Bonjour bonjour ! Me revoilà ! Désolée, je suis peut-être un peu trop omniprésente mais j'ai des tonnes de fictions à poster là alors... Si vous en avez marre, surtout dites le moi ^^'
Bref, en attendant, je vous soumets ces points de vus, et j'espère qu'ils vont vous plaire. Il s'agit de mes préférés entre "petits bouts de bonheurs", "A demi loup-garou" et le troisième que je ne posterais que plus tard ! :p
Dites moi ce que vous en pensez et bonne lecture ! Et pour la route (comme je ne le fait pas très souvent) je vous rappelle que les personnages et le monde ne m'appartiennent pas et que je ne gagne pas d'argent dessus. Tout appartient à J.K. Rolling.
Ginny poussa un long soupire quand l'eau chaude ruissela sur sa tête. Elle ferma les yeux et laissa ses pensées s'envoler loin d'elle. Elle avait besoin d'une pause. D'un moment où elle ne penserait à rien. Un moment où elle oublierait.
Elle se focalisa donc sur l'eau qui coulait le long de son corps. Les gouttes qui lui couraient contre ses joues, celles qui ruisselaient dans son cou, celles qui gouttaient du bout de ses cheveux au creux de ses reins, celles qui suivaient les courbes douces de son ventre, celles qui longeaient le long de ses jambes.
Quand elle se sentit complètement détendue, elle tourna le robinet et sortit de la douche. Elle eut un moment de vertige et regarda autour d'elle, l'esprit empatté par la chaleur de la pièce et son retour un peu brutal à la réalité. Elle se donna quelques secondes pour reprendre pied et tendit la main vers sa serviette.
Mais finalement elle ne la pris pas. Elle préféra attendre que la plus grande partit de l'eau qui la couvrait encore soit évaporée d'elle même avant de se sécher complètement. Elle préférait repousser le plus possible le moment où elle devrait sortir de la salle de bain et affronter la réalité.
Cela dura dix bonnes minutes. Au bout de ce laps de temps, elle ne trouva plus d'excuse pour retarder le moment fatidique. Elle finit donc de se sécher, se rhabilla et quitta la pièce.
Son dortoir était vide. Tout le monde était sans doute en bas, dans la salle commune, en train de pleurer où de lutter, comme elle, contre la réalité. Même si pour eux, elle était bien moins cruelle. De toute façon ça lui était bien égal puisque les seules personnes qu'elle avait réellement envie de voir étaient sans doute à l'infirmerie.
Mais là bas non plus elle ne pouvait pas y aller. S'était bien le dernier endroit au monde où elle avait envie de se trouver. Après tout, s'était dans un de ses lits que dormait encore l'horrible vérité qu'elle cherchait à fuir.
Machinalement, elle regarda autour d'elle et chercha quelque chose à faire. Mais son cerveau refusait de faire la moindre action impliquant un effort. En cette période de deuil, il ne voulait pas travailler.
Ginny s'assit donc sur son lit et essaya de se perdre dans le vide de son esprit. Mais trois petits coups toqués à la porte l'obligèrent à sortir de sa torpeur.
« Entrez. », marmonna-t-elle d'une voix éteinte.
Contre toute attente, ce fut Ron qui entra. La jeune femme regarda son frère d'un un air étonné puis baissa la tête, gênée, quand celui-ci regarda autour de lui et pinça les lèvres avec réprobation.
Que lui voulait-il ? Il ne pouvait pas la laisser tranquille ? Bon d'accord, il faisait partit des gens qu'elle avait besoin de voir mais si s'était pour la sermonner sur son air débraillé ce n'était pas la peine. Elle pouvait s'en passer.
Parce que Ginny était bien consciente de son état. Elle avait pris une douche mais n'avait pas coiffé ses cheveux. Ils devaient donc être horribles. De plus, elle s'était habillée avec les premiers vêtements qui lui étaient tombés sous la main, à savoir le grand T-shirt et le short qui lui servaient habituellement de pyjama.
