croit je resterai quand même aux yeux du monde celui que j'ai toujours paru, un monstre.

Les semaines passent, toutes aussi longue les uns que les autres. Puis un soir j'apprends la nouvelle, les Malfoy avaient capturé le célèbre trio, mais Merlin merci, ils ont réussi à s'échapper. Je crois que c'est ce jour-là que j'ai réellement compris ces sentiments en moi, cette peur, non cette angoisse terrible. Bien plus terrible qu'une réunion avec le Lord. J'ai compris que j'avais des sentiments pour le fils de ma meilleure amie. Moi Severus Snape, serpent fourbe, chauve-souris des cachots et meurtrier, suis amoureux d'Harry Potter, l'élu bien malgré lui, un lion fier et courageux. Si ce n'était pas moi de qui il s'agissait j'en aurai presque ris. De toute manière cela ne change rien, je ferai tout pour qu'il survive à cette guerre alors que moi j'allais certainement mourir, et si par le plus grand des hasards j'y survis, je n'irai certainement pas lui dire sachant qu'en plus d'être hétérosexuelle, je ne le mérite nullement, il est bien meilleur que moi, le jour et la nuit, la lumière et l'obscurité. J'enfouis donc toute cette folle histoire d'amour, l'amour n'est pas pour moi, je n'y ai jamais eu le droit.

Tout s'accéléra après la sortie en beauté du trio de la banque, un dragon ! J'en fus impressionné. Par contre le Seigneur des Ténèbres était encore plus en colère qu'après avoir appris que l'épée était en possession d'Harry et de ses amis et non dans un coffre bien gardé. Je crois que cela valu de nombreux morts à la banque, mais étrangement le Lord Noir pensa qu'Harry ne tarderait pas à venir à Poudlard, il envoya encore plus de détraqueurs qu'il n'y en avait déjà et de nombreux Mangemorts vinrent aussi pour surveiller le moindre passage secret et tous les coins de rues de Pré-au-Lard, la fin était pour bientôt...

Et se fut effectivement le cas. Une alarme indiquât que quelqu'un avait transplané à Pré-au-Lard, les Mangemorts là-bas pensaient à une fausse alerte, qu'ils sont idiots, heureusement, mais je dû quand même pour préserver ma couverture réunir les élèves dans la grande salle. Ils arrivèrent tous là tête baissé bien en rang, parfaitement coordonnés. Je n'eus même pas à fouiller leurs souvenirs, dans les yeux de certains élèves je voyais la lueur de la rébellion, il était là. J'avance dans les rangs tout en faisant mon discourt de bras droit du Seigneur des Ténèbres, personne ne bouge, puis Harry sortit de l'un d'eux. Les élèves étaient heureux et craintifs, il me faisait face, me regardant dans les yeux, le visage ne reflétant pas ce que ses yeux me montraient, un mélange de joie, de peur et de fierté. Puis il me dit d'une fois calme :

- Snape, Qu'est-ce que j'obtiens quand j'ajoute de la racine d'asphodèle en poudre à une infusion d'armoise ?

Avait-il compris ce que j'avais voulu lui dire ce jour-là ? Avait-il compris que ma question n'en était pas vraiment une ? Pour la première fois, je pouvais en être certain, il avait lu dans les mots ce que je n'avais jamais su dire, cela me suffisait, il savait de quel côté j'étais. Minerva l'écarta et commença à me lancer des sortilèges, j'avais levé ma baguette vers Potter sans même m'en apercevoir, ce n'était certes pas pour l'attaquer mais elle aussi me croyait coupable et je me devais de jouer mon rôle jusqu'au bout, peut-être pourrai-je aider Harry en sachant ce qu'il se passe dans l'autre camp ? Je n'ai lancé que des boucliers pour me défendre, dévier un de ses sorts pour étourdir les Carrow puis est sauté par la fenêtre pour m'envoler vers le Lord Noir, pour ma dernière mission.