Ron s'approcha et s'assit à côté d'elle sans rien dire. Ils gardèrent le silence pendant quelque minutes avant que le garçon ne prenne enfin la parole, pour dire quelque chose que Ginny n'avait pas envie d'entendre :
« Il est vivant.
- Je sais, marmonna-t-elle avec une soudaine envie de l'envoyer paître.
- Alors pourquoi tu fais cette tête là ?
- Lui il est vivant. Ce n'est pas le cas de tout le monde. »
À ces mots, elle sentit son ventre se tordre douloureusement et elle eut du mal à reprendre sa respiration.
« En plus, il a beau être vivant, il est toujours inconscient et on ne sais pas quel sera son état à son réveil... Peut-être qu'il ne nous reconnaîtra pas... Peut-être que...
- Arrête tout de suite ! »
Interloquée, la jeune femme regarda son frère qui avait posé ses mains sur ses oreilles et fermait à présent les yeux avec force. Ginny comprit que lui aussi avait pensé à toutes ces possibilités. Mais que contrairement à elle, il refusait de les envisager comme réelles.
« Excuse moi Ron... Mais je suis si inquiète... Et avec... Avec tout ce qu'il s'est passé hier, Neville et Luna qui sont à l'infirmerie, Dumbledor... Je... je ne sais plus... »
Incapable de se retenir plus longtemps, la jeune femme éclata en sanglots. Elle enfouit sa tête dans ses mains et maudit Ron d'avoir remué tout ce qu'elle s'était efforcé d'oublier pour la soirée. S'était vraiment la pire journée de sa vie.
Après quelques secondes, son frère la pris dans ses bras. Ginny eut un instant envie de le repousser et d'essuyer ses larmes, mais la tentation était trop fort. La rousse ne pleurait que très rarement. Elle avait promis aux jumeaux qu'elle ne pleurerait jamais. Et même si s'était une promesse de petite fille, elle en pouvait s'empêcher de la respecter. Mais là, dans les bras de Ron, elle se laissa aller. Après des journées comme celle qu'elle venait de vivre, elle avait bien le droit à une pause non ?
« Pleure Ginny, marmonna son frère d'une voix rauque. Ça fait du bien. Et puis il ne faudra pas que tu pleure devant lui. Il n'aimerait pas ça.
- Encore faudrait-il qu'il se réveille...
- Arrête avec ça je t'ai dis ! »
Ne voulant pas que Ron s'énerve et la laisse seule, la rouquine se tut. Elle inspira à fond et calma ses pleurs. Elle repoussa doucement son frère et essuya ses yeux de sa manche. Ron lui tendit un mouchoir qu'il avait trouvé sur sa table de nuit et lui adressa un sourire vacillant.
« Il faut qu'on y aille.
- Où ça ?
- À l'infirmerie. On doit être là quand il se réveillera. Fred et George ne vont pas tarder à arriver et Papa et Maman sont partit envoyer un patronus à Charlie. Peut-être qu'il va venir aussi.
- Je ne sais pas si...
- Si tu n'as pas envie de le voir, tu peux toujours aller voir Neville et Luna. Ils sont déjà réveillés eux.
- Ce n'est pas que je n'ai pas envie de le voir », Marmonna Ginny alors que son frère se levait.
Mais celui-ci ne l'entendit pas et se contenta de lui tendre la main pour l'entraîner vers la sortie. Elle prit tout de même le temps de s'habiller un peu plus décemment avant de la saisir. En passant par la salle commune, la rousse grogna à l'adresse des élèves. Ils avaient tous les yeux tournés sur elle et son frère. Sauf les anciens membres de l'AD qui, eux, détournaient les yeux de honte. Ils n'avaient pas répondus à l'appel. Ils n'avaient pas été là pour se battre contre les mangemorts.
Les autres observaient Ginny et Ron avec la curiosité malsaine d'un enfant devant la cage d'un animal dangereux. Après tout, la nouvelle avait dut faire le tour de l'école à présent. Ils avaient un demi loup-garou dans leur famille.
Ginny eut grandement envie de leur crier dessus, mais Ron ne lui en laissa pas l'occasion. Au contraire, il tira plus fort sur sa main, sans quitter des yeux son objectif : la porte qui menait hors de cette atmosphère étouffante. Quand ils furent sortit de la salle sur demande, Ron soupira de soulagement et regarda sa sœur du coin de l'œil. Le jeune femme bouillait de rage.
« Ginny, commença-t-il. Ne fait pas attention à eux.
- L'année prochaine va être un enfer, marmonna-t-elle.
- Pourquoi ?
- Tu te souviens de comment ils se sont comportés quand ils ont apprit que Lupin était un loup-garou ? »
Ron grogna.
« Alors qu'ils l'aimaient bien avant, ils ont tous commencé à l'insulter et à dire qu'ils ne l'avaient jamais aimé. Enfin la plupart.
- Imagine comment il vont réagir à présent qu'ils savent que Bill... Que Bill... »
Elle n'arriva pas à finir sa phrase. À présent, il fallait qu'elle s'habitue à considérer son frère aîné comme un demi loup-garou. Elle n'était pas raciste, elle aimait beaucoup Lupin malgré son statut. Mais entre ne pas faire de discrimination envers les loup-garou et en avoir un dans sa famille il y a une nuance. De plus, Bill n'en serait même pas réellement un. S'était peut-être ça le pire. On ne savait pas comment il se comporterait à son réveil, on ne savait pas s'il serait toujours lui même, on ne savait même pas s'il aurait les mêmes cycles que les autres loups. Finalement, Ginny aurait préféré que Greyback le morde carrément un jour de pleine lune. Au moins ils auraient été fixés. Tout sauf cette inquiétude qui lui mordait les tripes.
La main de Ron ne resserra sur la sienne mais il ne dit rien. Lui aussi devait penser la même chose. Enfin, ils arrivèrent à l'infirmerie. Un simple coup d'œil sur le lit de son frère et Ginny ne se sentit pas la force d'y aller tout de suite. Elle n'était pas encore prête à voir le visage de son frère mutilé par les griffes du mangemort. Il lui fallait un peu plus de temps.
Alors que Ron se rendait auprès de Fleure – qui ne quittait plus le chevet de leur frère –, Ginny chercha ses amis des yeux. Elle se demanda vaguement où étaient Harry et Hermione, mais cela fut quelque peu écarté de ses pensées quand elle aperçut Neville. Elle s'approcha en souriant mais son sourire se tordit très vite quand elle vit le visage de son ami.
Le garçon avait un œil au beurre noir, un bandage autour de la tête et son nez formait un angle étrange. Il se tenait assit sur son lit et regardait en direction de celui de Bill avec un air inquiet. Quand il aperçut Ginny, un grand sourire naquit sur ses lèvres. La jeune femme constata qu'il lui manquait deux dents.
« Ginny ! Je suis content que tu aille bien ! En ne te voyant pas j'avais peur qu'il ne te soit arrivé quelque chose de grave.
- Je suis venus te voir tout à l'heure, mais tu dormais.
- Ah ouai... C'est Madame Pomfresh qui m'a donné une potion du sommeil. Elle m'a dit qu'il fallait que je récupère d'abord le sang que j'avais perdus avant qu'elle puisse s'occuper de mon visage.
- Ne me dis pas que c'est ton nez qui t'as fait perdre tout ce sang ! » Tenta de plaisanter la rousse.
Neville sourit mais ne rit pas. Il déboutonna la chemise qui recouvrait son torse et lui montra un bandage qui entourait ses côtes.
« J'ai reçu un sectum sempra, expliqua-t-il. Il m'a expédié directement contre le mur qui ma cassé quelques cotes et le nez. Finalement, c'est surtout contre le mur que je me suis battu. Et j'ai perdu. »
À côté d'eux, Ginny entendit un léger rire. Elle regarda le lit derrière celui de son ami et fut contente d'y voir Luna.
« Mon père dit que ce sont les ennemis immobiles qui sont le plus à craindre, commença la bonde avec un sourire à Ginny. Tu en as fait les frais Neville.
- Et toi qu'est ce que tu as ? » Demanda Ginny à son amie.
La jeune femme lui montra son bras qui pendait lamentablement à ses côtés et rendit sa grimace à Ginny.