Je reçu de nombreux Doloris en disant au Lord que j'étais partis du château en laissant Harry Potter derrière moi, mais étrangement, pour la première fois les Doloris me parurent moins douloureux, ils l'étaient encore mais pas autant qu'avant. Je ne comprenais pas et je n'en avais pas le temps, je me remis debout le plus rapidement possible, puis attendis les ordres de mon « maitre ».

La bataille faisait rage, j'avais combattu discrètement dans le camp de l'ordre, mettant hors d'état de nuire certains Mangemorts, le chaos régnait ce n'était pas si difficile. Sauf que dans la cohue je me suis retrouvé face à Londubat, je n'avais bien évidement pas envie de lui lancer de sort mais il m'avait vu, nous étions face à face à nous regarder dans le coin d'un couloir où je m'étais caché pour frapper les autres sans me faire voir. Je ne savais que faire quand il me dit une chose à laquelle je ne m'attendais absolument pas.

- Albus, puis il reprit après quelques secondes de silence, le Rapeltout c'est moi qui vous l'ais donné !

- Pourquoi ? Dis-je méfiant.

- Harry m'a dit que vous étiez dans notre camp malgré tout ce que vous aviez pu faire, j'y ai réfléchis et finalement je suis d'accord avec lui.

- Merci. Dis-je pour la première fois depuis longtemps, j'avais d'autre question mais ce n'était vraiment pas le moment.

- Bon courage Severus ! Dit-il en courant droit comme une flèche vers la cours extérieure.

Je ne répondis rien, il était déjà partie. Mais je fus troublé par ses paroles. J'allais reprendre quand une vive douleur dans le bras me prit, le Lord m'appelait, ce n'était pas bon signe…

Je ne savais pas vraiment comment j'en étais arrivé là. Quelques minutes plutôt j'étais venu dans la cabane hurlante cachant mes tremblements derrières mes barrières d'occlumencies, le Lord me parlait de la baguette qui ne lui obéissait pas mais moi je regardais Nagini qu'il avait libéré. Je lui répondais mais du coin de l'œil je regardais le serpent qui autour de lui en me regardant, j'avais l'instinct de fuir, mais je savais que je serai mort avant d'avoir fait un pas, me restait-il une chance ? Je n'y croyais pas trop. J'avais faillis mourir ici une vingtaine d'année plutôt, aujourd'hui je n'aurai sûrement personne pour me sauver une deuxième fois. Il siffla en Fourchelang et je sus que c'était fini. Nagini planta ces crocs dans ma jugulaire, elle allait recommencer quand quelqu'un sortis juste par une trappe à côté de moi et lui lança le sortilège de mort, mais je n'aurai jamais pensé l'entendre avec cette voix…

- Harry, dis-je d'une voix à peine audible, pars.

- Je ne te laisserai pas ! Dit-il chuchotant mais d'une voix qui ne demandait pas de protestation, puis il me murmura à l'oreille quelque chose qui me fit froid dans le dos. Si tu meurs alors attends-moi, j'arrive…

Mes idées s'embrouillèrent, avais-je bien entendu ? Non, non ! J'avais envie de lui hurler qu'il n'en était pas question ! Je n'entendais plus rien et je voyais à peine l'elfe au-dessus de moi, et je vis encore moins le phénix posé à côté, je ne regardais que ces yeux émeraudes. Toujours et encore ces yeux émeraudes qui auront marqué ma vie, d'une amitié unique et d'un amour qui même s'il n'aurait pas été partagé ne fut pas dit. Je sentis très légèrement mon corps se contorsionner dans tous les sens avant de sombrer de l'inconscience bienveillante, c'est donc ça la mort ?

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J'étais dans un brouillard indescriptible, je ne voyais pas grand-chose mais je ne ressentais rien, aucune douleur. Je marche dans ce grand hall blanc, je vis Harry au loin, avec Albus. J'étais donc bien mort, et malheureusement Harry aussi… J'essayais de marché vers eux mais je reculais à chacun de mes pas, puis tout fut noir, une nouvelle fois.

Cette seconde fois je n'étais plus du tout dans ce grand hall blanc, une petite pièce légèrement éclairé par le soleil, avec une décoration verte avec des serpents, cela me rappeler vaguement quelque chose. J'allais sombrer de nouveau quand j'entendis des éclats de voix, j'essayais de resté attentif malgré mon état de fatigue.

- Non vous ne l'emmènerez pas ! Dit une voix d'homme très en colère.

- Mais tu vois bien qu'il n'a aucune réaction, ce n'est pas une vie Harry ! Répondit une femme.

Harry ? Ca me rappelait vraiment quelque chose d'important, très important, mais je n'arrivais pas à réfléchir, j'avais l'esprit trop confus.

- Ne m'attends pas, je ne pourrai jamais t'aimer, tu le sais bien. Tu n'étais que le rappel de la famille que je n'ai jamais eu. Dit l'homme calmement.

- Mais nous pouvons la construire cette famille ! Je t'aime !

- Et moi ne t'aime pas comme toi tu m'aimes. Va-t'en maintenant ! Dit-il d'une voix forte.

- D'accord mais je reviendrai la semaine prochaine, et si rien n'a changé je te jure qu'il partira d'ici !

J'avais fermé les yeux depuis longtemps quand j'entendis au loin une porte claqué, et j'avais presque sombré dans l'inconscience quand une autre porte bien plus près s'ouvrir. Je sentis légèrement quelqu'un mettre sa main dans mes cheveux et j'entendis à peine ces derniers mots sentant les ombres m'emporter et c'est juste une seconde avant de les laisser m'engloutir que je compris, au rappel de mon prénom, qui était cette voix.

- Je t'aime et je ne t'abandonnerai jamais, je te le promets Severus.

A ce réveil j'étais nettement moins confus, j'entendais bien mieux mais j'avais gardé les yeux fermés. J'entendais l'eau percuter la roche, je n'étais pas loin de la mer… Mon rêve. Je mis du temps avant de me rappeler des derniers évènements, j'étais dans la cabane hurlante avec le Seigneur des Ténèbres quand il ordonna à son serpent de me tuer, puis Harry était arrivé. Je ne savais vraiment ce qu'il s'était passé mais, je me rappelle des yeux d'Harry plongés dans les miens, je me rappelle aussi qu'il m'avait dit que si je mourrai il m'attendrait. Sous cette révélation j'ouvre les yeux, un peu trop précipitamment puisque le soleil m'éblouie et me force à les refermer immédiatement. Après quelques tentatives je les ouvris vraiment pour voir que j'étais dans une chambre, une grande chambre, dans des draps verts émeraude, il y a aussi une commode dans un coin et surement d'autre chose mais j'ai du mal à les distinguer car ma vision est un peu flou.

Où suis-je ? Je me rappelle vaguement de m'être réveiller dans une autre pièce avant, une plus petite, moins lumineuse aussi. Puis il y avait des voix, oui ! Harry parlait à quelqu'un mais je ne me rappelle plus de la voix, il lui criait qu'il ne l'emmènerait pas mais qui ? Moi ? Harry entra interrompant mes réflexions. Il avait l'air fatigué, toujours aussi maigre et surtout triste, mais quand il me vit ses yeux s'illuminèrent.

- Oh ce n'est pas vrai ! Tu… Vous êtes réveillé ! Dit-il visiblement heureux. Comment allez-vous ?

- Je… Commençai-je à dire la voix enroué et la bouche sèche.

- Oh excusez-moi, tenez buvez. Me dit-il en m'aidant à me relever et il me donna un grand verre d'eau.