« Mais pourquoi Madame Pomfresh ne s'occupe-t-elle pas de vous ? » Questionna la rousse sans prêter attention au coup d'œil amusé que se lancèrent ses amis.
Aussitôt, ils reprirent leurs sérieux. Neville porta son regard sur le lit de Bill puis la regarda de nouveau.
« Il y avait des cas plus grave que nous. », murmura-t-il.
Ginny déglutit et baissa les yeux.
« Qu'est ce qu'il a ? Demanda Luna avec son tact habituel.
- Greyback lui est tombé sur le coin de la gueule, répondit une voix grave au dessus de Ginny.
- Y'a plus qu'à espérer que ça ne lui a pas fait perdre les deux malheureux neurones qui se battaient en duel dans son cerveau. », renchérit une autre, extrêmement semblable.
D'un mouvement fluide, Ginny pivota sur elle même et serra le premier frère qui lui tomba sous la main. S'était George. Il lui rendit son étreinte avec force.
« Comment tu te sens ? Demanda-t-il doucement.
- Ce n'est pas à moi qu'il faut poser cette question, marmonna-t-elle en guise de réponse.
- Bill est en mauvais état, mais tu t'es battu aussi, répliqua Fred. Il ne faut pas négliger les combattants, quelles que soit leurs blessures.
- Je déteste quand tu parles comme ça, grogna la rousse. J'ai l'impression que tu sais de quoi tu parle. Et je n'ai pas envie que tu sache. »
Fred lui sourit gentiment puis regarda Neville et Luna.
« Dites donc, vous êtes bien amochés vous aussi... Madame Pomfresh ne devrait pas tarder à arriver. La potion de sommeil de Bill va bientôt cesser. Il va se réveiller.
- Viens Ginny, on va le voir. », décida George en la tirant avec lui.
Elle n'essaya même pas de protester. De toute façon, il fallait bien que ce moment arrive. Il fallait qu'elle s'habitue au nouveau visage de son frère. Il fallait qu'elle sache ce qu'il allait advenir de Bill.
Elle salua donc ses deux amis de loin et, avec les jumeaux, rejoignis Ron au chevet de leur frère aîné. La future femme de celui-ci n'était plus là.
« Où est Fleure ? Demanda-t-elle.
- Je lui ai dis d'aller se reposer, répondit Ron. Elle a veillé toute la nuit et il faut qu'elle dorme aussi. Elle a prit un lit au fond de l'infirmerie pour être tranquille. »
La rouquine ne répondit pas et fixa enfin son regard sur le visage de Bill. Elle ne l'avait pas fait depuis la veille au soir et elle fut soulagée de voir que son état s'était amélioré. Ses plaies ne suppuraient plus et si elles étaient encore affreusement voyantes, la jeune femme se prenait à croire qu'elles pâliraient avec le temps. Elles étaient régulières et si elles cicatrisaient bien, elles ne le défigureraient pas trop. Pas trop. S'était tout ce qu'elle pouvait espérer pour son frère. Qu'il ne soit « pas trop » mutilé.
« Sa réaction m'a épaté, marmonna Fred. Je ne m'attendais pas à ça de sa part.
- C'est vrai, acquiesça George. Je la croyais superficielle et nunuche, mais en fait, ce n'est pas vrai. On ne la connaissait pas vraiment.
- Je crois que je l'aime bien, marmonna Ginny.
- Encore heureux, gémit soudain la voix du blessé. Je vous signal que vous parlez de la fille qui va devenir ma femme là... »
Tout les visages s'éclairèrent. Bill avait ouvert les yeux et les observait avec un petit sourire sur les lèvres. Il semblait épuisé mais trouvait tout de même la force de plaisanter. Ginny poussa un bruyant soupire de soulagement et se pendit à son cou, l'étranglant à moitié au passage. Bill était toujours le même !
De son côté, Ron se frotta le nez en reniflant, vaine tentative pour cacher ses yeux humides. Fred s'effondra sur une chaise et George se passa une main sur le visage en regardant le plafond comme s'il voulait effacer l'angoisse de ses traits.