Je voulus le prendre à une main mais vu ma faiblesse je le pris avec deux mais même là ce fut trop, Harry le voyant mit ses deux mains sur les miennes pour m'aider à le tenir. Ses mains étaient si chaude, une réalité dans mon brouillard de rêve. A ce doux contact je me rappelle des derniers mots qu'Harry m'avait murmuré, une douce chaleur m'envahit. Je bus à grande gorger, j'étais vraiment déshydrater.

- Merci Harry. Dis-je en l'appelant par son prénom sans y avoir fait attention, voyant le sourire qu'il me fit je ne fus pas déçu, ni de ça ni de la suite. Tu peux me tutoyer et m'appeler Severus, après tout je crois bien que tu m'as sauvé la vie non ?

- Je… Non ce n'est pas grand-chose vraiment, j'ai été aidé.

- Il est mort ? Dis-je tout bas dans un moment de lucidité, il me regarde le visage grave.

- Oui, dit-il, définitivement mort cette fois ci.

- Voldemort est mort ! Dis-je soudain, réalisant pleinement ce que cela signifiait.

Il me regarda étonner, puis souris, un vrai sourire, ceux d'une joie extrême, j'avais l'étrange sensation que cela devait faire longtemps qu'il n'avait pas souris ainsi. Puis me doutant du pourquoi il eut l'air si étonner je lui expliquai.

- Maintenant qu'il est vraiment mort je peux dire son nom ! Avant je recevais un violant Doloris mais c'est terminé ! Dis-je en regardant mon avant-bras gauche mais… la marque n'y est plus, je m'effondre sur le lit abasourdit.

- Sa va Severus ? Demanda Harry inquiet, je ne pus m'empêcher un petit sourire à l'entendre dire mon prénom.

- J'apprends que Voldemort est mort, je regarde mon bras et aucune marque même presque invisible n'y est, il n'y a rien ! Je viens de me réveiller après… combien de temps d'ailleurs ?

- Un an et quelques jours.

- Tout ce temps ! Mais… Pourquoi ne suis-je pas à St Mangouste ? Demandai-je soudainement très fatiguer par toutes ces informations.

- Beaucoup t'auraient laissés mourir, ils ne savaient pas que tu étais un espion et qu'en réalité tu as été dans notre camp depuis presque vingt ans ! Alors j'ai décidé de prendre soin de toi. Dit-il un peu trop rapidement pour que je ne comprenne pas qu'il y a une autre raison. Dors, c'est la première fois que tu te réveilles après autant de temps c'est peut-être un peu trop.

Je ne pus même pas protester, de toute manière il est vrai que j'étais très fatiguer, alors je me suis endormis rapidement sans rien ajouter.

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Ce jour-là, je me suis réveillé en bien meilleurs forme que toutes les fois d'avant réunis. J'ai eu l'esprit clair tout de suite mais avant que je puisse faire quoi que ce soit mon estomac se mis à faire un bruit pas possible, et a y pensé j'avais vraiment très faim ! Un rire répondit à ce drôle de bruit, mais ce n'était pas le rire d'Harry, j'ouvris les yeux pour découvrir qui s'était au même moment qu'il appela quelqu'un.

- David ! Appela Neville en souriant, un pop plus tard et l'elfe de maison se courba devant lui.

- Bonjour Monsieur, que peut faire David pour vous servir Monsieur ?

- Bonjour David, je crois bien que notre ami à faim, pourrais-tu lui apporter un bon plateau repas s'il te plait ?

- Oh oui bien sûr Monsieur, David apporte ça tout de suite Monsieur.

L'elfe disparu dans un pop pour réapparaitre presque instantanément, avec un grand plateau repas et de quoi nourrir au moins quatre personnes !

- Merci hum, David. Dis-je d'une voix rauque un peu incertain, les yeux de l'elfe s'illumina.

- Oh mais de rien Monsieur, n'hésitez pas à appeler David si Monsieur a besoin Monsieur.

- Je… Je n'y manquerai pas. Dis-je voyant qu'il me regardait les yeux pleins d'espoirs, puis il partit une nouvelle fois.

- Je crois bien que David va vous chouchoutez à partir de maintenant. Me dit Neville hilare.

- Pourquoi ? Dis-je vraiment curieux.

- David est un elfe abandonné, ces anciens propriétaires étaient vraiment horrible vu l'état dans lequel Harry l'a retrouvé ! Il était presque mort, en plus le manque de magie d'un propriétaire l'affaiblissait encore plus, Harry s'est lié à lui. Harry a dû être le premier à être gentil avec lui, il lui est vraiment dévoué, David sert très bien les gens qui le traitent bien, ce qui est normal finalement.

Je hoche simplement la tête en guise d'accord tout en me servant sur le plateau, il y avait tellement de choix que j'eu du mal à choisir ! J'invite poliment Neville à se joindre à moi, ce qu'il accepta, puis nous mangeons dans un silence relaxant.

- Dites-moi Londubat, où sommes-nous ?

- Je vous en prie appelez-moi Neville, j'ai l'impression de me retrouver face à mon ancien professeur de potion et je déteste ça ! Dit-il ce qui me fit sourire. Et pour vous répondre, vous êtes dans le manoir Potter ! Dit-il d'un ton solennel avec un sourire à la lèvre.

- Alors appelez-moi Severus, je ne voudrais quand même pas vous rappelez vos détestable cours de potion !

C'est si simple et si agréable de discuter avec Neville, alors qu'il était une calamité en potion je découvre l'homme, parce que s'en est un maintenant, qui se cachait derrière l'enfant maladroit qu'il était, mais aussi derrière le lion fier que j'aie découverts lors de mon année en tant que directeur.

- Et où se trouve Harry ? Dis-je étonner.

- Il avait quelques petites affaires à régler. Me dit-il le regard fuyant.

- Pouvez-vous me dire ce qu'il s'est passé pendant que j'étais inconscient ? Demandai-je préférant changer de sujet pour ne pas le mettre mal à l'aise.

- Oh oui bien sûr, mais je ne peux vous dire que ce que je sais et ce qu'Harry m'a autorisé à dire, comprenez, je ne veux pas trahir sa confiance.

- Oui je comprends Neville, ça sera toujours plus que ce que je sais maintenant, rien.

- C'est vrai ! Dit-il dans un petit rire avant de retrouver son sérieux. Je sais qu'après vous avoir mis en sécurité et vous avoir administrez les premiers soins, Harry est repartie dans la cabane hurlante, mais Voldemort était déjà partis dans la forêt, il était furieux après la mort de son cher petit serpent, il avait lancé un ultimatum, Harry avait une heure pour venir ou Voldemort viendrait et personne ne serait épargné. Harry y est allé et le monde sorcier ne sait pas vraiment comment mais il en est ressorti avec le cadavre de Voldemort. Il a dit aux aurors d'aller dans la forêt qu'il y avait des Mangemorts attaché, en réalité il y en avait une bonne vingtaine, presque tous ceux qui devaient être autour de lui !

- Mais comment a-t-il fait ? Dis-je abasourdis.

- Sa ce n'est pas à moi de vous le dire Severus, mais il l'a fait. Puis il est parti voir les morts que l'on avait mis dans une salle à côté de l'infirmerie et les blessés, il les a regardés sans un mot. Me dit-il tout bas, j'étais captivé par ce qu'il me disait. Puis il a vu les Malfoy dans un coin de la pièce et leur a enlevé la marque des Ténèbres…

- Il a quoi ? Dis-je en hurlant.

- Oui ça peut paraitre étrange mais les Malfoy l'ont aidés dans la forêt donc ils l'avaient on peut dire mérité !

- Non je veux dire… La marque n'a pas disparu quand Voldemort est mort ? Dis-je perplexe.