« Ginny... Tu me fais mal, marmonna le plus vieux du lot.
- Oh pardon ! Dis moi, comment tu te sens ?
- J'ai affreusement mal au crâne et j'ai l'impression que mon visage brûle. J'ai du mal à contrôler mes mouvements et chaque partie de mon corps est douloureuse... Qu'est ce qu'il s'est passé ? »
Ron déglutit bruyamment alors que les jumeaux perdaient le sourire qu'ils venaient de récupérer. Quant à Ginny, elle lâcha son frère et évita son regard. Ainsi il ne se souvenait de rien... Il allait falloir lui expliquer et affronter sa réaction.
Elle jeta un regard désespéré aux jumeaux qui se mordaient les lèvres jusqu'au sang. Ils avaient beau avoir dix-neuf ans, ils n'avaient pas l'air de se sentir près à annoncer la nouvelle à Bill. Bill qui commençait à s'inquiéter.
« Pourquoi vous dites rien ? Qu'est ce qu'il se passe ?
- Euh... Bill tu... commença Ron.
- Je quoi ? Qu'est ce qu'il m'est arrivé ? Dis moi Ron. »
Mais Ron s'était tût. Il n'y arrivait pas non plus. Ginny sentait son cœur se tordre d'angoisse alors que son frère aîné se tortillait de plus en plus dans son lit malgré sa douleur visible.
« Arrêtez de ne rien dire ! S'écria-t-il avec un regard affolé. Dites moi ce qu'il se passe ! S'il vous plaît...
- La vache, il t'as pas loupé cet enfoiré... »
À cette voix, toutes les têtes s'étaient vivement relevées. Derrière les jumeaux se tenait Charlie, un sac à dos sur l'épaule, qui regardait leur frère avec un masque de haine sur le visage. Bill sembla un instant interloqué à la vue de son cadet puis son regard se fit dur et sa mâchoire se crispa.
« Qui ne m'a pas loupé ? Demanda-t-il. Qu'est ce qu'il s'est passé Charlie ? Qu'est ce que tu fais là ?
- Salut tout le monde, répondit le nouveau venus en ébouriffant Ron et sans répondre à leur frère aîné. Vous allez bien ? Ginny, tu n'as rien ? Non ? Tant mieux. »
Il topa dans la main des jumeaux avec entrain et serra sa sœur contre lui. Elle lui rendit la pareille, trop heureuse de le voir – ça faisait tout de même un an à présent – et surtout trop contente qu'il arrive précisément maintenant.
« Vous pouvez nous laisser ? Demanda-t-il en tirant une chaise près du lit. Je vais lui expliquer.
- M'expliquer quoi ? Hurla tout d'un coup Bill. Merde à la fin ! Qu'est ce qu'il s'est passé ? »
Sans ajouter un mot, les quatre plus jeunes s'enfuirent presque de l'infirmerie. Une fois dans le couloir, ils échangèrent un regard coupable mais ne dirent pas un mot. Ils restèrent un instant devant la porte sans savoir quoi faire puis Fred repris la parole :
« Viens George, on peux aller dire bonjours à Katie ! Ça fait longtemps qu'on l'a pas vus.
- Elle n'est pas en cours ?
- Tu crois vraiment qu'on a cours aujourd'hui ? Marmonna Ron. Cours alors que Dumbeldor est mort ?
- Non tu as raison... Admit George d'une petite voix. Bon ben allons la voir Fred... »
La remarque de Ron avait jeté un gros froid. Les jumeaux s'éloignèrent et Ginny suivit son plus proche frère vers le parc de l'école.
« Où sont Harry et Hermione ? Questionna-t-elle.
- Il est inconsolable, répondit le rouquin. Il est persuadé que c'est de sa faute si Dumbeldor est mort. Alors Hermione tente comme elle peut de le distraire. Mais je crois que c'est surtout de toi dont il a besoin. »
Ginny sentit une douce chaleur envelopper son cœur. Elle ne se faisait toujours pas à l'idée qu'Harry puisse réellement avoir besoin d'elle. Et pourtant...
« On va le voir alors ?
- Allons-y. »