- Merlin, il ne vous l'avait pas dit ? Oh je n'aurai pas dû ! Je ne savais pas ! Dit-il penaud. Non s'est lui qui l'a enlevé aux Malfoy et à vous.

- Non, il ne m'en avait rien dit… Mais allez-y continuez Neville. Dis-je en essayant de cacher mon trouble.

- Oui, bon. Après cela il a dit qu'il devait partir, qu'il avait encore des choses à faire, Ron a voulu partir avec lui mais Harry n'a pas voulu, Ron s'est mis en colère disant que le trio d'or n'avait pas à se séparer, Harry lui a ri au nez et il a transplané.

- Mais attendez Neville, vous n'étiez dans l'infirmerie ?

- Si. Me dit-il avec un sourire. Mais Harry l'a fait ! Autant vous dire qu'on était tous estomaqué ! Ron a essayé de transplaner aussi, mais bien sûr il n'y est pas arrivé. Dit-il en riant franchement.

- Mais c'est incroyable !

- Oui, quand vous irez mieux je vous montrerai mon souvenir ! Dit-il en riant de plus belle, je me joins à son rire contagieux, c'est si agréable de rire.

- Je vois qu'on s'amuse sans moi ici ! Dit Harry en entrant dans la pièce le sourire aux lèvres, captiver par le rire de Snape.

- Harry ! Oui je racontais à Severus le moment où tu as transplané de l'infirmerie devant un Ron fou furieux ! Dit-il ne pouvant s'empêcher de rire encore.

- Oui, j'aurai aimé voir sa tête quand je suis partie ! Dit-il en riant légèrement lui aussi. Merci Neville d'avoir veiller sur Severus.

- De rien c'est normal Harry. Dit-il après avoir repris enfin son calme. Je vous laisse, Luna m'attends ! Tu me préviens pour la suite Harry. Dit Neville tout d'un coup très sérieux en regard Harry.

- Ne t'en fais pas Nev, je te tiens au courant. Passe le bonjour à Luna !

- Bien sûr ! Au revoir Severus à une prochaine fois, ce fut réellement un plaisir ! Dit-il un grand sourire sur les lèvres.

- Pour moi aussi Neville, vraiment un plaisir aussi ! Dis-je ne pouvant m'empêcher de sourire aussi.

Tout redevint calme une fois qu'il eut franchis la porte. J'avais des milliers de questions, j'étais captivé par mes pensées, je vis à peine David revenir pour prendre le plateau sur demande d'Harry. Ce fut quand il me parla alors qu'il s'était assis dans le fauteuil que je revins à la réalité. Tout était si étrange, je n'avais plus à faire semblant, je pouvais être moi, enfin !

- Je répondrai à toutes tes questions Severus.

- S'il te plait, raconte-moi ce que Neville n'a pas pu et n'a pas voulu me dire.

- Commençons par le début alors, Dumbledore et moi avions découvert que Voldemort avait créé des horcruxes, ce sont des partis de son âme si tu ne sais pas ce que sait. Il en avait créé sept, le journal de Tom Jedusor que j'ai détruit en deuxième année, sans savoir que s'en était un. La bague de Gaunt que Dumbledore avait mis à son doigt et qu'il a détruit. Le médaillon de Salazar Serpentard, qu'Ombrage avait trouvé et que nous avons été récupérer sur elle au ministère, et que Ron a détruit. La coupe d'Helga Poufsouffle que nous avons trouvée dans le coffre des Lestrange à Gringotts qui a été détruit par Hermione en même temps que le Diadème de Serdaigle pendant que moi je poursuivais Nagini qui en était un aussi. Heureusement que je suis arrivé finalement… Je l'ai tué et je t'ai emmené en sécurité.

- Pourquoi ? Dis-je me posant la question depuis que je m'étais réveillé la première fois.

- Parce que je ne voulais pas que tu meures, mais on en discutera après. Me dit-il étrangement calme. En revenant à Poudlard on m'a appris l'ultimatum de Voldemort, je devais aller dans l'heure le rejoindre dans la forêt Interdite ou il n'aurait aucune pitié, bien qu'il n'en ait jamais eu de toute façon. Mais je savais que je devais aller l'affronter alors j'y suis allé.

- Attend, attend, tu ne m'as pas dit qu'il y avait sept horcruxes ? Dis-je recomptant mentalement ceux qu'il m'avait cité, il me sourit en secouent la tête comme pour chasser une pensée.

- Si bien sûr, Albus m'avait dit qu'il y en avait six, tout en sachant qu'il y en avait sept.

- Mais pourquoi ? Demandai-je perdu.

- Parce que je n'aurai pas été prêt à l'entendre, mais qu'il savait que je comprendrai. Dit-il en laissant planer un silence, voyant mon air certainement perplexe il reprit. Je parle la langue des serpents et j'ai un lien qui me permet d'avoir des visions de Voldemort.

- Tu veux dire que… Dis-je ébahis.

- Oui, j'étais un horcruxe, et je devais mourir. Me dit-il aussi calmement que s'il me parlait de la pluie et du beau temps !

- Mais tu n'es pas mort, comment ça se fait ?

- Si je suis mort, de longues minutes même… Quand l'Avada de Voldemort m'a touché nous nous sommes tous les deux écroulés mort, je me suis retrouvé dans un endroit qui ressemblait à la gare de King Cross, et j'ai vu Dumbledore, nous avons parlé un moment puis il m'a dit que j'avais le choix de revenir ou pas.

- Et tu es revenu…

- De toute évidence. Me dit-il avec un sourire en coin. Je suis revenu à la vie et au même moment Voldemort en faisait de même, il demanda à Narcissa Malfoy d'aller voir si j'étais encore vivant, elle a bien sentis que je respirais, elle m'a remis ma baguette dans la main et s'est retournée pour dire à Voldemort que j'étais mort. Alors que certain commencé à crier de joie et pendant que Voldemort était distrait elle m'aida à me relever. Elle et son mari ont stupéfixés et même tuer certains Mangemorts pendant que moi je combattais Voldemort, pas mal avaient transplanés voyant que j'étais encore et toujours vivant ! Dit-il riant légèrement. Ils se sont très bien battu, en quelques minutes il ne restait plus que moi et Voldemort à combattre, je leurs ai dit de partir à l'entrée de la forêt et de m'attendre. Ce qu'ils ont fait, et j'ai combattu Voldemort, pendant un bon moment et finalement je l'ai vaincu. J'ai fait lévité son corps et je me suis dirigé jusqu'à Poudlard avec les parents de Drago que j'avais retrouvé en chemin.

Il ferma les yeux, souffla pour calmer les tremblements qui avaient commencés à se faire voir.

- Nous pouvons en parler plus tard si tu veux Harry… Dis-je inquiet.

- Non, je dois te raconter la suite. Dit-il en rouvrant les yeux pour plonger son regard dans le mien, il sourit et reprit. Arriver à Poudlard, tout le monde nous regarda passer, j'ai expliqué brièvement que les Malfoy m'avaient aidé et même sauver la vie, alors on les a envoyé à l'infirmerie où se trouvait leur fils. Kingsley qui se trouvait dans la cours me demanda de déposer le corps au sol, tout ceux qui le pu était venu voir le corps de Voldemort et il m'a juste dit que je pouvais en faire ce que je souhaitais, je l'ai donc brûlé. Après avoir attendu que la totalité de son corps soit partie en fumé j'ai fait disparaitre les cendres et je suis monté à la morgue qui avait été placé à côté de l'infirmerie, puis à celle-ci pour voir les blessés. Puis j'ai décidé de partir…

- Attend Harry, n'oublies-tu pas de me dire que tu as enlevé la marque des Ténèbres aux Malfoy ? Dis-je d'un air sournois, l'information ne serait pas omise deux fois.

- Non je n'ai pas oublié. Me dit-il souriant. Je n'ai juste pas pensé que cela serait important.

- Pas important ? Tu rigoles Harry !

- Mais non, cela n'a aucune importance, j'ai fait ce que j'avais à faire !

- On verra sa plus tard, mais soi sûr qu'on y reviendra ! Dis-je faussement en colère.

- Je n'en doute pas Severus ! Donc après avoir fait cela j'ai dit que je devais partir, Ron m'a fait tout une histoire comme quoi on ne devait plus se séparer, et j'ai donc transplané, oui en plein milieu de l'infirmerie ! Cela n'a rien d'extraordinaire ! Et je t'ai rejoint, tu étais mal en point, mais nous avons fait tout notre possible pour te sauver. Ce que nous avons réussi à faire, mais tu restais dans un coma magique dont tu ne sortais pas, je t'ai donc gardé près de moi. Neville venait veiller sur toi pendant que je réglais tous les papiers de la succession dons je n'avais pas pu m'occuper après mes 17 ans ! Et après quelques mois de réparation et remise en état nous avons pu habiter ici.

- Tu es fou, tu m'as gardé avec toi tout ce temps ! Dis-je admiratif.

- Oui ! Tu méritais qu'on s'occupe correctement de toi !

- J'étais un Mangemort Harry ! J'aurai eu ce que je méritais !

- Un ancien Mangemort Severus ! Tu as largement payé tes crimes ! Tu ne le méritais pas, tu es un héros dans cette guerre, que tu le veuilles ou non ! Dit-il avec hargne en se levant de son fauteuil.

- C'est ça que t'a dit Ron n'est-ce pas ?

- Oui et je lui ai répondu la même chose qu'à toi.

- Tu as toujours des contacts avec lui ? Dis-je appréhendant la réponse qui fut celle que je pensais.

- Le strict minimum. Dit-il froidement.

- Donc tu ne parles plus à ton meilleur ami à cause de moi…

- Ne dit pas ça Severus, ce n'est pas que ça, en fait ce n'est qu'une toute petite part de cette histoire. Et Ron n'est plus mon meilleur ami, s'il l'avait vraiment été un jour il aurait compris mes choix, où au moins les aurait acceptés !

- De quoi parles-tu Harry ? Quels choix à par celui de veiller sur moi ?

- Déjà autre que mes choix il a toujours été jaloux de moi, il ne voyait que mon argent et ma célébrité, alors que moi je ne voyais que la famille qu'il avait lui, j'aurai volontiers échangé nos places si cela avait été possible ! Après il ne m'a jamais véritablement fait confiance, quand je lui ai dit que je n'avais pas mis mon nom dans la coupe en quatrième année il ne m'a pas cru ! Il nous a laissé Hermione et moi pendant la chasse aux horcruxes ! Après il y a eu le fait que je t'avais sauvé la vie, et en plus que je t'avais gardé avec moi attendant ton réveil. Il m'en veut aussi pour ne pas lui avoir dit que j'allais dans la forêt pour tuer Voldemort, oui ! Harry eut un rire froid qui fit froid dans le dos. Ce pauvre Ronald ne pouvait pas dire qu'il avait tué Voldemort ! Il m'en veut parce que je ne suis pas ressorti avec Ginny et que je ne veuille pas l'épouser ! Mais je ne pourrai jamais ! Et ça aussi il n'accepte pas.

- Il n'accepte pas quoi Harry ? Dis-je le cœur battant, sachant ce qu'il allait me révéler.

- Je crois que tu le sais Severus…

- Oui, mais j'aimerai l'entendre. Dis-je d'une voix à peine audible.

Il s'approche de moi, s'assit près de moi en me regardant les yeux et me dit ces mots que j'ai longtemps attendus et que je ne croyais jamais entendre.

- Je t'aime Severus.